Le joueur préféré

De Andreï Arshavin à Zinedine Zidane, ce fil est là pour que vous puissiez rendre hommage au joueur qui tient la place centrale de votre Panthéon footballistique.

Dino Dini le 12/07/2011 à 11h53

Ba Zenga,

Baggio plante un doublé décisif contre les tchèques au premier tour, non?
leo le 12/07/2011 à 11h56

Non, Dino, le but de taré contre les Tchèques, c'est en 1990.

Mais il claque 2 buts en 1/8, le but décisif contre l'Espagne en 1/4 et encore un doublé en 1/2. S'il n'est pas là, si tu mets n'importe quel autre joueur à sa place, l'Italie, qui joue super mal, va, au mieux, en 1/4.
C'est ce que je j'appelle "porter son équipe à bout de bras".
Robby #10 le 12/07/2011 à 12h06

J'allais répondre mais Leo est plus rapide. Donc juste pour compléter : en 8°, les italiens sont quasiment éliminés lorsque Baggio s'éveille et plante le but égalisateur dans les arrêts de jeu. S'en suivra donc un 2nd en prolongations, un en quarts contre l'Espagne et 2 de plus dont un superbe contre la Bulgarie (mais ça Leo l'a déjà écrit).
Ne pas oublier quand même la (forcément) très bonne défense italienne dans le parcours de la Squadra lors de cette Coupe du Monde.
et alors le 12/07/2011 à 12h06

Bien d'accord sur Zola, "magic box". Je l'avais bien aimé mais peu vu à Chelsea, j'ai découvert rétrospectivement ses jeunes années napolitaines (avec le passage de témoin de Maradona), mais j'ai eu la chance de suivre ses dernières saisons à Cagliari. Il réussit à faire remonter son club "de coeur" en Serie A puis lui assure un maintien tranquille (Cagliari n'est plus redescendu depuis) en jouant un joli football, dont il est le dépositaire. Zola avait inventé le poste de faux 9 avant Totti ou Messi, en faisant briller les médiocres Esposito et Langella qu'il a tout de même envoyé en équipe d'Italie.

Il était et reste je crois très apprécié en Italie, notamment grâce à cette "tournée d'adieux" avec Cagliari. J'étais à l'Olimpico pour Roma-Cagliari cette année-là, et il avait eu droit à une belle ovation quand il avait été remplacé (il ne tenait tout de même plus 90'). (Bon, le public pouvait être magnanime, la Roma ayant gagné 5-1 avec un gros match de Totti, lui aussi ovationné quand il a salué la curva sud dans une attitude christique après un but.)
Ba Zenga le 12/07/2011 à 12h10

Oui, plus rapides que moi. Par contre, Dino Baggio marque contre la Norvège au premier tour pour la seule victoire de l'Italie.
Mandandamadeus le 12/07/2011 à 12h16

En ce qui me concerne, j'ai toujours aimé la classe de Pagis sur un terrain. Et si ça n'était pas le plus grand génie que le football ait connu, je trouve qu'il avait une élégance remarquable dans son jeu comme dans sa posture. En plus, il m'a toujours semblé hyper sympa. Bref, un de mes joueurs préférés, certainement.

Et sinon, El Chino Recoba. Et sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi, d'ailleurs (même si sa technique et sa qualité de frappe sont certainement des éléments de réponse).
Dino Dini le 12/07/2011 à 12h26

Ayé, je me mélange les coupes du monde comme un vulgaire Thierry R. Baggio face aux tchèques c'est bien en 90.
Vel Coyote le 12/07/2011 à 12h30

C'est dur de nier que Baggio a porté l'Italie en 94. On peut faire le lien avec Zola d'ailleurs, à peine utilisé lors de la compétition. Une association entre les deux, plus Signori à son vrai poste, et la Squadra aurait pû se simplifier la tâche.

Pour moi, idoles de jeunesse JPP et Chris Waddle, sans pouvoir les départager tellement leur complicité était forte.

Puis bon des tas de joueurs que j'ai adoré, dans les peu cités y'a Batigol et en pas cité du tout je crois Romario.
Si vis pacem, para Bellion le 12/07/2011 à 12h40

Ah moi aussi j'adorais El Chino !

Le truc qui m'avait le plus marqué chez lui, c'était pas un but ou un geste de dingue, non. C'était une fin de match où l'Inter avait déjà effectué tous ses remplacements, et où Recoba s'était blessé. Il était resté sur la pelouse, et il avait dégainé une transversale de fou, sans élan et en boitant. C'était juste incroyable.
Cris The Light le 12/07/2011 à 12h40

Steven Gérard pour ce rare mélange entre niveau international et appartenance locale, leadership et humilité (apparante tout du moins), puissance de frappe et précision, polyvalence et efficacité, statut et abnégation.

Sinon Canto pour son anti-conformisme. Il a été un phénomène du foot avec un vrai détachement. Réel talent et détachement cynique : la classe...