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Facile à shooter le 08/01/2009 à 14h54
Ah mais l'un n'empeche pas l'autre. Au stade, je suis un farouche opposant du ralenti. En dehors du fait que ça serait complètement ingérable pour l'arbitre, quand j'y suis, c'est pour vivre quelque chose sur l'instant, pas pour débattre. De toute façon, vu les dimensions d''un terrain de foot, en achetant ma place, je valide explicitement le fait de ne rien voir de tout ce qui se passera à plus de 50mètres de moi, et de me contenter d'attendre de voir un filet trembler au loin pour exploser de joie. A aucun moment je n'ai besoin d'image, même pas pour revoir un but absolument pas litigieux.
Par contre après je rentre chez moi et je peux très bien avoir envie de revoir chaque action sous 4 angles différents, ce sont deux temps bien différents je trouve.
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Jean-Patrick Sacdefiel le 08/01/2009 à 14h54
@ Facile à shooter
Et puis c'est aussi le degré d'obsession et la place accordée au "réarbitrage" dans les retransmissions: lancement de "révélateur" à chaque action (même celles qui n'ont pas abouti), examen systématique, sous 5 angles différents, de chaque décision, analyse des matches sous cet aspect preque exclusif, etc.
Personnellement, l'absence de révélateur à l'Euro m'a enchanté (et je suis sûr qu'il n'a manqué qu'aux obsédés), et revoir des matches d'il y a dix ou quinze permet de se rendre compte de la place délirante prise par le jugement constant de l'arbitre.
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Jean-Patrick Sacdefiel le 08/01/2009 à 15h03
[Tout ça pour dire que je comprends l'envie de revoir et de se repaître des actions, mais c'est le degré auquel a été poussé ce réflexe qui m'exaspère]
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Pierre Des Loges le 08/01/2009 à 15h06
Là où ça devient complètement fou, c'est quand les commentateurs enquillent les ralentis pour démontrer que l'arbitre s'est trompé. Généralement, au bout du quinzième ralenti, soient ils considèrent que l'arbitre a eu tort de siffler parce que "C'est pas évident du tout, ça!" (mode Thierry Roland), ignorant que l'arbitre est souvent bien mieux placé que les caméras. Soient ils finissent par trouver le bon ralenti au bout d'un quart d'heure, et Pierrot nous fait un billet le lendemain sur l'intérêt de l'apport de la vidéo qui permet rapidement de trancher...
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Facile à shooter le 08/01/2009 à 15h08
Ce qui m'exaspère, c'est que ces gens font des ralentis, ce à quoi ça leur sert.
Mais c'est pas pire que ce qu'ils font des émissions spécialisées, des retransmissions et du football de manière générale.
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palinodie le 08/01/2009 à 16h23
Depuis le départ de cette discussion et également dans l'article de Libé, on parle de l'abitre, arbitre au singulier, par exemple "Pendant ce temps, sur le terrain, l’arbitre, lui, doit décider 180 fois par match etc.", pas un mot sur les arbitres assistants.
Or, pour aller régulièrement au stade, je peux vous affirmer que ces personnes ex-juges de touches, promues donc au rôle d'assistant, existent bien, mais hélas, ne jouent pas toujours leur rôle qui n'est pas simplement de lever le drapeau (touche, hors-jeu), mais de signaler également d'éventuels accrochages/tirages de maillots/simulations/comportement illicites qui se déroulent sous leurs yeux et dans le dos de l'arbitre.
Autant je peux comprendre qu'il est délicat, voire humainement impossible de signaler avec justesse tous les hors jeux, autant j'ai du mal à m'expliquer cette réserve à signaler vigoureusement (d'autant que le port d'oreillette a grandement facilité la communication entre les arbitres) tous ces actes d'anti-jeu, qui, eux, n'échappent pas aux tribunes latérales et soulèvent quelques broncas préjudiciables à la sérénité des débats.
Il paraitrait que certains arbitres "centraux" seraient très pointilleux quant à leurs prérogatives (en gros, c'est moi le chef) et que celà inffluencerait le comportement de leurs assistants qui hésiteraient à prendre des décisions quelquefois lourdes de conséquences (cartons, voire exclusions).
La prochaine fois que vous allez au stade et que sur la première touche, vous voyez l'assistant tergiverser, attendant que le central indique la direction de la remise en jeu pour ensuite lever le drapeau dans la "bonne" direction, vous aurez clairement affaire à ce type d'arbitrage, un directeur (de jeu) assisté par 2 petits garçons...
Une première chose à régler, me semble-til, serait que l'arbitrage s'effectue réellement à 3, chacun signalant ce qu'il y a à signaler (avec la marge d'erreur inhérente à toute activité humaine), charge au central de synthétiser tout çà de la meilleure manière.
Pour terminer, remarquons que seules comptent les erreurs d'arbitrages qui nous affectent, les autres, celles qui pénalisent l'adversaire, ce sont des "incidents de jeu" ou "vous savez, sur une saison, ça s'équilibre" ou autres guyrouxniaiseries...
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Jean-Patrick Sacdefiel le 08/01/2009 à 16h37
On peut légitimement espérer une plus grande prise de responsabilité des assistants (bien que ce n'est pas l'atmosphère de lynchage qui va les y inciter), mais peut-être que surveiller les hors-jeu (ce qui implique en soi une vigilance quasiment permanente), les lignes et en plus les fautes dans l'aire de jeu, est simplement une mission impossible à assurer correctement... D'où la nécessité de l'arbitrage à 5.
Parce que taper sur les assistants, ça me rappelle la minute de Philippe Lucas: "Les arbitres centrals (sic) c'est très difficile, eux c'est pas facile. Mais les mecs qui sont sur les côtés là, qu'ont rien n'a foutre à regarder, ils sont là, je lève, je lève pas, non mais tu vas pas me dire qu'ils sont bons ceux-là, attends!"
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Pierre Des Loges le 08/01/2009 à 16h38
palinodie:
"Ouais parce que les arbitres du côté, là, sans déconner, tu vas pas me dire qu'ils sont bons, franchement!"
Plus sérieusement, l'arbitrage à 3 - voir à 4 - existe, l'arbitre de touche peut signaler à l'arbitre ce que celui-ci ne voit pas (comme la main d'Abel Xavier lors de la demie de l'Euro 2000). Le 4e arbitre peut aussi intervenir, pour signaler que Zinédine Zidane a malheureusement décliné l'invitation de Marco Matterrazzi à déjeuner en famille.
Après on tombe sur le même problème: quoi que les assistants décident, le mot de la fin revient toujours à l'arbitre central.
Je me demande si on ne pourrait pas mettre, comme au basket ou au hand, deux arbitres de terrain qui chacun surveille une zone bien précise et sifflent chacun les fautes qu'ils voient dans leur zone. Par exemple, chaque arbitre couvrirait une moitié de terrain, et sur phases arrêtées (coup-francs, corner), un se met sur la ligne de sortie pour voir s'il y a des accrochages, des hors-jeu et si le ballon franchit la ligne, un plus en retrait pour avoir un angle plus large surveille la placement du mur, et regarde l'action de derrière. Ou à la limite on pourrait autoriser, comme au rugby sur les pénalités, les arbitres de touche à rentrer sur le terrain pour avoir un meilleur angle de vue sur coups de pied arrêtés, là où sont inscrits 90% des buts discutables...
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ZyZy le 08/01/2009 à 17h16
Pierre Des Loges
jeudi 8 janvier 2009 - 16h38
palinodie:
Après on tombe sur le même problème: quoi que les assistants décident, le mot de la fin revient toujours à l'arbitre central.
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D'accord avec le reste de ton poste, mais juste pour réagir sur ce point...
Il est pour moi nécessaire qu'il y ait un souverain dans le groupe d'arbitre, pour trancher en cas de litige. Si il ya touche, que l'un dit pour les rouges, l'autre pour les bleus, que fait-on... Faut bien décider...
D'ailleurs, au hand, bon exemple d'arbitrage en équipe, il y a, dans chaque situation, un arbitre qui prend la décision, en cas de désaccord (celui au centre du terrain), après concertation bien sûr. Donc on pourrait très bien laisser ce statut à l'arbitre centrale, au foot, si les assistants se mettaient à l'assister (orgueil du central ou manque d'implication des deux autres...).
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ZyZy le 08/01/2009 à 17h17
d'arbitreS, dans le groupe...