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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Pascal Amateur le 12/07/2023 à 22h27
    J'ai comme l'impression que vous avez tous besoin de Pascal, le grand frère.

  • L'amour Durix le 12/07/2023 à 23h02
    Voyons, je n'attends pas d'excuses. Tu as déjà du les formuler et je les ai sans doute acceptées.
    Non, j'attends des remerciements. Car avoir du suivre Copfather dans cette montée a été, là où je m'attendais à m'épuiser à suivre le rythme d'un autre, une vraie bénédiction. J'ai réellement apprécié chaque mètre de la montée, ressentant une légère fatigue mais pas de douleur.
    Et je suis incroyablement sérieux quand je dis que j'ai ressenti le plaisir dont nous parle souvent valdo, sans que je ne l'aie jamais vraiment cru jusqu'à cette montée.
    Je me dis donc, et tu le confirmes d'une certaine façon, qu'en suivant mon rythme en 2021, tu t'es ménagé également quelques minutes de plaisir en plus.
    De rien donc.

    (Et pour ce qui est désormais le running gag du sous-rythme, ne t'attends pas à ce que je m'en passe. Je continuerai évidemment à te le reprocher. En toute amitié et bienveillance)

  • Tricky le 13/07/2023 à 15h54
    Je ne savais pas trop où le mettre, mais la santé mentale, c'est la santé.
    Donc : une interview poignante de Dele Alli et, comme on disait au siècle dernier, de sa lutte épique avec ses démons intérieurs.
    lien

  • Pascal Amateur le 13/07/2023 à 16h29
    Le plus terrible est de penser qu'après six petites semaines de détox, tout est reparti sur de bons rails. Je lui espère un accompagnement continu, qui le tienne assez. Et quelle triste enfance...

  • Jeremie Janette le 13/07/2023 à 18h17
    Alors F*** les pédales auto peut-être mais au delà de 8%, moi, perso, j'ai du mal à repartir aussi. En course l'autre jour, sur un passage où on arrivait à un bon rythme sur le grand plateau pour tourner à 90° d'un coup sur une pente à 15-16%, j'ai calé direct et suis repartie à pied. Une nana en pédales auto s'est fait aider par un spectateur un peu plus loin où ça avait dû repasser à 10% temporairement. Il l'a poussée sur quelques mètres.
    Bref ... vaut mieux pas s'arrêter en côte.

  • L'amour Durix le 13/07/2023 à 21h24
    13 juin : là-haut avec Lenny

    En 2022 à la même époque, j'avais eu connaissance de l'existence du Ventoux dénivelé challenge la veille de son déroulement. Un peu juste pour improviser quelque chose d'autant que je démarrais alors un « entrainement » régulier avec l'achat d'un vélo d'occasion un mois plus tôt. Le Ventoux était encore un monstre quasi-insurmontable, source d'atroces souffrances un an auparavant lors d'une ascension que je n'aurais sans doute pas terminée si j'avais été seul.
    Mais un an plus tard, tout a changé. Je viens de triompher à trois reprises du monstre en question, me sentant à chaque fois plus à l'aise. Tout est réuni pour une quatrième ascension qui me permettra d'aller voir les coureurs à deux reprises au sommet. En effet, ceux-ci emprunteront les gorges de la Nesque (après la presque montée au col des Abeilles par Flassan), la montée par Sault, la descente par Malaucène, le col de la Madeleine et la montée finale par Bédoin. En me positionnant dans celle-ci après le chalet Reynard, j'aurais donc la possibilité de voir la course passer deux foix. Tout est réuni pour une quatrième montée en apothéose. Sauf que…

    Sauf qu'une semaine avant, j'apprends que ma fille ne mangera pas à la cantine. Sa mère sera là pour s'en occuper mais elle aura besoin de note unique voiture pour faire les trajets jusqu'à l'école. Je dois donc me débrouiller sans véhicule personnel. Je ne songe pas un seul instant à la solution dite « Maniche » de partir de Villeneuve les Avignon en vélo et de m'échauffer avec 50 à 60 km et 350 mètres de dénivelé avant même d'entamer l'ascension. En revanche, rejoindre Bédoin ou Malaucène depuis la gare de Carpentras (et y revenir ensuite) semble dans mes cordes. J'utiliserai donc le réseau TER SUD PACA malgré leurs méthodes de mafieux.

    Sauf que les jours précédant la course, des orages sont irrémédiablement annoncés sur le Ventoux, parfois en début d'après-midi, plus rarement dans la soirée. De quoi remettre en cause ma « participation ». Est-il alors bien raisonnable d'attendre les coureurs au sommet, rallongeant d'autant le temps de descente qui pourrait alors se faire dans l'urgence, sous la menace de l'orage ?

    Sauf que le matin même, point d'orage mais de la pluie, qui commence à tomber après 500 mètres sur le trajet me menant à la gare. Il s'en faut de très peu pour que je renonce mais je caresse l'espoir de sécher dans le train, malgré la clim. Espoir qui sera vite douché (hu, hu !) puisque c'est encore mouillé que je repars de Carpentras, sous une pluie fine puis battante une grosse demi-heure, le temps d'arriver à Carromb. C'est le moment, avant ou après Crillon le Brave, que choisit mon GPS pour me faire passer par une côte à plus de 10% et au revêtement dégueulasse. J'avais bien besoin de ça avant d'entamer l'ascension du Ventoux. Entamé, je le suis moi-même à Bédoin, sans savoir si c'est davantage à la pluie ou aux kilomètres que j'en dois la plus grande part. Toujours est-il que les 5 kilomètres avant le virage de Saint-Estève me semblent plus difficiles qu'à l'accoutumée. Je ne perçois même pas les quelques hectomètres en légère descente. Passé le virage, je mets évidemment tout à gauche et là commence la galère. Je souffre à nouveau et paie la confiance accumulée les semaines précédentes. Le Ventoux est une bête sauvage. Un loup si j'en crois les hurlements entendus lors de la montée avortée de Novembre. On croit qu'on l'a dominé et qu'il n'est plus qu'un gros chien mais c'est pour mieux te mordre la fois suivante. Et là, il me mord partout : les mollets, les cuisses, le dos. La tête surtout. Une bonne nouvelle malgré tout : le soleil a percé les nuages lors de mon passage dans la forêt et j'entame les derniers kilomètres à découvert dans des conditions météo enfin agréables, mes vêtements commençant même à sécher ! À cela s'ajoutent les encouragements des spectateurs montés pour l'essentiel en voiture. À deux kilomètres du sommet, j'entends au loin un hélicoptère et demande à un couple suivant la course sur un téléphone où en sont les coureurs (je ne voudrais pas me faire « rattraper » avant le sommet et devoir mettre pied à terre). L'homme m'annonce que les coureurs sont juste après Sault, à vingt kilomètres de l'arrivée. Cela me laisse le temps de finir tranquillement mais je note la confusion de mon informateur : les coureurs sont bien évidemment à vingt kilomètres du sommet, pas de l'arrivée, puisqu'il leur faudra encore redescendre pour une deuxième ascension par la voie que je viens d'emprunter.

    Après la dernière épingle à droite, un gendarme me barre la route du sommet où se situe la ligne d'arrivée. Je ne pourrai y accéder que par l'escalier qui y mène mais peu importe, me voici en haut du Ventoux pour la quatrième fois en 23 jours. J'apprends que la course a été raccourcie en raison des orages annoncés et qu'elle prendra fin dès le premier passage au sommet. Mon informateur avait donc raison. Ce n'est pas une si mauvaise nouvelle que cela puisque je pourrai entamer la redescente plus tôt et espérer échapper aux orages. J'assiste à la victoire de Lenny Martinez devant Michael Woods, Simon Carr et Christian Rodriguez. Je reconnais également Chris Froome, loin de la tête et de sa splendeur passée sur les pentes du Ventoux. Il semble passer moins vite devant moi que lors de sa course folle (à pied !) de 2016. La cérémonie protocolaire démarre alors que des coureurs passent encore la ligne et une fois celle-ci terminée, je choisis de redescendre aussitôt. Je suis malheureusement bloqué par deux gendarmes qui m'apprennent que des coureurs montent encore. Au moins n'aurai-je pas été le seul à souffrir, chacun à son échelle. Enfin libéré par la maréchaussée et alors qu'un énorme nuage noir validant les prévisions météo commence à se former derrière moi, je prends la décision de passer par Sault puis les Gorges de la Nesque, voulant éviter à tout prix éviter la descente par Bédoin, piégeuse et désagréable au possible. Cela s'avère a posteriori une excellente décision puisque si la route est évidemment plus longue, la descente est moins abrupte. Je retrouve alors quelques repères d'IGWT3 deux semaines auparavant et je me rends alors compte que la partie montée aux côtés de Red Tsar puis des JJJ est bien plus longue que ce qu'elle m'avait paru alors. Comme quoi un peu de (bonne) compagnie est aussi un moyen d'adoucir les efforts. Il faut, une fois rallié Monieux, monter au rocher de la Cire mais, petit plateau et grand pignon justifiés par les efforts déjà consentis, cela se fait assez aisément. Une fois les gorges de la Nesque descendues sans pratiquement aucun coup de frein, il ne me reste plus qu'à retourner tranquillement à Carpentras. Encore que tranquillement, c'est sans compter sur le ciel noir qui me poursuit et sur ce *hors charte* de GPS qui m'impose un nouveau raidillon (13% selon google maps). J'échapperai malgré cela à l'orage et rentrerai sans encombre, prêt pour une pause Ventoux d'au moins un mois (ah bah c'est bon, je peux y retourner demain. Sans valdo, que je vais finir par rattraper au nombre d'ascensions à ce rythme).


    À paraître demain : Le(s) mot(s) de la fin

  • Red Tsar le 14/07/2023 à 08h40
    C'est donc toi l'homme qui est capable de le faire quatre fois. De suite.
    Ma femme m'en parle souvent, mais j'ai toujours cru que c'était un mythe.

  • Franco Bas résilles le 14/07/2023 à 11h37
    Encore un mythe au clou.
    Je vous imagine parler de mythes et basculer dans la descente.

  • L'amour Durix le 14/07/2023 à 22h59
    Le(s) mot(s) de la fin


    Cinquième ascension du Ventoux de l'année aujourd'hui donc. Mais bon, je ne vais pas vous faire un pavé, ce n'est pas mon genre. Simplement confirmer que la route qui monte depuis Bédoin est la pire : paysage sans intérêt les trois-quarts du parcours, pourcentages monotones, beaucoup de cyclistes, beaucoup (trop) de VAE et des voitures et motos partout. À noter cependant la présence de deux témoins de Jéhovah et de leur présentoir « la bible nous enseigne » juste avant LE virage. Pas certain de la pertinence de leur emplacement…

    Après cinq ascensions en un peu moins de deux mois (plus que 8 ans à ce rythme pour rattraper John6VB), voici donc le bilan que je tire de tout ça : le Ventoux, c'est comme le sexe. La première fois, si on n'est pas bien préparé, ça peut être franchement désagréable voire douloureux. Puis si on se renseigne un peu et qu'on s'exerce, on peut vraiment ressentir du plaisir et même devenir dépendant. Tout seul, à deux ou à dix, il y en a pour tous les goûts et chaque option a son charme. Mais bon, c'est quand même mieux avec une fille parmi les participants ;-)

    C'est donc à valdo que je dois mon dépucelage, et bien plus encore. Il se dit sur des canaux bien informés que certains se serait émus de la légèreté avec laquelle l'ascension du Ventoux était présentée à des quasi-débutants pour la première édition d'IGWT. J'avais à l'époque proposé mes services pour conduire la « voiture d'assistance » et ravitailler tout le monde en eau fraîche au cœur de l'été. Valdo avait su faire preuve de tout le pouvoir de persuasion nécessaire, via le forum et en privé, pour me convaincre de participer sur un vélo, du haut de mes 50 km hebdomadaires de vélotaf relativement plats. Il y a sûrement un monde parallèle où, faute d'avoir croisé sa route, je fête mes 41 ans dépressif et dépassant le quintal sur la balance. Au lieu de ça, je découvre chaque semaine les merveilles que recèlent le Vaucluse, le Gard, les Bouches du Rhône et bientôt peut-être d'autres départements. Et je ne désespère pas de voir mon IMC repasser sous les 25 kg/m². Mercredi dernier, sur la montée du col de l'Homme Mort dans lequel je n'aurais jamais mis un pied et encore moins une roue sans son insistance d'il y a deux ans, je suivais les lacets de la route serpentant au milieu d'un sublime patchwork de lavande et de blé et ressentais une plénitude rarement approchée. Après avoir basculé dans la descente, c'est un autre émerveillement qui m'envahissait dans les paysages abrupts et minéraux de la Drôme provençale. Ces moments magiques, je les lui dois en partie. J'ai pensé à lui en filant vers Montbrun les Bains et me suis mis à fredonner une chanson de JJ Goldman (chacun ses références, d'autres auraient peut-être eu Arthur Rimbaud en tête et ces trois mots, « changer la vie »).

    Alors bien sûr, il y a peut-être un troisième monde dans lequel je meurs le 31 juillet 2021 d'un arrêt cardiaque bien avant la stèle Tom Simpson, mais ici et maintenant, je dois te remercier valdo, le plus sincèrement et le plus vigoureusement possible, dussent ta modestie et ta simplicité en souffrir. Merci également à tous les compagnons d'IGWT avec qui j'ai découvert l'existence du fouet à chaîne ou la différence (marginale) entre un 30/25 et un 36/30, et tant de choses encore. Ces moments sur la route et autour avec vous furent précieux et j'espère en vivre beaucoup d'autres.

    Longue vie à IGWT !

  • FPZ le 15/07/2023 à 22h54
    (Il doit avoir une copine qui bosse à l'observatoire celui-là...)