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Les cinq éléments de la passion : quel amateur de football êtes-vous ?

Une Balle dans le pied - Tentative de décomposition des composants essentiels de l'intérêt pour le football : cinq atomes, une infinité de molécules. 

Auteur : Jérôme Latta le 10 Avr 2024

 

Après de longues années d'étude et d'observation, nous avons réussi à isoler les composants essentiels, les cinq éléments de la passion pour le football. Ils sont présentés ici sous forme de catégories idéaltypiques d'amateurs, dont on pourra s'étonner du faible nombre. Mais en réalité, leur assemblage, en proportions diverses, définit une grande variété de profils.

On pourra donc se reconnaître entièrement dans le supporter, l'esthète, le tacticien, le consommateur ou l'enfant, mais il est plus intéressant d'essayer de déterminer de quelles proportions de ces éléments nous sommes composés.

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Réactions

  • Sens de la dérision le 11/04/2024 à 06h38
    Je crois qu'il n'en manque qu'un, un seul, le plus évident mais peut-être le plus oubliable : le joueur ! Le Sidney Govou qui disait alors ne pas s'intéresser au football autrement que par le jeu.

  • José-Mickaël le 11/04/2024 à 13h19
    Je trouve que ces catégories sont tout à fait pertinentes.

    > elle est nécessaire pour croire au football

    J'adore ce passage !

    Je dois être à 20-20-10-10-40. Concernant l'esthète, attention qu'il y en a plusieurs. En 2010, c'est l'Allemagne qui me faisait rêver (projection rapide vers l'avant, attaques tranchantes), pas l'Espagne (la passe à dix, bof). Mais c'est parce que je suis majoritairement enfant que j'aime le foot. Le vrai foot, hein, celui qui n'existe plus.

  • Mangeur Vasqué le 11/04/2024 à 17h40
    Chouette article. Quelle chance on a d'avoir une telle biodiversité dans le football moderne !

    Période pré-1960/1970 en Angleterre, il existait un sous-genre moléculaire bien distinct et supplémentaire dans la taxonomie des supporters : le supp qui, dans une ville/agglo donnée, avait un club attitré mais qui les week-ends où son club ne jouait pas à domicile allait volontiers assister à un match chez le rival number 1 ou dans un autre club rival (rivalités entre clubs qui, avant cette époque, n’étaient pas toujours super marquées et même parfois soft*).

    Contrairement à aujourd’hui, le foot n’était pas omniprésent et cher, et les accros avaient besoin de leur dose hebdomadaire. J'ai rencontré aussi des supps de cette époque, des Magpies ou des Black Cats, qui aimaient aller chez l'un l'autre pour découvrir un peu ce qui se faisait niveau football et autre (ça passait pas à la télé donc l'esprit de curiosité était peut-être plus, ou différemment, aiguisé qu'aujourd'hui. Je pense que ça devait se faire en France aussi, même si c'est difficile de comparer les deux pays sur ce plan, géographie différente, un seul club par ville, la culture du déplacement était bcp moins développée, etc. Avant 1960-70, des supps nantais qu'allaient chez les Rennais ? Lillois chez les Lensois ? Faudrait demander).

    Puis à partir des années 1960-70, la notion de tribalité s’est affirmé, le hooliganisme a explosé, le football a été davantage diffusé à la télévision (par forcément du direct mais des émissions, eg Match Of The Day), etc. et cette espèce a été considérée comme étant en voie de disparition. Avant de quasiment disparaître au moment du décollage de la Premier League et ses taux de remplissage records**.

    Mais si la présence de cette espèce sous les latitudes PL est aujourd’hui exceptionnelle, elle survit quelque peu dans des habitats plus ouverts, comme les divisions inférieures où l'implantation de tels spécimens a été observée et documentée.

    [*J’avais par exemple raconté sur le forum ou dans Teenage Kicks comment, lors de la finale de FA Cup 1977 Liverpool-Manchester United à Wembley, les supps de Man United avaient encouragé, avant et après le coup d’envoi, les supps LFC pour leur finale de C1 quatre jours plus tard à Rome ! J’ai vu des images de cette finale de FA Cup et ça fait bizarre aujourd’hui de voir ça. Après, même à cette époque c’était pas peace and love pour tout le monde, y’avait des rivalités très vives, de la violence, etc. mais y’avait aussi un gros segment des supporters qui était plutôt bien disposé envers le rival, surtout en province et dans le Nord je pense, où on savait plus facilement qu’ailleurs exprimer sa solidarité contre d’autres entités vues comme hostiles, voires oppressives, eg Londres et cette image – imago ? – d’un pouvoir centralisé et “anti Nord”].

    [**Là, on alors assisté à l’avénement du “plastic fan”, sorte de touriste des stades de mégaclubs. Ça rejoint le “glory hunter” mentionné dans l’article à la catégorie “consommateur”. On pense inévitablement à la “prawn sandwich brigade” d’Old Trafford, le fameux néologisme inventé, ou popularisé, par Roy Keane en 2000 lors d’un célèbre coup de gueule. On est aussi en plein dans la lignée du ridicule personnage de “Roger Nouveau” lien dans feu “The Fast Show” lien, un plastic fan d’Arsenal].

  • Espinas le 12/04/2024 à 11h28
    Très bon article.
    Je suis clairement supporter lyonnais (50%), ce qui me fait un fil rouge sans quoi je pense que je me serais désintéressé du foot de club d'août à février.

    Enfant (20%) quand je joue et que je vais au stade, un lieu que je trouve magique et dans lequel je me sens dans "mon" ambiance, en France ou à l'étranger.

    Un peu esthète (10%) (j'adore les belles passes, celles qui créent le décalage et le temps d'avance) et un peu tacticien (5%) même si je suis un peu largué par manque de matchs regardés. Et consommateur (15%) par mon abo tv ligue 1 pour la boite fondée par Jeff Bezos et mes achats de places et parfois produits dérivés (j'aime particulièrement quand Espinette et Espineta sont en maillot Ada Hegerberg et Wendie Renard) pour OL et Servette et des matchs en mode opportuniste en vacances/ week end voire vacances coupe du monde ou JO.

  • djay-Guevara le 13/04/2024 à 16h13
    Le désillusionné serait-il un enfant supporter qui a vieilli?

  • Hydresec le 22/04/2024 à 10h00
    "Le supporter attend beaucoup trop de son club, ce qui le plonge dans un état de déprime chronique ponctué de brefs moments d’euphorie, tant le supportérisme est composé à 95% de déceptions."

    Ça fait bizarre de se voir tirer le portrait dans le Monde. Merci, ça me touche beaucoup.

  • Romain Sallé le 22/04/2024 à 16h31
    Malheureusement la composante "joueur" est oubliée et pourtant elle est un moteur puissant de la passion pour le ballon rond.

    Nous sommes de plus en plus spectateur de notre société et critique de son évolution. Redevenons acteur de celle-ci et peut-être nous la percevrons d'un autre œil voire même nous la ferons évoluer!

La revue des Cahiers du football