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Anelka décline (la sélection)

Aucune Ferrari n'a fait son apparition sur le parking de Clairefontaine, mais notre correspondant de guerre si, afin d'assister au making-of du dernier épisode du feuilleton Anelka: "Nico se ferme la porte de l'équipe de France". Sur les doigts?
Auteur : Albert Lombre le 19 Nov 2002

 


Nicolas ne demandait qu’une seule chose: "être désiré". Jacques ne l’a pas compris. Pire, il lui a même préféré Daniel, sans explication. Et puis Sidney s’est fait mal au genou. Alors Jacques a rappelé Nicolas, qui lui ne le savait pas. Il avait pourtant attendu. Mais pas question de jouer les bouche-trou. Du coup, il a décliné… "Si je sens que l’on ne veut pas de moi…" Le synopsis du énième épisode du feuilleton Anelka, de "l’affaire" comme ils disent, a de l’allure. Épatant comme du Josée Dayan. En plus, si ça se trouve, Francis pourrait nous pondre une jolie musique là-dessus. Une chanson à texte sur l’injustice d’un sport roi, reflet de la société de consommation. Franchement c’est pas sérieux, voilà qu’on se remettait tout juste des vacances à Séoul et des nounous bulgares. Et puis vlan, de la série Z. Je lui prédis un bon succès chez les critiques habituels. D’ailleurs, y’en a pas une où le héros s’appelle Santini? Je vous raconte. Tout débute donc dans un hall d’aéroport, un dimanche sombre et humide, j’embellis là. 10H50 PM. Deux journalistes attendent dans la pénombre, ici j’assombris. Peu de temps auparavant, ils ont reçu un mystérieux coup de téléphone: "Rendez-vous à Roissy à 23 heures, faut qu’on parle, j’ai une révélation à vous faire…". N’écoutant que leur courage, nos Tintin éteignent Urgence et filent vers Roissy. Peu avant 23 heures, notre héros apparaît, accompagné de son avocate et de son agent, pour délivrer son communiqué: "Je refuse la sélection", annonce-t-il avant de confesser ses états d’âme. La suite ? Un lundi matin brumeux à Clairefontaine. "L’affaire" fait débat. "Il y a eu des précédents?" Les anciens se grattent la tête. Le téléphone de Serge Chiesa risque fort de sonner ces prochains jours. L’ancien attaquant de l’Olympique lyonnais va devoir s’expliquer, près de 30 ans après, sur son refus d’endosser le maillot. L’effet Anelka. Sous le chapiteau réservé à la presse, l’affluence est inhabituelle pour un avant match amical. Le second effet. "Je ne pensais pas que l’équipe de Yougoslavie déplacerait autant de monde", ironise d’emblée Jacques Santini. Forcément, la première question concerne le rendez-vous mystérieux de la nuit et les déclarations du joueur de Manchester City: "Je ne suis pas informé de son forfait, on l’attend toujours", rétorque-t-il. L’entraîneur des Bleus botte en touche. On le comprend très vite, le patron ne parlera pas avant l’heure fatidique (1H15 PM), début officiel du stage. Il lâche tout de même : "Moi, tout ce que je sais, c’est que quelqu’un du staff l’a eu hier après midi et qu’il a répondu qu’il serait présent à midi". Il feint de ne pas recevoir. À sa décharge, c’est un peu gros. La scène suivante est savoureuse. "Par acquis de conscience" des photographes font le pied de grue en quête d’une éventuelle Ferrari qui déboucherait juste à temps à la grille du parc. Les vannes fusent. Plus ou moins drôles. L’épilogue est plutôt pathétique. Tragique même pour l’intéressé à plusieurs titres. D’abord et surtout par ce que Nicolas Anelka vient de donner une bonne raison à Jacques Santini de ne plus faire appel à lui. "Nicolas est majeur, il se détermine par rapport à ce qu’il souhaite", a concédé le nouveau grand timonier des Bleus qui, à 3H15PM précises, rédigeait un communiqué dans lequel il "constatait l’absence de Nicolas Anelka au rendez-vous fixé" et "-petit 1, a décidé de convoquer Daniel Moreira (…), -petit 2, a informé les autorités de la FFF pour une éventuelle suite à donner". Un dernier point qui est l’une des autres conséquences du refus de Nicolas Anelka. À Clairefontaine, il fut en effet largement question d’un certain article 175 des règlements généraux de la FFF. Ce dernier stipule que, comme le veut la jurisprudence, tout joueur refusant de répondre à la convocation de l’équipe de France est passible d’une suspension de deux matches. Hier soir, la FFF s’est fendue d’un communiqué: "La FFF considère que le joueur Nicolas Anelka est d’ores et déjà suspendu pour la première rencontre officielle de son club le 18 novembre, date à laquelle il était convoqué". Une demande transmise à la fédération anglaise chargée de "donner suite". Si nécessaire, la FFF pourrait s’adresser à la FIFA pour que soit appliquée la sanction. Voilà pour l’immédiat. Reste, plus grave, les retombées indirectes. Le déficit d’image comme on dit. Même si ses potes, Manu Petit en tête, plaidaient pour la clémence: "Dés qu’on parle d’Anelka il y a embrouille", confiait-il avant de poursuivre, "mais pour lui, le sentiment d’avoir été écarté ne date pas d’aujourd’hui, ce n’est donc pas un coup de tête, mais réfléchi". Sûr, en famille, on imagine. Car comment oublier que l’ancien pensionnaire du centre de formation du PSG est un abonné des actes réfléchis. Au point de ne compter chez ses anciens entraîneurs, de Luis Fernandez à Gérard Houllier en passant par Arsène Wenger et Vincente Del Bosque, que de vifs admirateurs. Son actuel entraîneur, Kevin Keagan, l’aurait, pour l’instant, qualifié de "meilleur attaquant du monde". Talentueux certes, mais désormais et plus que jamais c’est avec le rôle du mauvais perdant et de l’enfant gâté, qu’il va devoir composer. Et puis franchement, comment ne pas s’interroger sur les motivations profondes d’Anelka à travers ce refus? Là, j’ai beau chercher, je ne vois pas. Militer pour le retour de Djorkaeff? S’attirer la sympathie de Cantona? Impossible, il jouait dans le club rival. Susciter le désir? Euh…On remet ça. "J’ai besoin d’être approuvé par tous les membres du staff pour me sentir mieux", confiait Anelka dimanche. Et maintenant ça va mieux? Sans parler du qu’en dira-t-on. J’en connais qui parlent très bien cette langue. D’ailleurs un scoop: il paraît que chez les Bleus, il y a déjà ceux qui le soutiennent et ceux qui…Les autres quoi. D’ici à ce que ça divise la belle homogénéité renaissante, il n’y a qu’un pas… Finalement il serait pas un peu pourri ce feuilleton? Retrouvez les chroniques coréennes d'Albert Lombre : L'invasion de Séoul Roger bluesé Amère mousson

Réactions

  • mollows le 19/11/2002 à 17h48
    Anelka est lecteur de SoFoot, voilà tout !

    Canto (l'autre) y donne une definition du Beach Volley comme etant "le Rap du football", un truc un peu fun pour reveiller le roi des sports, l'avenir comme qui dirait... Soit il intègre l'équipe de canto, soit il créé une équipe de France bis dissidente des "plages-Nord" d'outre-Manche où l’on joue en moumoute dessur de gros galets. on a aussi par la-bas une vieille gloire maudite de l'EdF chez les British, de quoi constituer l'ossature d'une sélection, pour peu que son contrat publicitaire laisse à ce dernier l’opportunité de jouer avec un bonnet sur la tete (pas de pb pour Nico)...

    Deux trois trucs à régler, mais y faut croire à La GinolAnelka Bi-acth’ Football Team

  • CELTIC BHOY le 19/11/2002 à 17h51
    pas pour un anar, mais oublie ça, c'est une histoire irlandaise.

  • NoNo93 le 19/11/2002 à 18h03
    D'un autre côté il est pas à une connerie prés Canto, "le Rap du football" ouah!!! Il a du avoir du mal à comprendre le concept de west et east coast etc.

    Sinon Celtic çà m'aurait plu de finir moins con aujourd'hui et j'aime bien les histoires (même les ballades irlandaises)

  • Maxime le 19/11/2002 à 18h11
    Il est toujours bien informé Albert Lombre...
    Je ne suis pas convaincu que l'envoyé spécial des cahiers paie sa place au stade. M'étonnerait pas qu'il ait une carte de presse dans sa besace.

  • tyty le 19/11/2002 à 18h23
    Pareil que Maxime.
    Cet article m'a fait penser qu'un plumitif pourrait trouver très enrichissant de faire des piges pour les cdf...
    De toute façon, moi je suis toujours d'accord avec Maxime.

  • CELTIC BHOY le 19/11/2002 à 18h24
    facile pour Canto :
    east coast = leeds
    west coast = manchester

  • NoNo93 le 19/11/2002 à 20h40
    Par contre pour la ballade irlandaise je vais repasser on dirait...

  • CELTIC BHOY le 19/11/2002 à 21h11
    c'est pas passionnant, de toute manière ! enfin, une grande partie des malheurs de l'Irlande contemporaine est due à une loge maçonnique bigote et déviante (je fais pas d'amalgame). D'ailleurs, elle n'a pas sévi que là-bas, en "offrant" à certains Afrikaaners un système politique clé en main :-(((

  • Le Plan le 19/11/2002 à 22h18
    City entre dans l'arene, et contre attaque par rapport a la FFF !!!

    En effet, selon le reglement FIFA, toute selection doit etre communiquee au club 15 jours avant le match. Ce qui n'a evidemment pas ete le cas ici.

    Vas y Keegan, lache pas l'affaire ! Faut les humilier, ces costumes cravates qui n'arretent pas d'embeter Nico !

    Moi je sens que l'affaire est loin d'etre close...


  • CELTIC BHOY le 19/11/2002 à 22h28
    en même temps, Keegan porte toujours le costard-cravate !

La revue des Cahiers du football