Le joueur préféré

De Andreï Arshavin à Zinedine Zidane, ce fil est là pour que vous puissiez rendre hommage au joueur qui tient la place centrale de votre Panthéon footballistique.

et alors le 11/07/2011 à 17h35

Quitte à citer des Argentins, un peu plus original mais pas moins monstrueux à son meilleur : Juan Sebastian Veron. Une carrière en dents de scie également, mais pour la capacité à tout faire sur un terrain, il vaut bien Redondo. En une précédente occasion de ce débat récurrent ici, quelqu'un avait employé à son sujet l'expression baskettistique de "joueur dominant". C'est vraiment ça, c'était le joueur qui prenait le match en main, haranguait les troupes, aimantait les ballons, donnait le rythme, et faisait la décision. Le tout encore à 35 ans, pour gagner la Libertadores avec Estudiantes.

Mais sinon (vu que le meilleur Veron était laziale et qu'il faut tout de même pas déconner), Totti, pour le même genre d'influence. Et sur un match, le Cassano du début 2000's.
Il Capitano le 11/07/2011 à 17h41

MisterK
lundi 11 juillet 2011 - 17:12
---------------------
Je l'ai dit en relançant le débat. je comprends bien que beaucoup dont moi aiment bien Bergkamp mais quand on voit qu'il est quasi systématiquement cité et Papin très peu, j'avoue que je trouve ça injuste.

Dino Dini
lundi 11 juillet 2011 - 17:15
---------------------
Pour compléter mon admiration pour Baresi, j'avais oublié de dire que j'aimais beaucoup son coté boucher volontaire (c'est à dire qu'en plus de son talent, et non juste pour compenser, il savait mettre des bonnes vieilles tatanes dans le jeu)
bolkonsky le 11/07/2011 à 17h42

Ilan, sans l'ombre d'un doute.
Un pure dilletante, avec une classe folle sur le terrain. Un dandy qui veillait à ce que son maillot ne soit jamais souillé par de la transpiration. Un regard de toxicomane prêt à égorger une bête alors même qu'il était plus doux qu'un agneau. Et surtout l'homme dont Alain Perrin a dit: "sa vraie position, c'est une zone floue dans la moitié de terrain adverse".
Quand à son palmarès il parle pour lui, deux fois dix-septième de suite. Le flirt avec cette si douce L2, toujours avec bon gout.
Roberto Sedinho le 11/07/2011 à 17h48

Juan Roman Riquelme, Mikel Arteta et Rivaldo.
La classe, le talent, le numéro.
Rien à ajouter
roms le 11/07/2011 à 17h54

"Joueur dominant" pour Veron, c'était moi.

Raah, magnus, Beppe Signori, encore une référence commune.

BIG, un bon point, non, dix bons points et une image pour Valeron.

Mais contentez-vous d'admirer Ganso, désormais.
Béni des crampes le 11/07/2011 à 18h10

Dennis Bergkamp évidemment.

Puis JPP et Iniesta
Rock n Santa Cruz le 11/07/2011 à 18h28

Bergkamp aussi. Et pour sa cote ça vient peut être de sa présence dans le Arsenal bien Frenchie, j'ai l'impression de l'avoir pas mal vu dans telefoot, alors que je suivais par ailleurs peu le foot à l'époque.

Et puis tout de même, quelle précision dans ses frappes, que ce soit de loin ou à bout portant, puissant ou placé, il mettait tout dans les coins, lucarnes ou soupirail. Sauf peut être quand il lobait le gardien.

Des buts classieux, plus une anecdote rigolote (sa peur de l'avion), plus une longévité impressionnante, ça en fait un personnage facile à apprécier.
Charterhouse11 le 11/07/2011 à 18h44

Il y a eu les Van Basten, les Ronaldo, les Sheva, les Pippo, mais aucun joueur en attaque ne m'a fait vibrer comme Papin. Quel talent il avait. Et quel dommage qu'il ait été coincé entre 2 générations aussi folles l'une que l'autre.

Mais sinon, Beckham. Ce mec respire la classe, vi(vai)t pour le foot et puis ces pieds. Quel talent dans le dosage, dans la vision, dans la justesse de la passe.

Je me souviens du match contre l'OM du Real (2003). Je crois que l'OM mène 1-0 et là Beckham déborde coté droit et adresse un centre très fort vers l'intérieur du terrain et très haut qui sort de l'écran (d'ailleurs, Jean-Mimi devait regarder son écran car il dit à ce moment "oh le centre trop long de Beckham, il est imprécis l'anglais ce soir" ou un truc du genre). Limite les joueurs marseillais ne comprennent pas et ne jouent plus. Le ballon va sortir de la surface, à l'extrème point opposé du centre. Et là, alors que le réalisateur bloque et que le ballon n'est plus à l'écran, il y a Roberto Carlos qui arrive comme une brute, pimpampoum, volée, lulu, toussa toussa. J'en suis resté baba de cette action:
lien

Il y a beaucoup à dire sur ce joueur (le joueur hein, pas le mec de Victoria) tant il m'a enthousiasmé. L'arrêt de sa carrière si tôt a été un vrai déchirement. Quand on voit ce qu'il faisait en 2008 par exemple... Quelle classe:
lien

Aucune touche de balle, un fouetté tout doux, pile sur la poitrine de Crouch qui n'a pas besoin d'accélérer ni de ralentir. Le talent quoi.
Number Juan le 11/07/2011 à 18h53

(Si le jeu est de dire ni Diego ni Zinedine alors pour moi...)

Un des premiers joueurs pour lequel j'ai craqué sportivement dans l'OM qui ne manquait pourtant pas de stars est Dragan Stojkovic. J'étais comme pas mal de gamins un fan des dribbleurs ultra-techniques et je restais pantois de toujours le voir s'engager dans les espaces les plus minuscules laissés entre deux, trois ou quatre défenseurs et en ressortir tête haute avec la balle au pied, accélérant et cassant des reins.
Mais il n'était pas qu'un dribbleur égoiste, en témoigne ses nombreuses passes lumineuses qui transperçaient les défenses et tombaient immanquablement pile dans l'appel de Papin, sur la tête de Cantona ou dans les pieds de Vercruysse.
Piksi s'est aussi un talent jamais entièrement accompli à l'OM du fait de ses blessures à répétition, et j'avais pour lui la sympathie qu'on donne au brave type qui s'accroche malgré le manque de bol.
Le temps de l'Euro 2008, je crois bien que Stojko s'est réincarné en Luka Modric, quand je me disais qu'il passerait jamais par là! Et si, il est passé...
Ses chevauchées interminables, roulette, crochet gauche, feinte de frappe, crochet droit, balle au centre...
lotbur le 11/07/2011 à 19h14

Sympa ce fil...

Bon, alors derrière Platini et devant Diego et parce que j'ai très peu vu Pelé, il y lui :

lien

Fouyaya quand même...