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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Jean-Huileux de Gluten le 23/05/2022 à 18h13
    Pas tout à fait, elle relève de la politique. On ne s'épargnera pas les discussions sur la nécessité de travailler l'avenir en rupture de modèle. Il y aura toujours une opposition au modèle, et la discussion n'a que peut d'intérêt quand elle consiste à se renvoyer la charge de la preuve. La démonstration que le modèle est pourri n'existe pas, pas dans les termes que les tenants du modèle sont en capacité d'admettre. Les craintes sur la capacité du modèle à se maintenir face aux défis écologiques et migratoires, pour ne citer que ces deux thématiques, sont en revanche légitimes. Il ne suffit pas de dire "prouvez-le" pour les disqualifier.

    Évidemment, nos élections franco-françaises ont ce défaut de laisser entendre qu'on a le choix entre se plier à ce que nous dit l'Europe ou en sortir. Mais la politique à l'échelle de l'Europe, elle existe aussi. Et elle est traversée des mêmes thématiques, des mêmes doutes et des mêmes débats. Il y a un enjeu démocratique immense à ce que les décisions à venir ne créent pas le sentiment d'une Europe en roue libre, qui se fiche totalement de l'avis de ses populations, de ce qu'elles traversent et de ce qui les traverse. C'est presque aussi important que le contenu de ces décisions. J'ai le sentiment (et ce n'est qu'un sentiment) qu'on est en train de rater le coche à ce sujet. La crise des gilets jaunes démarrée d'une hausse du prix de l'essence, les atermoiements des uns et des autres sur la vaccination, la priorité de la campagne présidentielle au pouvoir d'achat, j'ai vraiment vécu ça comme des signes que l'opinion se cristallise sur des intérêts individuels (rien de nouveau, me dira-t-on). Et j'ai tendance à me dire que le libéralisme en est coupable, au moins en partie.

    En tous cas, je pense que ce dont on a le plus besoin pour les années à venir, c'est d'honnêteté intellectuelle. Elle ne résoudra rien à elle seule, mais c'est un prérequis que je peine à trouver chez nos décideurs. Et comme je l'ai déjà dit, les opposants à ces décideurs ne me rassurent pas d'avantage.

  • Edji le 23/05/2022 à 18h55
    Je suis tout de même très partagé sur ce côté "nos élites sont coupées du peuple".

    Evidemment qu'il importe de ne pas distendre à l'excès ce lien, pour les raisons que tu invoques, mais deux très gros bémols à cela :

    - parfois, il est extrêmement sain que des organes parfaitement indépendants soient décisionnaires, pourvu, précisément, qu'ils n'obéissent pas à des réflexes partisans et soient réunis dans une instance collégiale ; il me semble que la BCE est une illustration toute trouvée (on peut aussi citer la Commission) => ceux qui vomissent son indépendance (et ce ne sont pas que des extrémistes radicaux) ne comprennent pas que c'est cette indépendance qui lui a permis d'agir à froid pour sauver l'euro (et donc l'UE) ; en donnant la main aux politiques, en tant qu'élus du peuple, on aurait mis une telle instance dans l'incapacité d'imaginer des remèdes à cette cris. Il me semble que c'est là le génie de l'UE que d'avoir su mixer pouvoir d'instances élues et non élues pour gouverner la chose

    - plus classiquement, placer le sacro-saint aval de la population au premier rang de toutes les priorités, c'est prendre le double risque de céder au populisme "mauvaise version" (cf la Pologne, cf la Hongrie, où l'on oublie le fait que brosser - une partie de - la population dans le sens du poil consiste surtout à satisfaire les intérêts de ses affidés, au mépris de l'Etat de droit) et au court-termisme, vers lequel tout individu a naturellement tendance à verser.

    Merci en tout cas de l'échange stimulant.

  • Schpatz le 23/05/2022 à 19h41
    @OLpeth Désolé, je te réponds à l'arrache, je suis sur mon téléphone c'est mal pratique.
    L'hydro géologue me semble tirer ses 93% de son chapeau, j'ai vu passer son info absolument pas sourcée. C'est peut-être possible si elle compte les précipitations annuelles qui arroseront la terre, autant qu'elles servent à quelque chose.
    Je ne suis pas spécialiste de l'irrigation, ça irrigue très peu dans mon département et pas du tout sur l'exploitation agricole de mon frère. La rivière qui borde le village est une rivière de 1ère catégorie, on y trouve en bordure que des prés ou des parcs à bestiaux.
    Je ne vois pas pourquoi les bassines ne seraient pas possibles si on ne pompe pas dans les nappes phréatiques. Il suffit de les remplir avec les excédents de pluie qui de toutes facons ne rempliront pas des nappes déjà pleines. Le volume annuel de précipitations n'a pas bougé, il est juste moins bien réparti sur l'année, d'où l'idée de stocker l'excédent quand il tombe.
    Il n'y a pas de raison d'arrêter de cultiver des céréales, il suffit d'une bonne selection variétale pour avoir des céréales plus résistantes à la sécheresse. Certains commencent à cultiver du soja ou du sorgho mais ils ne remplaceront pas le blé pour faire le pain et les pâtes.

    Le système français est pérenne jusqu'à preuve du contraire. Si le public voulait bien écouter les agriculteurs autant qu'ils écoutent les officines écolos se serait une bonne chose.
    On a utilisé des pesticides et des engrais à outrance mais c'est terminé, autres temps, autres mœurs. Et les pesticides des années 50 à 2000 étaient effectivement bien plus nocifs que ceux d'aujourd'hui. Le matériel est hyper évolué de nos jours, terminé le temps où on arrosait tout un champ, les interventions sont ciblées.
    Il faut savoir ce qu'on veut, l'agriculture biologique produit beaucoup moins que la conventionnelle parce que c'est la biodiversité qui bouffe les recoltes.
    C'est contre intuitif mais le maïs consomme moins d'eau que les céréales. Admettons qu'on arrête l'élevage, on va se retrouver bien emmerdé pour amender les sols surtout si en plus on ne met plus d'engrais chimiques.
    La Conf c'est des blaireaux et pourtant mon père en a fait partie. Et avant qu'on ne me le dise encore une fois je ne suis pas représentant de la FNSEA. Une étude suédoise a pris toute la chaîne de production de l'agriculture biologique, elle nécessiterait 130% de terres supplémentaires pour atteindre les quantités produites en conventionnel. On peut se dire qu'il suffit de transformer les praires en terres cultivable mais ça ne marche pas comme ça. Les surfaces en herbe le sont parce que pour diverses raisons on ne peut y faire pousser que de l'herbe. Seule une petite partie pourrait effectivement être cultivée.
    Je n'arrête pas de le dire ici bas sur ce forum, l'agriculture est un domaine excessivement complexe où la simplification n'est pas de mise.

  • Schpatz le 23/05/2022 à 20h00
    @OLpeth Voici un article qui traite de l'arrosage/ irrigation en plein soleil : lien

  • Jah fête et aime dorer Anne le 23/05/2022 à 20h40
    "Je ne vois pas pourquoi les bassines ne seraient pas possibles si on ne pompe pas dans les nappes phréatiques. Il suffit de les remplir avec les excédents de pluie qui de toutes facons ne rempliront pas des nappes déjà pleines. Le volume annuel de précipitations n'a pas bougé, il est juste moins bien réparti sur l'année, d'où l'idée de stocker l'excédent quand il tombe."
    ------------------------------------

    Juste pour apporter une précision technique.

    Techniquement, une bassine se remplit forcément en pompant dans la nappe phréatique. Et il faut forcément pomper avant que la nappe ne soit pleine si on ne veut pomper que le surplus. Il faut donc calculer le niveau qui va tomber au vu des prévisions pour pomper la bonne quantité en temps et en heure. Et il faut que l'état respecte cet objectif dans les autorisations de prélèvement.

    Après, il y a les retenues collinaires qui bloquent directement les eaux de ruissellement. On ne pompe pas dans la nappe donc, mais par contre on ne retient pas forcément que le surplus.

    Le choix se fait aussi par rapport au reste de la nature, car l'eau qui est retenue, même en surplus, cela signifie qu'elle ne va pas forcément alimenter ailleurs. Même l'eau qui s'évapore retombe à certains endroits.

    Y'a aussi la question des évolutions géographiques différenciées. Au-delà de l'évolution saisonnière que tu mentionnes, il y a aussi des évolutions selon les régions.

    Tiens, sinon, plus de 50% des prélèvements d'eau douce en France le sont pour les centrales nucléaires (mais elles en relâchent 90%).

  • theviking le 23/05/2022 à 23h35
    Le Sorgho, j'en ai vu pas mal en Drôme cet été, ça m'avait surpris.
    Le maïs j'avais effectivement lu que ça demande beaucoup d'eau évidemment, mais c'est le meilleur rendement eau absorbée / eau restituée.

  • blafafoire le 24/05/2022 à 07h56
    Tiens un article du Figaro qui rend hommage à sa façon au discours d'Élisabeth Borne sur le travail comme "clé de la dignité, l'occasion de faire, d'apporter sa pierre à la société et de gagner sa vie par soi-même. Le travail c'est ce qui donne un sens à sa vie"
    lien

  • Red Tsar le 24/05/2022 à 08h20
    Ne sois pas si dur. Ils ruissellent : lien

  • OLpeth le 24/05/2022 à 08h26
    Merci pour la réponse, à l'instar du nucléaire c'est ce genre de débat public qu'on devrait avoir au calme, posé, avec chacun qui apporte ses chiffres sourcés et ses solutions. Et à la fin on tranche, parce que ça nous concerne tous. L'agriculture est une chose trop sérieuse pour la confier aux agriculteurs ^^'.

  • blafafoire le 24/05/2022 à 08h28
    Jaloux.
    Avoue que tu changerais bien ton Sangria contre un 60 pieds Hallberg Rassy.