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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • OLpeth le 25/05/2022 à 09h27
    La notion de faisceau d'allégations me paraît importante : dans le cas d'Abad il y a plusieurs témoignages concordants, PPDA aussi. Peut-on raisonnablement croire que plusieurs femmes vont prendre le risque de parler pour... pour quoi au fait ? Le plaisir de discréditer une figure publique ? Sachant que ce genre d'affaires est tout aussi pénible pour la victime qui témoigne qui va se voir accusée de tous les maux (intrigante, attention-whore). Voir ce que Tristane Banon s'était prise avant que tout le monde découvre la face cachée de DSK.

  • Pascal Amateur le 25/05/2022 à 09h33
    La difficulté est là : par "faisceau d'allégations", j'entends moi une tentative objective, un doute existant en raison de la multiplicité des accusations, qui leur donne un certain poids. Tu y mets au contraire, en tout cas très vite, de la subjectivité, un essai de lecture de la psyché des victimes déclarées. C'est casse-gueule de vouloir décrypter un comportement sans connaître l'autre. En droit français, même s'il n'est pas écrit dans le code pénal existe la notion de "doute raisonnable" – pour protéger un accusé. Sans doute faut-il, en morale politique, inverser la notion : le "doute raisonnable" doit exister dès que des éléments suffisamment nombreux et étayés laissent planer la possibilité d'agissements condamnables.

  • Edji le 25/05/2022 à 09h34
    D'accord avec toi sur ce point…mais ça regarde le premier concerné.

  • Sens de la dérision le 25/05/2022 à 09h35
    Je trouve ces situations particulièrement compliquées à la réflexion.

    Vu qu'un suspect est présumé innocent jusqu'à ce qu'il soit coupable, il n'y aurait pas lieu de suspendre qui que ce soit avant la décision de justice. Une fois la justice rendue, par contre, elle est rendue et, sauf peine d'inéligibilité (et je ne vois pas pourquoi dans le cadre d'agression sexuelle, il y aurait inéligibilité), il n'y a donc pas lieu de suspendre la personne.

    Ne reste donc théoriquement que deux raisons de suspendre (enfin si je ne dis pas trop de connerie) :
    - la nécessité pour le suspect d'organiser sa défense (médiatique, judiciaire) et de gérer ce problème (comme le suggère Easy Sider)
    - la morale et la nécessaire exemplarité des élus.

    Dans le cadre d'un parti politique, avec donc de plus fortes possibilités, je pense, de faux témoignages, je serais assez partisan d'une ligne claire du genre s'il y a dépôt de plainte, il y a suspension immédiate (même si ça pose la question de la volonté de la victime de déposer plainte).

  • Pascal Amateur le 25/05/2022 à 09h38
    sauf peine d'inéligibilité (et je ne vois pas pourquoi dans le cadre d'agression sexuelle, il y aurait inéligibilité)
    — c'est une lecture quasi philosophique : qui dit agression sexuelle dit pouvoir, et en ce sens inéligibilité peut parfaitement se défendre. La tentative de brutaliser l'autre, de le/la maîtriser et le taire a des affinités avec la/le politique qui me semble incontestables.

  • Edji le 25/05/2022 à 09h43
    Tu imagines le risque d'instrumentalisation des dépôts de plainte qui en résulteraient ?
    Ça me semble inacceptable.

  • La vie de Laudrup le 25/05/2022 à 09h53
    Camarade,
    Édit : en réponse à OLpeth de ce matin à 9h30.

    Les reproches à LFI vont bien au delà des 5 jours que tu évoques : pratique autoritaire du pouvoir, récupération et utilisation des affaires de harcèlement sexuel (je passe sur les dénonciations des pratiques de Le Média). Cf. Signe des temps ce dimanche sur France Culture qu'il est compliqué de qualifier de réactionnaire :
    lien

    Les reproches de Thomas Guénolé sur le caractère sectaire du fonctionnement de LFI font particulièrement froid dans le dos. Mais peut-être contestes-tu son constat ?

    Note que je dis ça sans renvoyer à la gestion des cas tendancieux par LREM pour qui je n'entends pas voter, et dont je n'attends rien de particulier sur la gestion de la cause féminine.

  • AS Roma Gricole le 25/05/2022 à 10h13
    Le cas Bouhafs n'est juste pas du tout comparable.

    Ce dernier a été CONDAMNE pour injure raciale. Donc sur ce plan, la présomption d'innocence est hors sujet.

    Ensuite, dans le cas des affaires à caractère sexuel, ce qui m'a personnellement agacé au plus au point chez LFI, ça a été la réaction générale de l'état major après son retrait de crier aux injures racistes qui auraient été la cause de son départ, alors que c'était faux. C'est une instrumentalisation que je trouve honteuse.
    Il y aurait un parallèle si Macron l'avait justement viré en disant, avant que les affaires ne soient sorties, "qu'il a été victime d'une odieuse campagne validiste"...

    Ensuite, sur cette phrase "Il pourrait suspendre Abad en attendant que la justice statue."
    Cela aurait des conséquences importantes : toute personne ACCUSEE serait donc interdite d'avoir un mandat public ?

  • Sens de la dérision le 25/05/2022 à 10h14
    Je ne sais pas. Suspendre quelqu'un pour des témoignages, est-ce mieux ?

  • Edji le 25/05/2022 à 10h22
    Bah…non.
    J'ai dit ça ?