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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • L'amour Durix le 05/07/2022 à 17h46
    Je lis dans l'article posté par Red Tsar :

    "Pour compenser ces énormes pertes d'énergie, les coureurs mangent de délicieuses friandises telles que des petits pains à la confiture, des barres énergétiques et d'appétissantes « gelées »… pour ne pas gâcher d'énergie à les mâcher.

    Tadej Pogacar, qui a remporté le Tour de France 2021 et 2020, ne pèse que 66 kilogrammes. En effet, ce qui frappe dans leurs silhouettes affûtées, c'est que ces cyclistes n'ont pas beaucoup de graisse à brûler pour générer de l'énergie. Sans réserve, ils doivent donc apporter en continu de l'énergie (alimentaire) à leur corps pour pouvoir la lui faire dépenser presque aussitôt, à un rythme qui semble surhumain."

    Si je comprends bien, la nature et ferrero (rien à voir avec Juan-Carlos) m'ayant doté de réserves naturelles notamment au niveau de l'abdomen, je peux me passer d'alimentation lors de mes sorties vélos, y compris à plus de 1500 mètres de dénivelé ? Je culpabilise déjà pour les trois pâtes de fruits que je me suis enfilé goulument. J'ai pris du retard sur mon planning summer body

  • Red Tsar le 05/07/2022 à 18h14
    De ce que je comprends, ça veut dire que si tu fais une course contre lui avec interdiction de s'alimenter, tu l'emportes haut la main, non ?

  • BIG le 05/07/2022 à 21h21
    Sur l'alimentation des cyclistes, lors du dernier tour des Flandres, une photo du pense-bête posé sur la potence de Van der Poel avait pas mal fait parler, et donné lieu à une interview d'un membre du staff de son équipe pour expliciter sa signification. Il s'agissait précisément du programme d'alimentation pendant les plus de six heures de course, et outre la question des timings (besoin/digestion/effet espéré, par rapport aux temps forts et faibles de la course), l'interview abordait un point que j'avais trouvé intéressant, même si on peut le deviner aisément : une des forces de MVDP serait apparemment de pouvoir manger 10 à 20% de plus que ses équipiers (et que la moyenne des pros, donc ses adversaires). Et d'expliquer que si ses coéquipiers ingéraient la même quantité de bouffe, ils se sentiraient mal et ne seraient pas du tout performants, alors que MVDP peut non seulement consommer ça, mais aussi l'assimiler et surtout s'en servir en course ...

    [Des anecdotes à ranger dans les rayons des savoirs improbables sur les cyclistes professionnels. Paraît qu'à l'époque des Coppi et Bartali, pouvoir enquiller des doses débiles d'amphétamines sans avoir la tête à l'envers et vomir partout était considéré comme une qualité naturelle, au même titre que n'importe quelle autre.]

  • L'amour Durix le 06/07/2022 à 10h41
    Oui alors une course en descente alors, pour que la force gravitationnelle me soit une alliée de poids (enfin, de masse).

  • Red Tsar le 06/07/2022 à 16h28
    Petite anecdote sur les descentes.
    Je suis allé faire du vélo avec mon vieux tonton (+70 ans) l'an dernier, sur ses routes d'Ardèche. Je suis piètre cycliste et lui a fait pas mal de courses en amateurs et il continue à se faire au moins un Ventoux par an. L'écart d'âge me permettait quand même de le suivre dans les montées. Par contre, dans les descentes... C'était très, très impressionnant de le voir dévaler (sans casque, évidemment...). Qu'est-ce que ça doit être des professionnels !
    Donc, Pogacar, je pense que le mieux ça reste de l'affamer. 66 kg, ça doit pas tenir plus d'une heure avant de tomber si ça mange pas. Fragiles ces petites mécaniques d'athlètes...

  • L'amour Durix le 06/07/2022 à 16h55
    Oui, je pensais à une descente en ligne droite...

  • leo le 06/07/2022 à 16h58
    Pogacar, pour suivre un amateur, il doit être à 20% de ses capacités, non ?

  • L'amour Durix le 22/07/2022 à 12h12
    Ma première fois à plus de 100 (kilomètres, gros pervers).

    Lever 6h30. Ma femme m'a dit la veille de partir tôt pour profiter de la fraîcheur. Raté, la température extérieure est déjà (ou encore) de 25°C. J'avale 3 biscuits, enfile ma tenue prête depuis la veille (jusqu'aux pâtes de fruits et la carte bancaire déjà dans les poches) et sort mes gourdes du congélateur. J'ai le fol espoir qu'elles soient encore fraîches à la descente du train. Car le début trajet sera à vélo, mais seulement 6 km jusqu'à la gare d'Avignon. Certains diront que c'est très con de se de profiter de la fraîcheur d'un train climatisé à 7h plutôt qu'à 14h mais ils n'ont pas la vision d'ensemble de mon organisation pour laquelle j'ai fait preuve d'une inhabituelle préparation (cf les affaires prêtes au réveil). Le but est de profiter du Mistral soufflant en vallée du Rhône pour en favoriser la descente. La sortie a été remise une première fois à plus tard, la faute à un problème mécanique, me faisant rater des rafales à 80 km/h. Je me contenterai donc d'un petit 30 km/h. Il y en a qui usent de produit chimiques ou de dispositifs mécaniques pour augmenter leurs performances. Pour moi, ce sera le vent. Un dopage renouvelable. Les gares au Sud étant trop proches, ce sera train vers le nord d'abord. La canicule sévissant sur le sud-est n'est qu'un alea qui ne saurait remettre en cause cet ordre.
    J'arrive à la gare dans les temps et serait donc à Loriol-sur-Drôme un peu après 8h. Le voyage en train se passe sans encombre (Si, si, je jure !) et j'entame ma descente de la vallée du Rhône aux alentours de 8h30. L'objectif est de dépasser la barre fatidique des 100 kilomètres mais à quoi bon tous ces kilomètres sans un peu de dénivelé. J'ai donc trouvé une montée au départ de Loriol. Rien de tel qu'un peu de pourcentage pour démarrer. Après m'être perdu trois fois en 8 km (note pour l'avenir : ne plus faire confiance à google maps comme gps), je trouve enfin le pied de ce qui s'avère être un col, celui de la Grande Limite ( lien). Un panneau au pied annonce 7 km de montée à 4,9% de moyenne et un pourcentage jusqu'à 9%. Je me dis alors que je ne l'ai pas préparé tant que ça, mon périple, et les 9% au départ me font douter. Je tente quand même une valdo. Alors ce n'est pas le Ventoux et ça tombe bien, je ne suis pas valdo. Pour les non-initiés, il s'agit de faire l'ascension (du Ventoux dans le cas de valdo) sans utiliser le petit plateau. Me concernant, ce col porte bien son nom, s'il s'agit de s'ajouter cette contrainte. La montée se passe plutôt bien, sans petit plateau et je suis plein d'envie et de confiance au sommet, confiance qui se traduira par une descente efficace selon Maniche, grâce au triptyque idéal dans ce cas : Un bon revêtement, un tracé peu sinueux et quelques réserves adipeuses au niveau de l'abdomen qui font un excellent lest. Je jouis alors d'une sensation oublié, que je n'avais plus ressenti que dans les centres commerciaux et les cafés franchisés de centre-ville : la fraîcheur ! Car en plus, la descente est ombragée. Je suis même obligé de remonter la fermeture éclair de mon maillot. Joie !
    La suite du parcours plus chaude mais pas moins plaisante, à travers la Drôme provençale. Je Traverse Espeluche (qui n'est pas le toponyme le moins improbable de la journée, il y avait Cliousclat au départ. Peut-être un village de fans de Renault et de Broute) dans des paysages qui me font dire que j'ai bien fait de me lever si tôt. Et là, c'est le drame ! Un premier bout de départementale trop roulante (et je ne parle pas de mon vélo). Puis une erreur d'itinéraire me fait rater le passage à Saint-Paul Trois Châteaux. Je me retrouve à croiser et à me faire doubler par des dizaines de camions benne sur une route pas spécialement large. Probablement une carrière à proximité. À mon grand étonnement, je lis sur un panneau que je suis sur un des circuits de la Drôme à vélo. Je rejoins finalement Bollène toujours par le même type de départementale (accotement conseillé pour les cyclistes mais il est souvent dégueulasse, jonché de pierres et de petits détritus, y compris métalliques). Mais le Mistral se révèle un précieux allié et me permets d'assurer une moyenne proche des 30 km/h. Lassé par le paysage des centres commerciaux moches de Bollène (double pléonasme), je modifie l'itinéraire prévu et décide de traverser le Rhône pour achever ma descente côté Gard. Il fait plus chaud, le mistral souffle moins fort, et j'avais oublié cette côte entre Pont Saint Esprit et Bagnols sur Cèze. Une longue ligne droite de 1,4 km à 4,8% de moyenne, toujours les camions et les voitures, pas d'accotement, le tout sous 36°C. Une torture.
    J'arrive finalement à destination après 124 km. Objectif atteint. À voir sans mistral et avec une température réellement plus fraîche (en octobre, quoi). Si vous voulez voir des photos, suivez moi sur Strava (Hart to Hatr, je suis dans le groupe des cahiers du Wout) et envoyez moi des kudos. C'est gratuit, bande de radins.

  • Red Tsar le 22/07/2022 à 12h55
    Sympa ! Raconté comme ça, ça paraît plus épique que la journée de Vingegaard hier, même si tu as l'air d'avoir une directrice sportive qui t'encadre bien. En plus, toi tu as su éviter les véhicules, pas comme Jack Bauer...
    Par contre, « trois biscuits » avant de partir et quelques « pâtes de fruits », c'est pas un peu léger pour 125 km avec du relief et sous cette chaleur ? Ou alors, c'est qu'il y a un truc spécial dans tes gourdes...

  • FPZ le 22/07/2022 à 13h10
    Ah tiens, et bien moi j'ai fait mon 1er WE à plus de 150 bornes la semaine dernière, en 3 sorties. Très matinales également, les sorties !

    . La 1ère en boucle à Vichy (exactement Bellerive-sur-Allier, pour ceux qui connaissent le coin).
    55 km pour 560 D+, dont une belle montée de 5 km à un peu plus de 5% (c'est mon max, pas la peine de me parler du Ventoux) entre St Yorre et Busset, une grosse dizaine de km de faux-plat montant sur le reste du parcours et de belles lignes droite en bord d'Allier.

    . Les 2 autres en boucle autour de Préveranges, petit village du Cher au croisement de 4 départements (Cher, donc, Indre, Allier et Creuse). Un coin que je ne connaissais pas du tout, je ne m'étais jamais aventuré à sortir de l'A71 !
    Eh bien figurez-vous que, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, il n'y a pas un km de plat de ce coin-là !

    > Sortie 2 de 49 km pour 500 D+, pas de grosses difficultés mise à part une petite butte de 2km à 8% de moyenne, un long faux-plat montant de 8km à parcours, après c'est que du toboggan avec un enchaînement de belles descentes et de remontées de quelques centaines de mètres, c'était chouette.

    > Sortie 3 de 58 km pour 510 D+, plus longue mais sans les 2 "difficultés" de la veille, que du toboggan donc, avec un passage pour ce qui connaissent autour du lac de Sidiailles...

    C'était bien.
    Au mois d'août, enchaînement Vosges puis Cévennes, pas sûr que je sois en mesure de rouler plusieurs jours d'affilée...