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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Monsieur Jo le 09/11/2021 à 13h06
    Je te taquinais Johnny '-)

  • suppdebastille le 09/11/2021 à 13h14
    Tranches de vie.

    Dimanche vers 19h la ligne 4 étant fermée (les tests pour l'automatisation de la ligne vont se terminer un jour ?) je remontais à pied de la gare du Nord jusqu'au métro Marx Dormoy, je n'exagère pas beaucoup en disant que ça ressemble quand même assez à une grande ville d'Afrique (la proximité de la gare du Nord est plus indienne).
    Tout le long de la rue Marx Dormoy il faut slalomer entre les vendeurs de clopes, parfums ou autres. Des étalages de chaussures à vendre sont alignés sur le trottoir.
    Les touristes ne s'aventurent pas trop dans ce quartier mais ça pourrait les surprendre.(et probablement pour certains les effrayer)

    Toujours dans le même quartier La chapelle / Marx Dormoy je trainais lundi 1er novembre au matin à la recherche d'un réparateur de tablettes puis le même jour en fin d'après-midi je faisais un peu guide touristique avec de la famille. En remontant l'avenue Kleber depuis le Troca je me disais que bien que Marx Dormoy et Kleber ne soient séparés que de quelques km il est difficile d'imaginer qu'il s'agisse de la même ville.
    Je suppose qu'il y a 1 siècle, la différence entre ces 2 quartiers devait aussi être très très marquée mais par contre est-ce que ça ne s'était pas atténué au cours du 20ème siècle pour de nouveau se creuser fortement ces dernières années ?

  • Classico le 09/11/2021 à 13h42
    Ce qu'on entend par "wokisme" 99 fois sur 100 aujourd'hui, c'est quelque chose qui n'apparaît pas dans ta présentation, à savoir la résolution d'anéantir sans discussion tout contenu culturel qui pourrait comporter une trace de corruption morale (étant jugé immoral tout ce qui tracasse ou complique la grande religion de l'inclusion universelle). Ce qu'on désigne par wokisme, c'est le moment précis où la discussion s'arrête et laisse place à la nécessité supposée d'anéantir, c'est très exactement le basculement de l'un à l'autre.

  • Tonton Danijel le 09/11/2021 à 13h55
    Oui enfin je ne pense pas qu'il n'y ait que toi et Aulas tique à vivre dans des quartiers sensibles (et je ne crois pas qu'on puisse exclure OLpeth de cette catégorie même si la "sensibilité" d'Annemasse est relative).

  • Classico le 09/11/2021 à 14h07
    Pas compris. Aulas tique parlait de son taff, pas de son quartier, et moi je ne vis pas dans un quartier sensible.

  • Mevatlav Ekraspeck le 09/11/2021 à 15h06
    Olpeth, ce que décrit Aulas n'est pas excessif, c'est même très en prise avec la réalité des grands centres urbains. Quand tu travailles un tant soit pu avec les élus locaux, c'est leur quotidien.

    Le passage sur les attributions HLM m'a rappelé bien des choses, car les communes qui le peuvent se battent désormais pour savoir qui elles vont récupérer, malgré l'anonymat des dossiers. Plus personne ne veut accueillir ces profils de familles nombreuses monoparentales (ou polygames) non francophones, qui sont sources de souci (solvabilité, éducation, intégration). Il y a des propos en commission tenus par des édiles de gauche (voir très à gauche ) que ne renierait pas Zemmour. C'est cette réalité qui se heurte aux principes humanistes qui provoque je pense cette distorsion qui ronge la gauche française.

    L'insécurité n'est pas liée à l'absence de mixité sociale, mais il y a des dossiers qu'on se refile de ville en ville parce que toutes les mairies savent ce qui suivra, à terme, la domiciliation de telles ou telles familles dans leur parc de logement social. Nuisances de voisinage, dégradations diverses, naissance de lieu de rassemblement (deal…). Ces familles ne sont pas expulsables car françaises ou du moins en situation régulière, ne sont pas gérables par les services sociaux ou assimilés car les parents sont dépassés, et la justice des mineurs est aujourd'hui dérisoire au regard des faits commis, soit par leur répétition, soit par leur importance.

    C'est ce quotidien-là, aussi insupportable qu'insoluble, qui donne naissance aux votes extrêmes.

    Les lanceurs d'électroménager dans la cour de l'école (on a vécu ça à Boulogne Billancourt) cochent souvent toutes les cases de la précarité familiale, éducative et intellectuelle telle que les dossiers de demande HLM le laissent deviner.

    On peut le contester, le relativiser, affirmer (ce que pour ma part je crois du plus fort de mes convictions et de mon expérience) qu'il faut un temps long, celui de l'éducation et de l'émancipation de son milieu, pour que l'intégration et l'assimilation se fasse pour que la délinquance trépasse, ça fait une belle jambe à ceux dont les enfants sont sous la Laden quand elle se suicide depuis le huitième étage.

    Et la gauche nationale, pas celle des élus de terrain, a oublié ça. C'est là tout son drame.

  • Easy Sider le 09/11/2021 à 15h56
    Ce que racontent Aulas et Mev est malheureusement et tristement assez banal.

    Et, sur l'isolement des élus locaux et leur lucidité, il n'y a malheureusement pas que sur les thématiques "vivre ensemble" qu'ils sont assez démunis et réduits à des subterfuges un peu minables (mais après tout, ils sont élus pour veiller sur leur territoire, pas celui des voisins).

    C'est d'ailleurs dommage qu'au niveau national les décideurs politiques ou les candidats de gauche décident de ne pas trop prendre la mesure du truc, car les initiatives locales d'intégration de migrants en attente de régularisation sont en général une réussite. Il commence à y avoir pas mal d'exemple de villages ou de petites villes ou l'accueil de personnes étrangères en situation de précarité et d'attente de régularisation se passe très bien. Ca marche quand il y a deux ou trois familles dans une ville de 3 500 habitants par exemple. Par contre, faire un centre pour 700 personnes à La Chapelle ou à Aubervilliers, dans des environnements qui cumulent beaucoup d'autres problématiques sociales, effectivement, ça marche moins bien.

  • Dehu Sex Machina le 09/11/2021 à 16h58
    Mev me tend une perche que je saisis tel le Bubka du Filpol.
    Non-francophone : C'est là qu'est l'os, le handicap social ultime.
    Pseudo-francophone : Des portes resteront irrémédiablement fermées.
    Un humain incompréhensible semble même moins humain qu'un autre, ouvrant la porte à toutes sortes de catastrophes.

    On manque peut-être d'un système gratuit et OBLIGATOIRE de formation / validation pour adultes en la matière, migrants ou pas. Actuellement c'est possible mais optionnel, ce qui est manifestement insuffisant.

  • Mevatlav Ekraspeck le 09/11/2021 à 17h04
    Je milite depuis x années pour que la maîtrise du français soit un combat permanent des pouvoirs publics puisque c'est le premier pas pour s'assimiler ou s'intégrer.

    J'ai parfois eu envie que le fait d'être francophone (lu et écrit) soit la seule condition pour devenir citoyen français.

  • Classico le 09/11/2021 à 17h12
    Je te lis ici depuis longtemps, et j'ai quand même vraiment du mal à comprendre ton fonctionnement. Ne le prends pas mal, c'est plutôt un compliment : la vie est beaucoup plus intéressante lorsqu'on est compliqué et pétri de contradictions que simple et prévisible. Mais quand même, je me dis que c'est sans doute assez violent dans ta tête. Comment est-il possible que la même personne écrive le post auquel je réponds et le post d'hier où elle trouvait magnifique la proposition mélenchonienne de régulariser tous les sans-papiers ?

    On n'a jamais échangé toi et moi je crois, je suppose que tu ne dois pas trop m'apprécier et me prendre pour une bonne moitié de facho. C'est pas grave, moi j'aime bien te lire. J'aimerais quand même clarifier un truc, pas pour faire copain rassure toi, mais pour essayer de comprendre (ou peut-être de faire comprendre) quelque chose.

    Je viens de la gauche antiraciste, comme presque tout le monde ici, comme toi en particulier. Je n'ai pas renié ni oublié en chemin ces premiers sentiments, je ne me suis pas converti à autre chose. J'ai seulement fait les mêmes constats que toi, ou que Easy ou Aulas tique un peu plus haut, que d'autres encore sur ce forum - que font tous ceux qui sont confrontés concrètement à ces réalités, je suppose. Ces constats n'ont pas changé la substance de mes premières convictions.

    Mais ils débouchent sur une conclusion évidente, inévitable : il faut tout faire pour réparer la situation, en faisant feu de tout bois (énormément d'école, pas mal de répressif malheureusement, de l'urbanisme, de la prévention, de la mixité ... beaucoup de choses). Parce qu'elle est déjà catastrophique, parce qu'elle empire continuellement et parce qu'elle détruit incidemment notre vie politique intérieure (l'extrême droite n'a peut-être jamais été aussi haute dans la France moderne, à part peut-être sous Vichy, et non Olpeth, ce n'est pas une pure construction médiatique). En attendant que la situation soit réparée, il faut réduire au maximum l'arrivée de nouveaux entrants, pour des raisons méthodologiques absolument évidentes. Et une fois que la situation est réparée, que les conditions d'accueil sont reformées dans les coordonnées d'une intégration économique et culturelle pleinement satisfaisantes, on rouvre, dans des proportions étudiées pour que les choses ne dérapent pas à nouveau.

    Parce que ce que nous apprend la réalité française contemporaine, c'est seulement que l'immigration est quelque chose qui doit être piloté, pensé et régulé de façon fine. Que dans ces conditions, c'est effectivement quelque chose de tout à fait positif, un apport fabuleux de diversité. Mais que l'immigration dans la modalité néolibérale - faire venir de la main d'oeuvre pas chère en masse, sans rien contrôler, sans rien prévoir, en acceptant de l'entasser dans des ghettos et en construisant ses dimensions les plus fines (culturelles, religieuses, psychologiques) comme des "obsessions d'extrême droite", c'est désastreux.

    C'est simplement la seule conclusion possible, humainement et rationnellement, des constats réalisés désormais quasi-universellement sur le terrain. Comment dans ces conditions est-il possible, par exemple, de trouver géniale la proposition complètement irresponsable et délirante de régulariser tous les sans-papiers ? C'est dans ces moments, en lisant des choses de la sorte sous la plume de quelqu'un qui va faire 24 heures plus tard le post auquel je réponds présentement, que je me dis que soit il me manque une case, soit la gauche est devenue complètement schizo.