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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Monsieur Jo le 28/01/2022 à 15h04
    Ce doit être son calcul : se présenter comme plus modérée, ce qui permet de prendre plus de voix sur Pecresse tout en sachant que celles qui se sont portées sur Zemmour viendront naturellement à elle.

  • Aulas tique le 28/01/2022 à 15h23
    "Revenez à moi mes nazis égarés, maman est là".

  • blafafoire le 28/01/2022 à 15h24
    Oui, ça conforte ce que je dis : la crédibilité de Zemmour semble aléatoire. L'espoir (pour moi) est juste qu'elle dure suffisamment longtemps pour abîmer la machine trop bien huilée du RN. Sinon l'effet risque d'être inverse...

  • Pascal Amateur le 28/01/2022 à 15h27
    C'est qu'ils sont là, les amis de Zemmour, dans les campagnes, dans les villes, sur les réseaux sociaux. Il est logique qu'elle dénonce cette invasion.

  • Red Tsar le 28/01/2022 à 17h05
    On en a parlé ces derniers temps ici-même et on a enfin été entendu. Complément d'enquête (France 2) vient de diffuser un reportage assez complet sur EdF, dans lequel chacun pourra trouver du miel, quelles que soient les fleurs qu'il aime butiner. La deuxième partie est la plus ahurissante. Certains trucs sont quand même assez kafkaïens dans la situation actuelle.

    Mon seul regret, que le sujet de la vente d'Alstom à General Electric et de ses technologies (nucléaires notamment) n'ait pas été abordé. Un beau fiasco et un sacré coup de canif sur le plan de la défense de notre souveraineté. L'affaire est en train de rebondir et pourrait exploser à la figure de l'un des piliers de la vente :
    lien

  • Cleaz le 28/01/2022 à 17h08
    Après on peut tordre les voix dans tous les sens et espérer la chute des uns et des autres, on a toujours un socle de 75% des voix entre la droite libérale, la droite conservatrice et l'extrême droite qui ne foutra pas les pieds à gauche même en accrochant un deuxième tour.

    Et sinon vous le moral ca va ?

  • John Six-Voeux-Berk le 28/01/2022 à 17h14
    "...la même pente continue depuis 6 ans, et la croissance économique semble également...
    Faire le lien entre les mesures politiques (surtout quand on se souvient des contestations qu'elles ont engendrées) prises à cet égard et les résultats constatés aujourd'hui ne me paraît dès lors pas vraiment à côté de la plaque."

    Puisque tu me prends par les sentiments... je vais aussi élaborer un peu.

    D'abord, j'ai envie de dire que les "contestations engendrées" ne portaient pas sur les éventuels bénéfices économiques de ces mesures ; et donc pointer leur efficacité supposée ne répond pas vraiment à ces contestations (bien sûr, on peut imaginer, qu'à la marge, l'"assouplissement" du droit du travail puisse faciliter la création d'emploi - oui, mais ce n'est pas immédiatement l'enjeu des protestations)

    A vrai dire, je crois comprendre la logique économique qui prévaut depuis des années (inciter l'investissement, casser les "freins psychologiques à l'embauche" - = en facilitant la "débauche", etc.), je comprends aussi qu'elle peut avoir des effets positifs en termes économiques. Mais bien entendu, ni la croissance, ni le taux de chômage ne sont à eux seuls des indicateurs de la bonne santé d'un pays, je pense que tu en conviendrais.

    Mais à la limite, pourquoi pas ? Avec un effort, imaginons que cette croissance soit "durable", que ces taux d'emplois recouvrent une amélioration des conditions individuelles, et que grâce au gouvernement Macron une ère de prospérité nouvelle s'annonce. Supposons même que cette prospérité permette, allez, juste de maintenir, ou d'à peine diminuer la condition du citoyen lambda (libertés publiques/études/santé/retraite...), cette société nouvelle resterait fondée sur des principes qui me dérangent et qui ne me semblent en rien nécessaires, même dans notre contexte d'économie globalisée. Parmi ces principes, la "fluidité", "l'agilité", "l'intérêt" et "le risque" (on y revient) érigée en valeurs ; et à l'inverse, la constance, et le soin de l'avenir.

    On va me dire : "c'est n'importe quoi, etc.", "des lubies abstraites". Un exemple, donc. Macron brandit régulièrement le long terme et ses projets pour France-2030 (ou 2040 ou 2050, c'est selon). Eh bien, regardons ce qui se passe à l'école. Après tout, c'est bien là que se joue 2040 et 2050, non ? Que le système scolaire ne doive pas être considéré comme une donnée intangible, bien entendu ; que l'enseignement disciplinaire doive être repensé, bien entendu aussi ; que son inégalitarisme doive être sans réinterrogé, amen. Et qu'avons-nous eu en guise de projet pour prendre en compte l'économie de la connaissance ? Un investissement massif (intellectuel et financier) à la hauteur des enjeux ? De mon point de vue, évidemment non : en guise de politique : de la courte vue budgétaire essentiellement et l'application de vieilles recettes "modularisantes", "professionnalisantes" mais toujours au nom de "l'excellence" (ce mot que l'on entend sans cesse claironné dans le vide).

    On avait eu une espèce de raccourci de ce processus au moment de la coupe du monde 2018 : "Youpi, on a gagné, la France a gagné, grâce à l'excellence de la formation dès le plus jeune âge", et presque simultanément, les clubs se sont vus privés de certaines possibilités d'emplois subventionnés. Autre exemple similaire pour Paris 2024.

    Bref, quand la courte vue économique fait office de politique malgré toutes les dénégations du monde, on risque bien de finir avec une économie florissante de la précarité, une prospérité de l'ignorance (et de l'incompétence) généralisée... sans parler de la manière dont nous ne nous préparons pas aux conséquences du changement climatique.

    Donc, on aura peut-être un Macron II (que l'on nous vendra comme un "Acte II" d'une improbable comédie du Progrès) ? Et dans ce cas, j'espère qu'on aura au moins des effets positifs à court terme, puisque le long terme me semble mal pris en compte.

    (Je revoyais récemment quelqu'un qui avait été en classe avec lui, qui en gardait un bon souvenir et qui n'avait manifestement pas attendu le 2ème tour pour voter pour lui. Mais, à un moment, il s'est mis à me confier la stupeur et le malaise qu'avait suscités en lui le discours d'investiture de 2017 (je me permets de reformuler un peu):
    " Tu comprends, tout ce qu'il disait émanait des cours qu'on avait suivis 20 ans auparavant ; les citations, littéraires comme économiques, les références historiques, sociologiques ; je voyais tout arriver quelques secondes avant qu'il ne le dise. C'était une expérience saisissante, presque délirante. Bien sûr, moi aussi je me suis nourri de tout ce savoir que j'ai chéri et qui m'a construit... mais tout cela s'est recomposé, avec la vie, les lectures, les événements. Et là... Chez lui, dans sa bouche, tout revenait impeccablement. Mais comme sorti d'un improbable formol : inchangé. Inchangé mais mort. Comme si rien ne s'était passé pendant ces 20 années. Je revisitais mon passé et j'entendais un discours de mort. Et je me disais que pour lancer un quinquennat, ce n'était pas forcément le meilleur des symboles. Enfin, heureusement, j'étais sans doute l'un des rares à le savoir."

  • syle le 28/01/2022 à 17h15
    Ne pas sous-estimer la puissance du "tout sauf Macron".
    Si un candidat de gauche arrivait par miracle au second tour, entre l'abstention et certaines voix FN qu'il récupérerait, il aurait sa chance.
    En l'absence de Montebourg (le seul avec qui j'aurais été en quasi parfaite adhésion), je risque même de me forcer et de tenter le vote Méluche, pour forcer le destin.

  • Sens de la dérision le 28/01/2022 à 17h29
    Rappel des derniers sondages :
    - Macron - Le Pen : Macron 57%
    - Macron - Pécresse : Macron 52%
    - Macron - Zemmour : Macron 63%
    - Macron - Mélenchon : Macron 64% (oui plus qu'avec Zemmour, testé en novembre dernier cela dit)

    De TOUS les sondages qui ont testé des gens de gauche au second tour, le meilleur résultat (en avril 2021, ça a dû changer et pas en bien), c'est Hidalgo - Le Pen, 50-50.

    Le "tout sauf Macron", ça existe mais ça n'a pas l'air de se répercuter dans les sondages.

  • Edji le 28/01/2022 à 17h47
    "Mais bien entendu, ni la croissance, ni le taux de chômage ne sont à eux seuls des indicateurs de la bonne santé d'un pays, je pense que tu en conviendrais."
    ---
    "A eux seuls", non, mais ce sont tout de même des indicateurs absolument cruciaux à cet égard.
    Il faut tout de même se souvenir des années de crise économique et des chiffres du chômage alors (en dépassant parfois les 12 %) pour le mesurer.

    Quant à l'opposition court-terme/long-terme qui transparaît de ton message, je partage largement ton sentiment inquiet quant à l'avenir peu enthousiasmant de l'enseignement, mais à vrai dire, cette dégradation est si ancienne et les remèdes pour la corriger si flous de part et d'autre de l'échiquier politique que je ne mise malheureusement guère sur un candidat particulier pour les livrer.(en tout cas, je n'en ai identifié aucun de sérieux)...donc tant qu'à faire, autant déjà au moins prendre ce qu'il y a de bon avec Macron (et avec Hollande 2 avant lui), soit une certaine attractivité économique, constance de la politique européenne, et une stabilité d'ensemble, pour autant qu'on admette l'idée qu'il n'y a pas vraiment mieux à côté (je comprends qu'on la conteste, mais il y a maintenant une tendance assez lourde pour l'asseoir, justement).