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Feuilles de match et feuilles de maîtres

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  • lalizou le 09/01/2022 à 22h38
    Vos témoignages sont très intéressants, émouvants même.

    John Six-Voeux-Berk : une chose me turlupine dans ton expérience, c'est sa "fin". Question indiscrète mais cela s'est terminé brutalement, en apposant le point final de ton manuscrit en quelque sorte ?

    (D'ailleurs ça me fascine, le point final. Comment sait-on que c'est fini ? Ne faudrait-il relire encore une toute dernière fois, revoir tel ou tel chapitre ? Ce doit être un supplice sans fin).

  • John Six-Voeux-Berk le 10/01/2022 à 08h24
    Pascal, je ne connais pas du tout Lacan (ou alors seulement par Philippe Forest, que j'admire). Je vais regarder.

    Utaka, si tu vannes les posts à rallonges du seul "non-publié", je ne répondrai pas, na. Sinon je dirais que dans mon cas, l'envie avait toujours existé mais trop vague pour être déterminante ; et que le "besoin" s'est imposé à un moment, sous la forme d'un enthousiasme irrépressible.

    lalizou. il y a eu de nombreux points finaux. Le premier avant l'envoi aux éditeurs, envoi exigé par la bienséance (l'envoi marquait, à ma pauvre famille martyrisée, la fin de l'entreprise) ; puis d'autres point finaux ont suivi les retours négatifs types ("allez encore un effort pour alléger le bestiau et jouer le jeu") ; puis ceux des versions demandées par un éditeur vaguement emballé. Le premier point final était le vrai : celui du soulagement, celui à partir duquel mon rapport au texte devenait tout autre ; et somme toute, il a été facile à reconnaître puisqu'assez tôt j'avais eu une idée de la forme globale et de la "fin" à atteindre (une fois ce point atteint, les grandes masses étaient là, il n'y avait plus qu'à lisser et relisser). Puis le détachement est progressif : lecture des personnes de confiance (rerelissage), retour perlé des refus, et marivaudage tardif avec un "vrai" éditeur à un moment où j'avais perdu l'espoir d'en séduire un (et cet espoir, l'eussé-je conservé, n'aurait sûrement rien changé : le truc était là, posé de guingois, et objectivement inredressable). Par exemple, lorsque ledit éditeur m'a demandé de couper le texte d'au moins un cinquième avec quelques suggestions, je n'ai pas mis plus de deux jours à sabrer des passages qui m'avaient parfois pris des semaines, et à recoudre les lèvres de la plaie : c'était un travail de reprise sur un objet existant et non plus sa "création" à proprement parler.

  • Sens de la dérision le 10/01/2022 à 09h41
    Ayant involontairement lancé la discussion sur l'envie d'écrire, je vais tenter de répondre sur mon envie d'écrire. En réfléchissant un peu, il y a plusieurs éléments importants dans cette envie. Je vais tenter d'en énoncer quelques uns.

    Il y a avant tout le geste de l'écriture. Je n'ai pas franchement de souvenirs de la primaire mais j'avais été fasciné des pleins et des déliés que je tentais maladroitement de reproduire avec mon stylo-plume. Au collège et au lycée, je remplissais mes marges de suites alphabétiques avec de « belles » majuscules. Avec mes études scientifiques, j'ai découvert l'alphabet grec et, là encore, j'ai beaucoup écrit d'alpha, de phi, de rho. Cette fascination n'a jamais donné lieu à plus mais je crois qu'elle a été importante (et qu'elle l'est toujours).
    Il y a aussi l'amour des mots. C'est peut-être complètement benêt à dire mais j'aime les mots, la façon dont ils ont évolué, les liens qui existent entre les différentes langues, l'étymologie mais aussi la façon dont ils sonnent à l'oreille (un exemple me vient à l'esprit : susurrer, que c'est bon à l'oreille même si je viens de me rendre compte que je l'ai toujours écrit sussurrer et que ce 's' entre deux voyelles devrait être prononcé [z]. Pourquoi ? Comment ?).
    Il y a aussi l'envie de faire ressentir des choses comme j'ai pu en ressentir lors de certaines lectures. Un de mes exemples favoris est la lecture de Croc Blanc en cinquième dont un passage du début m'a marqué : l'un des protagonistes, à quelques minutes/heures de sa mort, regarde sa main bouger et la trouve magnifique dans ses mouvements précis. J'ai alors longuement regardé ma main parce que je n'avais fait attention à cette mobilité, à cette précision. Il m'est arrivé, parfois, je crois, d'emmener avec mes mots et, quand on s'en rend compte, cela procure un plaisir infini (pas loin de plaisirs plus charnels).
    Il y a peut-être le fait que je n'ai jamais été véritablement brillant à l'oral, oral honni qui me faisait toujours baisser ma moyenne. Le texte est alors un support plus facile pour communiquer. Aux débuts de la démocratisation d'internet, j'ai passé un temps certain en galante conversation avec de non-moins galantes interlocutrices du monde entier ! Heureusement pour moi, mes lacunes en oralité se sont estompées avec le temps mais le texte me semble toujours être une façon plus directe, plus précise de communiquer.
    Il y a sans doute la volonté de créer. Comme exemple, je donnerais la fascination que m'a procurée Tolkien et la complétude de son monde. J'ai envie de créer, de peindre, de composer de la musique, de réaliser des films, d'écrire mais ce dernier moyen me semble être le plus simple parce qu'il n'a besoin ni de matériel, ni, j'ai l'impression et peut-être à tort, de pré-requis. De la même façon, j'ai une certaine envie de partager qui se manifeste plus facilement par l'écrit.
    Dernièrement, l'âge s'avançant, il y a l'envie de laisser une trace. Au passage, c'est pour cela que La vie sans savoir m'a donné l'envie d'écrire, de coucher sur papier mes souvenirs (forcément essentiels). Et, pour la troisième fois, c'est une envie qui peut se matérialiser plus facilement par la lecture.

    Sauf que je ne ressens pas l'envie d'écrire comme un besoin et j'ai mille autres envies. J'ai écrit des centaines de chroniques de musique, de concerts, de livres, de films pour un site internet auquel je participe encore de temps à autre. J'écris pour mon taf, des projets ou des publications à la qualité littéraire discutable. J'ai plein de bouts et de trucs ici et là, d'idées avortées avant même d'être nées, de romans nés quelques temps après leur naissance. J'avais lu un truc quelque part comme quoi ce qui fait un écrivain, ce n'est pas d'avoir des idées mais de pouvoir (savoir?) les amener à leur fin. Mais j'aime écrire, j'aime participer à des concours comme celui des Cahiers. L'année passée, comme pour montrer que j'en étais capable, peu après, je crois, le concours des Cahiers, j'ai envoyé trois nouvelles : deux ont été acceptées pour publication (dans une newsletter et dans un vrai magazine papier). Mais je ne crois pas avoir récrit de fiction depuis. Sauf des p'tits bouts de trucs ici et là. Faut dire que j'ai trois idées de romans géniaux qui attendent de se faire une place parmi 1000 autres projets. Tellement de choses à faire et si peu de temps.

    Voilà c'était "Chroniques d'un type qui a envie d'écrire mais qui en fait ne passe jamais le pas". Bon c'est pas tout ça mais faut j'aille bosser mon Système de Londres.

  • lalizou le 10/01/2022 à 12h49
    Merci pour ton retour, on ne réalise pas souvent le rôle que peut avoir un éditeur dans le processus de création.

  • inamoto le 10/01/2022 à 23h15
    [Des nouvelles des Nouvelles]

    * Oyez oyez vous qui passez par là, ceci est un ordre de mobilisation. Venus des confins et de la galaxie, une poignée de branquignols scribophiles se lancent dans un nouveau concours de nouvelles. Les inscriptions c'est ici et maintenant*

    [Les règles]

    Malgré une réorientation professionnelle, je n'oublie pas les fondamentaux de trop longues années de management : après avoir fait semblant de prendre vos avis, je vous annonce ce que j'avais de toute façon décidé.

    Vous m'enverrez votre nouvelle à l'adresse fr point thomazeau chez gmail point com pour le 1er mars, dernier délai. J'échelonnerai les publications tout au long du mois de mars.

    Cette nouvelle portera sur le thème : "Marquer".
    Qu'il s'agisse d'un but ou de quoique ce soit d'autre, donc.

    Le texte est un récit en prose et en langue française. Il s'agit d'une œuvre originale, et je n'accepterai qu'un texte par auteur.

    Il doit faire au moins 1000 mots, au plus 3000.
    Puisque ce sujet a fait débat, je vous indique comment je l'ai tranché : je suis parti des "Nouvelles des confins", et plus particulièrement de la nouvelle "Match nul, arrêt de jeu" qui me semblait avoir un très bon équilibre. Elle faisait 2577 mots. J'ai donc considéré que ce serait dommage de vous contraindre à faire moins. Mais si vous le souhaitez, alors bien sur c'est possible.

    [Les jeux]

    A la fin deux petits jeux, ouverts aux non participants :
    => le jeu de l'appariement : qui a écrit quoi et pourquoi ?
    => le jeu du conseil : par un vote à bulletins secrets que je truquerai moi-même vous serez amenés à recommander une ou plusieurs nouvelles pour votre meilleur(e) ami(e), ce qui permettra d'avoir un classement positif de quelques nouvelles particulièrement remarquables. Le but est de n'avoir que les 2/3 nouvelles les plus appréciées, le reste ne sera connu que de moi. Vous pouvez donc participer sans pression, personne ne saura donc qui compose la poule 9 [private joke pour seulement la moitié des participants].

    Je vais rajouter une petite étape en cours de route, mais celle-ci n'a aucune incidence sur le travail d'écriture, qui peut donc commencer dès maintenant. #teaser

    [Les inscrits à ce jour]

    Balthazar - Pascal Amateur - Julow - FPZ - J6VB - Koller et Thil - Maniche Nails - Di Meco - Hannibal - Fei Lung - Tricky - Lemeu - Cris_Cool - diabaté - Mev - Raspou - Sens de la dérision - Kireg - et Milan de Solitude (peut-être). Je pense en être également, si j'ai le temps.
    C'est le moment de compléter la liste, faites vous connaître ici!

    [Les archives]

    Pour ceux qui auraient raté l'exercice de 2020 animé par Maître Raspoumard, vous retrouverez toutes les productions ici : lien

    Les critiques, même tardives, sont toujours bienvenues.

  • Mevatlav Ekraspeck le 10/01/2022 à 23h31
    Merci patron.

  • Julow le 11/01/2022 à 09h17
    Je signale à Raspou et toutes fins utiles que "la colonie pénitentiaire" a déjà été écrite.

    (Chef, tu es le Chef, donc je te vénère et admire, mais si tu voulais nous contraindre un peu, pour mieux que naisse notre art, il est un poil polysémique, ton verbe. Un poil.)

  • inamoto le 11/01/2022 à 09h21
    Preneur de toutes les suggestions, j'admets n'avoir pas été super inspiré!

  • Julow le 11/01/2022 à 09h25
    Ah non, Chef, t'es le Chef, hein, et maintenant c'est parti.
    Simplement, nous autres, la populace, on va geindre ou persifler.

  • inamoto le 11/01/2022 à 09h28
    Alors comme je suis le chef, j'invente une nouvelle règle : vous avez 24h pour suggérer un thème qui vous conviendrait mieux que celui proposé. Après ça au boulot, bande de nouilles!