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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Pierluigi Scollina le 24/03/2022 à 10h36
    Je l'avais bien compris ainsi.

  • Red Tsar le 24/03/2022 à 13h08
    Méfie-toi, Kireg. Tes doutes pourraient te perdre. Concernant les granules de sucre, il me semble au contraire que leur effet sur l'organisme humain est parfaitement démontré par la science. Si tu crois que tu peux t'enfiler un paquet d'Haribo sans conséquence, tu vas au devant de grandes déconvenues. :)

    Pour l'ostéo, j'étais comme toi au départ. La première fois, j'étais très réticent. J'avais l'impression de devenir comme mes tantes aveyronnaises qui vont voir le rebouteux pour leur genou ou leur hanche. Mais j'ai fini par me laisser convaincre. Je dormais depuis des semaines sur le plancher en raison d'un mal de dos (le sport, c'est la santé, qu'ils disent...). Dès la première séance, j'ai pu redormir dans mon lit et en trois séances les douleurs avaient pratiquement disparu. Je pouvais aussi reporter des sacs à dos ou reprendre mes enfants dans les bras... Même chose après une grosse chute de vélo (le médecin de ville m'avait dit : "soit vous attendez, soit il faut vous faire une manipulation digitale pour replacer le bassin", hem). Autre expérience vécue : « penchez-vous en avant jambes tendues, essayez de toucher vos pieds ». Le gars mesure l'écart avec le sol (je suis très peu souple). Après la séance, il refait la mesure, j'avais gagné plus de 5 cm sans faire plus d'effort. Donc tout ça peut n'être que psychologique ou un gain ponctuel, je ne le nie pas. Mais mon vécu m'incite à ne pas négliger cette piste en cas de besoin.

    Par contre, là où je te rejoins, c'est que :
    1- il y a de grandes disparités chez les ostéo et certains peuvent même être dangereux. Donc il faut se renseigner avant (par les clubs, par exemple). Si je suis malade et que mon médecin habituel n'est pas dispo, je vais chez un autre médecin sans crainte. Si mon ostéo n'est pas dispo, je ne vais pas chez un autre ostéo, j'attends.
    2- l'ostéopathie ne doit pas être prise à la légère, il ne faut pas en abuser.
    3- la relation de confiance est très importante. Perso, j'apprécie pas plus que ça de me faire toucher en général...
    4- je pense qu'il faut privilégier l'ostéopathie douce. Les mecs qui te bourrinent en tirant dans tous les sens, encore une fois, je trouve pas ça très sain pour le corps,
    5- l'ostéopathie ou la kiné, ça ne fonctionne vraiment que si à côté on fait un minimum d'efforts en termes d'hygiène de vie et de petits exercices hebdomadaires, sinon quotidiens, pour entretenir le corps.

    Mais je n'ai aucune preuve de rien et peut-être qu'un bon masseur ferait le même effet.

  • Jeremie Janette le 24/03/2022 à 21h52
    En même temps, vieillir ne veut pas dire être moins performant. Perso je suis en bien meilleure forme à 46 ans qu'à 20 ans quand je ne faisais presque aucun sport à part 30mn de natation 2 fois par semaine, et je continue à améliorer certaines de mes perfs. Mais le corps demande plus de soins (d'entretien, même) tous les jours.

  • busart le 04/04/2022 à 10h31
    Bon pied, mauvais œil.

    KM43 – épisode 6
    (Paris-Paris-Orléans-Deauville-La Rochelle-Paris)

    Retour à la Capitale sur le Marathon, après avoir batifolé sur les bitumes et les goudrons de province ces trois dernières années.
    Un parcours parisien exigeant comme on dit, mais qui donne l'avantage de jouer à domicile et de n'avoir à glisser que sa carte Navigo dans sa ceinture XXS.
    Mais, cette année, les difficultés liées à ce marathon du 75 ont démarré un peu plus tôt dans la semaine.

    Lundi matin 9h, pour être précis.
    Moment que je choisissais pour percuter, à vélo, une autre cycliste devant le jardin des Plantes. Torts partagés, mais surtout un tête-à-tête violent et une journée passée à la Salpêtrière. Rien de trop grave – pour elle et pour moi, et c'était déjà un p… de miracle vu ma vitesse – mais après 8h passées aux Urgences, le chef de service m'annonçait qu'à la lecture du 2ème scanner, il y avait deux petites fractures, et qu'il il faudrait qu'il procède à « un geste chirurgical », certes assez courant pour un première ligne de rugby, mais nécessaire, pour remettre l'os Zygomatique (aka le Zygoma) à sa place.
    Mais, j'en suis désolé, je ne pourrai pas vous opérer avant la semaine prochaine, me prévint-il.

    Heureusement, qu'on peut compter sur 30 ans de désengagement de l'Etat dans l'hôpital public et que, surtout, mon cas n'était pas considéré comme une urgence.
    (Note : pour tous les cyclistes et autres trottinetteurs parisiens, n'hésitez pas à passer une tête au service maxilo-facial le plus proche de chez vous, histoire de réévaluer votre comportement au guidon).
    Puis, le toubib répondit, en hochant la tête, à la seule et unique question que j'avais formulée à la suite de son monologue explicatif :
    « Non. Je vous le déconseille. Sérieusement. Reposez-vous et on se retrouve la semaine prochaine pour l'opération. »
    Ce à quoi, je répondais, laconiquement, que j'avais pris bonne note de sa recommandation.
    Jeux de regards / haussement d'épaules du praticien / ange qui passe, étourdi par l'éther.

    Retour à la maison, avec un cocard taille 14 Juillet, l'œil injecté de sang et la tronche d'Elephant Man qui aurait perdu son combat par KO au onzième round face à Rocky Balboa, mais surtout avec une dépression carabinée, qui m'assaille, une fois la porte du foyer refermée.
    Alors que la période « d'affûtage », requise lors de la dernière semaine de préparation, s'annonçait calme, propice à la méditation et à l'harmonie, mon corps et mon cerveau venaient de prendre des routes diamétralement opposées.
    Alors que j'échangeais mes dernières séances de footing légères contre la prise régulière d'anti-inflammatoires et de codéïne, j'essayais de garder le sourire. Enfin pas trop, parce que ça fait mal quand je souris justement.

    « Dis-donc, François, on va pas se laisser aller comme ça, là, hein?! On peut pas lâcher l'affaire!».
    (Oui, j'avoue, je me parle à la fois tout seul, ET aussi à la troisième personne)
    « Rappelle-toi début mars. Ouais, quand tu te sentais pas bien la veille du Semi-Marathon ? Symptômes grippaux que tu pensais, hein ?! Et bah ok quand tu l'as fini ce Semi, t'étais transi de froid à l'arrivée et pas beau à voir. Mais en même temps, t'as appris le soir même que tu l'avais couru avec le Covid-19… Donc, ça va ! Et puis tu nous avais sorti un chrono prometteur d'1h21mn !… Hein ! Franchement, avec le Covid en plus… !
    Alors viens pas m'embêter avec tes histoires de maximo-spécial, là… ».

    Bref, mon moi intérieur diabolique dominant largement l'autre petit ange posé sur l'épaule de ma conscience, je décidais donc d'attendre jusqu'à samedi.
    De voir. De tester. De bien faire attention niveau sensations…
    Et qu'au pire, si je décidais quand même de prendre le départ dimanche, imaginons un instant, et que je voyais que ça n'allait pas, alors là, je vous jure, pas d'hésitation une seule seconde : clignotant direct et je me gare sur le bas-côté de la course au bout de 5 bornes.
    Arguments fallacieux, vous vous en doutez, destinés essentiellement à rassurer celles et ceux à qui je devais partager l'éventualité de ce funeste projet et qui cherchaient à m'en dissuader, à raison.

    Quand le réveil sonne à cinq heures ce matin, c'est le cœur léger que je vais préparer mon dominical et roboratif petit-déjeuner.
    Mon visage tient. Et l'os de mon front n'a pas l'air de partir en sucette. Ma côte fêlée est juste fêlée, donc si je ne respire pas trop fort et que je ne tousse pas, franchement, ça va passer crème.
    Puis la course.
    Conditions idéales. Un peu froid, mais je tiens à vous partager l'autre bonne nouvelle : j'ai pu enfin me débarrasser au départ du vieux sweat-shirt Le Coq Sportif qui me servait pour descendre les poubelles, mais que j'avais gardé tout du long de mon précédent 42,195 à la Rochelle, en novembre, tellement on se gelait les glaouis.
    Autre avantage d'être « blessé » ou plutôt de devoir « faire attention », une gestion beaucoup plus maîtrisée de la course.
    On ne pouvait pas se permettre de partir trop vite, alors on a fait au mieux pour ne pas se cramer et/ou partir en enflammade, avant d'atteindre les deux gros sujets du jour : les tunnels/toboggans des quais de Seine (entre le 24 et le 32km), puis l'horrible 34ème kilomètre, de triste réputation, avec Exelmans et Suchet qui vous plantent leur baïonnette napoléonienne de 900m de côte, entre 3 et 5%.
    Puis vous débouchez sur le bois de Boulogne – aka Zombie Land entre le 35ème et le 40ème km, et son champ d'honneur de coureurs en perdition.
    Le 34km n'est pas trop mal géré par bibi et, booster émotionnel équivalent à une triple ration de boisson énergisante caféinée, la tribu de Ren/Mazoyer est là, au 35ème, le long des barrières, pour m'encourager et ainsi relancer mon tempo qui baisse.
    Avec les bénévoles, ce sont bien sûr les vraies stars de la journée : toutes les familles, les amis, les proches… bref, tous ceux qui se sont fait pourrir leurs deux derniers mois et qui, en plus, sacrifient un dimanche matin pour venir nous voir manger des bananes et des gels glucosés en combinaison lycra.

    Dans les oreilles, pour ces derniers kilomètres, j'ai légèrement modifié la playlist pour rendre hommage.
    C'est Everlong qui démarre maintenant et, même si Taylor n'était pas encore dans le groupe, çà fait du bien d'avoir rajouté quelques morceaux des Foo Fighters dans la compile « OverFortyButSub3 ».
    On sort du bois et il ne reste plus qu'à se dire que c'est bon.
    Que c'est plié.
    Et que ça nous donne même un peu la force de relancer.
    It's the End of the World s'amuse R.E.M., avant de laisser Soundgarden brûler mes tympans et faire tout exploser avec Blow Up The Outside World.

    La ligne est passée au bout de 2h50mn32sec.
    Record battu de plus de 2mn sur ce parcours, aussi magique que difficile.
    Et on intègre ric rac le Top 100 de la catégorie M1H (Hommes nés entre 1978 et 1982 / aka les jeunes quadras qui se la racontent encore un peu, mais plus pour très longtemps).
    Pas tout à fait Sub2h50 encore, mais lundi dernier 19h, en sortant avec ma gueule cassée de l'hosto, j'aurais signé tout de suite, des deux mains et debout sur la table pour sortir un beau chrono comme ça et surtout le finir en bon état.

    Jeudi prochain, quand l'anesthésiste me dira, qu'après l'injection, je vais m'endormir en quelques minutes, je vérifierai simplement que j'ai bien glissé la médaille de Finisher sous ma blouse hospitalière.
    Ce n'est pas d'un humour très carabin, mais j'espère que ça fera au moins sourire
    le toubib avant qu'il me remette le Zygoma – et les idées, espérons - en place.

  • JeanLoupGarou le 04/04/2022 à 10h44
    Eh ben mon cochon ! Chapeau, sub3 dans cet état, c'est pas une mince affaire déjà !

    Ca mériterait un avertissement "Cascade réalisée par un professionnel, ne pas imiter chez soi"

  • Red Tsar le 04/04/2022 à 13h36
    Une foulée aussi alerte que la plume, bravo et merci, car c'est très sympa à lire !
    Si une épreuve de biathlon d'été « roman-marathon » est organisée pour Paris 2024, tu feras partie des gros [edit : pas "gros", "grands"] favoris.

    ps : si tu peux revenir dans une petite semaine, j'aurai une question pour toi.

  • sul le 04/04/2022 à 17h28
    "Avec les bénévoles, ce sont bien sûr les vraies stars de la journée : toutes les familles, les amis, les proches… bref, tous ceux qui se sont fait pourrir leurs deux derniers mois et qui, en plus, sacrifient un dimanche matin pour venir nous voir manger des bananes et des gels glucosés en combinaison lycra."

    Ah ah j'adore ton commentaire.
    Et bien j'en faisais parti, et même sans amis ou familles à soutenir, mais juste pour le plaisir d'humer l'ambiance et d'encourager les coureurs, pointé avec femme et enfants au 32e au Pont Mirabeau pendant 1h.

    Bon toi t'as du passer trop tôt (quel perf un 2h50, Chapeau!!), on n'était pas encore en place (on a fait les 3h15 à 4h).

    Et là parfois c'est magique, tu vois un nom sur un dossard (note à ASO: écrivez les prénoms en PLUS GROS, à la place du numéro de dossard dont tout le monde se fiche par exemple, pour qu'on ne distingue pas au tout dernier moment s'il faut hurler ''Allez Jean Pierre, ou Allez Tom''!!), un mec ou fille qui n'en peut plus et qui est en train de marcher et tu lui lances: ''Allez Seb, on s'accroche, on lâche rien, ça va repartir'', et là comme par magie le gars qui n'en pouvait plus se met à retrottiner quelques mètres après (l'histoire ne dit pas s'il a remarché ensuite, mais au moins t'es content pour lui si tes encouragements ont pu le rebooster sur un laps de temps)

    Bravo à tous les coureurs qui ont couru hier. Le temps paraissait (presque) idéal pour courir (mais par contre vous avez du bien vous peler à attendre au départ).

    Perso pour cette édition je me suis abstenu (j'avais pris cher à celui d'Octobre), mais clairement aller encourager les coureurs comme ça, ça te redonne bien envie d'en refaire un (avec tout ce contraste de souffrance/challenge/émotion/plaisir propre au marathon).

  • Maniche Nails le 04/04/2022 à 17h50
    Hier sur le marathon j'ai vu un gars se précipiter sur sa meuf au km25 (genre gros nullos en 4'45, ceux qui se prennent le plus au sérieux), arracher la bouteille prévue à cet effet et repartir sans un salut, un baiser, ni même un merci. Le pire c'est qu'il avait l'air passablement énervé qu'elle ne l'ait pas aperçu arriver de plus loin pour lui tendre mieux le bras. La méga honte.

    (Clap clap busart!)

  • Eric Sikh Aura le 04/04/2022 à 18h44
    J'avoue qu'en course ça me fout toujours la patate quand des gens m'encourage au bord de la route !

    Déjà grosses félicitations aux marathoniens et doubles pour les sub3 avec un crâne en mode puzzle...!

    De mon côté, c'était la reprise sur route ce week-end, premier 10km en deux ans grâce aux annulations préfectorales et une petite blessure qui m'a fait louper la seule qui était passée entre les gouttes.
    Parcours plutôt sympa au Diamant pour la 1ère édition d'une course pour ceux qui aiment les côtes (c'est mon cas ^^) avec 4 jolies montées de D+50m pour autant de descente.
    Seul problème, départ à 16h30 pour que tout le monde soit arrivé avant la nuit et, ici, il fait encore très chaud à 16h30...
    Au final, ligne franchie en 52 minutes ce qui est plutôt cohérent par rapport aux camarades...

  • serge le disait le 04/04/2022 à 20h31
    J'ai toujours eu un doute (je t'avais croisé une fois à un foot cdf à Vincennes), tu bossais pas place de saverne à Courbevoie il y a 2-3 ans de cela ?