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Critiques d'albums, révélations, concerts et auto-promotion...

  • Oh Mamm Billig le 27/01/2021 à 15h46
    Et j'avoue qu'entendre le public gueuler "Mother f*cker" en chœur quand on se souvient de ce qui s'est passé à cet endroit 3 ans et demi auparavant a un côté très... satisfaisant, pour rester poli.

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 30/01/2021 à 17h28
    Un peu en retard (mais nous sommes encore en janvier), pour 2020, j'ai écouté cette semaine l'album de Natalie Greffel "para todos".
    Si vous aimez la musique brésilienne, le jazz et le funk (avec un petit côté rock également), vous devriez aimer cet album.

    Petit exemple de ce qui se trouve sur l'album :
    lien

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 30/01/2021 à 17h53
    Sinon curiosité étrange (j'ai rapidement cherché sur internet et je n'ai rien trouvé dessus), j'écoutais l'autre jour les paradis perdus de Christophe et une phrase musicale m'a renvoyé vers une phrase musicale de capitaine flam. J'avoue que je ne m'y attendais, surtout que c'est pas la première que j'écoute du Christophe.

    Pour ceux qui seraient curieux, la phrase dans capitaine comprend les paroles (surtout les deux dernières lignes) :
    "Cent mille millions d'années
    Pour sauver de ton bras
    Les gens de Mégara"

    Qui correspondent dans mon esprit (bien sur avec un tempo plus lent) au passage suivant dans les paradis perdus (2 dernières lignes) :
    "Mais peut-être un beau jour voudras-tu
    Retrouver avec moi
    Les paradis perdus?"

    Peut-être que c'est juste le phrasé qui a fait qu'il y a eu un déclic dans ma tête. Ou alors, mon cerveau fait n'importe quoi quand il s'agit de musique. Ce qui est bien possible...


  • Pascal Amateur le 31/01/2021 à 07h10
    J'aime beaucoup comment Le Monde évoque la candidate française sélectionnée pour l'Eurovision : « Sa chanson au refrain entêtant (Voilà, voilà, voilà, voilà qui je suis…) est de son propre aveu basée sur son expérience personnelle. »

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 31/01/2021 à 08h52
    En tout cas je ne la remercie pas pour Bim Bam toi et j'imagine.

    Je lui souhaite malgré tout bonne chance.

  • John Six-Voeux-Berk le 31/01/2021 à 09h03
    Mais, ce n'est pas beau de se moquer Pascal. Après tout, en affirmant de manière vide sa propre identité, cette candidate ne fait que paraphraser YHWH et son "je suis je suis".

  • Pascal Amateur le 31/01/2021 à 09h06
    Ehiè ashêr èhiè ? Je suis qui je suis. Et bim dans ta face !

  • mr.suaudeau le 31/01/2021 à 22h07
    Juste sur le gong du 31, je vous balance mon top-albums 2020, avec en préambule un Flop-5 histoire de bitcher un peu aussi.

    Le Flop-5 :

    5. Moaning – Uneasy Laughter

    On ne le répètera jamais assez : à chaque synthétiseur offert à un guitariste pour Noël, c'est un groupe de rock qui meurt. Quelqu'un devra donc réunir les sept boules de cristal pour ressusciter ces trois gars pourtant si prometteurs.


    4. Fleet Foxes – Shore

    A exprimer ses émotions de manière trop solennelle, elles en deviennent banales, avec le risque de perdre l'attention de son auditoire à tout jamais. Le tout avec un rendu tellement lisse qu'on n'y trouve pas même un poil de barbe.


    3. Charlotte Hatherley – Traveller

    Ancienne chouchoute locale, Charlotte et son nouvel album-concept-cinématographique-tavucétro1voyage n'est qu'une énième victime de cette épidémie de guitarectomie, qui frappa et frappe encore tant et tant de rockeurs anglais des années 2000.


    2. Muzz – Muzz

    Ne décourageons pas l'honorable démarche d'InterPaul Banks, qui cherche visiblement dans la pop de chambre un terrain plus confortable pour sa voix usée. De là à se fader ce Grizzly Bear du pauvre...


    1. Soccer Mommy – Color Theory

    Il aura fallu attendre quoi, une petite quinzaine d'années? Mais cette fois on y est : enfin l'album de la maturité pour Avril Lavigne.


    Le Top-11:

    11. The Cribs – Night Network

    Nul n'était besoin d'attendre le résultat du test (évidemment positif) pour déplorer une contamination sévère de nos éternels chérubins à franges au Placebovid-20. Une maladie particulièrement invalidante, où l'artiste propose à son public des compositions déjà connues, tout en leur attribuant de nouveaux titres. La conscience de l'auditeur, pas dupe pour un sou, se retourne pourtant contre lui : pris sur chaque piste de spasmes mélodiques pavloviens, il relance frénétiquement ce huitième album en se raccrochant à une certaine intransigeance sonique, dans la désinvolture d'un rock authentique.


    10. Laetitia Shériff – Stillness

    En cet an de grâce 2005, l'autopersuasion fonctionne à plein une fois acheté à l'aveugle le CD d'un premier album poussif mais tellement bien produit. Perdue d'ouïe depuis, la clarté vocale de Laetitia Shériff a su persister en fond et, à la faveur d'un heureux hasard hypertexte, replacer sur ma route cet accent anglais toujours perfectible, ce rock un peu moins scolaire et cette dernière collection de chansons joliment arrangées... Cette même capacité à envelopper le son d'un velours de confiance avant de nous entraîner, consentants inconscients, vers un inquiétant marécage.


    9. The Wytches – Three Mile Ditch

    La surprenante médaille de bronze décrochée au Top Albums 2016 avait exacerbé l'attente de ce troisième album, où le désespoir rageur des jeunes Anglais semble proche de sombrer dans la résignation. Guitares arrondies, Three Mile Ditch offre un son plus ample, au détriment de cette crasse abrasive qui accompagnait, sur son formidable prédécesseur, l'expressivité d'un cœur poussé juste au bord des yeux (elle est pour toi Calogero). Peu convaincu par cette relative accalmie, on se raccroche aux courts moments de chaos geignard savamment disséminés sur chaque titre.


    8. Limsa D'aulnay – Logique (pt. 1 et 2)

    Sa discographie jusqu'ici famélique ne saurait masquer, chez ce trentenaire flemmard, la sagesse acquise de l'expérience. Un âge et une évidente culture rap qui autorisent Limsa à agrémenter son écriture soignée de nœuds de mots réguliers, de ceux que les MC techniques mais trop pressés gâchent de ne pas en maîtriser le placement. Impudique mais pas démonstratif, ce surprenant représentant du béton sensible propose un mélange de talent et de sincérité capable de retourner une oreille distraite en quatre phrases, dont celle du jury local, qui n'avait rien vu venir.


    7. Laura Marling – Song For Our Daughter

    Ecartons immédiatement tout conflit d'intérêt : Laura n'avait pas besoin d'ouvrir ce nouveau recueil par un morceau intitulé "Alexandre" pour glaner sa cinquième nomination au palmarès. (Quoi, "Alexandra"?) Défriché sans entrain particulier, cet album suscite une certaine lassitude : celle de constater qu'une fois de plus, l'inspiration émerveille par son renouvellement, dégageant cette impression de naturel et de facilité, où chaque proposition est une évidence. Comme si Laura s'était levée un matin avec dix magnifiques chansons en tête et les avait enregistrées dans la journée, avant de retourner vivre dans sa forêt pour les deux prochaines années.


    6. The Strokes – The New Abnormal

    N'ayant jamais dénigré un quelconque album des New-Yorkais, on ne va pas jouer les surpris et crier au Grand Retour. Tout simplement admettre, avec la fougue maîtrisée de l'amour nostalgique, que ces gars-là, armés même dans les pires moments de leur méthodologie infaillible, restent incapables de produire de la merde. Tout au plus, cette approche métronomique et ces rôles trop bien répartis accouchera de bons vieux morceaux de remplissages. Qui s'intercaleront entre les nouvelles perles de la discographie strokesienne (The adults are talking, Selfless, At the door) pour en faire ressortir l'éclat.


    5. Freeze Corleone - LMF

    Ce genre d'ego-trip sans fin n'aurait jamais dû survivre aux premières écoutes. Seulement, le niveau technique, la diversité des références et la finesse avec laquelle elles sont amenées permettent d'allonger sa durée de vie au-delà du raisonnable. Objet de stimulations permanentes, ton cerveau rap scientifique reste en alerte, persuadé de découvrir de nouvelles clés à chaque réécoute. Et quand la monotonie de F.D.T. ou du Projet Blue Beam pouvait décourager cette quête textuelle, La Menace Fantôme, en habillant son univers du soin, de la production et des collaborations de haut niveau qu'il méritait, réalise enfin le potentiel d'un talent hissé au sommet par son admirable constance.


    4. The Beths – Jump Rope Gazers

    "La power-pop dans toute sa splendeur : des suites d'accords mille fois usées jouées à toutes berzingues pour masquer la légèreté, voire le vide d'une proposition dans la lourdeur de son habillage." Cet avis inédit extrait du Top 2018 et relatif à Future Me Hates Me, premier album de The Beths alors cordialement méprisé, n'a finalement pas résisté à l'arrivée de son successeur. Et quand soudain apparurent comme des évidences cette basse à la rondeur bondissante, cette voix toujours parfaitement placée, ces chœurs faussement naïfs en fait d'orfèvreries harmoniques, cette écriture concise à la sincérité désarmante et toutes ces subtilités mélodiques, mille et une écoutes du mal-aimé premier album suivirent le ponçage frénétique de ce formidable Jump Rope Gazers.


    3. Everything Everything – RE-ANIMATOR

    Au bout de cinq albums, nos nerds préférés semblent désormais réticents à bousculer les certitudes de l'auditeur, cherchant au contraire à créer enfin quelques repères. Ainsi avare en rebondissements et folles envolées, RE-ANIMATOR travaille à plat sa science de la composition, proposant quelques morceaux presque convenus qui, en d'autres temps, auraient garni un disque bonus de faces B. Mais voici que retentissent, telles des uchronies d'un Radiohead parallèle de 2005, "It was a monstering", "In birdsong" ou "Lord of the trapdoor", dont les richesses et stimulations harmoniques trahissent une inspiration infinie. Et on se dit qu'au pire, un disque de faces B d'Everything Everything resterait un immense objet de fascination.


    2. Fontaines D.C. - A Hero's Death

    Avec ce virage sombre, Fontaines D.C. rebat les cartes et les étiquettes collées à tort ou à raison sur leur fulgurant Dogrel sorti l'année dernière. Dogrel, machine à singles, laisse place à un rock devenu presque aussi lascif que ses musiciens, en quête de profondeur sur des compositions encore une fois simplissimes et dépourvues de tout geste technique outrancier. Si la gouaille permanente de Grian Gallagher accompagnait logiquement une constante quête du tube, son flow désormais plus économe autorise le groupe à installer des ambiances plus pesantes, sans d'ailleurs qu'on sache identifier la cause de la conséquence. La surprise est en tout cas de taille : en bannissant les refrains libérateurs à reprendre sous la douche, les Dubliners gagnent en consistance, délivrant un album au son post-punk qui, encore plus que par ses chansons, marque par son attitude.


    1. Sorry – 925

    Avec sa gueule de coup d'éclat sans lendemain, Starstruck, single effronté de 2018, laissait perplexe sur la direction artistique qu'allait proposer Sorry pour son premier album. Le protocole rigoureux appliqué à ce 925 n'a pas permis non plus de mieux situer ce très jeune duo, sinon au croisement improbable de Pavement, CSS et Shivaree : barré mais sensuel, lascif mais faussement paresseux. Le genre d'individus capables d'envoyer un "Perfect", explication rock chaloupée en tête à tête, juste avant de reprendre au ralenti le générique de Théo ou la batte de la victoire (sur "As the sun sets"). Une telle complicité confirme que la maîtrise n'attend pas le nombre des années et permet, à ce niveau de maturité, d'exprimer toutes les folies sans risquer la sortie de route. Asha & Louis partagent ainsi avec les Tropical Fuck Storm, Cate Le Bon ou encore le Mac DeMarco des débuts cet art de masquer par des arrangements toujours plus loufoques une science de la composition innée mais non-assumée. Une tentative de dissimulation qui restera bien évidemment un cuisant échec.


    Et la playlist Spotify pour écouter un titre de chacun de ces albums :
    lien

  • Hydresec le 01/02/2021 à 12h14
    Toujours un régal, cette cérémonie des mr.suaudeau's awards. Je retiens notamment le terme "guitarectomie" que j'applique illico à l'album de Steven Wilson sorti ce weekend, aussi chaleureux et organique qu'une porte de frigo.

  • Maniche Nails le 01/02/2021 à 12h25
    mr.suaudeau
    31/01/2021 à 22h07

    Jamais été fan de Fleet Foxes de manière générale ou c'est juste que chaque nouvel album est un peu plus pénible que le précédent (syndrome Grizzly Bear/Vampire weekend)? J'ai justement eu envie de réécouter le 2ème album ce week-end mais jamais cherché à creuser au-delà.

    (Quand j'ai vu les mots saugrenus en 2021 Laura Marling et Cribs, je savais direct quel pseudo rencontrer en remontant le post)