En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

«Est-ce encore du foot?»

L'arbitre international Tony Chapron et le chercheur Jacques Blociszewski ont signé une tribune dans Libération. À lire pour entretenir l'espoir d'un vrai débat sur l'arbitrage.
le 8 Jan 2009

 

En France, le lynchage médiatique des arbitres de football est un sport national. Souffre-douleur de générations de spectateurs des stades, l’arbitre est devenu un bouc émissaire permanent pour des médias affamés de polémiques. Et c’est via les images de télévision que le rite sacrificiel s’opère… Chaînes de télé, radios et grande presse sportive font leurs choux gras de ces critiques démagogiques.

Les arbitres en sortent broyés, laminés par un examen absurde de ralentis passés en boucle. Souvent les images ne disent rien, ou se contredisent : quatre caméras montrant autant d’angles d’une même action peuvent fournir jusqu’à quatre vérités différentes. Nombre de commentateurs affrontent alors bravement le ridicule pour disséquer à l’infini ces ralentis, nageant en pleine incertitude, voire affirmant sans vergogne le contraire de ce qui apparaît à l’écran… Triste spectacle.

Lire la suite sur liberation.fr :
L’arbitre de foot broyé par les images

Réactions

  • Bourrinos le 08/01/2009 à 17h21
    Il y a des sports ou le fait d'avoir des arrêts de jeux fait partie intégrante du déroulement d'un match. Sans même parler du Foot US, combien y a t-il de ballons envoyés en touche, de façon voulue, au Rugby? Au tennis, l'objectif n'est il pas d'arrêter l'échange, par n'importe quel moyen? On vante la vidéo sur des modèles de sports qui ont complètement assimilé l'arrêt de jeu comme phase de jeu.

    En foot, l'arrêt de jeu est une nuisance. Bien sur, cela permet des coup francs de Juninho, mais l'essence, c'est que le ballon ne soit jamais arrêté. L'arrêt du jeu est sensé être suivi d'une sanction pour l'équipe qui le provoque (coup franc, touche...bref, récupération de la balle par l'adversaire)

    Le postulat, c'est que le foot est un sport où le jeu ne devrait JAMAIS être arrêté. Autrement dit, réfléchir a des moyens qui valorisent, ou même dramatisent l'arrêt de jeu, c'est déjà polluer le foot. Des systèmes qui permettent, dans le jeu, instantanément, d'avoir des réponses (une lumière sur le poteau qui s'allume quand le ballon est rentré, pourquoi pas), ok, des systèmes ou il faut prolonger l'inactivité du jeu, non.

  • Aston vilain le 08/01/2009 à 17h22
    Les tenants de "l'arbitrage vidéo" utilisent souvent la comparaison avec le rugby, arguant de son efficacité. Pour ma part, je m'inspirerais d'une autre règle rugbystique simple à mettre en oeuvre de la ligue1 à la PH. Celle des 10m.

    En effet, rien ne m'exaspère davantage qu'un joueur criant à l'injustice quand celui-ci vient de tacler à la carothyde en faisant le fameux geste expliquant qu'il jouait le ballon. Ces protestations sont totalement vaines. J'ai encore jamais vu un arbitre disant: "ouais c'est vrai, t'as raison, finalement y'a pas faute". De plus, elles hachent le jeu et donnent une image déplorable. J'ai même l'impression que c'est devenu un reflexe, une tactique pour influencer l'arbitre lors de la prochaine décision à prendre.

    En cas de contestation, on avance la faute de 10m (le nombre de mètres est à définir, 10 ça fait peut-etre beaucoup). Cela donnerait un désavantage réèl à celui qui conteste.

    Je ne vois pas d'argument majeur, en terme de faisabilité, contre cette règle. M'est avis que ces contestations automatiques contribuent à l'agacement général autour des arbitres. Et les réduire serait fort appréciable.

    Je soumets cette idée à la sagacité des CDFistes pour me dire, le cas échéant si je me fourvoie en prônant cette règle.

  • ZyZy le 08/01/2009 à 17h36
    Aston vilain
    jeudi 8 janvier 2009 - 17h22

    Mais absolument, les dix mètres (qui seraient 9,15m au foot), je dis oui!

    J'ai jamais compris ni supporté les contestations incessantes des joueurs. Le mec qui blesse (limite volontairement) Nasri en le taclant par derrière, puis qui rale en prenant un jaune (seulement), c'est inadmissible... (par exemple)

    Les dix mètres, ou un jaune (au hand, c'est 2 min). Au début, y aurait des matches interrompus parce que pas assez de joueurs, pis au bout d'un moment, ça irait mieux...


    Sinon, pour la video qui interrompt le jeu : on parle là de but à accorder ou non, de hors jeu limites, de penalty ou pas... Des polémiques comme ça, ça se compte sur les doigts d'une main lors d'une journée (enfin, si les journaleux n'en font pas trop). Donc si quatre matches sont interrompus une fois dans une journée, c'est pas la mort non plus... Si c'est pour éviter un scandale ou tout simplement un résultat faussé...

  • Pierre Des Loges le 08/01/2009 à 17h40
    Aston vilain:

    demandes au Néo-zélandais si la vidéo empêche des essais non valables d'être inscrits...

    En fait, on se focalise sur un truc bien précis (tenant fait qu'il est rare qu'un joueur aplatisse seul dans l'en-but et qu'il y avait souvent des litiges avant - putain, Grenoble aurait pu être champion de France en 1994 si on avait eu la vidéo à l'époque), mais il y a des tas de trucs plus intéressants qu'on peut prendre au rugby:

    - La convocation des joueurs pris en flag par la vidéo
    - Le recul de 10 m (quoi que dur à mettre en oeuvre pour les coups francs directs... un coup-franc à 25 m est plus 'facile' à concrétiser qu'un coup-franc dans la surface). Ce qui est cocasse, c'est qu'avec Juninho, les hors-jeu pourraient aboutir à des buts...
    - Le carton jaune = exclusion temporaire de 10 min. Il existe en district un carton blanc qui permet entre autres de calmer les joueurs (mettons Franck et Cyril) pendant 10 minutes. Si des clubs amateurs peuvent s'adapter à des infériorités temporaires, pourquoi les pros n'y arriveraient pas???

  • Pierre Des Loges le 08/01/2009 à 17h42
    Zyzy:

    Le problème c'est qu'au rugby, les arbitres invoquent même la vidéo pour des essais qui a priori ne paraissent pas litigieux. L'assistance vidéo crée un confort qui fait que l'arbitre ne prend plus de risques, donc même s'il y a un doute très faible, on l'utilise. En clair, une action non litigieuse au foot pourrait passer à la vidéo, pour confirmer.

  • ZyZy le 08/01/2009 à 18h03
    Certes, mais justement, au rugby, l'arbitre profite de l'arrête de jeu incontournable, pour vérifier, à moindre coût, son jugement...

    Pas dit qu'au foot, l'arbitre interrompe une action de jeu sur un léger doute...

    Ensuite, c'est comme tout, c'est à l'arbitre de faire en sorte de ne pas en abuser. On lui file les clés de la bagnoles, il est pas obligé de faire trois fois le tour du périph avec...

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 08/01/2009 à 18h06
    Bourrinos
    jeudi 8 janvier 2009 - 17h21
    > Mille fois oui !

    Sinon, à mon avis, les mesures comme l'avancement du mur ou les exclusions temporaires, ce sont autant de biais qui vont multiplier les interventions de l'arbitre et donc les polémiques.
    C'est la peur du gendarme qu'il faut rétablir, en l'occurence, et les moyens existent: les cartons jaunes et rouges, les sanctions a posteriori.

  • ZyZy le 08/01/2009 à 18h12
    Ah oui, pis aussi. Personellement, l'idée que j'ai d'une utilisation de la video (car oui, je suis pour), c'est qu'un 5e arbitre est en cabine, et visionne les images.

    Si on prend le cas d'un hors-jeu litigieux (qui est, j'ai l'impression, le cas type de la question "est-ce qu'on interrompt l'action?"), l'arbitre de touche fait part de son doute à l'arbitre centrale, et à l'arbitre video, par la même occasion, via l'oreillette. Ce dernier dégaine son "révélateur" ou juste ses yeux et les images pendant que l'action se déroule. Si il n'est pas trop mauvais, en une quinzaine de secondes, il a une réponse, et on peut arrêter le jeu, si besoin, avant que trois buts ne soient marqués...

    Un tel système me semble réalisable et ne devrait pas perturber le déroulement d'un match...

  • arnaldo01 le 08/01/2009 à 18h54
    ZyZy
    jeudi 8 janvier 2009 - 18h03

    Ce qui m'enerve avec la vidéo au rugby, c'est que quand ton equipe marque un essai, tu sautes de joie mais pas longtemps puisque l'arbitre fait tres souvent appel à la vidéo. S'ensuivent des minutes d'attente pour finalement te confirmer que l'essai est valable. Mais l'excitation est retombée donc tu ne sautes pas partout.
    Je ne sais pas si ca vous le fait aussi, mais ca me gonfle !

  • Cavégol14 le 08/01/2009 à 20h25
    Bien d'accord pour une pénalisation des contestations par un recul de x mètres par la défense.
    Je suis également favorable pourexclure pendant de 5 ou 10min un joueur qui contesterait de façon véhémente une décision.
    Par rapport à mon soutien à la thèse "challenges", j'entendais une utilisation limitée à 1 par mi-temps ou 2 par match à chaque équipe. De plus seul l'entraîneur pourrait invoquer cette "option", et l'arrêt du jeu pour visionnage ne devra se produire qu'après sortie du ballon. Enfin, en cas de non probité des images, la décision initiale de l'arbitre sera conservée.
    Je pense également pour limiter ces recours qui seraient également pénalisants pour le jeu, qu'un arbitre supplémentaire serait un bon complément.
    Ainsi on a, je pense un compromis sympa: 1 arbitre en sus pour ses défenseurs et le "challenge" pour les pro-vidéo avec en plus une responsabilité reportée sur ces derniers.
    Après on pourra effectivement dire que cette solution ne contente personne véritablement, mais je souhaiterais avoir votre avis pour savoir si je ne vis pas dans le déni.

La revue des Cahiers du football