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Histoire Football Club

Dis, cédéfiste érudit, raconte-moi une histoire...

  • liquido le 11/06/2010 à 08h57
    Même chose que l'autre jour mais avec les abstracts.

    Politique africaine

    n° 118 - Juin 2010

    le Dossier

    Les terrains politiques du football
    Coordonné par Susann Baller et Martha Saavedra, avec les contributions de Gary Baines, Gary Armstrong et James Rosbrook-Thompson, Éliane de Latour, Abdramane Kamaté et Richard Banégas, Désiré Manirakiza, Michael G. Schatzberg.

    Événement planétaire, la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud est célébrée comme une alternative à l'afropessimisme, faisant entrer le continent de plain-pied dans la modernité d'une sphère médiatique globalisée. Au Cap, à Durban ou Port Elizabeth, on s'interroge néanmoins sur les retombées de cet événement qui fait la fierté du pays mais reproduit aussi ses profondes inégalités. Par-delà ce nouvel afro-optimisme sportif et ses contrepoints comptables, ce dossier aborde les relations complexes entre ballon rond et politique sur le continent comme autant d'indicateurs des transformations à l'oeuvre dans les sociétés africaines contemporaines et dans leur rapport au reste du monde. Miroir grossissant du pouvoir postcolonial et de ses contradictions, support des grands récits nationalistes, le football nourrit aussi les tensions ethnorégionales. Espace d'encadrement social et politique des jeunes, il peut devenir le lieu de leur émancipation. Analysant aussi bien l'économie pol
    itique des clubs professionnels, les migrations internationales des joueurs africains que les pratiques quotidiennes du sport amateur, en Afrique du Sud, au Cameroun, en Ouganda ou en Côte d'Ivoire, ce volume esquisse de nouvelles hypothèses sur la politique du football, qui permettent de repenser les liens entre les pratiques locales, nationales et transnationales de ce jeu mondialement populaire.

    Sommaire

    le Dossier

    Les terrains politiques du football

    Introduction

    La politique du football en Afrique : mobilisations et trajectoires
    Susann Baller et Martha Saavedra

    Jouer selon les règles de la FIFA : politique et héritage de la Coupe du monde de football 2010 à Port Elizabeth
    Gary Baines
    Port Elizabeth a été la première ville sud-africaine à achever la construction d'un nouveau stade en vue de la Coupe du monde 2010. Les autorités métropolitaines, soutenues par le secteur privé, espèrent que cet événement spectaculaire changera le statut de la ville et la transformera en « ville gagnante ». Toutefois, en répondant aux exigences de la Fifa, elles se sont engagées dans une voie périlleuse. Le coût exponentiel du stade a contribué à la compression du budget de la métropole, entravant du même coup ses capacités de fourniture de services de première nécessité aux habitants. Les objectifs de développement de long terme se voient ainsi sacrifiés au nom de l'amélioration de l'image de la ville. L'héritage de la Coupe du monde risque finalement de s'avérer inégalitaire sur le plan économique et délicat à gérer sur le plan politique.

    Les pionniers de la franchise de football : l'Ajax Amsterdam au Cap
    Gary Armstrong et James Rosbrook-Thompson
    L'accord de franchise conclu entre l'Ajax Amsterdam (AA) et l'Ajax Cape Town (ACT) soulève d'importantes questions sur la valeur du travail, les transferts de jeunes joueurs, les échanges et le développement. Les matériaux de deux séjours effectués à l'Académie de l'ACT sont analysés ici à partir des notions de dépendance et de néocolonialisme. La franchise de l'ACT est ainsi replacée dans un paysage plus global, qui invite à interroger la nature même de l'accord et à explorer ses implications pour le développement du football en Afrique.

    Joueurs mondiaux, clubs locaux. Le football d'Afrique en Asie
    Éliane de Latour
    Cet article propose un parcours à travers la circulation marchande des joueurs dans une aire internationale du football peu explorée, située entre l'Afrique et l'Asie. Mal placés dans les classements Fifa (Fédération internationale de football association), certains pays d'Asie ont développé une politique d'acquisition de joueurs étrangers pour élever le niveau national en vue des grandes compétitions internationales. Des pays africains, auxquels s'ajoute le Brésil, comptent parmi les plus gros pourvoyeurs de joueurs. L'Asie offre à certains d'entre eux une alternative à l'Occident, souvent inaccessible (sauf pour le très haut niveau). L'analyse de ces nouvelles polarités Sud/Sud permet de porter un regard oblique sur le sport le plus médiatisé de notre époque et de sortir ainsi des hiérarchies mondiales toutes faites qui font du Nord la mesure de toute chose et de l'Afrique un continent en perpétuel asservissement.

    Football, clivages identitaires et conflit politique en Côte d'Ivoire
    Abdramane Kamaté et Richard Banégas
    La demi-finale de la Coupe d'Europe de football 2009 a suscité à Abidjan une forte tension entre les supporters de Didier Drogba, l'attaquant de Chelsea, et ceux de Yaya Touré, le défenseur du FC Barcelone. Réactivant les clivages entre ressortissants du Sud et du Nord, ce match cristallisait les tensions identitaires qui sont au c¦ur du conflit ivoirien. Partant de cet événement, l'article montre comment le football est devenu un espace où s'affrontent des conceptions divergentes de la nation et de la citoyenneté. Soutenant aussi un autre récit, celui de l'unité et de la souveraineté nationales, le ballon rond constitue un levier de la politique intérieure et extérieure du pays qui donne à voir les modalités complexes de la « réconciliation » post- Ouagadougou.

    Football amateur au Cameroun : entre clientélisme politique et échanges mutuels
    Désiré Manirakiza
    Le football amateur au Cameroun se décline sous la forme des championnats de vacances et de tournois « deux-zéro ». Différentes de par leur localisation, leur fréquence et leurs règles, ces pratiques footballistiques renseignent sur les usages politiques et sociaux de ce sport extrêmement populaire. S'ils sont des lieux de promotion personnelle et partisane du personnel politique, ils sont également des moyens d'encadrement de la jeunesse par les « élites ». Les jeunes n'en sont cependant pas pour autant manipulés sur les terrains de foot : ils y apprennent les règles de l'échange politique et y entrevoient diverses modalités d'accomplissement social.

    Les complexités de la « démocratie » : la Fédération ougandaise de football en tant que « polity »
    Michael G. Schatzberg
    À partir de l'étude de la chute politique de Denis Obua, président de longue date de la Fédération ougandaise de football association (Fufa), et à travers un examen du microcosme footballistique, cet article s'intéresse à la relation complexe entre l'État, des organisations apparemment non politiques comme la Fufa, et des institutions internationales. Il défend l'idée selon laquelle la Fufa appartient à un type d'organisation qui ne s'intègre dans aucune des deux catégories générales de l'analyse politique contemporaine - l'État et la société civile. Faisant appel à une terminologie plus ancienne, il soutient que la Fufa est une polity. N'appartenant entièrement ni à l'État ni à la société civile, elle (tout comme d'autres polities telles les chefferies, les royaumes, les sociétés religieuses) s'inscrit dans une position qui brouille les frontières analytiques usuelles. De telles polities sont susceptibles de contribuer à une forme spécifique de pluralisme dans la production politique de la vie quotidienne.


  • Toni Turek le 02/09/2010 à 16h29
    Ca a sa place ici :

    ====
    Charterhouse11
    mardi 31 août 2010 - 12:25
    Last survivor of first World Cup final dies

    BUENOS AIRES - Francisco Varallo, remaining survivor of the first World Cup final in 1930, has died at the age of 100, Argentine media reported on Monday.

    Suite ici: lien

    ====
    Mangeur Vasqué
    mercredi 1 septembre 2010 - 22:30
    Franciso Varallo avait fait le one-on-one (face à face) de Four Four Two en mai dernier, super interview (ses commentaires sur le Uruguay-Brésil de 1930 sont à lire) :

    lien

  • Tricky le 02/09/2010 à 22h30
    Bon, ça me fait penser, du F&S croustillant en magasin, Lee ?

  • le Bleu le 30/12/2010 à 22h04
    Une petite rétrospective perso de la décennie qui s'achève.


    Spirale du club en progression

    1) Toulouse

    Il y a 10 ans, le Tef se bat contre la relégation... qu'il n'évitera pas... pas plus que la rétrogradation administrative en National. Adieu les rêves de grandeur de l'incomparable Jacques Rubio. Olivier Sadran arrive avec de grandes ambitions mais les pieds sur terre. Il remonte le club de deux divisions, puis le fortifie année après année, passant du maintien aux places européennes. Le retour en UEFA 20 ans après les exploits de Beto, puis le tour préliminaire de C1, jusqu'à emmener des joueurs en Equipe de France, et un titre de meilleur buteur de L1 pour Gignac. Les trophées manquent à l'appel et bien souvent le spectacle, mais sagement géré, le TFC vit la 2e meilleure période de son histoire.

    2) Arles-Avignon

    Il y a juste une décennie, Arles était en 5e division. C'est l'arrivée, en 2004, du jeune entraîneur Michel Estevan qui va précipiter le destin. Arles fusionne avec Avignon, monte de 4 divisions en 4 ans avant d'accéder, à la surprise générale, à la Ligue 1 en 2010. A part Piocelle et Kaba Diawara, il n'y avait guère de "noms" dans cette équipe promue du National... Bien que, marqué par le coup d'Etat de Marcel Salerno durant l'été, le club soit promis à une redescente immédiate, on ne peut que saluer le chemin parcouru.

    3) Valenciennes

    Fin 2000, le VAFC, héritier de l'USVA, erre toujours dans les limbes des suites de l'affaire VA-OM (qui s'acheva sur un dépôt de bilan). Il fait un passage en National mais n'y restera pas: redescente en CFA en 2001. Il y fait la connaissance de Didier Ollé-Nicolle. Mais la bonne fortune va sourire de nouveau au club de Glassmann et Burruchaga. Le club remonte en National, puis très rapidement, grâce au "druide" Daniel Leclercq et à Antoine Kombouaré, en Ligue 2 puis en Ligue 1, rappelant plein de souvenirs aux anciens. Dans la foulée, Valenciennes se construit un stade tout neuf et consolide peu à peu ses structures. L'ex-damné est aujourd'hui une bien sympathique équipe de L1 coachée par Philippe Montanier.

    4) Lille

    Les grandes heures du LOSC de Jean Baratte étaient oubliées depuis longtemps, les passages en D1 relativement anonymes. C'est en cette année 2000, sous Francis Graille et Coach Vahid, que Lille va se refaire un nom. Le Bosniaque devient célèbre en tirant le club, grâce à son style militaire guignolisé, des tréfonds de la D2 jusqu'à la Ligue des Champions (avec un missile sol-sol de Johnny Ecker au passage). Le club du nord, qui vit encore dans l'ombre du rival lensois, va passer toute la décennie entre bataille du Grand Stade et petits miracles puelliens (2e avec Brunel et Moussilou, merde). L'annonce dudit stade et l'arrivée de Rudy Garcia et son football-champagne font décoller le club, actuel leader du championnat. Le meilleur est peut-être à venir.

    5) Rennes

    Pinault, qui a voulu aller trop vite, s'en mord les doigts: Lucas et Turdo sont, en décembre 2000, en mode maintien, 1 point devant l'OM, premier relégable. Pierre Dréossi va lui sauver la mise. L'homme fort du Stade Rennais, ce sera lui, en dépit des présidences successives, sinécures destinées à des amis politiques. Dréossi sera à la base du recrutement de bons coachs (Bölöni, Antonetti), d'excellents joueurs (Frei, Cech, Melchiot) et surtout d'une politique de formation (Gourcuff, Mvila) qui classe Rennes désormais au top-niveau français. Ne reste plus qu'à effacer la lose ultime d'un club qui parvient même à perdre une finale de Coupe contre Guingamp.



    Spirale du club en régression

    1) Nantes

    2000: Le FCN de Denoueix s'est plus ou moins bien remis du départ de Suaudeau. En instance de rachat par la Socpresse aux grandes ambitions, double vainqueur de la Coupe, Nantes se dirige prudemment vers un 8e titre de champion de France. Grâce à Moldovan, Fabbri et Carrière, tout est pour le mieux dans un club majeur du foot français. 10 ans plus tard: massacrée par ses propriétaires successifs, passée aux mains d'un pervers paranoïaque associé à des escrocs et des incompétents, la Maison Jaune végète en Ligue 2 après avoir frôlé la 3e division. Et tandis que le Barça régale le monde entier, on décrète la mort obligatoire du jeu à la nantaise.

    2) Metz

    Le FCM est une des places fortes du foot français des années 90, comme Lens ou Montpellier. Pourtant le déclin est déjà là. Les bons joueurs partent les uns après les autres. Le vieillissement de son président historique Carlo Molinari est le symbole d'une sénilisation de ce club qui tombera et retombera en Ligue 2. Malgré un actionnaire potentiellement richissime, un obscur objectif "Grenat 2010" est tout ce qu'il reste d'un club à la lutte pour ne pas tomber en 3e division.

    3) Monaco

    Champion de France en titre grâce à Trezeguet, Gallardo, Barthez, Marquez et Costinha, l'ASM domine la L1 des années 90 comme le PSG ou l'OM. Des pages glorieuses dûes à Morientes et Giuly sont encore à écrire. Avant un fantastique effondrement en quelques années. Rattrapé par le foot-business, dépourvu de clientèle solide, Monaco se fait actuellement des frayeurs tout en bas du classement de la Ligue 1. Avec Haruna, Puygrenier et Mongongu.

    4) Strasbourg

    Le RCS est un éternel homme malade du foot français. Déjà pas très en forme fin 2000 (avant-dernier en D1), le club alsacien va encore gagner une Coupe de la Ligue, mais, sous Ginestet, connaître une série de bonds et rebonds qui lui seront fatals. Ce qui devait arriver arriva: en 2010, après des mois de conflits internes autour du rachat du club (finalement repris par un énergumène du nom de Hilali), Strasbourg tombe en National et subit un départ calamiteux qui le contraint à y rester... pour une durée indéterminée.

    5) Wasquehal

    On aurait pu désigner Gueugnon, qui le mériterait bien, mais il faut signaler que le club nordiste de Wasquehal, en 2001, parvient à se maintenir en D2, avec Le Mans, Nice et Caen... alors qu'il joue actuellement dans le ventre mou du groupe B du CFA 2, avec Sainte-Geneviève-des-Bois, Noyon et Feignies. Une sacrée dégringolade, même si les Forgerons, vainqueurs de la Coupe de la Ligue, partaient de plus haut: ils sont promis, eux et leur président-buteur (!) Tony Vairelles (!), au CFA.

  • le Bleu le 30/12/2010 à 22h05
    Spirale des joueurs de Ligue 1 de la décennie

    1) Juninho Pernambucano

    S'il ne reste qu'un joueur du championnat de France des années 2010, ce sera certainement lui, au même titre que Rocheteau dans les années 80 ou Papin dans les années 90. Arrivé plutôt discrètement en 2001, il va inaugurer l'ère des succès lyonnais et quasiment la fermer en quittant le club en 2008. Entretemps, il aura joué 345 matchs sous les couleurs de l'OL et marqué 100 buts dont 44 coups francs. C'est dans cet exercice qu'il deviendra célèbre dans toute l'Europe, se hissant à hauteur de la réputation dans ce domaine d'un Platini, d'un Beckham ou d'un Mihajlovic. Mais "Juni" fut aussi un superbe milieu relayeur, un moteur de jeu, ce qui le rend plutôt l'égal de Larqué pour Saint-Etienne. Dommage qu'il soit parfois mauvais perdant... et qu'il ait abusé sur la fin de sa réputation "un coup franc à 20m = un penalty".

    2) Pedro Miguel Pauleta

    Nous ne l'avons peut-être pas encore complètement mesuré: Pauleta fut un Monsieur. Un très, très grand monsieur dont nous avons eu la chance extraordinaire de profiter du talent, pendant toutes ces années, en Ligue 1. Un véritable seigneur, qui aurait probablement eu un titre de noblesse il y a quelques siècles, tant son comportement fut admirable, même quand les choses allaient très mal au PSG. Il aurait pu demander 100 fois son transfert dans les plus grands clubs et il ne l'a jamais fait. Au lieu de ça, il est meilleur buteur de l'histoire du PSG, unanimement respecté dans tous ses clubs. Il n'a gagné que trois ou quatre coupes mais il garde toujours sa grande classe.

    3) Mamadou Niang

    Il aurait pu n'être qu'un de ces petits soldats de la Ligue 1. Fréquenter Metz et Strasbourg, gagner la Coupe Machin, avant de s'éclater du côté de Fribourg, Watford et Al-Gazharra. Mais Niang a vu son destin s'accélérer avec l'OM, alors qu'il aurait pu exploser en vol. Ses qualités de puissance et de vitesse, en effet, ne rattrapaient pas sa finition douteuse. Mais "Mamade" s'est accroché, a travaillé, s'est reconverti ailier, et a appris peu à peu à maîtriser ses qualités et ses défauts devant la cage. Il est devenu pendant 5 ans l'arme offensive n°1 de Marseille, avant de partager enfin un triplé Coupe-championnat-pichichi largement mérité. Son départ houleux pour la Turquie ne ternira pas une décennie exemplaire. 100 buts avec l'OM, autant en Ligue 1, en 250 matchs.

    4) Eric Carrière

    Carrière ?! Le nain nantais, si discret, dont on disait que "avec 20 cm de plus, il se fût appelé Zidane" ? Bien sûr ! Suaudeau a récemment dit de lui que "de tous les joueurs que j'ai croisés, c'est lui qui a les qualités pour jouer dans le Barça actuel". On ne peut rêver meilleur hommage pour celui qui fut un technicien fantastique dans un championnat qui s'est abandonné au dieu Physique. Ce qui ne l'a jamais empêché de collectionner les trophées: 239 matchs de L1 (juste cette décennie), 4 titres de champion, 1 Coupe des confédérations, etc... Seule tache à sa... carrière: son départ de Nantes fin août 2001 pour Lyon, après avoir juré de rester...

    5) Ronaldinho

    Deux ans seulement. Mais quelles années. Ronaldinho est peut-être le der des ders. L'ultime représentant en Europe du football-samba brésilien. Totalement imprévisible, fou de créativité, capable de se réveiller seulement quand ça lui chante, alignant les dribbles les plus improbables et les plus fantastiques. Bref, l'un des derniers joueurs à avoir osé nous faire croire à la magie du football. Et puis, lui associer Luis Fernandez en coach, dans le PSG de la décadence Canal +, ça vous fait des souvenirs à vie. On oubliera juste que sa carrière s'est terminée en 2007, la samba ne se dansant plus désormais que dans les boîtes cocaïnées de Barcelone, Milan et Rio...


    Spirale des Ballons de Plomb

    1) Ibrahima Bakayoko

    Quatre ans. Quatre ans pour se forger une légende. Quatre ans à faire les supporters mordre les dossiers des sièges du Vélodrome. Bakayoko est LE plomb. Il a enterré toutes les chèvres qui l'ont précédé dans toute l'histoire du championnat, laissé un souvenir unique et une antonomase rare dans le foot français: un joueur qui fait un travail énorme avant de passer dans la 4e dimension au moment de shooter est "un Bakayoko"; une occasion énorme mystérieusement loupée est "une baka".

    2) Bernard Mendy

    Nous Sommes Tous Des Bernard Mendy ! L'épigramme du Ballon de Plomb. Ode au troisième poteau, sonnet à la gloire de la technique approximative, fatrasie de la vitesse de pointe du latéral, calligramme du débordement balle au pied... Nanard, c'est toute la magie du PSG des années 2000. Il mit la misère à Roberto Carlos avant de connaître la concurrence de Stéphane Pichot, l'homme aux quatre pieds (dont deux autorisés). Quel sacrilège fut son départ pour l'Angleterre, remplacé par - horreur - de bons joueurs de foot ! Quelle monstruosité que ce chômage forcé ! A bas la crise !

    3) Fabrice Fiorèse

    L'homme d'une nuit, l'homme d'un cauchemar. L'homme qui, en deux heures, a réussi à se faire haïr, au même moment, de tous les supporters parisiens ET de tous les supporters marseillais ! Le 31 août 2004, 23h, est depuis marqué du sceau du Diable. Le joueur, déjà abominé par l'OM pour son comportement, va pourtant, en cette fin de mercato, crier à la trahison, lui qui sort de la meilleure saison de sa carrière avec le PSG, et rejoindre... Marseille, où on lui demande, avec Bamogo et Marlet, de remplacer Drogba et Mido. Ce fut bien sûr la fin de sa carrière. Pendant ce temps, Pancrate et Coridon débarquent au PSG.

    4) Damien Grégorini

    "El Panda" fait notre joie !

    5) Stéphane Dalmat

    Le loser dans tous les domaines, y compris le BdP ! "Il sait tout faire, sauf jouer au foot", disait son coach à l'Inter. Il aura usé les bancs de la moitié des clubs de L1, toujours suivant le même schéma: 1 mois formidable, puis 2 bons, puis le reste en tribune; avant de connaître une tardive rédemption sportive à Sochaux. Attention, survivra-t-il à l'hiver rennais ? Suspense.


    Spirale des Ballons d'eau fraîche

    1) Jérémie Janot

    Après, je sèche ! Vahirua ? Batlles ? Quels sont les joueurs qui ont été un point d'Eau fraîche pendant toute cette décennie ? Hydratez-moi !

  • Toni Turek le 31/12/2010 à 06h06
    le Bleu
    jeudi 30 décembre 2010 - 22:04

    Spirale du club en régression

    1) Nantes

    ====> :pleure:

    Concernant la "Spirale des joueurs de Ligue 1 de la décennie", il n'y a pas beaucoup de joueurs en défense, je trouve ;-) !

  • Toni Turek le 31/12/2010 à 06h09
    Pour ceux qui veulent en apprendre plus sur un joueur turc de la WM 1954, n'oubliez pas le post de
    socratesinho
    vendredi 24 décembre 2010 - 18:32
    sur le fil du pousse "ba-balle" sur le reste de "l'orange bleue" !

  • le Bleu le 31/12/2010 à 09h41
    Concernant la "Spirale des joueurs de Ligue 1 de la décennie", il n'y a pas beaucoup de joueurs en défense, je trouve ;-) !
    ---
    C'est vrai Toni, j'y ai pensé mais à part Cris, Caçapa, Coupet, voire Squillaci, je vois pas grand monde sur l'ensemble de la décennie ! (mais y'a une place pour Planus dans les ballons d'eau fraîche)

    (Pis après on va encore dire qu'on est un championnat défensif.)

  • Lucarelli 1 le 31/12/2010 à 10h44
    Hé, dans les clubs en progression, y a Brest aussi !

    Il y a 10 ans, grosso modo, on avait disparu de la carte. Puis c'est la progression quasi linéaire : CFA vers National en 2000, National vers D2 en 2004, et D1 en 2010. Pas une montée vers les sommets en mode propulsion kryptonique, plutôt Haroun Tazieff à poil sur les scories, mais une vraie progression quoi !

  • le_merlu_frisé le 17/02/2011 à 20h16
    Toc toc toc.

    Bonjour, il s'agit d'histoire, mais pas de foot, j'ai hésite entre ici et le fil politique, mais bon. Comme on trouve de tout sur ce forum, peut-être que quelqu'un saura me renseigner.

    Les colonies françaises devaient payer l'impôt de capitation pour assumer les frais de leur développement. Est-ce que Tahiti a dû la payer, et, si oui, jusqu'à quand ?

    Merci à celui qui saura m'aiguiller, je trouve des choses sur la Nouvelle-Calédonie, mais pas grand chose sur Tahiti.