Feuilles de match et feuilles de maîtres

Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.

Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

Pascal Amateur le 02/09/2021 à 20h09

Bassesse et mesquinerie, ça ne m'étonne pas, tous les ecrivains sont comme ça, bah.
Pierluigi Scollina le 02/09/2021 à 20h46

Balthazar
aujourd'hui à 18h59
Un concours ? Et qui en serait l'arbitre ?
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Un concours de fiches de lecture ? Tous les moyens sont bons pour que tu essaies de réveiller nos souvenirs de primaire !

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Balthazar
aujourd'hui à 19h23
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Je l'ai malheureusement lu à une époque où tu n'étais pas encore un écrivain célèbre et je n'ai pas ta mémoire, cela va donc m'être difficile. Toutefois je me souviens qu'au delà de ses qualités, La dernière ronde m'avait ému car il reflétait certains aspects de mon état d'esprit d'alors.

Voilà, je te laisse la sulfateuse !
Milan de solitude le 02/09/2021 à 21h42

Balthazar
aujourd'hui à 15h58

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Je dirais plutôt "progression" qu'"opposition".
C'est peut-être mon expérience de lecture tout simplement, et l'intérêt légèrement supérieur que je porte aux récits sur la préadolescence par rapport à ceux sur la petite enfance.
Mais il me semble tout de même qu'un passage comme la description de trois pages d'un arbre dans le jardin des grands-parents ne se retrouve pas dans la deuxième moitié. Je peux cependant me tromper. Dans ton livre les frontières sont brumeuses ; à part la dernière page, pas d'emporte-pièce ; j'ai du mal à m'y repérer rétrospectivement, et je peinerais à marquer où commence cette seconde moitié dont je parle.
Balthazar le 03/09/2021 à 16h39

Pierluigi Scollina
02/09/2021 à 20h46
Voilà, je te laisse la sulfateuse !
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Elle t'a à peine servi, voyons.

Pascal Amateur
02/09/2021 à 20h09
Bassesse et mesquinerie, ça ne m'étonne pas, tous les ecrivains sont comme ça, bah.
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Ça me rappelle Cioran, tiens : « Il ne saurait y avoir des sentiments purs [en italiques] entre ceux qui suivent des voies semblables. On n'a qu'à se rappeler les regards que se jettent les unes aux autres celles qui se partagent le même trottoir. »

Milan de solitude
02/09/2021 à 21h42
(...) il me semble tout de même qu'un passage comme la description de trois pages d'un arbre dans le jardin des grands-parents ne se retrouve pas dans la deuxième moitié.
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C'est juste, mais d'un autre côté, c'est un passage un peu particulier qui n'a pas non plus de véritables équivalents dans la première moitié. (Et à l'inverse le chapitre dix, presque entièrement descriptif, est une longue pause comme il n'y en a aucune avant.)
Cela dit, cet exemple me permet de mieux comprendre ce que tu as en vue. Spontanément j'aurais plutôt classé la description dont tu parles dans les « digressions / méditations », pour ma part. Mais si tu veux dire, tout simplement, que le rapport du narratif et du descriptif tend à s'inverser au fil du texte, je suis assez d'accord. Seulement ça ne tient guère, selon moi, qu'à la nature de ce que je raconte. Difficile, quand même on le voudrait, de raconter de façon tant soit peu trépidante un temps sans événements. La solution la plus « sage » aurait encore été de sauter par-dessus ce temps-là (il faut croire que j'avais envie de ronronner).
Milan de solitude le 03/09/2021 à 19h34

Balthazar
aujourd'hui à 16h39
Mais si tu veux dire, tout simplement, que le rapport du narratif et du descriptif tend à s'inverser au fil du texte, je suis assez d'accord. Seulement ça ne tient guère, selon moi, qu'à la nature de ce que je raconte. Difficile, quand même on le voudrait, de raconter de façon tant soit peu trépidante un temps sans événements.

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C'est cela, exactement. Et c'est la raison pour laquelle la préadolescence m'intéresse toujours plus que la petite enfance, littérairement.
Kireg le 10/09/2021 à 09h54

Salut les kids !

Now is the winter of our discontent
Made glorious summer by this sun of York;
And all the clouds that lour'd upon our house
In the deep bosom of the ocean buried.

Vous l'aurez compris, je viens de dire au revoir au duc de Gloucester, l'infâme Richard III.

Il rejoint Macbeth, Roméo et Juliette, Le Roi Lear, Hamlet, La Tempête, Le songe d'une nuit d'été et Othello.

Je suis déjà en manque.
Lequel recommanderiez-vous désormais ?

Un conseil ! Un conseil ! Ma gratitude pour un conseil !
Pascal Amateur le 10/09/2021 à 10h08

"Le marchand de Venise" assurément, assez glaçant dans son enjeu mais au message finalement plus tolérant qu'on ne l'a dit.
Claude quand j'sais pas le 10/09/2021 à 14h49

Antoine et Cléopâtre, dans la catégorie « tragédie historique » devrait te plaire.
Je n'ai pas lu «Le marchand de Venise », mais tu as déjà fait le tour des incontournables !
Les comédies me semblent beaucoup plus dispensables, peut être souffrent-elles de là comparaison avec les œuvres citées ci-dessus.
Pascal Amateur le 10/09/2021 à 14h53

Les comédies demeurent très intrigantes, notamment dans leurs jeux de miroir, de ressemblance – et un étrange jeu de désir : à l'époque shakespearienne, les femmes étaient interdites de jeu théâtral, des hommes travestis jouant le rôle d'icelles ; d'où des ambiguïtés avec lesquelles Shakespeare s'amuse ouvertement.
Milan de solitude le 10/09/2021 à 19h03

J'avais beaucoup aimé une représentation du "Conte d'hiver".