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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Edji le 01/06/2023 à 09h21
    Ah ouais, sympa le néogauchisme, cost-killing, les gamins au boulot, et plus vite que ça !!

  • AS Roma Gricole le 01/06/2023 à 09h25
    J'ai aussi entendu certains évoquer un argument purement électoraliste : La fusion des 2 villes aurait pour but de sécuriser l'ancrage socialiste, et d'éviter le retour des communistes.

    En effet, ce sont les 2 seules villes de Plaine Commune aux mains du PS - avec Saint-Ouen, mais la trajectoire de cette dernière me fait dire que la fusion ne l'intéressera pas du tout.

  • theviking le 01/06/2023 à 09h35
    C'est souvent le cas dans les écoles privées (enfin, école + collège quand j'y étais)

  • Edji le 01/06/2023 à 09h40
    Donc, comme promis :
    - je n'ai aucun problème à ce que l'opposition joue avec ses armes, pourvu qu'elles soient conformes aux textes, et en effet, c'est de bonne guerre ;
    - je comprends moins que l'opposition se lance dans un combat qui est à l'évidence perdu d'avance, compte tenu des obstacles constitutionnels et procéduraux qui rendent impossible l'adoption du texte en question => ça donne dès lors un sentiment déplaisant d'instrumentalisation, et il me paraît tout à fait logique que le camp majoritaire déploie ses propres armes pour y faire face...et au résultat, oui, je suis satisfait que l'instrumentalisation d'une niche parlementaire pour refaire un combat perdu d'avance soit mise en échec ;
    - pour répondre aussi à d'autres interlocuteurs, qui y voient un nouveau signe de bâillonnement du Parlement, je pense qu'il ne faut pas tout confondre : on ne parle pas d'une PPL de niche parlementaire destinée à faire passer un texte banal (auquel cas dégainer l'article 40 n'aurait effectivement aucun autre sens que celui d'une brutalisation du débat, serait-elle fondée constitutionnellement) ; on parle d'une PPL qui a pour seule ambition de revenir littéralement sur un texte promulgué de grande portée dont l'encre est à peine sèche => l'opposition souhaite ce faisant entrer dans une logique de confrontation directe avec le gouvernement pour refaire le match, qui a été dénoué par une motion de censure proche de passer, mais néanmoins non votée dans le cadre d'un 49.3 qui vaut adoption définitive du du texte...Cette logique voudrait dès lors que les députés concernés, s'ils considèrent qu'ils ont désormais la main, déposent une nouvelle motion de censure. Et si ça passe, bah, parfait, le gouvernement aura montré son incapacité à convaincre suffisamment de parlementaires de sa capacité à gouverner (en s'y prenant mal dès le départ avec le 47.1 braquant les débats, comme souligné par Manx), c'est le jeu des institutions, et c'est d'ailleurs la prophétie de Courson ; wait and see.
    Mais de grâce, les causes perdues d'avance et combats perdus d'avance juste pour faire du théâtre, c'est un insupportable gâchis.

  • Sens de la dérision le 01/06/2023 à 09h42
    Bah c'est sûr que c'est plus facile de gagner quand on empêche l'adversaire de combattre.

  • Edji le 01/06/2023 à 09h43
    Si les textes le permettent, c'est comme ça ; l'adversaire a entre les mains l'arme ultime et le dernier mot s'il ne s'en satisfait pas.

  • OLpeth le 01/06/2023 à 09h53
    Te sentais-tu "esclavagisé" ?

  • Tonton Danijel le 01/06/2023 à 09h56
    Ah oui, j'avais connu les tournées de nettoyage du réfectoire. Ceux dont la tournée tombait un jour de neige étaient contents.

  • inamoto le 01/06/2023 à 11h21
    pour répondre aussi à d'autres interlocuteurs, qui y voient un nouveau signe de bâillonnement du Parlement, je pense qu'il ne faut pas tout confondre : on ne parle pas d'une PPL de niche parlementaire destinée à faire passer un texte banal (auquel cas dégainer l'article 40 n'aurait effectivement aucun autre sens que celui d'une brutalisation du débat, serait-elle fondée constitutionnellement) ; on parle d'une PPL qui a pour seule ambition de revenir littéralement sur un texte promulgué de grande portée dont l'encre est à peine sèche => l'opposition souhaite ce faisant entrer dans une logique de confrontation directe avec le gouvernement pour refaire le match, qui a été dénoué par une motion de censure proche de passer, mais néanmoins non votée dans le cadre d'un 49.3 qui vaut adoption définitive du du texte...Cette logique voudrait dès lors que les députés concernés, s'ils considèrent qu'ils ont désormais la main, déposent une nouvelle motion de censure. Et si ça passe, bah, parfait, le gouvernement aura montré son incapacité à convaincre suffisamment de parlementaires de sa capacité à gouverner (en s'y prenant mal dès le départ avec le 47.1 braquant les débats, comme souligné par Manx), c'est le jeu des institutions, et c'est d'ailleurs la prophétie de Courson ; wait and see.
    Mais de grâce, les causes perdues d'avance et combats perdus d'avance juste pour faire du théâtre, c'est un insupportable gâchis.

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    Tu fais (à juste titre selon moi) une lecture politique du sujet, puisque la frontière entre "texte banal" et "texte pas banal" n'existe pas autrement que par les arguments que tu évoques et que je comprends bien. Le droit coutumier, peut-être imparfait, voulait que ces initiatives, banales ou pas banales, soient possibles grâce à l'artifice des accises sur les tabacs. Et la pratique était tolérée car en réalité les équilibres parlementaires permettaient de régler le sujet par le vote.

    On en revient donc à une lecture strictement politique. Si ce 49.3 a fonctionné de justesse, il n'en reste pas moins qu'il y a vraisemblablement une majorité significative (dans le sens au delà de la marge d'erreurs) de députés qui auraient voté contre. C'est en ce sens que ce 49.3 me semblait à l'époque très risqué politiquement. Il ne s'agissait pas comme pour la précédente réforme des retraites de simplement accélérer un débat qui se serait soldé par un vote favorable dans un contexte de majorité absolue, ni comme sous Hollande de dompter des frondeurs et d'en faire un outil de management interne de la majorité.
    Non dans ce cas le 49.3 misait sur le fait qu'un texte minoritaire pourrait passer grâce au fait que des députés qui auraient voté contre n'iraient pas jusqu'à la censure pour des raisons politiques diverses, la principale est la crainte qu'ils pourraient avoir d'un retour précipité aux urnes consécutifs à une dissolution.

    Moi je comprends à 1000 % que des députés élus pour un mandat s'attaquent à une mesure qu'ils savent minoritaires dans leur Assemblée. Cette réforme des retraites a été pilotée de façon déplorable de bout en bout, et à tous les niveaux. Le gouvernement en paiera le prix sur le reste de la mandature.

    Et par ailleurs je pense qu'on peut tous être d'accord que même s'il ne s'agit pas de "bâillonner le Parlement", l'idée que cet article puisse être invoqué pour tout texte créant une charge nouvelle (puisque le "banal" / "pas banal" n'existe nulle part ailleurs que sur ces pages) crée un précédent problématique si l'on croit à la légitimité de l'initiative parlementaire - on a le droit de ne pas y croire, c'est un autre débat.

  • OLpeth le 01/06/2023 à 11h35
    Ce que je me demande c'est comment un Edji (ou les médias) aurait réagi si le président Mélenchon avait utilisé les mêmes artifices que Macron pour faire passer une réforme minoritaire, tout en envoyant la police mater les manifestants et en instrumentalisant la justice pour museler les opposants (GAV préventives, arrêtés d'interdiction déposés volontairement tardivement ou invoquant des motifs délirants). Je pense que les mots Cuba, Venezuela voire Corée du Nord auraient été très rapidement utilisés.
    Mais c'est le gentil centriste raisonnable Macron, donc ça passe.