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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Pier Feuil Scifo le 02/05/2022 à 20h40
    Ouep bravo.
    Excellent le récit de course.
    Le mental, toujours le mental ! Re bravo.
    Et mes condoléances au passage.

  • pelecanos le 04/05/2022 à 17h55
    A propos de mental, une partie de golf ça vous dit ?
    Un vrai sport quoi, pas ces activités de vieux chevaux sur le retour qui consistent à courir ou marcher longtemps et lentement… non en fait respect, je déconne, c'est un ancien coach athlé santé qui a beaucoup traîné dans le milieu des courses sur route et nature aux Antilles qui vous le dit… respect.

    Donc le golf.
    Dans ce sport (oui ce sport, je vois les sourires, 50% de technique pure, 70% de physique, y compris coordination corporelle et analyse des sensations, 90% de mental, donc le sport ultime qui te mobilise à 210% environ), la plupart des compétitions te confrontent au parcours et à toi-même. On cherche à améliorer son index principalement, en postant un score en-dessous de son niveau théorique, pour faire simple.
    Moi par exemple, je tourne autour d'index 18 depuis 2 ans, entre 17,7 et 18,8 aujourd'hui. Palier que j'ai du mal à franchir. C'est-à-dire que mes bonnes parties vont être à plus ou moins 18 coups au-dessus du par du parcours. 90 sur un par 72, je suis à mon niveau, modulo d'autres paramètres comme la difficulté du parcours par exemple. Sur 18 trous, en moyenne +1 sur chaque trou, bogey, on dit que je suis bogey-player.
    Il existe d'autres compétitions plus sérieuses, les compétitions fédérales ou Grand Prix. Après un hiver plein de bonnes résolutions, de dizaines d'heures d'entraînement, de 6 heures de cours durant lesquelles le pro de mon club m'a refait le swing de fond en comble, banco, inscription au premier Trophée sénior de la saison en région toulousaine. Un trophée Sénior est un Grand Prix réservé aux plus de 50 ans. Le principe : compétition sur 2 jours en stroke-play. Kézako le stroke ? Tous les coups comptent. Dans les compétitions de clubs qui comptent pour l'index, si un trou tourne à la cata, on ramasse la balle sans finir le trou et on marque une croix. On ne sera pénalisé que de 2 coups. Pour moi par exemple, sur un par 4, mon niveau théorique va être 5, si je ramasse ma balle, on va me compter 7, triple-bogey. Ce système permet d'accélérer le jeu et d'éviter de dégoûter les joueurs débutants à haut index pour qui les quintuples et consorts sont légion.
    Donc en stroke, le score est le total de tous les coups joués et il faut donc finir les trous. Si on fait 12 sur un par 3 par exemple, on note 12 sur la carte de scores (voir plus loin ...), et on se dirige vers le départ suivant en tentant de garder la tête haute. Pour cette raison ces compétitions sont à index et champ limité. 60 places et index maxi 21.
    Là je suis en liste d'attente. La veille, l'organisateur m'appelle, je rentre dans le champ de joueurs suite à quelques scratchs (covidés ?). Bon la starting-list m'indique être de 2e plus haut index. Une majorité d'index à un chiffre, des types de tout le grand sud-ouest de Bordeaux à Nîmes en passant par le Pays basque. Ça va secouer la balle. Objectif faire au moins avant dernier… Spoiler … ce sera loupé … Spoiler).

    Matin du premier jour, départ à 10h40, pas trop tôt, ça va. Bon échauffement, bonnes sensations, aucune douleur, dos nickel, les point techniques de mon pro sont bien là au practice, tous les voyants sont au vert.
    H-10mn, en marchant vers le départ du 1, début de jambes en coton, cerveau embrumé, gorge sèche, rien d'inhabituel (oui je sais, c'est con, mais tous les amateurs de la petite balle blanche ressentent cette petite pression merdique avant le premier coup, même pour la plus minable des compètes). Tentative foirée d'humour avec le starter, salutation à mes deux co-compétiteurs, des types du golf des coteaux, aka le golf des notaires et toubibs, coup d'œil rapido à leur matos, classe, fringues à l'avenant, mais sympas quand même. Index aux environs de 15, ça va, devraient pas me mettre 30m à chaque drive… Bonjour, bonjour, enchanté, je joue avec des Srixon avec un trait et des points rouges, et vous …
    Tiens la voiturette des arbitres se pointe. « Messieurs vous serez timés. On mettra des pénalités si vous traînez. C'est votre premier Grand Prix ? Alors soyez content si vous faites 10 coups de plus que votre index, c'est normal à votre niveau. Et puis on peut pas dire qu'on a joué une compétition de golf si on n'en a jamais fait sur deux jours en stroke… » … OK, merci les arbitres, sympa d'être passés, vous voulez pas partir devant, là-bas, loin, merci…
    La partie qui précède est hors de portée de drive, le starter : « Messieurs vous pouvez y aller, bonne partie » … Go. Jambes en méga-coton et pourtant le drive part bijou, 200m milieu de piste, gros soulagement (d'autant que les deux rutilants se sont égarés dans le petit ruff, gniark gniark). « Allez bonne partie messieurs ». Ouaip, ce sera le meilleur drive de la journée, un des 2 seuls à toucher le fairway, mais ça je ne le savais pas, forcément, et je marche léger vers ma Srixon avec des points rouges.
    Globalement une belle journée, finalement très cool les types du golf des côteaux, temps printanier, des oiseaux partout, quelques écureuils, parcours préparé nickel, ruffs un peu méchants mais pas trop, greens plutôt rapides mais francs. Côté golf, du bon et du moins bon, quelques pars, quelques foirages, normal. Aucun trois putts, ça c'est bien, solide sur les greens. Ah si ma spéciale, la boulette que je fais toujours. Par 4, drive long mais qui s'échappe à droite dans les herbes, ma trajectoire historique, entre fade mal maîtrisé et slice, une lutte sans fin, bref… Donc dans les herbes. Le green n'est plus très loin mais … il y a de l'eau devant. En marchant vers ma balle, je me répète 72 fois, on déconne pas, on se recentre tranquillou devant l'eau, un bon coup de wedge et le par est possible. 72 fois. Arrivé à la balle, tiens elle est bien posée, 110 m mesurés, je prends un club de plus cause l'herbe, fer 8, ça va le faire. Mais oui. 15 secondes de n'importe quoi mental. Evidemment le fer 8 est freiné par le ruff, une vieille trajectoire en saucisse qui finit à l'eau. Pénalité, approche, 2 putts, double-bogey alors que le bogey était probable et le par possible.
    Bon à part ça, je suis parti pour jouer comme on dit les arbitres, voire un poil mieux, je me dit qu'on est pas mal. Le 15 et le 16 sont des par 5 par super longs, pas super piégeux, objectif par, raisonnablement. Résultat 2 bogeys cause un petit jeu approximatif avec 2 chips un coup gratté, un coup topé. Ça m'énerve.
    Arrive le 17. Un par 3 de 125m avec un lac entre les 40m et l'entrée de green. Faut faire 115m pour rester au sec. Je suis entre 2 clubs, le 8 et le 7. Pas de vent. Je danger est devant, je prends le 7, normal. Tiens pourquoi les arbitres sont au fond là-bas derrière le green à nous regarder ? On est en retard ou quoi ? P…n mais pourquoi j'ai foiré le par au 15 et au 16, me dis-je à l'adresse en débutant mon back swing. Pan, à l'eau. M…e. Font c…r ces arbitres.
    Bon là je peux aller me dropper à l'entrée de l'eau, distance plus faible, moins de stress. Ça me vient même pas à l'idée et mes copains du golf des côteaux ne vont pas me le dire, on n'est pas censés se conseiller, le seul qui pourrait serait mon caddie et je n'ai pas de caddie. Je rejoue du départ. 2e balle à l'eau, 3e balle à l'eau en mode mitraillette, tempête sous un crâne. Tiens, un éclair de lucidité, je vais me dropper devant l'eau, bravo champion. 4e balle à l'eau. 5e balle sur le green. Magnifique.
    J'arrête ce sport de malades mentaux dès ce soir.
    Passe devant les arbitres sans lever la tête, mon premier 3 putts de la journée pour un score de 12. Me souviens pas avoir scoré un nonuple bogey en 6 ans de golf. J'annonce 12 à mon marqueur, un arbitre l'entend : « 12 ? j'avais compté 10 ». C….d. Bon là, pas simple d'enchaîner d'autant que j'ai jamais aimé ce long 18 avec ces bois à droite et à gauche. Respiration profonde mode yoga, vaine tentative de re-concentration, pensées positives et tutti … slice affreux, balle perdue dans les bois suivie de grand n'imp. Un 10 pour terminer sur ce par 4. Comme une envie de …
    +15 sur les deux derniers trous, même « foirer sa carte sur la fin de parcours » me semble litotesque. Score de 108 alors que j'étais parti pour jouer un 95/96 plus qu'honorable, les gars me payent la bière, elle est dégueulasse je trouve.

    La bonne nouvelle, c'est qu'à la soirée tarot avec les potes, le soir, j'ai touché un max de jeu, gardes à gogo et bières bien meilleures.
    La mauvaise nouvelle, c'est que comme j'étais classé avant dernier, je pars dimanche en première partie, 8h.

    Dimanche matin après 5h de sommeil, un peu à la bourre, je zappe l'échauffement au practice.
    Direct au tee du 1. Mon co-compétiteur, chirurgien et également membre du golf des côteaux, tu m'étonnes, était un bon pote de celui qui m'avait opéré d'une hernie discale il y a 17 ans, appris-je 5 heures plus tard au bar. Super cool aussi. Et donc dernier après le premier jour. Nous voilà donc partis pour ce combat des chefs.
    La nuit avait été fraîche et il y avait un petit givre sur les fairways, magnifique luminosité et les oiseaux étaient toujours là. Et là, en toute improbabilité, entre 8 et 9h, j'ai joué la meilleure heure de golf de ma vie. Le par sur 5 trous, greens en régulation, des coups qui sortent bijou, des sensations fluides, des chips donnés quand le green était manqué… « pourvu que ça dure, pourvu que ça dure… ».
    Bon ça n'a pas duré. En fait je n'ai pas tout à fait joué le par. Sur le 5, un malencontreux 3 putts me coûte un bogey frustrant (coup de fer à 4m du drapeau, tu puttes pour birdie, en montée, tout droit, trop appuyé, virgule au bord du trou, trou dépassé de 1m, putt de retour en descente avec une pente latérale merdique, foiré, bogey, fait c…r).
    Petit accroc donc, et au 6, beau drive, fairway partie droite, rebond à droite inattendu, pour le moins, bunker de fairway. Bon. Là erreur de club, je prends trop long et mets un obstacle d'eau en jeu. Non mais pouvais-je deviner que j'allais aussi bien la toucher, zéro sable. Pffff… Trop long, un poil à gauche, rebond inattendu à gauche, à l'eau. Une socket à suivre et un quadruple qui fait mal.
    Fin de parcours moyen moins pour un 102 posté au recording (oui car il y a un recording pour ces compets, comme les pros). Nota : seulement 2 balles à l'eau au 17, j'étais content. Mon nouveau copain chirurgien a mieux joué, le fourbe, et me laisse donc la place de bon dernier, pour mon premier Grand Prix.

    Restera cette heure miraculeuse à la fraîche dimanche matin, et la perspective des Trophées seniors de l'été, sur quelques-uns des beaux golfs du coin. Mais ceux-là seront courus, et ça risque ne pas passer avec mon index 18 tout moche. Faudrait descendre fissa vers les 15… bon je file au practice.

    Voilà, si vous cherchez un sport… mais méfi, ça rend fou.

  • Pierluigi Scollina le 05/05/2022 à 01h11
    Merci et bravo pelecanos, je ne connais rien au golf (une heure d'initiation avec des grosses balles, ça doit pas trop compter pour l'index) mais ton cr donne envie de s'y intéresser de plus près.

  • Hyoga le 05/05/2022 à 02h10
    Ah, le +9 ça fait mal et ça peut te flinguer le reste du parcours, voire du weekend.
    J'ai fait ma première partie en presque deux ans avant-hier. je joue plutôt dans les 100, et j'ai fait 102. J'étais parti comme une fusée: +3 en 5 trous. Après j'ai eu une lente descente aux enfers démarrant par quelques doubles bogey, et culminant avec un +6 sur un par 4 sans aller ni dans l'eau ni hors limite, c'est dire si c'était propre. Je fini par me ressaisir vers la fin avec tout de même un birdie sur un par 3.
    Heureusement c'était une partie amicale: on peut beaucoup plus facilement faire abstraction des conséquences de nos bêtises au score, ça aide pas mal.

    Le mental au golf est vraiment quelque chose d'exceptionnel. Je pense que c'est dû en grande partie au fait qu'on est statique. Entre chaque coup on a plusieurs minutes pour cogiter. c'est beaucoup plus difficile au final que de devoir jouer "naturellement", par réflexe, quand le cerveau n'a pas le temps de se faire des noeuds du genre "hey au fait, pour faire une passe je tape avec quelle partie du pied, réfléchis bien, mec, regarde là il y a un brin d'herbe qui dépasse si ça se trouve ça va avoir une influence t'es sûr que tu veux pas mettre l'extérieur, non attends la semelle, ou alors le plat, ah mais la dernière fois qu'on a mis l'extérieur c'était pas mal, au fait t'es sûr que ton lacet est pas défait, ah merde on a encore foutu la balle direct en touche, c'est sans doute la faute des crampons". Non, la jambe a déjà fait la passe depuis longtemps, c'est bien mieux comme ça.

    Corollaire: j'ai souvent vu le conseil de se concentrer sur un point en particulier (que ça soit le point visé, un point particulier du swing, etc), pendant la préparation et la réalisation du swing. C'est surtou pour occuper le cerveau à quelque chose et l'empêcher de réfléchir, en fait.

  • pelecanos le 05/05/2022 à 14h40
    Eh oui, une compétition de golf, c'est une petite aventure mentale de 4 ou 5h.
    Attention, une petite. C'est pas non plus traverser le désert de Gobi sur les mains. On est d'accord.
    On passe de l'euphorie au découragement en 15mn. En mode euphorie, dans la zone, il faut lutter pour se dire qu'on surjoue, que ça va forcément se gripper et que ce sera normal, qu'il faudra alors rester zen. En mode découragement, il faut se reconcentrer sur quelques fondamentaux, grip, posture, alignement, quelques points techniques basiques et faire le dos rond.
    Et puis, comme Milou dans je ne sais plus quel Tintin, il y a toujours l'ange et le diablotin qui tournent autour de toi. L'ange qui te conseille le coup sécure, le diablotin qui te fait tenter le coup que tu sais ne réussir qu'une fois sur dix et qui risque de te mettre dans la panade, qui va te faire scorer un triple au lieu d'assurer le bogey, qui te fait viser un drapeau planté à 3m de l'eau au lieu d'essayer de poser la balle au milieu du green. Le mental qui dicte ta stratégie, pour le meilleur et pour le pire. Me concernant c'est souvent le pire, le diablotin l'emporte souvent.
    C'est peut-être pour ça en partie que je n'arrive pas à briser ce putain de plafond de verre de bogey player ...

  • El Mata Mord le 05/05/2022 à 15h49
    Merci pelecanos pour ce CR de haute volée qui me rappelle de très bons souvenirs et ma jeunesse lycéenne.
    A l'époque, j'aimais bien démarrer entre 8h et 8h30, finir ma partie en compétition moins de 4h après, déjeuner et repartir faire 18 trous pour me décrasser l'après midi.
    Aujourd'hui, après 18 trous, en amical sans pression, j'ai l'impression qu'un autobus m'est passé dessus.

    P.S 1 : l'important au golf, c'est ce qui se passe entre les 2 oreilles...
    P.S 2 : le golf, c'est l'école de l'humilité. Birdie tenté égal souvent bogey assuré chez les index de plus d'un chiffre.
    P.S 3 : en termes technique, une fois sur le parcours, la seule chose qui compte vraiment, c'est d'oublier la technique et de se concentrer sur le rythme de son swing. Toujours fluide, jamais heurté et la balle partira systématiquement. Pas toujours ou on veut mais sans trop de dégat la plupart du temps.

  • Red Tsar le 08/05/2022 à 16h56
    Je reviens en arrière. Je ne voulais pas couper l'élan du golf.
    La vidéo est assez hallucinante. Sacrées conditions. J'ai vu que beaucoup de concurrents avaient des bâtons (ou un seul ?). Pour autant, ils ne s'en servent pas à l'image.
    Je suis étonné que ce soit autorisé, mais ok. Du coup : c'est un ou deux bâtons ? Quel avantage sur quel type de terrain ? Et si ça sert peu, est-ce que c'est pas aussi un handicap de garder ce truc en main ?

  • Pascal Amateur le 08/05/2022 à 17h22
    À propos du golf, il y a des mots croisés étonnants : lien

  • Red Tsar le 08/05/2022 à 17h25
    "Permet d'aller au Putt" ? > "Frikk" ?

  • Eric Sikh Aura le 08/05/2022 à 20h51
    Ce week-end avait lieu en Martinique un des deux plus gros trail de l'île avec la Transmartinique : le Tchimbe Raid ("tiens bon" en créole, aussi le nom du club orga)

    103km, 5500m de d+ et premier concurrent arrivé en 13h23 !
    Je vous mets un lien si vous voulez voir le profil... lien

    Je ne vous ferai pas de compte-rendu flamboyant comme nos camarades vu que je n'ai pas participé, je préfère les courses sur route qui ne me prennent pas la moitié de mon week-end... ^^'