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Feuilles de match et feuilles de maîtres

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  • Vel Coyote le 03/03/2010 à 17h29
    Jeanroucas
    mardi 2 mars 2010 - 16:29
    Zaratinga
    lundi 12 octobre 2009 - 20:55
    Une claque en passant: Le temps ou nous chantions de Richard Powers. Un roman sur les unions mixtes et qui s'étale sur plusieurs générations aux états-unis, à conseiller aux musiciens mais pas seulement.
    -----

    On m'en a dit beaucoup de bien de celui là. Par contre je rebondis là dessus car j'ai lu y'a un mois La Chambre Aux Echos, du même Richard Powers, sans être vraiment emballé. D'autres l'ont lu?
    L'histoire d'un jeune chauffeur routier dans le Nebraska, qui suite à un accident de la route reconnaît tout le monde sauf sa soeur, qu'il rejète en la prenant pour une usurpatrice. Avec en toile de fond des enjeux politico-economiques autour d'une réserve naturelle. Bon.

    C'est très bien écrit et ça aborde avec talent les méandres du cerveau humain et la neurologie (sujet casse-gueule), mais l'intrigue est lente, et entre l'accidenté, ses potes rednecks, la soeur rejeté, le neurologue de renom, etc... je n'ai accroché avec aucun des personnages. Faut dire que le cadre du Nebraska aide pas (j'ai fait un coup de google street view sur les routes et villes du livre... et ça a l'air d'un des coins les plus déprimants du globe).

    (Le bouquin a eu le National Book Award je précise).

  • Jean-Luc Skywalker le 06/03/2010 à 13h55
    Une petite prolongation au débat sur la traduction, un extrait de la gazette d'arrêt sur images qui traite du sujet :
    "Traducteurs d'écrivains vivants, ils doivent parfois se colleter avec les caprices de l'auteur. Ainsi James Ellroy, qui refuse d'être traduit au présent de narration, et a exigé le passé simple, au grand effroi de son traducteur, Jean-Paul Gratias (...)"

  • Troglodyt le 06/03/2010 à 14h23
    Oui, et sur la dénaturation de l'oeuvre par la traduction, je lisais hier soir un texte assez édifiant sur les difficultés pour traduire les poèmes en général (perte de la mélodie, sacrifice à choisir entre la conservation de la rime ou du sens originel), et sur cette difficulté rapportée à certains cas particuliers.
    L'article s'attarde notamment sur les problèmes dans la traduction d'Omar Khayyām. Traduire le persan est déjà, semble-t-il, une prouesse. Encore plus quand les traductions se basent sur des premières traduction (en anglais notamment). La traduction de la traduction ne me paraît pouvoir laisser que peu de place à l'oeuvre traduite.

  • scarbo le 06/03/2010 à 14h31
    Pas mal les Rubayat comme truc horrible à traduire. Mais question absurdité de la démarche et difficulté, je pense qu'on fait difficilement pire que les haikus.

  • lemeu le 06/03/2010 à 16h51
    "La Chambre Aux Echos, du même Richard Powers,"

    Lu aussi, et une impression assez semblable.

    Pour faire lapidaire : j'ai trouvé que c'était plutôt mieux écrit que le thriller lambda, mais aussi largement moins captivant.

    Ceci dit, c'est peut-être pas un thriller, mais dans ce cas je saurais pas dire ce que c'est.

  • pavlovitch le 06/03/2010 à 18h02
    [Sur la traduction]

    La traduction de la poésie n'a pas grand chose en commun avec la traduction d'un roman. En poésie traduite on perd à peu près tout, la palme revenant aux traductions rimées ou tentant de donner un équivalent à un effet sonore du texte original.
    On pourrait dans le meilleur des cas distinguer la poésie à la Verlaine, intraduisible à 100% car très musicale, avec un vocabulaire très simple, et une poésie plus "philosophique" si on peut dire (mais mes termes sont mal choisis), dont un peu de sens passerait dans une autre langue.

    Pour la traduction de la prose romanesque, c'est assez différent. Le mouvement d'un roman ne se fonde pas uniquement sur les mots, mais aussi sur une narration, des "scènes", une forme de récit, un ton (ironique, empathique, etc.), un agencement des thèmes, une pensée, bref: des choses en partie indépendantes des mots en tant que sons.
    Je pense donc que, malgré le filtre de la traduction, qui certes occasionne une perte partielle, un roman peut être lu, compris et apprécié à sa juste valeur dans différentes langues. Sauf dans les cas bien particuliers de traductions pourries (car non, elles ne se valent pas toutes!).
    Pour Kafka, vous pouvez par exemple lire les traductions de Georges-Arthur Goldschmidt, extrêmement respectueux du texte original, ou celles de Vialatte qui a pris des libertés peut-être stylisées mais néfastes à la compréhension.

    On pourrait comparer avec la différence entre une histoire drôle et un jeu de mots. Les jeux de mots, ce n'est pas la peine de les traduire; des histoires drôles, c'est envisageable, et ça peut faire rire dans plusieurs langues différentes.

    Si un roman n'était lisible qu'en une seule langue, comment expliquer que les romans de Kundera aient la même valeur d'authenticité en tchèque et en français, selon leur auteur (qui ne les a pas traduits lui-même)?
    Que penser de Proust et Gide admirant et interprétant l'oeuvre de Dostoïevski? Qu'ils étaient des gogos ne comprenant rien à l'essence de la littérature?

    Enfin, autre problème, si un roman était du même ordre artistique qu'un poème, alors pour prétendre lire réellement un roman, il faudrait être capable de le lire en une seule fois et d'avoir une mémoire prodigieuse pour profiter de l'ensemble des effets voulus par l'auteur. Ce qui est impossible dès qu'un texte dépasse une certaine longueur. Cela aussi relativise la compréhension qu'on peut avoir d'un roman, mais ça ne suffit pas pour tirer des conclusions sur l'impossibilité de la lecture.

  • liquido le 10/03/2010 à 16h08
    Tricky
    lundi 18 janvier 2010 - 18:49
    Bon, vu que ça va me faire comme avec Lunar Park, et que je vais mettre une bonne année et demi avant d'oser ouvrir l'objet du culte de peur de la déception

    ---

    Et que dire du prochain pour qui vénère tout particulièrement les Ellis West Coast (Less Than Zero, The Informers) - étonnant, ça, l'homothétie des dualités topographique et stylistique chez Ellis, hein, outch. Bref, en juin, on aura des nouvelles de ce branleur psychotique de Clay.

  • Cave et Nagui le 10/03/2010 à 16h11
    liquido
    mercredi 10 mars 2010 - 16:08

    A propos de Ellis, j'ai lu American Psycho, j'ai pas trop aimé. Très chiant (assez souvent), et à vomir à d'autres moments.

  • JihaiR le 10/03/2010 à 19h05
    J'ai dans l'idée que c'est un commentaire qui provoquerait un petit swoosh de satisfaction chez Ellis.

  • Cleaz le 10/03/2010 à 21h42
    Sa réaction sur Tweeter à la mort de Salinger va dans ton sens Jihair.