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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Red Tsar le 23/04/2022 à 08h33
    Recherche conseil en vue de courir vite (on sait jamais : c'est une compétence qui pourrait devenir particulièrement utile à partir de dimanche soir).
    Comment progresser sur 100 ou 200 m. ? Ça fait un moment que je plafonne sur mes exercices de fractionnés. J'arrive à faire des séries plus longues, mais pas à aller plus vite.
    L'idée n'est pas de gagner sur l'impulsion de départ, mais sur la vitesse moyenne, pour grappiller une ou deux secondes sur cette distance, qui, par effet de levier, se transformeront en minutes sur des distances plus longues. Qui sait...
    Je fais un peu de travail en côte, mais probablement pas assez. Toute idée d'exercice est bienvenue !
    Si en plus c'est sans souffrir, que ça ramène l'amour perdu et que ça garantit puissance, fortune et prospérité, c'est parfait.

  • Label Deschamps le 23/04/2022 à 12h46
    Tu n'y vas pas de main morte, une seconde sur 100 mètres c'est énorme.
    Accessoirement du boulot spécifique sur 100 mètres ne va pas être très productif au-delà du 400 je pense. Tu peux toujours travailler des aspects comme le gainage et essayer de courir plus relâché, et faire des éducatifs en décomposant le mouvement de montée du genou et l'allongement de la jambe, mais le boulot d'un sprinter est assez différent de celui d'un coureur de demi-fond ou a fortiori de fond.
    En gros la difficulté du sprinteur est d'acquérir la combinaison de force-puissance-technique pour exercer une grosse phase de poussée et parvenir à maintenir la foulée sans se disloquer avec des impacts fréquents et un effort intense. Les impacts à presque 40 km/h sont sévères !
    Alors que pour un coureur de 10 000 mettons la qualité de pied est également très importante mais plus en légèreté, il faut une tonicité mais les masses musculaires sont plus un handicap qu'une aide au bout d'un moment et les aspects cardio sont essentiels a contrario, le relâchement et la ventilation sont critiques.

  • Cris CoOL le 23/04/2022 à 13h28
    Ça dépend de là où il part. Je ne sais pas ce que je vaux sur 100 mètres mais je peux tout à fait m'imaginer être à 17 ou 18 secondes vu mon explosivité (temps pendant les fractionnés). Dans ces conditions, une seconde ou deux ça doit être gagnable simplement par une meilleure technique et davantage de relâchement, sans faire un travail de sprint spécifiquement. Après peut-être que Tes Tsar est déjà très rapide mais sa question a du sens pour quelqu'un qui comme moi a l'explosivité et la vitesse de Marcelo.

  • Red Tsar le 23/04/2022 à 13h33
    Merci pour tes conseils, Label. Je vais me pencher là-dessus.
    Je te rassure, je n'ambitionne pas de gagner 1 seconde en passant de 12 à 11 secondes au 100 m. Mais, par exemple, de pouvoir faire 10 x 300 m non plus en 1 minute, mais en 57'/58'. L'idée c'est de faire monter la VMA et d'obtenir un gain cumulatif avec la distance.
    Outre l'horloge biologique qui ne tourne pas que pour les femmes, j'ai un physique de footballeur standard (grosses cuisses, gros c***) et là depuis un moment j'ai l'impression d'être arrivé à un palier et de ne plus progresser. Mais peut-être aussi qu'il faut juste l'accepter.

    @Chris : 17' au 100 m. : mais c'est déjà très rapide pour du fractionné !

  • Koller et Thil le 23/04/2022 à 13h42
    Je peux me tromper mais il me semble que le sprint n'a rien à voir avec des fractions de type VMA. Les vitesses ne sont pas du tout les mêmes et à mon sens il n'y a pas du tout de "transfert de progression" entre sprint et VMA comme il peut y en avoir entre VMA et allures 10/21/42.

  • Radek Bejbl le 23/04/2022 à 13h47
    J'ai fréquenté un groupe de 100m quand je faisais de l'athlé (pas de très haut niveau, on oscillait de mémoire tous entre 11 et 12 secondes donc avec de la marge pour progresser) et c'était majoritairement du travail d'explosivité : sprints sur quelques appuis, squat jumps, courses en tirant des chariots. Un peu de boulot sur la foulée mais j'ai l'impression d'avoir passé des séances entières à faire 30 mètres à bloc entre deux séries de gainage, surtout pendant l'hiver. Et pour bosser la résistance les fameuses séances pyramides 100-200-400-200-100 à fond où tout le monde vomit à la fin et qui obligent à courir de façon plus relâchée. Après, faut être honnête, j'ai vu des gens débuter l'athlétisme en 10"50 et d'autres plafonner des années à 12"50, y a un côté hyper discriminant.

  • Jeremie Janette le 23/04/2022 à 21h10
    Je veux bien joindre ton club (mème si je suis vexée d'être dans la catégorie "vioque") si le moins de 3h s'applique à un triathlon M. J'en fais un samedi mais c'est un M un peu raccourci (1km/ 40km / 10km). C'est mon deuxième, j'ai fait mon premier en 3h33 (1.2/47/10.9) alors que je visais 4h.

  • JeanLoupGarou le 02/05/2022 à 16h21
    Petit débrief de mon aventure vosgienne pour le Trail du Grand Ballon (22km)

    Tout commence aux vacances de Noël dernier, quand j'ai coché la date du 1er mai pour lancer la saison de trail avec ce Trail du Grand Ballon (22km). Tout est bien, l'hôtel au pied duquel a lieu le départ est déjà complet mais je trouve une chambre d'hôte pas cher à 15min en voiture, on est bien.

    L'entraînement se passe pas trop mal, à part quelques pépins (mollet notamment), mais il y a pile un mois, bim covid. J'y avais échappé plus de deux ans, il m'a rattrapé. Peu de symptômes, mais quasiment deux semaines sans courir, puis je dois partir en Normandie enterrer ma grand-mère, autant dire que la fin de préparation est... tronquée. Je n'ai donc pu courir qu'une fois et demi post-covid, pour une sortie de 9km en tout et pour tout (et tout plat) ; les sensations étaient plutôt bonnes, mais voilà.

    On reçoit les dernières infos pratiques une semaine avant le départ, avec le GPX, et première surprise, le parcours a été modifié, on fera finalement 23.4km et environ 1000mD+. Je me dis quand même que l'objectif de 3h30 est plutôt réaliste (même si officiellement je n'ai jamais d'objectif quand je pars en trail, si ce n'est rentrer à la maison en un morceau).

    La veille du départ pour les Vosges, tout est prêt, je mets ma valise et mes deux petits sac à dos ensemble dans la chambre d'à côté pour pouvoir partir tôt le matin et déjeuner à l'arrivée. Je me lève, 7h30 sur la route, et 1h après, en arrivant à Sens, BIM la vision, j'ai oublié un des sacs...
    Demi-tour, envie de se foutre dans le décor, 2h perdues, plus je dois du coup prendre de l'essence avant de repartir, et évidemment maintenant ça bouchonne à la sortie de Paris (un énorme accident sur l'A4).
    Je finis quand même par arriver à destination, et je vais chercher mon dossard, en haut du Markstein. Je prend la grêle au pied de la montée, puis un énorme orage, et en arrivant il y a de la neige sur la chaussée, et on se les pèle salement. Les gars qui sont sur le 48km doivent bien souffrir.

    Le dimanche matin, je me prépare donc à affronter les éléments, t-shirt technique, veste, legging, gants de trail et tour de cou, je mets mon coupe-vent dans le sac à dos, mes pomPotes, les flasques sont remplies, le dossard attaché, et c'est parti.
    Je me gare à 600m du départ, un peu en avance, et là, surprise ! Plus la moindre trace de neige, peu de vent, un grand soleil, les conditions totalement opposées à la veille. Ca pue un peu mais on est en altitude, il fait pas chaud, on supporte la veste ; le coupe-vent en revanche ne sortira pas du sac.

    Le tracé est censé ressembler à ça : 8-9km de descente, puis 9-10km de montée, et enfin 4km de plat/faux-plat descendant. Assez inhabituel de commencer par la grande descente, mais c'est l'occasion de se mettre bien en jambes dans une section qui est mon truc.

    12h, départ donné. On démarre par une mini-côte (100-200m) puis on amorce la descente. Je déroule tranquillement la foulée sur une partie très roulante et large, mais assez rapidement (1.5-2km?) on arrive sur un single, et là l'enfer commence pour moi. Déjà, on nous a menti sur le profil, c'est pas de la descente. C'est hyper irrégulier, avec pas mal de petites remontées qui cassent le rythme (même si oui, au global on descend), et énormément de rochers et racines qui empêchent d'envoyer et demandent une attention constante. Il commence également à faire très très chaud, les gants et le tour de cou sont rangés dans les poches bien vite (en essayant de pas retarder la file). On sort enfin du single pour un sentier plus large (taille voiture) et en pente régulière, je me permets de ralentir un peu pour souffler, en laissant le peloton me doubler petit à petit. Je tiens quand même une allure pas dégueu au vu du terrain, mais plus on descend et plus la chaleur se fait sentir. J'ouvre ma veste de plus en plus pour avoir un peu d'air, je bois, je m'arrête prendre des photos..
    En arrivant en bas de la descente, coup de grâce, presque 1km sur de l'asphalte dans le village de Saint-Amarin, en plein cagnard.. Un peu de plat, un raidard pour entamer l'ascension, et on retrouve enfin du sentier et des arbres, mais le mal est fait. Un énorme coup de chaud, et je me retrouve comme un vulgaire coéquipier qui s'écarte après avoir emmené son leader dans les premiers lacets du Ventoux. Je tombe enfin totalement la veste (qui était grande ouverte depuis un moment), et je sens de suite la différence, l'air sur la transpi du T-shirt technique, ça me fait le froid qui donne la pneumonie quand on ne se couvre pas en sortant du sport.
    Mais ce n'est qu'un positif de surface, et le cardio lui ne se remet pas, je suis à 170-180bpm en claudiquant, quasiment à l'arrêt dans les lacets. Même quand je redescends vers 140 et que j'essaie de relancer un peu, ça remonte instantanément et je retombe à un rythme catastrophique.
    Le mental s'effondre aussi, et j'en suis à me demander si je vais réussir à atteindre le ravito (km11.5) pour y abandonner, ou si je serai de toute-façon hors-délai (barrière à 2h au ravito).

    Heureusement, à la faveur de pentes un peu plus légères sur quelques hectomètres je retrouve un semblant de rythme (de sénateur), et j'arrive tout pantelant en 1h30 tout pile. Je prends le temps de vider le peu d'eau qui me reste sur ma tête, remplir les flasques, manger une banane, un quartier d'orange, m'asperger à nouveau un petit peu, et enfin repartir, 1h35 de course, le mental encore un peu dans les chaussettes, mais la décision prise fermement de se traîner jusqu'au bout ; le temps n'est plus vraiment une considération, mais j'estime que vu mon état, 4h c'est l'estimation réaliste (ou un peu optimiste).

    Coup de chance, le premier km après le ravito est quasi-plat, avec quelques descentes qui permettent de se relancer, et des montées pas trop raides pour maintenir un rythme correct. Les jambes tiennent bien (c'est pas le problème), le cardio semble s'être remis à peu près, il parait évident que la barrière horaire (5h à l'arrivée) ne posera pas problème. Et ça, c'est une première belle éclaircie au mental.

    La pente remonte ensuite plus sévèrement, je reste prudent et méthodique, un-deux un-deux, droite-gauche. Ça permet pas de gagner de temps, mais on efface les kilomètres. Et j'arrive finalement au sommet, et on attaque un faux-plat descendant. D'après la distance restante (via ma montre), les 4h seront faites sans problème, et on est même pas si loin des 3h30 si le faux-plat continue. Là où il y a problème par contre, c'est qu'on est sur la route, et que mon tendon d'Achille et mollet droits n'aiment pas, mais alors pas du tout ! Je tiens quand même un bon rythme sur 300m, puis quelques secondes de marche, et j'alterne. Un kilomètre plus loin, on retrouve enfin du sentier, ce qui est cool, mais aussi des racines, cailloux, et une alternance montée-descente qui casse les jambes comme au début. Au passage au km21, j'ai abandonné l'idée du 3h30, les jambes font trop mal lors des variations de relief, je préfère marcher tranquillement en profitant du paysage. J'atteins alors une sorte de détachement mental, et je profite pleinement du grand air, en faisant quelques foulées quand le terrain le permet. Pour la première fois de la course, je ne suis pas en souffrance mentale (physiquement par contre ça devient dur).

    Dernière péripétie, je passe à côté de ma voiture alors que ma montre indique 23.05km. OR je sais que je me suis garé à 600m (par la route tout droit) et je vois que le sentier n'est lui pas tout droit. Ma montre confirmera plus tard que c'était en fait 23.8km.
    Et le coup de grâce (les salauds), le parcours se termine par ... un escalier ! 28 marches pas super proprement découpées, assez hautes, vraiment pour t'achever quoi. Et sur la ligne une photographe. Vraiment envie de lui dire de pas prendre ma sale gueule en train de mourir mais bon, on pourra revivre ce grand moment.
    Temps final 3h39min03s. Pas tout à fait l'estimation initiale mais on a très bien limité la casse après l'énorme coup de mou au début de la montée.

    C'est peut-être LE trail où j'ai ressenti le moins de plaisir jusqu'ici, et la première fois où j'ai plus que sérieusement considéré abandonner (c'était même quasi-inconcevable de continuer, dans ma tête à un moment).
    Mais passé la ligne, quand on relâche le mental, et après s'être totalement vidé comme ça, l'émotion te submerge, j'ai eu les larmes aux yeux, et je me suis ravitaillé en sanglotant à moitié et en tremblant. Ca aussi c'est une première pour moi.

    Niveau parcours, je trouve le terrain intéressant, très technique dans les descentes (même les sentiers larges et réguliers ont du gros gravier traître) ; le fait de descendre puis monter, qui est inhabituel, peut aussi être un challenge sympa. En revanche, si le paysage est très joli, il ne varie finalement pas tant que ça d'un endroit à l'autre ; les Alpes et mes trails vosgiens en solo m'avaient bien plus bluffé sur ça !

    Prochaine étape officielle pour moi, je retourne à La Plagne fin juillet (26-28km, 1500mD+) ; ça me laisse le temps de soigner le mollet, qui est encore très douloureux ce matin (le reste c'est courbatu mais ça va franchement, je marche cooooorrectement).

  • Red Tsar le 02/05/2022 à 17h38
    Magnifique, bravo ! Quel mental d'acier de Parisien.
    Il nous manque juste la photo de l'arrivée, du coup :)
    Et bon courage pour La Plagne !

  • JeanLoupGarou le 02/05/2022 à 19h15
    Haha, merci, les photos ne sont pas encore disponibles mais j'y réfléchirai ! Je tiens à ma e-réputation quand même, je le sens pas trop !

    J'ai en revanche trouvé une vidéo youtube de la course du samedi (le 70km) pour vous donner une idée du temps cataclysmique : lien