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suppdebastille le 08/01/2009 à 13h27
"Charterhouse11
jeudi 8 janvier 2009 - 12h53
"ils sont bien payés, ils sont pas à plaindre", argument qu'on entend souvent au café PMU de Tata Yvette, entre deux petits noirs, basés sur "ce Keita quand même, vu ce qu'il gagne, il pourrait ce bouger le cul" (s'en suit normalement quelques remarques sur le fait qu'il est pas blanc comme un cul). Du mal à suivre... ""
C'est beau le mépris du peuple.
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Charterhouse11 le 08/01/2009 à 13h29
Toi t'as jamais trainé un matin dans un PMU hein. En tout cas, celui d'en bas la rue des martyrs dans le 9è à Paris, c'était totalement ca.
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Jean-Patrick Sacdefiel le 08/01/2009 à 13h31
Dans la chanson des Garçons bouchers, c'était pas comme ça, le bar-tabac de la rue des martyrs :-)
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suppdebastille le 08/01/2009 à 13h32
Si ça m'arrive de trainer dans les bars PMU, et sans me la jouer je viens plutôt de là.
Donc ça m'énerve tout le temps qu'on puisse considérer que les gens d'origine sociale modeste en masse sont des gros beaufs .
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Jean-Patrick Sacdefiel le 08/01/2009 à 13h37
En bas de rue des martyrs, périmètre ultra-bobo, je doute que les consommateurs soient tous de condition modeste.
Indépendamment de cette considération socio-urbanistique, je n'ai pas lu chez Charterhouse l'idée que les pauvres seraient des crétins. Il me semble que les bars sont des lieux privilégiés de l'expression de la connerie à voie haute. C'est peut-être un mythe, mais qui a engendré une production "littéraire" assez importante (cf. les brèves de comptoir de Ribes ou Chez Francis de Larcenet et Lindingre, pour be citer que ces deux-là). On peut donc utiliser l'image, à mon avis, sans se voir reprocher une forme de racisme social...
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liquido le 08/01/2009 à 13h40
(les brèves de comptoir sont de JM Gourio)
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Charterhouse11 le 08/01/2009 à 13h41
Gigodanho: C'était pas dans la rue des martyrs, c'était au bas de celle-ci (et sur la gauche)
Supp: c'est surtout leur capacité à débiter conneries sur conneries avec un blanc dans le pif à 9h du matin que je stigmatise. Et à le faire partager à tout un bar. Et pour y avoir pris mon café-clope du matin pendant plus d'un an, j'aime mieux te dire que oui, origine modeste ou pas, ca volait pas très haut, ne t'en déplaise.
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Cavégol14 le 08/01/2009 à 13h47
@ Gigodanho
Je pense que ton 2e message s'adressait plus à moi qu'à "La galette...".
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur la necessité de formation de tous les acteurs et de réeducation de certains.
Ceci étant, la cellule de visionnage "en live" effectué par les clubs peut être une faille à cette proposition mais comme il n'y a que 1 ou 2 "challenges" dans le match par équipe, la portée d'un tel organisme serait par conséquent peu influente sur 1 match.
De plus, je pense que le foot américain dispose de ce type de cellules mais le jeu ne semble pas particulièrement en pâtir. De plus le recours à la video ne devrait être que du fait de l'entraîneur avec un temps limité pour intervenir (par exemple, la fin de l'action).
Si nous allons plus loin, pourquoi ne pas mélanger les 2 théories : 4 ou 5 arbitres sur le terrain, et les "challenges".
Je ne pense pas que nous détenions là la solution miracle loin de là mais ceci pourrait permettre d'inclure les principaux critiques aux arbitres dans le débat et de leur donner une certaine responsabilité.
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Jean-Patrick Sacdefiel le 08/01/2009 à 13h55
@ Cavégol14
Le problème du foot américain, c'est que c'est du foot américain. Et si l'on considère ses spécificités (phases de jeu totalement hachées, coaching permanent, emprise de la tactique, etc.) on se rend compte que ce qui peut être une bonne solution pour serait catastrophique pour le football...
Et encore une fois, l'introduction d'un jeu (l'appellation "challenge" est d'ailleurs assez parlante) dans le jeu, c'est du parasitisme. Certains matches vont se jouer sur l'habileté "vidéo" des coaches, ou parce que l'un d'eux aura épuisé son quota, laissant advenir une erreur grossière sans plus de possibilité d'intervenir: les situations absurdes ne vont pas manquer.
Surtout, on postule que l'on pourra tout trancher de manière claire les situations de jeu, alors que, à chaque action ambigüe ou ininterprétable, les polémiques vont être décuplée par la décision "à froid" et forcément discutable d'un comité vidéo.
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Metzallica le 08/01/2009 à 14h00
au foot US lors d'un challenge, l'arbitre a pris une décision sur l'instant et ne revient sur sa décision qui si la vidéo lui donne une preuve irréfutable de son erreur. en cas de doute on conserve la première décision et personne ne râle puisque c'est la règle. je trouve çà assez bien.