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Le bûcher des inanités

En écho à notre article sur le procès intenté à Aimé Jacquet par L'Équipe (1998, une plaie encore ouverte), un lecteur monte à la tribune pour plaider la cause du quotidien sportif, injustement victime de nos foudres…
Auteur : K14 le 12 Mai 2003

 

"J'dis bonjour, faut bien que j’me mouille" (Bergman/ Bashung). Prenons des risques : le débat Jacquet/L'Équipe a remué des souvenirs. Je voulais réagir à 1998, une plaie encore ouverte et pris d’un élan leysien je n’ai su m’arrêter. Non à la canonisation d’Aimé! Non à l’excommunication de L'Équipe! Et vive la critique! De L'Équipe ou d’Aimé Jacquet, qui faut-il brûler? (1) A priori, aujourd’hui, le journal fait un meilleur combustible. Mais si les martyres de l’inquisition ont plus que prouvé l’inanité du bûcher humain, il serait stupide de ne pas admettre qu’il en va de même pour les auto da fe. Il ne s’agit pas de renvoyer L'Équipe et Mémé dos à dos. Mais il semble que taper sur le journal, c’est s’éviter une analyse salutaire des événements et surtout, masquer deux débats essentiels: L'Équipe est-il un bon journal et Mémé est-il un bon entraîneur? Il est difficile d’avoir en tête tous les articles de l'époque, mais c'est vrai que face à une campagne de matches amicaux laborieux, taper sur Mémé permettait de se défouler. On peut critiquer la forme, mais sur le fond, certains constats faits à l’époque demeurent valables: jeu frileux, passes en retraits inutiles, assise défensive privilégiée d'abord et attaques stéréotypées ensuite. Souvenons nous par exemple de France-Afrique du Sud, avec un Jacquet trépignant sur le bord de touche dès que Zizou esquissait le moindre gri-gri. Il n’y a là aucune exagération en tribune à 10-15 mètres de Mémé, on l’a vu, entre autres, houspiller Zidane pour un râteau le long de la touche. Rétrospectivement, il n’y a pas de raison de changer d'avis car il semble clair que ce n'est qu'à partir de la Croatie que les joueurs se sont lâchés, mettant à l'encan des préceptes ultra défensifs avec lesquels jamais Thuram ne se serait offert les deux montées que l'on sait. Comment ne pas rappeler que la France n'a battu l'Italie qu'aux penalties et le Paraguay 1-0 grâce à Blanc à la 114e minute? Deux matches crispantissimes qui restent plus dans les mémoires pour la tension nerveuse qu'ils ont suscité, que pour les actions dangereuses ou seulement les beaux enchaînements! Dans ces deux derniers domaines, c’était le désert peuplé seulement de la trouille permanente d’un contre. L’idée sous-jacente du débat actuel est: l'histoire à prouvé que L'Équipe, ou ceux qui critiquaient Jacquet, ont eu tort. C'est faux ou, au minimum, invérifiable. Peut-être qu'avec une telle profusion de talents sur le terrain, l'entraîneur des minimes de Caudebec en Caux aurait fait mieux, écrasant tous ses adversaires. Peut-être que même Raymond Domenech aurait su mieux profiter de Zizou, peut-être que même Courbis ou Fernandez auraient gagné la Coupe du Monde, chi lo sa? Nous avions sur le terrain une génération de joueur extraordinaire, plus complète que sous l’ère Platini, plus réfléchie que sous celle de Cantona et de Papin. Jacquet s’est trouvé au bon endroit au bon moment, car le potentiel ne demandait qu’à devenir réalité. Il a su mettre en place une organisation que ni Hidalgo, ni aucun de ses successeurs n’avaient pu mettre en place. Il n’a de ce point de vue rien laissé au hasard. Des stages à la Coupe du Monde, tout à été fait pour que les joueurs soient dégagés de tout autre pensée que le jeu et l’application des consignes. Le mérite de Jacquet est dans cette organisation, dans la clarté des pouvoirs accordés aux tauliers, Deschamps en tête. Un mérite qui vient de l’expérience acquise à Bordeaux et des campagnes européennes, sans aucun doute. Et de ce point de vue, Jacquet a fait franchir un palier à la France, lui donnant pour longtemps une place parmi les grandes nations du football, cette place qui nous paraissait inaccessible même après 78. Par contre, le "blokékip" jacquien est plus une régression du jeu qu’autre chose. Au départ, il vient du football total néerlandais et plus précisément de la réponse allemande au défi lancé par l’Ajax. A l’arrivée, les idées de Rinus Michels, Stefan Kovacs et Johann Cruyff sont revues à la baisse: l’équipe se déplace en même temps, mais la zone reste stricte; pas de permutation arrières/attaquants et permutations au sein des mêmes lignes strictement définies. En clair: fin du bordel créatif néerlandais qui poussait tout le monde vers l’avant et faisait commencer la défense dans les 16 mètres adverses. Fin de la liberté des joueurs qui laissait à un Ernie Brandts, obscur arrière central coupable d’un but contre son camp, le droit de venir croiser aux 20 mètres dans l’axe pour planter un tir crucifiant Dino Zoff (CM 78). En clair aussi, face à une équipe qui joue le 4-4-2 avec trois milieux défensifs, on ne passe plus car on ne surprend plus personne. Dans le système Jacquet, la doctrine c’ est le "professionnalisme": on assure la passe, forte, dans les pieds du coéquipier le plus proche, on change d’aile en trois relais car une seule transversale c’est trop risqué, on revient derrière plutôt que de tenter le dribble, les attaquants se retrouvent dos au but car ils ne reçoivent plus de ballons dans la course et servent de pivot (d'où Dugarry) à des milieux qui ne savent pas tous tirer (pas vrai Dédé?), ou se heurtent à un mur de huit défenseurs parfaitement en place. Rien à voir avec l’équipe de France de l’Euro 2000, ses permutations, sa liberté, son alternance de jeu long et court. Pourquoi? On peut très sincèrement penser qu’à partir de la Croatie, les joueurs ont pris le pouvoir, et qu’ils l’ont gardé un peu moins de quatre ans, pour ne le rendre, faute de leader en forme, qu’au moment d’une Coupe des confédérations cache-misère: le groupe se délitait déjà. A partir de la Croatie les joueurs prennent l’initiative du jeu et oublient l’entraîneur, les consignes sont données sur le terrain, chacun se défonce et la solidarité est sans faille pendant au moins deux ans. On notera au passage que Jacquet lui-même se trahit un peu et donne raison à L'Équipe: c’est depuis qu’il commente les match pour Canal que "la percussion" est devenu un de ses leitmotivs, alors qu’avant on entendait beaucoup moins souvent cette expression dans ses discours (surtout rare dans ceux d’avant match, plus fréquente après dans les "on a manqué de percussion"). Comme quoi, entraîneur et commentateur n’ont pas exactement la même philosophie du jeu — ce qui au fond est normal. L’entraîneur, soumis à la pression, a aussi le droit de jouer ce qu’il estime être la sécurité, et de vouloir éviter de prendre des risques. Mais n’est-ce pas aussi risqué? C’est là qu’il faut reparler de L'Équipe. Le journal a osé faire ce que la télé ne faisait pas: débusquer les errements tactiques, la frilosité, le manque de jeu. Jacquet a d’abord été pris à partie pour des raisons footballistiques. Il ne s’agissait pas de promouvoir un concurrent, de proposer des noms, mais bien de mettre en doute un dispositif qui était non seulement peu spectaculaire, mais en plus ne permettait pas à l’EdF de marquer beaucoup de buts et la laissait en danger face à des adversaires de faible envergure. La match contre le Paraguay en fut l’exemple parfait: la France s’y est mise en danger toute seule, ne parvenant jamais à réellement faire le jeu, face à une opposition qui n’est pourtant pas diabolique. Ce que L'Équipe dénonçait avant la coupe, s’est aussi perpétué pendant. C’était visible même à la télé. Mais les commentateurs en chef gèrent des émissions régulières, ils ont autant besoin de bonnes relations avec le staff de l’EdF que ce dernier a besoin d’eux pour asseoir sa stabilité et rester indéboulonnable. Les principales allusions anti-Mémé de l’époque, Roland, Larqué, Gilardi ne les ont faites qu’au travers de L'Équipe, en prenant bien soin de ne jamais préciser leurs propos et en se cachant derrière le journal. Souvent les propos étaient tellement sibyllins qu’ils en devenaient incompréhensibles. J’accorde le pompon aux "Yeux dans les bleus" jolie illustration de l’écriture d’un mythe dont j’aimerais bien voir les chutes et sur lequel on ne se pose pas la question de Bourdieu: qu’est-ce que l’étude fait à l’objet? L'Équipe était seul? Non, dans France Football, dans Onze, dans Le Parisien ou La Provence, il y avait des papiers pas très tendres aussi, et parfois plus cruels. Mais il était pratique pour Jacquet de se braquer contre un seul (contre tous, il aurait été à la fois brûlé crucifié et écartelé en place de Grève). Il a su désigner un bouc émissaire. Pourtant, après la coupe du monde, il aurait fait plus de mal à L'Équipe en se contentant du mépris, voire en ridiculisant le journal. Il en avait les moyens, tous les autres médias, la nation presque entière, était à ses pieds. On peut comprendre qu’il ait de la rancune, c’est humain. Qu’elle soit sélective est moins normal. Mais ce faisant lui, l’homme prudent, prend des risques. Et dès lors L'Équipe cherche aussi à se venger, profitant de l’imprudence. D’un côté comme de l’autre, c’est assez nul. Mais ce n’est pas l’essentiel. Conclusion : Jacquet est un grand organisateur et un bon entraîneur, pas l’inverse. Herrera (mais oui même lui et le catenaccio), Michels, Kovacs, Cruyff, Sacchi, ont inventé des choses et ont été suivis. Herrera pour la défense, Michels et Kovacs avec le foot total et l’exploitation du hors-jeu, ont réellement créé des tactiques nouvelles. Lattek au Bayern, Cruyff à Barcelone et Sacchi à Milan (ces deux-là ont ressuscité le foot d’attaque), ont créé des écoles et ont été suivis (pas toujours bien, c’est vrai, n’est ce pas Luis?). Dans l’évolution du foot ils ont été les points d’inflexion du jeu. Aimé n’a pas eu le même retentissement car son approche n’est que la conceptualisation de ce qui existait déjà largement, en particulier en Allemagne où le bloc équipe est une réalité au moins depuis les années Lattek (OK ce dernier pratiquait aussi le marquage individuel). Conclusion : L'Équipe a pris des risques et s’en mord les doigts. C’est son droit absolu: ce n’est pas parce qu’on est journaliste qu’on ne peut pas avoir d’opinion! Inutile de se livrer à l’exégèse de tous les articles publiés sur Jacquet et l’EdF, mais, avec Jacquet comme organisateur et n’importe quel autre entraîneur, l’EdF avait ses chances en 98. Parce qu’aux penalties contre l’Italie, aucune tactique, aucun bloc équipe ni percussion ne viennent dire au tireur de la mettre à droite ou à gauche (ou dehors). Maxime et Didier une année, Michel une autre, n’ont simplement pas eu la chance de leurs successeurs. Et le goal est seul dans son angoisse au moment de faire son choix... (elle était facile celle-là) L'Équipe aussi a tiré son penalty à côté. Finalement on peut en être heureux. Cela n’en fait pas un mauvais journal, pas plus que Bossis, Six ou Platini ne furent de mauvais joueurs après leur moment de faiblesse. En Italie, la question du parti pris ne serait même pas posée. Il est sain qu’elle le soit pourtant, et il vaut mieux que les choses se passent ainsi en France. Mais il ne faut pas plus clouer L'Équipe au pilori qu’en vouloir à Mémé pour quelques soirées décevantes devant son poste (ou pour ses commentaires actuels!). Remarquons d’ailleurs que sur notre site (si notre chère rédac veut bien pardonner cette appropriation), la plupart des critiques de L'Équipe sont le fait de supporters mécontents du traitement de leurs favoris et plus rarement (même si on l’a vu un peu pour Luis), des gens qui prennent fait et cause pour leurs adversaires! La fin ne justifie pas les moyens : Mémé avait tort et a eu beaucoup de chance. L'Équipe avait raison et n’en a pas eu (heureusement!). L'Équipe de France a eu de la volonté et de la chance et ses deux vrais entraîneurs s’appellent Laurent Blanc et Didier Deschamps ! (1) Au figuré bien sûr.

Réactions

  • baygonsec le 13/05/2003 à 00h12
    OK, parlons de la compétence de Jacquet, puisque c'est un point important du débat :

    "Aimé a compté énormément pour moi (...). En football, il a un éventail immense de connaissances, d'analyses et de réflexions. Sur le jeu, sur la tactique, sur les façons de progresser, sur la motivation... Tout ce bagage s'est exprimé pleinement pendant la Coupe du Monde 98. Il a été excellent, ne laissant aucun espace au hasard, touchant le point sensible de chacun. Didier et moi avions beaucoup de discussions tactiques très enrichissantes. Je l'ai encore croisé la semaine dernière et, à chaque fois, je me régale de parler football avec lui. Il a une palette incroyable."

    Lauren Blanc, in France Football (9 mai 2003).

  • thibs le 13/05/2003 à 03h17
    J'ajouterai que j'ai du mal a être d'accord quand je lis que le système de jeu de Jacquet sacrifiait l'attaque au profit d'une rigueur défensive rébarbative.

    Car elle avait le mérite d'être efficace. Or j'ai trop entendu entre 1980 et 1993 la litanie critique des equipes françaises qui jouaient pour le spectacle sans se soucier du resultat.
    Combien de fois ai-je entendu l'éloge des clubs italiens qui ne jouaient "que pour la gagne" sans se soucier du spectacle. Combien de fois avons nous envié l'allemagne capable de nous battre en jouant mal?
    Jacquet n'a fait que nous donner ce que nous demandions depuis 20 ans: gagner, sans chercher a mettre les plus beaux buts, ce que la génération de Platini n'avait pas su faire.

    Faire le proces de l'attrait du jeu de jacquet est d'une hypocrisie sans limites. Et ce n'est pas parce que Lemerre a réussi a allier victoire et qualité en 2000 que la critique contre jacquet est plus justifiable.

    Or, ce jeu rébarbatif et peu risqué n'a pas bougé d'un poil entre les matches préparatoires et la victoire finale.
    Jacquet a fait ce qu'il avait prévu, et si je faisais partie de ceux qui n'y comprenaient rien a l'époque, j'admet que la qualité de jeu s'inclinera toujours face au résultat.

  • Coldo le 13/05/2003 à 08h51
    Je demeure personnellement convaincu que celui qui prétend qu'il avait vu, dans l'Euro 96 ou bien dans les matches amicaux pré-mondial, les prémices de ce qui ferait la victoire de la France en 98, celui-là est soit un extra-lucide de première qualité, soit un gros gros gros menteur...
    C'est sous Jacquet et sous personne d'autre que les matchs de l'EdF m'ont ennuyé de façon régulière, que je me suis surpris à zapper de plus en plus longuement sur d'autres chaînes, revenant au match une fois de temps en temps pour voir s'il se passait quelquechose, et non, rien...
    Quant à faire de Mémé un partisan de la culture du résultat comme thibs (salut frérot...) ci-dessus, je trouve ça un peu gonflé. N'ayant pas eu à subir les qualifs pour le mondial, nous n'avions que des matches amicaux à nous mettre sous la dent, et là justement je n'ai pas souvenir que les résultats aient été aussi positifs...

  • Coldo le 13/05/2003 à 08h56
    Rappel des matches de l'EdF en 98 avant le mondial.
    3 Victoires: Espagne 1-0 / Belgique 1-0 / Finlande 1-0
    3 Nuls: Norvège 3-3 / Suède 0-0 / Maroc 2-2
    1 Défaite: Russie 0-1

    Vous étiez rassurés avec ça vous ?
    Vous pouviez imaginer un 3-0 contre le Brésil avec ça vous ?
    Pas moi...

  • baygonsec le 13/05/2003 à 09h27
    et voilà comment réécrire l'histoire... Il y a encore peu, aucune critique ne se justifiait contre Jacquet. Désormais, toute personne ayant l'infamie d'avouer qu'avant la Coupe du Monde, il voyait en la France l'un des 2 ou 3 favoris sera traité de "gros gros gros menteur".
    Brûler ce qu'on a tant aimé, une spécialité bien française.

  • CHR$ le 13/05/2003 à 09h36
    Effectivement, les résultats de Jaquet avant le mondial avaient de quoi inquiéter : 3 défaites en 5 ans (1-0 contre le Danemark, l'Angleterre et la Russie).

  • zoher le 13/05/2003 à 09h55
    Je dois être extralucide, moi j'y ais toujours cru à la victoire de cette équipe de France. On sait la valeur des matchs amicaux et je trouve que de ce point de vue là Aimé a été très fort, au lieu d'essayer à tout prix de les gagner pour rassurer les 60 millions de sélectionneurs que compte notre pays il a su les utiliser pour former un groupe uni et capable de gagner une fois que les choses sérieuses ont commencé.

  • baygonsec le 13/05/2003 à 09h56
    zoher, tu es un gros gros gros menteur ;-)

  • Agora le 13/05/2003 à 10h06
    Pareil que Zoher. Je me souviens bien aussi avoir gagné le Jackpot au concours de paris de la boite puisqu'on était que 2 sur une trentaine à avoir mis la France vainqueur... Et sans me vanter, c'était les 2 le plus au jus du football....

  • luckyluke le 13/05/2003 à 10h18
    Moi aussi je suis un gros gros gros menteur et je le revendique;-)

    Euro 92 : 8 victoires en 8 matches éliminatoires
    EdF éliminée sans gagner au premier tour

    CM 98: matches amicaux souvent ennuyeux (pour le spectateur)
    victoire en finale (avec meilleure défense ET MEILLEURE ATTAQUE du tournoi)

    Euro 2000 : victoire à Andorre 1-0 sur penalty à la 87e en qualif
    victoire en finale de l'euro

    Pourquoi faudrait-il forcément un lien entre les matches avant et les matches pendant? Il y a matches de qualification, matches amicaux, matches de préparation (je fais la différence - juste avant la CM c'était des matches de préparation et non des matches amicaux. Le but n'était pas de gagner ou de bien jouer, mais de former la meilleure équipe possible pour gagner la CM) et matches de compétition. Parfois il n'y a aucun lien visible entre les uns et les autres, mais les sélectionneurs ont leurs idées pour former leurs groupes, ensuite ça marche ou ça marche pas.

    Jacquet a raison puisqu'il a gagné. Point.

    Que L'Equipe ait critiqué le jeu de l'EdF c'était son droit (mais ils n'avaient pas compris le but des matches de préparation, et ils n'ont d'ailleurs toujours pas compris, puisqu'ils continuent avec Santini, plus discrètement certes)
    Que L'Equipe ait attaqué l'homme avec les termes choisis est insupportable (ou alors il faut créer un Sun français). Et qu'ils attaquent Jacquet en justice est vraiment petit .

    Et pourtant, je continue à acheter le journal (il faut dire que même quand il y avait "Le Sport" (je vous parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître), on achetait quand même L'Equipe)

La revue des Cahiers du football