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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • AS Roma Gricole le 17/05/2022 à 14h23
    Je plussune sur Wassim Nasr, qui est très précieux sur la compréhension des dynamiques africaines et moyen-orientales.

    Et sinon, pour rester hors de nos frontières nationales, élections à priori très importantes au Liban, avec la défaite du Hezbollah : lien
    Je cite un collègue libanais, qui arrive au bureau avec un sourire "bon, ça va être le bordel, mais il faut en passer par là"

  • Doc Martins le 17/05/2022 à 14h31
    Sur Djebbari et Hopium, ce thread Twitter résume plutôt bien la situation à mon avis : lien

    En résumé, personne ne dit que c'est illégal, mais ça pose quand même pas mal de questions sur le plan éthique. Mais c'est une fin plutôt logique pour celui qui restera peut-être comme le pire ministre des transports de l'histoire.


    En passant j'aime bien ceux qui viennent de passer 5 ans à défendre Macron corps et âme et à taper sur la gauche pour dire maintenant de manière totalement innocente "NUPES est trop à gauche, je pense que je vais voter LREM". Oui c'est bon on avait compris, faut assumer à un moment.

  • AS Roma Gricole le 17/05/2022 à 14h44
    Sur ce sujet, c'est assez compliqué : il ferait quoi pendant ces 5 ans ?

    Par exemple, indépendamment des affaires qui le concernent, Dupond-Morretti reprendra inévitablement une activité professionnelle en lien avec son poste de ministre.

    Si on veut un renouvellement du personnel politique, il faut bien que les anciens aillent quelque part. Et si on veut de "la société civile", on va aussi augmenter les aller-retour public / privé.

    Personnellement, je trouve moche, c'est plutôt le timing de l'annonce : il m'aurait paru plus respectueux d'attendre la fin de son mandat. (Je critique aussi la promotion de l'hydrogène comme solution miracle, mais c'est un autre sujet, qui ne concerne pas l'éthique).

    Par ailleurs, je n'ai peut être pas compris, mais tu parles à la fois de politique et de faute-fonction publique, qui sont 2 choses différentes.

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 17/05/2022 à 14h56
    Un haut fonctionnaire (de surcroit ministre) devrait normalement avoir de hautes compétences "managerial", il peut donc exercer dans n'importe quelle grosse entreprise (la caricature étant Fillon travaillant dans le pétrole).
    Aller dans le privé n'est pas un problème. Le problème c'est d'aller exactement dans le même secteur qu'il a contribué à financer.

    Pour Dupont-Morretti, s'il redevient avocat, je vois mal en quoi il y aurait conflit d'intérêt.

  • Hannibal le 17/05/2022 à 14h57
    "Tout ceci pose une question très politique : celle de la porosité entre les responsabilités publiques et le privé. Ce n'est pas parce que c'est légal que c'est dans notre intérêt collectif."

    Tout est dit
    La limite entre intérêts privés et intérêt collectif me semble très complexe à définir. Peut-être a-t-il bien travaillé dans sa politique de subventionnement de l'hydrogène. Ou pas. Et je ne sais pas comment l'évaluer.

    Pour aller plus loin, décréter qu'un ministre travaillant sur une thématique ne peut pas aller ensuite dans le privé dans le même domaine, cela s'apparente à de la clause de non-concurrence (de très très loin), et ça se paie si tu veux l'activer - et cher. Si on refuse toute contrepartie, je vois 2 risques vite fait : n'avoir personne qui accepte de venir (ils resteront dans le privé si ils ne peuvent pas retourner dans leur domaine de prédilection plus tard), ou alors des peintres, et ceux qui sont en poste vont être prêts à toutes les bassesses électorales et politiques pour se cramponner à leur poste, ne pouvant faire valoir leur expérience à travers un poste dans le privé.

    En fait pour mieux trancher la question de Djebbari, la question est surtout à mon sens, est-ce qu'il a procédé à des choix et des arbitrages douteux lorsqu'il était en poste pour favoriser sa future entreprise au détriment d'autres? Mais est-ce que ce n'est pas ce qu'a fait la HATVP? Que ANTICOR conteste visiblement (je ne sais pas sur quelles bases)

  • JeanLoupGarou le 17/05/2022 à 14h58
    Disons que le Twitter de Djebbari depuis 2-3 ans est un panneau publicitaire pour l'industrie du véhicule à hydrogène français, plus qu'un outil de communication ministériel.
    On peut donc se demander depuis quand son futur poste est décidé, et si sa mission pour cette entreprise n'a pas chevauché un peu son mandat.

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 17/05/2022 à 15h00
    ça chevauche son mandat puisque la demande à la HATVP est bien antérieure à la fin de son mandat (cf. thread twitter déjà partagé).

  • JeanLoupGarou le 17/05/2022 à 15h07
    Non non, je ne me demande pas s'il n'a pas trouvé son job avant d'y aller (c'est normal, moi aussi j'ai trouvé mon nouvel emploi pendant que j'occupais le précédent), mais si sa mission pour eux n'a pas chevauché (et empiété sur son objectivité).

    Et au vu de ses positions en tant que ministre, la question se pose.
    Il est toutefois possible qu'il soit juste hyper convaincu depuis toujours par la voiture à hydrogène et qu'il ait trouvé ce job en conséquence, et non l'inverse.

  • AS Roma Gricole le 17/05/2022 à 15h12
    "Un haut fonctionnaire (de surcroit ministre)"
    Les ministres ne sont pas des (hauts) fonctionnaires. C'est une distinction fondamentale entre le politique - qui émane de la démocratie - et l'administratif - qui assure le fonctionnement de la machine étatique.

    Mon exemple de Dupond-Moretti, c'était juste pour dire qu'il a fait une réforme de la justice - en renforçant le secret de l'avocat - et qui donc sont directement en lien avec son activité, plutôt dans un sens qui l'arrange. Peut-être que l'exemple est mal choisi...

  • Red Tsar le 17/05/2022 à 15h14
    Mais est-ce qu'on est sûr que Djebbari a des compétences si exceptionnelles qu'un autre n'aurait pas pu faire le travail ? Où serait le problème s'il redevenait pilote de ligne ou expert en aviation pour la justice ? Est-ce que ce sont des métiers et des missions si terribles à vivre ? Et si Djebbari avait estimé que son plan de carrière vaut plus que de servir comme ministre, ce qui aurait été son droit le plus entier, je pense qu'on aurait trouvé assez facilement des personnes pour prendre sa place en 2017. Auraient-elles moins bien fait le travail ?

    L'expertise devrait venir des services affectés au ministère (et je suis persuadé qu'elle y existe). Les ministres sont là pour porter un projet politique issu des urnes. Toute la haute-administration en place, les commissions, agences, etc. a l'expertise nécessaire pour bien faire le travail technique. À une époque, on s'enorgueillissait de faire monter des métallos à l'assemblée ou des tourneurs dans les ministères. Étions-nous plus mal gouvernés ?

    Par ailleurs, cette vision du ministre-expert indispensable signifie aussi que le politique n'est plus remis dans le collectif, mais dans des individus jugés exceptionnels, seuls aptes à nous guider.

    Enfin, que vous le vouliez ou non, ces pratiques de pantouflage et de tourniquet, sans même parler des affaires avérées de conflits d'intérêt, participent au discrédit du politique et des institutions, à l'idée d'une élite qui profite, à l'écart du « peuple ». C'est compliqué de vouloir à la fois combattre l'abstention et le RN et cautionner ce modèle.