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Propagande citoyenne

Le footballeur Frédéric Biancalani s’investit dans une action en faveur du vote... Quitte à donner quelques conseils.
Auteur : Sylvain Zorzin le 20 Avr 2007

 

Dans une série consacrée à l’élection présidentielle, le site football365.fr consacrait hier sa troisième chronique, intitulée "Quand les footeux montrent l’exemple", à Frédéric Biancalani. Ancien conseiller municipal dans la banlieue de sa ville d’adoption, le joueur nancéen était interviewé en tant que porte-parole de l’association Action citoyenne, dont le principe est de réconcilier les citoyens avec la politique. "Mieux informé, le citoyen est encouragé à participer, à échanger, à voter", explique cette association.

Le joueur nancéen ajoutait joliment: "Le sport est un moyen de rassembler et de faire passer des messages, de lutter pour l’intégration, le vivre ensemble". Plus encore, à une heure où s’afficher en politique est un passage quasi obligé pour un "people", il préfère rétorquer sobrement: "Pour la présidentielle, mon choix est fait mais je ne préfère pas en parler".
Il paraît en effet fondamental de poser le vote comme un acte intime, personnel, et refuser de dévoiler ses idées pour simplement appeler à voter dimanche est un acte courageux. Une action en faveur de la citoyenneté doit être au service de toutes les citoyennetés.

Jeu test

Toutefois, afin de ne pas transformer ce texte en un monologue pompeux, les Cahiers du foot ont concocté un petit jeu à partir des réponses de Frédéric Biancalani. Malgré son vœu de silence, pourrez-vous découvrir le candidat qui a peut-être ses faveurs? Attention, il a glissé ces phrases à son insu, alors n’hésitez pas à être bien attentifs.
1/ "Voter, c’est simplement jouer son rôle de citoyen. Je ne comprends pas les mécontents qui vont manifester alors même qu’ils n’ont pas pris la peine d’aller voter".
2/ "Je prête surtout attention à la faculté qu’ont les candidats à tenir leurs promesses, et au charisme, car il en faut pour gouverner un pays comme la France".
3/ "Il est indispensable que chaque citoyen puisse vivre correctement. Cela dit, une proposition comme le SMIC à 1500 euros ne me paraît pas réaliste".
4/ L’article de football365 précise bien que Frédéric Biancalani est ancien conseiller municipal UMP.

Garder sa neutralité lorsqu’on promeut simplement le vote est une belle initiative, et il paraissait important que nous nous arrêtions dessus. On se sent tout de suite mieux.

Réactions

  • peterelephanto le 20/04/2007 à 18h38
    Salatomatognon,

    Ca ne nous dit pas - alors même que les Cahiers postulent qu'il est nécessaire que la politique ne doit pas rester en dehors du sport ni des media sportifs, reprochant précisément ce travers à l'Equipe -
    ça ne nous dit pas, donc - par exemple dans la perspective de la lutte contre la marchandisation du foot, qui est un thème des Cdf-
    ça ne nous dit pas, disais-je avant de partir dans des circonvolutions sans fin-
    ça ne nous dit pas, alors que nous sommes à la veille de l'élection cardinale de la vie démocratique du pays,
    le geste politique au premier tour dont les Cdf considèrent qu'il pourrait être le mieux à même de correspondre aux aspirations qui sont les leurs.

    Certes nous ne sommes pas le 22 avril. Mais alors ça veut dire que les Cdf ne se prononcent que quand on est dans la situation du 22 avril? Pourquoi là c'est poossible et pas avant le premier tour? Certes après le premier tour c'est plus facile de distribuer les bons et mauvais points, je te le concède!

  • sansai le 20/04/2007 à 18h44
    Ben, je pense qu'ils se sont pas privés d'exprimer leurs opinions en la matière, du moins en ce qui concerne la distribution de mauvais points. Personne n'ignore ici tout ce que les CDF ont à reprocher à Sarkozy, complètement au hasard.
    Si tu attends d'eux qu'ils distribuent des bons points pour affirmer leurs opinions, beh, ptêtre que personne ne mérite de bons points hein, en ce qui concerne le foot et tout ce qui y touche de près ou de loin.
    Après c'est ptêtre pas sur les CDF qu'il faut attendre des débats sur d'autres sujets qui concernent moins le foot.

  • peterelephanto le 20/04/2007 à 19h06
    Oui donc les Cdf s'opposent à Sarkozy qui "gesticule avec la complicité de medias aussi passifs qu'amnésiques" (article "Sarkozy bloqué au même stade"), ok, mais sur la direction à prendre là c'est mystère et boule de gomme, silence radio on arrête la politique.

  • salatomatognon le 20/04/2007 à 20h34
    Euh, peter, là tu assignes aux CdF des missions qu'eux-mêmes ne se sont jamais assignés... Tu voudrais qu'ils donnent des consignes de vote? Ce serait la logique de leur ligne éditoriale? On dirait que tu leur demandes surtout d'être conformes à ton propre stéréotype.

    Et puis, en résumé, tu ne formules finalement que ce vieil argument: "Mais qu'est-ce que vous avez à proposer, hein, vous qui faites rien qu'à critiquer?" Comme si le droit de poser un regard critique devait être conditionné au depôt d'un programme (cela dit, il y a un "manifeste" dans la colonne de gauche, et deux articles sur les programmes "sportifs" des candidats dans le dernier numéro).
    Quand Sarkozy fait semblant d'avoir une politique pour lutter contre le hooliganisme, sans le moindre résultat – mais sans qu'aucun média ne lui en fasse la remarque –, à son propre profit politique, il me semble assez légitime que les CdF mettent le doigt là-dessus. A mon sens, l'un ne remplit pas son rôle, les autres si.

  • Helmut le 23/04/2007 à 18h21
    Plouf plouf,

    Du temps a passé.
    Mais quoi, à chaque fois - et c'est bien logique - qu'un discours promeut "l'acte citoyen" du vote, ça sent mauvais.
    Je m'explique (je ne dis rien de bien nouveau) : naturellement, l'appel au vote en restant "neutre" est une spécalité de la droite. Dès qu'un groupement, parti, association se dit "neutre", "apolitique", il faut immédiatement traduire (à de rares exceptions près) "de droite". Les explications sont limpides : tout ce qui veut en finir avec la "politique", le "militantisme", est par principe orienté à droite, où il s'agit de faire penser que la politique se restreint à un minimum - tant en termes d'"action parlementaire et gouvernementale" qu'en termes d'activité politique du quidam. Le minimum pour le quidam, et on n'a de cesse de lui rappeler, c'est le vote. Vote et tais-toi. Vote, c'est déjà formidable, le choix est exquis, et puis alors, tu auras cette chance inestimable d'être représenté !!
    Ça, c'est le premier point. Car ensuite, ça se gâte. Si l'appel au vote "neutre" est systémiquement de droite, l'appel au "vote citoyen" est également l'apanage des gens "de gôche". Car à gauche, là oui ! attention ! on vote, mais en plus, on se place sur l'échiquier - échiquier dont on célèbre la richesse diversifiée, à condition d'être "raisonnable" au second tour (au premier aussi maintenant depuis 5 ans et le fameux "trauma" national - qui n'est que le leur, il faudrait qu'ils s'en rendent compte).

    Alors bon, moi tout ça, ça m'fait rire un p'tit moment, un tout petit moment, mais vite, leur soupe d'appels divers, ça me sort de partout. Car l'effet est évidemment celui-ci - et insidieux comme peu : le vote est l'acte le plus citoyen. Ne pas voter est un crime, voter un devoir. Pour le reste, vous repasserez, on s'occupe de tout !!
    La politique pour vous chers "concitoyens" (on rêve...), ça consiste à voter, et point barre. Bon, naturellement, si vous avez quelques velléités supplémentaires, on va vous diriger vers d'autres moyens d'assouvir vos besoins de politique - ONG et consorts vous iront comme un gant. Mais l'humanitaire, c'est bien beau, c'est pas inefficace, mais c'est quand même un appauvrissement dingue du concept de politique.

    Alors bon, voter, oui, mais ne faire que voter, c'est nécessairement léguer son 'acitivité' à des experts qui ne sont pas plus experts que nous - mais qui sont en général plus cons, plus suffisants et toujours persuadés de ne pas l'être.

La revue des Cahiers du football