Le fil éclectique
Pour tous les posts qui ne trouvent pas de forum, celui-ci ramasse les chiens perdus.
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Edji le 07/06/2022 à 09h50(Les impolitesses ne sont là que pour balayer tes mensonges récurrents)
Si si j'ai répondu, mais tu n'as pas dû faire attention : « les syndicats étudiants »,
Il y a deux éternels chiffons rouges que tu ne peux agiter dans l'enseignement supérieur, du moins à l'université : les frais d'inscription et la sélection.
Sur le premier, il me semble que les raisons invoquées sont plutôt convaincantes ; sur le second, il n'y en a aucune de valable.
Les facs ne souhaitant pas avoir un fonctionnement plus perturbé qu'il ne l'est déjà (ma future-ex fac a dû réparer plusieurs millions d'euros dégâts occasionnés par les blogueurs professionnels lors de la mise en place de Parcours Sup), en bonne logique, les instances écartent toute forme de généralisation en la matière, y compris dans quelques filières seulement…car tout le monde sait qu'on invoquerait, à tort ou à raison, l'ouverture de la boîte de Pandore.
Donc que fait-on ?
On sélectionne(ait, dans certains rares cas, désormais) à bas bruit, avec les taux d'échec énormes des premières années, et on crée des filières parallèles (bidisciplinaires, notamment), où on s'aligne (fort logiquement) sur le modèle prépa.
On voit le résultat au bout de tant d'années ; des armées d'étudiants pas au niveau/démotivés, et une excellence universitaire qui s'éteint progressivement.
Beau résultat.
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Edji le 07/06/2022 à 09h52Tu fais quoi, dans ton système (actuel), des étudiants en échec complet au bout d'un, deux voire trois ans d'université sans diplôme validé (ou avec une licence obtenue ric-rac, sans perspective sérieuse de master) ?
Parce que ce n'est pas un tout petit nombre de personnes, en vérité.
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Pascal Amateur le 07/06/2022 à 09h56Je suis sympa, je vais compiler vos messages : on en fait quoi, des élèves recalés à l'entrée de la fac ou durant leur parcours universitaire ?
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Edji le 07/06/2022 à 10h01On les forme et oriente mieux en amont.
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Koller et Thil le 07/06/2022 à 10h01Et que fait-on des blogueurs professionnels ?
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Edji le 07/06/2022 à 10h03Foutu correcteur :-)
Peine de mort (c'est à la mode), évidemment.
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Red Tsar le 07/06/2022 à 10h06Aucun problème pour admettre que la situation actuelle n'est pas idéale. Mais quelle alternative (vraie question, pas une question qui sous-entend « tu vois que y'a rien à faire ») ?
Parce que là, concrètement, on fait quoi si on met juste en place une sélection sans alternative ? Tu dois avoir 400000 candidats au baccalauréat général et 150000 au baccalauréat technologique (et 200000 au baccalauréat professionnel). Combien seraient sans débouchés ? Et du coup ?
On pourrait envisager un redoublement en lycée ?
La création d'établissements type « community college » ou CEGEP ?
Un système universitaire à deux vitesses : des universités « étoilées » (= sélection) et d'autres non ?
Autre ?
@JSVB ; pendant que tu es là, un hors-sujet : les bouquins sur les rencontres avec le monde animal, c'est déjà dépassé. Maintenant, il faut « Vivre et penser comme un arbre » ( lien) et même « Penser comme un iceberg » ( lien).
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Edji le 07/06/2022 à 10h29Je n'ai pas nécessairement la réponse à tout ; je sais juste qu'un système qui crée tant d'étudiants sans diplôme ou avec un diplôme fortement dévalorisé n'est pas un bon système, sur le plan de la formation de ses jeunes, des attentes déçues (et ce au long cours, ce qui est pire que tout) qu'il suscite, et des coûts que cela engendre pour la collectivité (fric claqué en pure perte, et dépérissement de l'université comme lieu d'excellence).
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John Six-Voeux-Berk le 07/06/2022 à 12h55Toujours pas de réponse, si ce n'est une nouvelle accusation.
1/Je ne vois pas ce que les syndicats étudiants avaient à redire à la hiérarchisation des voeux type APB
2/ s'ils n'ont pas pu s'opposer efficacement à la sélection généralisée, comment se seraient-ils opposés efficacement à la sélection dans certaines filières seulement. Mais à vrai dire, ce n'est pas mon point : si la selection n'est qu'une manière de garantir l'adéquation entre pré requis de la formation et les étudiants, elle me semble défendable ; si elle n'est que le cache-misère d'un manque de moyens (et d'un manque d'anticipation des besoins sociaux économiques), c'est encore autre chose.
@redtsar : la mère de tous ces « penser comme » reste peut-être « penser comme une montagne », ouvrage d'Aldo Leopold qui remonte aux années 1940
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Edji le 07/06/2022 à 13h02Ce n'est pas parce que ma réponse ne te convient pas que ce n'est pas une réponse ; ceux qui fréquentent l'université de longue date, eux, savent très bien ce qui est en cause ici.
Et IL N'Y A PAS DE SÉLECTION GÉNÉRALISÉE, bon sang de bonsoir !
Dingue de faire semblant de ne pas comprendre…!