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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Classico le 09/11/2021 à 23h42
    Ensuite, et sans transition, concernant la gauche et le pragmatisme.
    Il faut se souvenir que son plus grand architecte et penseur, Karl Marx, s'est appuyé sur des constats de la réalité de la condition ouvrière et paysanne pour bâtir une doctrine qui traverse les siècles.

    Aujourd'hui, les héritiers de cette pensée refusent de partir de cette même réalité, celle des quartiers populaires et des populations d'origine immigrée, sous prétexte que les constats qu'on y fait serait teintés de racisme, de fascisme, de misérabilisme, de néo-colonialisme. Le résultat est magique : recul de la gauche dans le pays, rejet de sa parole discrédit de ses propositions… Bravo messieurs dames, c'est du beau travail. Un tel suicide intellectuel relève du grand art.

    Tant qu'elle ne repartira pas de la base, en cassant ses dogmes, ses blocages, ses œillères, sans perdre son objectif de justice sociale qui est au final de le seul qui compte, car de là découlera la justice économique, la liberté, l'égalité et la fraternité, qui reste une devise profondément de gauche.
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    Bah voilà, en accord total avec tout ça (et globalement avec ce qui précède). A ceci près que la gauche actuelle est sans doute moins l'héritière de Marx qu'on ne le pense ; je crois me souvenir, de mes antiques lectures marxiennes, qu'il avait le plus profond mépris pour la gauche de son époque - et c'était peut-être (mais là il faudrait vérifier) pour des raisons similaires à ce qui nous pose problème aujourd'hui, à toi et à moi : à savoir que la gauche est avant tout un parti bourgeois qui préférera toujours contempler son reflet dans des abstractions chics que s'user dans la texture salissante et urticante du réel.

  • Tricky le 09/11/2021 à 23h56
    Pardon, mais ça désigne qui, ce 'on' ?
    Toi, sans aucun doute, parce que tu ne manques ni de subtilité, ni de volonté de creuser, mais tout de même, cette acception restreinte ne se rencontre ni chez Bastié, ni chez Valentin, ni dans le machin de Blanquer, ni ailleurs en fait (ce que tu décris n'étant chez ces gens et tant d'autre qu'une manifestation parmi d'autres de ce que le fantasme produit)

  • Mevatlav Ekraspeck le 10/11/2021 à 00h15
    Autant le PS, on comprends tous comment ils en sont arrivés là. Hollande a fini de discréditer ce parti sur les plans idéologiques et politiques, et malgré ça ils arrivent encore à vous sortir des épouvantails à électeurs comme Hidalgo ce qui prouve qu'ils n'ont décidément rien retenu comme leçon de leur embourgeoisement.

    Mais je suis encore plus fasciné par la chute du parti communiste.

    En théorie, ce parti a tout pour prospérer. Leur objectifs de partage des richesses, de revalorisation des salaires, de défense des salariés, des précaires, leur volonté de faire du service public la pierre angulaire de l'action de l'Etat sont autant de thématiques criantes d'actualité.

    Et ce n'est pas un arbre mort sans racines... C'est un parti qui a compté, qui a existé, installé dans le paysage politique français pendant plus de cinquante ans, qui a dirigé de grandes entités urbaines, qui n'avait rien d'artificiel. Il s'appuyait sur une puissance syndicale, une identité ouvrière, populaire, vraie.

    Sa liquéfaction, son impossibilité à exister médiatiquement malgré le fait que Roussel soit une personnalité brillante, ça me dépasse. Toute la frange contestataire de la société française pourrait se retrouver dans le programme du PCF, mais non. Et que ça nous fait du gilet jaune, du Ménard, du Zemmour, la révolte s'habile de jaune et de brun.

    Leur mort est certes corrélée à celle du bloc soviétique, mais trente ans plus tard, quand le contexte se prête à une forme de renaissance, rien ne se passe. C'est à mon sens incompréhensible.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 10/11/2021 à 00h23
    Le souci, c'est que la définition de wokisme sera différente selon qui, quand l'emploiera ou l'écoutera.
    Effectivement, c'est initialement aux Etats-Unis un terme qui traduit une ligne de réflexion sur certains aspects de la vie, en lien avec notamment plusieurs sujets d'étude et/ou de réflexion.
    Certains s'en réclament ou s'en réclamaient, certains que l'on pourrait mettre sous cette branche ne s'en réclament pas, etc. Certains sont un peu trop radicaux, d'autres sont très légitimes. Mais c'est dur de caractériser exactement, car finalement c'est un terme qui est devenu assez gazeux.

    Puis aux Etats-Unis, la droite et l'extrême-droite ont fait un gros travail délibéré (faudrait que je retrouve les citations) de mettre tout et n'importe quoi sous l'étiquette wokisme, pour décrédibiliser le terme. Non pas pour lutter contre les plus radicaux et les excessifs se revendiquant du terme, mais pour lutter contre certains principes de base qui peuvent être mis plus ou moins en lien avec le wokisme : lutte contre le racisme, droit à l'avortement, etc. Par exemple, les batailles actuelles des officiels du Texas pour supprimer les livres des écoles parlant de Luther King, de Roe vs Wade, des LGBT, etc. se fait au nom de la lutte contre le wokisme.

    En France, l'apport médiatique du terme s'est essentiellement faite selon cette deuxième méthode : mettre tout et n'importe quoi sous ce terme pour le décrédibiliser pour ensuite s'en servir comme qualificatif éliminatoire. Ont ainsi été considéré comme wokiste en France : les pistes cyclables, le retour au pouvoir des talibans, le dernier James Bond, interdire les mains au fesses, les repas végétariens à l'école, les discriminations à l'embauche, les étudiants extrémistes voulant censurer leur prof, les gens qui agressent des bouchers, les gens qui râlent après s'être fait tirer dessus par un chasseur qui les a confondu avec un sanglier rose fluo, etc. Tu dis "ce serait peut-être bien de changer l'organisation du territoire pour que l'on utilise moins la voiture", on te qualifie de wokiste, et comme les wokistes c'est le mal, ben ce que tu dis c'est le mal aussi.

    Alors peut-être que dans l'esprit des gens qui entendent ce terme, la majorité voit le terme comme le définit Classico. Par contre, le problème, c'est que parmi ceux qui s'en servent dans la sphère médiatique, je pense (peut-être à tort) que y'en a pas 5% qui l'emploient selon la définition de Classico.



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    Sinon, rien à voir, mais voir ce qui se passe avec les drogués en France me chagrine, surtout quand on lit des articles sur comment la Suisse a réussi à fortement mitiger les dégâts causés par l'héroïne (baisse des morts, de la délinquance, de la consommation, etc.). Mais non, en France, ça reste sur l'approche uniquement répressive qui est contre-productive (car même créatrice de délinquance et de violence).

  • Mangeur Vasqué le 10/11/2021 à 00h43
    "un Commonwealth à la française m'irait parfaitement, en développant par exemple ce qui a été entamé avec les accords de Cotonou. On ne peut pas oublier l'héritage culturel né de la colonisation, avec laquelle il serait temps d'être au clair sur les conséquences de cette époque. Je pense que des droits sont naturellement nés de ce siècle de tutelle, et que tout citoyen africain francophone doit pouvoir en bénéficier."

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    Je crois deviner à quoi tu penses quand tu écris ça mais attention, ça fait vraiment très longtemps que la liberté de mouvement Pays du Commonwealth => Royaume-Uni est (très) restreinte (hormis brève visite touristique. Bien que là encore il faille distinguer au moins deux catégories de citoyens du Commonwealth, ceux des pays aisés - Australie, NZ, etc. - vs ceux des PVD et PMA, donc Afrique, Sous-Continent, etc.). Ces restrictions (et frustrations) ont d'ailleurs été l'une des nombreuses raisons (plus ou moins recevables) du vote Brexit, je peux m'étendre là-dessus si qqun souhaite en savoir plus.

    Grosses rectrictions depuis les années 1960, via deux grandes réformes immigration :
    lien
    lien. Avec la grosse réforme de 1971 (l'Immigration Act 1971) qui parachève le tout, lien

    Voilà ce que j'écrivais dans cet article lien

    "Son succès se tisse sur fond de scène politico-sociale très tendue. Depuis le début des Sixties, l'immigration est devenue une question sociétale doublée d'un enjeu électoral ; le nombre de non-Whites a été multiplié par vingt en quinze ans et tourne autour du million et demi au sortir des Sixties. Aux crispations et craintes qui s'installent dans la population, les gouvernements successifs, conservateur et travailliste, répondent par des mesures fortes. En neuf ans, trois lois majeures sont votées pour freiner l'immigration : la Commonwealth Immigrants Act de 1962 qui restreint considérablement la liberté de mouvement des citoyens de l'ex empire britannique votée en 1948 (British Nationality Act), la Commonwealth Immigrants Act de 1968 et l'Immigration Act de 1971, laquelle forme toujours le socle des textes actuels.

  • Mangeur Vasqué le 10/11/2021 à 00h56
    (par ailleurs y'a une vieille blague qui court sur le Commonwealth dans les cercles branquignolo-gauchistes britanniques, c'est que le Commonwealth "n'a rien en commun et aucune richesse" = y'a bien de la richesse mais elle n'est pas vraiment mise en commun).

  • Mangeur Vasqué le 10/11/2021 à 01h23
    "(la proximité de la gare du Nord est plus indienne)".

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    Effectivement, cf "Little India" et "Little Jaffna" autour de la Gare du Nord.

    Les Indiens sont en minorité en fait, c'est un quartier à l'histoire démographique fascinante. Et au passage, remercions chaudement Margaret Thatcher d'ailleurs, elle y est pour beaucoup (précisions sur demande).

    Comme souvent avec ces histoires d'immigration, ça s'est fait par étape.

    Tout commence avec les Maharajahs du 18è-19è (le siècle, pas les arrondissements) qui aiment prendre leurs quartiers à Paris pour plusieurs mois, accompagnés d'intellos indo-bobos venant s'imprégner de culture française et de l'esprit des Lumières (et bien sûr des mœurs dissolues. Les mecs se sont pas cognés deux mois de bateau pourri juste pour lire Voltaire. Ou même peut-être pour les tous premiers privilégiés carrèment rencontrer Voltaire et sa clique, Diderot, Rousseau & co, au Procope).

    C'était le temps où la France était une référence mondiale Môssieur, un Grand Pays respecté et aimé de tous, et pas une merde comme maintenant avec une idéologie progressiste qui nous conduira à la ruine morale et financière et au grand remplacement césûrécertain. En c'temps-là, on venait de partout juste pour s'extasier devant notre magnificence, pas pour nous voler nos allocs.

    Au 19è siècle, petite percée indienne dans le 9è arrondissement, des dealers de pierres précieuses et commerçants venus du Sous-Continent, prrincipalement du comptoir de Pondichéry, sud-est de l'Inde.

    Donc, vers 1850-1900, t'as déjà une mini communauté indienne dans le 9è, quelques rues quoi. Elle se développe et comme souvent en pareil cas, les nouveaux arrivants ouvrent cafés/restos et boutiques. Et là ça part au nord et à l'est, donc 18è et 10è.

    Les mecs se sapent indien, bouffent des trucs indiens comme la Dosai Pondichéry lien. Délicieux mais bon en gros c'est des crêpes, un poil épicées certes mais des crêpes tout de même. Au fond pas si indien que ça leur bouffe, à se demander qui a copié qui (j'veux pas dire mais seulement quelques stations de métro entre Gare du Nord et les rues bretonnes de Montpar… Et si la galette-saucisse ça venait d'Inde finalement ?).

    Résumons. Donc les mecs se sapent indien, bouffent indien, sont fiers de leur Indiènitude, conservent leurs traditions et s'assimilent peu. Ce sont des Indienchouillards quoi. Fluide Glacial les aurait probablement catégorisés comme étant d'obédience Zemmouro-Indienne.

    On continue comme ça piano (quelques centaines d'arrivants par an ? Difficile à dire, peu de chiffres officiels jusqu'après la Seconde Guerre Mondiale, voir Musée national de l'immigration de la Porte Dorée), toujours dans le même quartier jusqu'aux années 1960 et toujours avec des Indiens du Sud (le Passage Brady dans le 10è, au départ c'est grâce à eux, les migrants de Pondichéry à la fin des années 1950).

    Et pis là, grosse accélération et diversification. Fin années 1970-début 1980s, dans le quartier Gare de Nord-Gare de l'Est-Porte de la Chapelle.

    La diaspora se fait + variée et à partir de 1983, va y'avoir des raisons politiques.

    A partir de la fin des années 1970, hormis quelques membres de la communauté indo-mauricienne (Vikash si tu nous lis, salut à toi) des alentours de la Rue du Faubourg Saint-Denis, on parle ici plus particulièrement d'une diaspora indo-tamoule venue du sud-est de l'Inde et de la communauté sri-lankaise tamoul (aka "Little Jaffna"), qui s'est établie en gros dans le triangle Gare du Nord- station métro Louis Blanc-station Max Dormoy.

    Ces "Indiens", ce sont surtout des Tamouls sri-lankais, qui ont fuit leur pays à partir de 1979 (avec grosse accélération à partir de l'été 1983, la guerre civile et les pogroms anti-Tamouls du "Juillet Noir" lien

    Parallèlement, les premiers Indiens du Nord arrivent (1970-1980), surtout du Pendjab lien) et du Gurajat lien surtout. Ainsi que des Pakistanais, qui s'installent dans le coin Passage Brady-Rue du Faubourg Saint-Denis.

    Alors pourquoi autant d'Indiens et de Sri-Lankais autour de la Gare du Nord et plus tard ailleurs en Île de France ? J'veux dire, c'est bizarre quoi, leur destination voulue au départ en Europe c'est évidemment le Royaume-uni. Mais, comme j'disais dans l'intro, c'est surtout grâce à Thatcher (précisions sur demande), et donc aussi à Mitterrand.

    (Mais please, surtout n'accablez pas nos amis Britons pour Dhorasso, ils y sont pour rien).

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 10/11/2021 à 07h07
    En total accord avec toi.
    D ailleurs, au Portugal on vient juste de fêter les 20 de la dépénalisation des drogues (y compris dures). Dans le journal TV, ils interviewaient entre autres des usagers er ancien usagers qui ont ressenti la différence d'approche. Avant ils se sentaient délinquants et coupables et après ils se sentaient tout simplement malade avec un programme à tenir.
    A priori, cette politique a bien fonctionnée puisqu'aujourd'hui c'est un des pays de l'UE comptant le moins de consommateurs...

  • OLpeth le 10/11/2021 à 08h13
    Je laisse ici un lien vers une métaphore à la fois triste et rigolote de la lutte mondiale contre le dérèglement climatique lien

    Sinon sur le constat de la situation dans certains quartiers, je suis d'accord avec vous Mev, Classico et Aulas Tique. Mais ce qui m'a gêné dans la description de ce dernier (que je mets pas en doute, c'est un Galdiste, il dit forcément la vérité et en plus il sent probablement bon et est très musclé), c'est les scories du type "Mélenchon veille, il dirait que ça coûte trop cher de faire quelque chose et qu'il vaut mieux laisser des gens qui, par exemple, tirent à balles réelles dans les murs de leurs logements (balles qui passent à travers et vont chez la famille voisine) sans les expulser."
    Que ça soit Mélenchon ou un autre d'ailleurs, quel politique dirait qu'un mec qui met en danger la vie des autres doit pas aller en taule, clandestin ou pas ?

    On est d'accord sur le constat, dans plein de quartiers difficiles, l'état de droit n'est plus respecté. Il faut donc froidement réfléchir à ce que seraient des solutions de gauche réalistes au problème, et pas courir après l'extrême-droite en pondant des trucs aussi débiles que gerbants. La légalisation du cannabis est un premier pas, l'augmentation des moyens de la police et de la justice en est un autre, la redéfinition de leurs missions aussi (rétablissement d'une police de proximité implantée dans les quartiers, réattribution des effectifs de la BAC sur la lutte contre les grands trafiquants et pas les fumeurs dans la rue, etc.). C'est un problème complexe, qui s'est enraciné depuis les années 80, on s'en débarrassera pas en un claquement doigt par une mesure miracle, mais par tout un faisceau de mesures qui vont aussi loin que l'urbanisme et la mixité scolaire. Et ça doit nécessiter un consensus national minimum, parce que ça coûtera des ronds et les résultats seront pas visibles immédiatement, mais l'universalisme républicain dans le réel est à ce prix.
    Après est-ce qu'il y a assez d'électeurs non abstentionnistes pour entendre ce discours qui me semble plus apaisé et réaliste ? Ou préfèreront-ils les coups de menton et les fausses solutions simples du Z et de ses copieurs ?

  • Sens de la dérision le 10/11/2021 à 08h26
    Le wokisme finalement, ça ressemble un peu à la suite du boboïsme. Les anathèmes sont jetés, il me semble, par les mêmes personnes et représentent finalement "l'affrontement" entre la France d'avant (celle des blagues égrillardes, du racisme léger de proximité, de la misogynie classique, des chasseurs (ils sont particulièrement visés ces derniers temps)) à la France nouvelle qui ne supporte plus que l'autre existe, qui voudrait qu'elle disparaisse d'un coup de baguette magique.