Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Easy Sider le 24/05/2022 à 08h52En même temps on a tous craqué en achetant un peu n'importe quoi en ligne: qui un kit de musculation, qui Football Manager...les échelles sont pas les mêmes c'est tout. Ça sert à quoi d'acheter Football Manager quand tu possèdes le Stade Rennais?
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Easy Sider le 24/05/2022 à 08h55Plus sérieusement, entre M-E Leclerc qui vient dire à la télé que les hausses de prix des matières premières sont décorrélées du contexte international et la hausse des dividendes, encore un clou dans le cercueil de la note Terra Nova sur le manque d'argent magique et la rationalité économique.
(Je passe sur la déclaration de Borne tant je la trouve triste, essentiellement pour les gens qui pensent ce qu'elle raconte.)
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Red Tsar le 24/05/2022 à 09h00Sur cette thématique, Oxfam a mis en ligne un nouveau rapport hier. Certes leur présentation est partisane, mais les données sont sourcées et pourront intéresser certains.
Une présentation rapide ici : lien
Le rapport de 21 pages ici : lien
Un extrait :
« Il y a désormais 62 nouveaux milliardaires dans le secteur de l'agroalimentaire. Dans ce secteur, la famille Cargill, qui contrôle avec 3 autres acteurs 70% du marché de l'agro-alimentaire, a vu sa fortune augmenter de 20md$ par jour depuis le début de la pandémie grâce à sa position dominante sur le marché. L'année dernière, avec un revenu net de 5 milliards, Cargill a enregistré les bénéfices les plus importants de son histoire et a versé 1,13 milliard de dollars de dividendes, dont la majeure partie a bénéficié aux membres de la famille. À elle seule, la famille Cargill compte 12 milliardaires. Ils étaient 8 avant la pandémie.
Cette augmentation de fortune, n'est pas le résultat de la main invisible du marché. Cargill a profité des aides publiques mais aussi de sa position dominante pour spéculer sur les prix de l'alimentation.
Ces bénéfices historiques du secteur agroalimentaires, qui profitent aux PDG et aux actionnaires, font échos avec la hausse insupportable des prix des denrées alimentaires observées en France et dans le monde depuis plusieurs mois. Ainsi, en France, en un an, le prix du pain a augmenté de 3,8%, la farine et autres céréales ont augmenté de 9,7%, les pâtes de 12,3% et les huiles alimentaires (hors huile d'olive) de 15%. »
@Blafafoire : je suis ouvert à toute forme de corruption suédoise.
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El Mata Mord le 24/05/2022 à 09h07Quelques statistiques mondiales sur les morts en temps de Covid :
lien
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Luis Caroll le 24/05/2022 à 09h16Je me souviens avoir dit au tout début qu'on ne saurait rien de l'efficacité des mesures anti-covid avant que ce soit terminé et qu'on mesure l'écart de mortalité.
On se rend compte qu'on s'en sort très très bien, encore plus si on mesure le rapport entre la mortalité et le niveau de contrainte imposé à la population (et les Allemands devraient demander des comptes sur la manière dont ils ont compté les morts pendant 2 ans).
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blafafoire le 24/05/2022 à 09h17Addendum : Red Tsar, ça recoupe avec tes chiffres parce qu'il pointe ceci : "... quand le marché est très volatile, au moment où les prix sont très hauts, les gens vous disent les contraintes environnementales, on verra plus tard, chaque tonne que je peux produire je la produis, et au moment où les marchés sont au plus bas, les gens disent ah, le prix de la tonne n'est pas suffisant pour que j'investisse dans la transition."
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blafafoire le 24/05/2022 à 09h42C'est ça : on est obligé de constater que cette "rationalité économique" crée un contexte particulièrement favorable pour une super élite qui détient de facto un pouvoir qui va bien au-delà de celui d'acheter des voitures de luxe. Et donc, le goût de Mélenchon pour la confrontation peut légitimement agacer, mais on ne retirera pas aux anciens et nouveaux super-riches leur poids sur la démocratie et l'avenir de la planète sans casser quelques oeufs. Le réformisme est clairement en train d'échouer sur les problèmes les plus essentiels.
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OLpeth le 24/05/2022 à 09h51Peut-on réformer notre système économique suffisamment vite pour amortir le choc du dérèglement climatique avec du libéralisme à la Macron ou de la sociale-démocratie molle ? Vous avez 4 heures (ça aurait fait un sujet de bac SES avec plus de gueule).
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Edji le 24/05/2022 à 09h53Rien de plus facile que de casser des œufs, mais gouverner, ce n'est pas cela.
La difficulté vient après, elle dépend du nombre d'œufs à casser, de la qualité de la cassure, et surtout de la capacité à en faire une belle omelette baveuse et pas un truc rikiki et tout fripé.
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Josip R.O.G. le 24/05/2022 à 09h57C'est sûr qu'à court terme une bonne dictature c'est plus pratique pour appliquer des réformes.
C'est le principe d'ailleurs.