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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Cush le 30/03/2022 à 22h06
    La croissance a contribué à augmenter le bien-être oui, dans la mesure où elle a permis de sortir des populations de la misère et de moins les exposer aux maladies et à une mortalité élevée. L'effet sur le bien-être lié à la possibilité de changer son smartphone tous les ans ou d'aller passer ses vacances en Australie plutôt que sur la côte basque est beaucoup moins évident. Or c'est de ça qu'on parle. Plus généralement certains ici ont tellement intériorisé le modèle très particulier d'épanouissement propre à la société de consommation qu'ils semblent incapables de concevoir d'autres façons d'être heureux. Je trouve ça triste un tel manque d'imagination... et une telle ignorance (comme si l'humanité avait été intégralement malheureuse jusqu'à la génération de nos grand-parents). Sobriété heureuse, disait l'autre. On en est loin.

  • suppdebastille le 30/03/2022 à 22h13
    Le problème est qu'il est quand même bien difficile d'expliquer que nos modes de vie contribuent à détruire les conditions de vie de sa descendance alors que la population humaine continue à grandir.
    Il y a énormément d'espèces animales qui disparaissent et c'est une catastrophe mais si une espèce animale se porte bien c'est plutôt la nôtre.
    Ça va être difficile à dire à la classe moyenne africaine qu'il faut arrêter de consommer et retourner au village ( la punition chez les jeunes).

  • Pascal Amateur le 30/03/2022 à 22h16
    Justement, prenons par exemple le philosophe Peter Sloterdjik ; que dit-il ? Que, (ainsi expliqué dans un article psy sur le capitalisme) dans son principe même, l'argent court-circuite la dimension de l'expérience et de l'altérité. Le pouvoir d'achat consiste dans une jouissance fantasmée. À la dimension de l'expérience, se substitue la consommation, sans risque, des possibles. Ce que l'on s'achète, poursuit le philosophe, n'est pas la possibilité d'une expérience, mais la multitude des « options ». Vouloir toujours plus, n'est pas vouloir tel ou tel objet, mais leur infinité.
    Eh bien c'est intéressant, car cela montre bien que ce n'est pas la consommation en soi qui enferme, mais l'illusion d'une substituabilité sans fin – l'iPhone 9, 10, 11 qui ne séduit parce qu'un 12 promet un 13, sans fin. En ce sens, il faut déjà pouvoir accepter une clôture, un fini. Avant même la "décroissance", qui est un vocable inquiétant (qui renvoie la boucle dans l'autre sens : 11, 10, 9… jusqu'au zéro insupportable qui existe), il est essentiel de se contenter de ce que l'on possède. Et cela n'a rien d'évident.

  • John Six-Voeux-Berk le 30/03/2022 à 22h28
    (avec l'aide de mon copain anonyme)

    A propos éolien, j'invite tous ceux qui ont pensé ou entendu un jour que :
    - l'éolien produit peu (parce qu'intermittent)
    - l'éolien est une manne pour les intérêts privés
    - l'éolien utilise des terres rares (l'une des plus grosses âneries)
    - la plupart des éoliennes installées ne sont pas connectées
    - les éoliennes pompent du courant hors du réseau pour tourner quand il n'y a pas de vent (oui, oui)
    - il n'y a pas assez de vent en France pour justifier le recours à l'éolien
    - il n'y a plus nulle part où installer de l'éolien
    - l'éolienne détruit l'écosystème alentour
    ... d'aller faire un tour sur le site pédagogique et plutôt clair du gouvernement (et oui encore) : lien

    La même chose existe pour le solaire photovoltaïque (en mieux)

    Donc si vous avez pensé/entendu un jour que :
    - le solaire photovoltaïque sur son cycle complet produit peu
    - le solaire PV se dégrade très vite
    - le solaire PV nécessite des terres rares (le fameux mythe...)
    - le déploiement du solaire PV nécessite d'artificialiser énormément de sol
    - le solaire PV participera à la destabilisation du réseau du fait de son intermittence
    - le solaire PV nécessite pour la fabrication des panneaux des matières premières importées en quantité,
    il est peut-être temps d'aller voir ici : lien

    Les fake news sont très nombreuses, l'une des plus répandue est celle de l'amortissement CO2 (en combien de temps finit-on par compenser le CO2 émis à la fabrication, et à l'installation?) ; l'idée étant de dire que finalement l'intérêt de l'éolien ou du solaire PV serait quasi nul ou du moins très peu intéressant. Quand il en parle, Jancovici himself aurait tendance à utiliser des chiffres anciens, de plus de 15 ans. Or le paysage a radicalement changé en quelques années. Aujourd'hui, il faut environ 1 an pour l'éolien, et de 1 à 4 ans pour le solaire (sachant que les panneaux actuels gardent leur capacité de production à plus de 80% pendant au moins 30 ans).

    Les technologies actuelles (et celles que l'on sait pouvoir développer à court terme) dans l'éolien et le solaire PV s'améliorent constamment : la fabrication coûte moins cher, le facteur de charge pour l'éolien ne cesse de progresser (fonctionnement à des vents de plus en plus faibles et de plus en plus forts également : exemple aujourd'hui, la production peut débuter à 3m/s de vent, alors qu'il y a quelques années il fallait attendre 4m/s pour qu'elle tourne sans produire), la puissance des éoliennes (longueur des pales notamment) augmente également, et le coût CO2 de production des panneaux solaires diminue.

    Autrement dit, on a une technologie d'implantation aisée (toitures pour le solaire PV ; peu d'emprise au sol pour l'éolien, et pour des rendements importants) - beaucoup plus aisée que le nucléaire ; de mise en action rapide ; avec des perspectives d'amélioration remarquables à court terme... il est au moins raisonnable de s'interroger sur l'alternative (longue, incertaine, risquée, dépendante) d'une relance du nucléaire en France. Je ne parle évidemment pas de fermer le parc existant, ou de prétendre le remplacer à court terme.

    Cela ne répond pas exactement aux discussions passées en ces lieux, mais cela permet au moins d'éviter la désinformation extrêmement répandue dans notre pays.

  • Edji le 30/03/2022 à 22h28
    1) oui, enfin, il n'y a pas la bonne croissance qui sort les pauvres de la pauvreté et la mauvaise croissance qui permet aux riches de profiter de leurs joujoux de riches, c'est trop réducteur et simpliste de présenter les choses ainsi, désolé.
    2) entre découvrir un pays lointain et changer son smartphone, il n'y aurait donc aucune espèce de nuance ; le tout serait immanquablement affublé à ranger dans le si méprisable acte de « consommation »….Je suis à peu près certain que tu n'y crois pas toi-même.
    N'oublions quand même pas que le nomadisme et les échanges qui lui sont liés ont été un moteur de l'évolution de l'humanité.

  • Balthazar le 30/03/2022 à 22h35
    "Le problème est qu'il est quand même bien difficile d'expliquer que nos modes de vie contribuent à détruire les conditions de vie de sa descendance alors que la population humaine continue à grandir."

    Je ne vois pas le rapport. Il y a une contradiction logique ?

    "Il y a énormément d'espèces animales qui disparaissent et c'est une catastrophe mais si une espèce animale se porte bien c'est plutôt la nôtre."

    Tu veux dire que ce n'est une catastrophe que pour les espèces qui disparaissent, c'est ça ?

  • suppdebastille le 30/03/2022 à 22h47
    Bien entendu que la disparition des espèces entrainent des tas d'autres dégâts à commencer par la disparition d'espèces suivantes.

    Ce que je dis c'est autant le COVID était concret et nous menaçait ou au moins nos proches ce qui a permis d'accepter le confinement, autant les dégâts du changement climatique sont beaucoup plus diffus. L'espèce humaine n'est pas en danger d'extinction dans les dizaines d'années qui viennent je pense (sauf bombardement nucléaire bien sur).

  • Cush le 30/03/2022 à 22h57
    1) Une capacité de production qui protège la majeure partie de la population de la misère c'est déjà le cas dans une grande partie du monde, y compris dans l'hypothèse où cette production se maintient ou baisse légèrement (plus de croissance donc). C'est d'ailleurs moins une question de croissance que de redistribution. La croissance actuelle, non soutenable (si j'ai bien compris tu le reconnais tout en ayant l'air de dire qu'on ne peut rien y faire et que c'est ça ou l'âge de pierre), est bien davantage tirée par les joujoux inutiles et sans effet sur le bien-être que par la sortie de la misère des populations qui y sont encore soumises.

    2) j'ai rien compris.

  • Balthazar le 30/03/2022 à 23h00
    Je suppose que non, mais avec le covid non plus.
    Et quelques dizaines d'années... Ce n'est rien. Je ne comprends même pas l'argument, en fait.
    J'ai l'impression que certains ici n'ont pas pris la mesure de ce qui se passait. Ou alors c'est moi qui suis dingue, ce qui est possible aussi.
    PS : mais peut-être n'ai-je pas compris ce que tu voulais dire, je fatigue.

  • Cush le 30/03/2022 à 23h08
    Juste une remarque sur le 2) que j'ai toujours pas compris sauf peut-être un truc: c'est quand même incroyable que lorsqu'on vous dit "insoutenable", vous comprenez toujours "méprisable". J'ai l'impression de parler à quelqu'un qui sa balade avec un chalumeau devant ma maison en bois aspergée d'essence, et quand je lui dis "steup essaie de pas trop approcher la flamme du mur", il fond en larme en me demandant pourquoi je méprise son mode de vie.