Dans le haut du panier

NBA, Pro A, EuroLigue : l'important, c'est les (paniers à) 3 points.

Label Deschamps le 01/02/2022 à 20h48

Pau Gasol est arrivé à 36 ans, c'était un honnête pivot remplaçant à ce stade de sa carrière.
Tricky le 02/02/2022 à 07h43

Oui pour Spoelstra (et ce n'est pas cette année que ça va changer avec l'émergence de Monty Williams dans le cœur de tout le monde) mais Popovich, tout de même.
Tiens, juste un exemple : c'est Chicago qui en tire le bénéfice, mais c'est lui qui a ressuscité DeMar.
Et la moitié de la Ligue porte effectivement son héritage.

Sinon, en coach sous-estimé, je mettrais bien une nomination sur Steve Kerr, tout de même.

Tiens, les deux se rencontraient hier au Texas. Les visiteurs étaient privés de Bjelica, Steph, Draymond , Iggy, Otto Porter Jr., Klay, Wiggins (et évidemment Wiseman), et ont remonté un déficit de 17 points. Moses Moody a montré le bout de son nez, Kuminga n'a que 19 ans et a réussi un quatrième quart de feu après avoir tout raté les trois premiers (ce qui m'impressionne), Jordan Poole est transformé depuis un an (ce qui m'impressionne encore plus) et Gary Payton II (qui s'est blessé en allant chercher une balle perdue) doit avoir sur la saison quelque chose comme cinq fois plus d'interceptions et de contres que de balles perdues, on dirait Paul George défensivement (pas celui du bad shot de Lillard, celui des Clippers).

Ça n'ira pas au bout, Phoenix étant injouable à l'Ouest, mais c'est un tel plaisir à voir, et crédit éternel à Steve Kerr pour n'avoir (quasiment) pas bronché pendant les Années Noires (je mets des majuscules, comme ça, ça institutionnalise le concept).
DansonsLaBostella le 02/02/2022 à 16h58

En réponse à Lucho Gonzealaise le 01/02/2022 à 18h52
(voir le message)

Je pense Lucho que Pop est a raison dans le club restreint des meilleurs coachs de l'histoire...à la limite peu importe ce qu'il est advenu apres l'enchainement de circonstances contraires mais inevitables, l'eclatement du Big 3, la blessure puis le drama Kawhi et finalement son trade et le pseudo retooling qui s'en en suivi et ne leur a pas permis de rester compétitif dans une conférence surchargée.

Bon il est certain que son succès est indissociable de celui de RC Buford mais on peut en dire autant de la plupart des grands coachs passés et actuels. Comme le disait Label depuis la draft de Duncan ils se sont régulierement retrouvés avec des picks entre 28 et 30...Avec finalement pas d'enormes steals hormis Manu et Tony, mais des mecs utiles, des George Hill, des Splitter, culminant avec le trade George Hill pour Kawhi (vu comme un rookie prometteur mais sans shoot...lol) qui dans le genre GM Malpractice vaut bien un Vlade Divac. Etait ce encore Larry Bird le GM des Pacers d'ailleurs ? Et puis aussi et surtout pas de grosses signatures de free agent, small market oblige, à l'exception d'Aldrige.

Il y a une analogie évidente à faire entre les dynasties des Spurs et celle des Pats :

- Nommer un coach rigoureux et prometteur
- Drafter un talent trans generationnel (1st pick vs 199e pick mais vous m'avez compris)
- Développer et entretenir une culture de la gagne à tous les niveaux de l'organisation, et une symbiose entre le GM et le Coach (de facto la meme personne chez les Pats meme s'ils ont eu plusieurs "Directeurs du Personnel" mais c'est bien Belichick qui avait le dernier mot)
- Evoluer tactiquement en fonction de l'evolution du jeu. Spurs comme Patriots etaient vu au debut des 2000s comme des teams conservatrices, limite ennyeuses...Enfin on parlait de boring Spurs, de dink & dunk offense pour les Patriots. Et les deux ont su évoluer, vers le Beautiful Game d'une part, et vers un jeu de passe hyper vertical pour l'autre, au gré des signings de Randy Moss, Gronkowski, et meme du criminel Aron Hernandez.

Et au final on se retrouve avec des franchises qui gagnent sur une echelle de temps de 15 ans pour les Spurs, 17 pour les Pats. Avec un meme franchise player, coach et GM.

Et bien pas dit qu'on revoit ca un jour.
Lucho Gonzealaise le 02/02/2022 à 17h54

Loin de moi l'idée de remettre en cause le statut de légende de Pop, mais vos arguments étaient bienvenus pour remettre en perspective son immense travail depuis qu'il s'est nommé head coach. Puisque je parlais de Spoelstra, que vous parlez du duo Pop/Buford, je pense qu'on peut aussi relever l'importance de Pat Riley dans l'orga du Heat. Lui au moins aura réussi le passage des bancs aux bureaux (coucou Phil).
DansonsLaBostella le 02/02/2022 à 18h36

Et celle de Jerry West alors GM des Grizzlies quand ils ont fait cadeau de Pau Gasol a Kobe et les Lakers, élement originel des titres 4 et 5 de la période Phil Jackson.

Bon je m'acharne plus mais il y a des choses qui irritent dans la sacro sainte notion de Competitive Balance.
Lucho Gonzealaise le 02/02/2022 à 19h25

Alors avec le recul, l'échange paraissait totalement unbalanced sur le coup, mais les Grizz étaient en bout de course avec Pau et se sont retrouvés avec leur future FP en la personne de Marc. C'est finalement moins choquant que... Kevin McHale qui envoie Garnett aux Celtics contre une bouchée de pain.

Et puis Jerry West a quand même démontré partout où il est passé qu'il avait le nez pour monter de belles équipes. Le Grit and Grind, c'est lui, les Warriors, c'est lui, les Clippers actuels, c'est lui.
Charterhouse11 le 02/02/2022 à 19h45

DansonsLaBostella aujourd'hui à 16h58

"Avec finalement pas d'enormes steals hormis Manu et Tony,"
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Et encore, ils ont été d'énormes steals, mais sont ce deux joueurs qui auraient eu la même carrière et un aussi fort impact dans une autre franchise (et donc avec un autre coach) ? Parce que là on voit ça avec du recul, mais c'est vraiment pas dit. Un mec comme Duncan, évidemment qu'il aurait été monstrueux et qu'une autre franchise (les 76ers ou les grizzlies, qui étaient dans le top 5 cette année là) aurait gagné des titres avec lui. Mais Parker ou Ginobili ?
Lucho Gonzealaise le 02/02/2022 à 19h52

El Manu, à mon avis, aurait été impactant n'importe où. Mais probablement pas autant qu'il l'a été aux Spurs. Pour Parker, le prisme français et l'environnement idéal (qui lui a permis d'avoir une confiance incroyable) font que je n'ai jamais su me faire un avis concret sur la carrière qu'il aurait eu dans d'autres conditions.
Tricky le 02/02/2022 à 20h22

En réponse à Lucho Gonzealaise le 02/02/2022 à 19h25
(voir le message)

Bon les Warriors, ce n'est pas que lui (on ne dira jamais à quel point c'est important d'avoir un propriétaire performant), mais alors il a été, comment dire, extrêmement clutch.

C'est lui qui a fait monter Bob Myers -et Bob Myers n'est peut être pas le type le plus charismatique de l'histoire, mais alors, quel GM.

C'est lui qui a appelé Kevin Durant en dernier pour achever de le convaincre.

Mais surtout, surtout, c'est lui qui a menacé de démissionner quant Lacob (qui a parfois tout de même des idées dangereuses) était séduit par l'idée d'échanger Klay contre Kevin Love. Pour ça, reconnaissance éternelle.

(Bon, après, il est parti parce que Ballmer a fait ce que Joe Lacob a refusé, payer un type à temps partiel 5M$/an)
Lucho Gonzealaise le 02/02/2022 à 20h40

C'est aussi le cas à LA où il est officiellement conseiller et c'est Lawrence Frank qui est la figure principale du FO. Mais il y a vraiment cette espèce d'aura mystique autour du Logo, à tel point qu'on se demande par moments ce qui tient du concret ou du romancé. Il ne faudrait évidemment pas lui attribuer toutes les réussites de ces différentes franchises et considérer que tous les échecs ont eu lieu en dépit de ses contre-indications.

Un exemple concret, je crois que c'est lui qui est à l'origine du choix Jerome Robinson (en 14e il me semble) sur la même draft que Gilgeous-Alexander, alors que le choix évident à ce moment était de tenter le pari Michael Porter Jr.

Robinson a été un échec, servant au mieux de monnaie d'échange dans le trade pour récupérer Marcus Morris, et coupé ensuite par les Wizards.