Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Premier League et foot anglais

Le rendez-vous des amateurs du foot venu d'Angleterre, qui sent la sueur de pub et la bière chaude.

  • arnaldo01 le 14/03/2023 à 14h32
    Merci beaucoup !

  • Mangeur Vasqué le 15/03/2023 à 23h42
    @Mangeur : vu leurs résultats disons contrariés, qu'est ce qui pousse les anglais à ré élire ainsi les Tories ?
    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Ah, très bonne question. Ça exige un certain développement (y'a beaucoup de raisons), je te réponds d'ici 3-4 jours.

  • Mangeur Vasqué le 16/03/2023 à 00h10
    D'ailleurs un nouveau référendum sur le Brexit est-il envisageable ou il s'agit de science-fiction ?
    _____________________________________________________________________

    Inenvisageable àma, pas avant très longtemps en tout cas veux-je dire.

    Brexit est tabou chez les Travaillistes version Keir Starmer, qui sont dans le déni total. Y'a 3 mois, Starmer déclarait même que lien "Reversing Brexit now would not help UK economy" (un move pourtant que réclament le monde du business et la majorité des gens, et même le tiers des Leavers. Évidemment…). Quand une possible adhésion au Marché unique est mentionnée, le Remainer Starmer se bouche les oreilles et rejette catégoriquement cette option.

    Le Leaver Rishi Sunak, sentant l'opportunité et le vent tourner (60-65 % des gens pensent désormais que le Brexit est une connerie vs 25-30 % qui pensent le contraire, et 10 % qui ne se prononcent pas) est bien plus pragmagtique (faut dire qu'il n'a plus rien à perdre).

    Y'a deux semaines, Sunak à Belfast (où il était pour tenter de résoudre le bordel nord-irlandais) déclarait que c'est "une chance incroyable pour l'Irlande du Nord de faire économiquement partie de l'UE" lien, et que le double accès au Royaume-Uni et à l'UE dont bénéfiucie l'Irlande du Nord fait de L'IdN "the world's most exciting economic zone." On en est donc arrivé au point "monde à l'envers" où c'est l'ardent Brexiter Sunak qui fait la promotion de l'UE... (et fait passer Starmer pour un guignol par la même occasion).

    Starmer poursuit une ligne hyper centriste (tout en faisant le ménage sur sa gauche). Malgré ses purges à gauche lien, il tient à ratisser le plus large possible, donc on ne parle pas des choses qui peuvent fâcher même si l'éléphant est en train de caguer dans la pièce, et qu'électoralement il aurait àma tout à gagner à dénoncer clairement le pitoyable échec du Brexit (y'a pas mal de voix LibDems à choper, ainsi que des voix issues de l'électorat flottant).

    Pas une semaine sans que les conséquences du Brexit ne se fassent sentir, notamment niveau baisse des investissements extérieurs. Y'a deux jours, une grosse boîte chinoise (BYD) a par exemple annoncé qu'elle n'investira pas finalement au Royaume-Uni à cause des difficultés découlant du Brexit :

    lien "The world's largest seller of electric and hybrid cars will not consider building its first European car factory in the UK because of the impact of Brexit. China's BYD, which has been backed by the US investment billionaire Warren Buffett since 2008, intends to take on household names such as Tesla and become one of the three most popular electric vehicle brands in Europe by the end of the decade."

    Au lieu de ça, BYD investira dans l'UE… ("China's top-selling electric car maker, which is targeting sales of about 800,000 cars annually in Europe by 2030, has shortlisted locations in Germany, France, Spain, Poland and Hungary.")

    Nissan n'est resté en Angleterre (à Sunderland) juste parce que le gouvernement de Theresa May leur a filé (en loucedé mais ça fuita) 100 millions £ lien.

    Starmer ne veut pas froisser le quart ou tiers de l'électorat travailliste qui a voté Leave donc omerta de tout l'appareil Labour sur le Brexit. Leur seule grosse décla à ce jour est, qu'une fois élus, ils "travailleront avec Bruxelles pour rebâtir la confiance perdue et voir quels rapprochements sont possibles et essaieront de trouver un meilleur deal pour le Royaume-Uni".

    Ce qui semble plus envisageable à l'avenir (dans une génération ?) qu'un référendum pour l'adhésion à l'UE, lors d'une phase du Labour au pouvoir, serait plutôt un référendum ou une tentative d'adhésion à l'Union douanière ou au Marché unique. Mais l'un des quatre piliers du Marché unique, la "Freedom of Movement" (FoM)/Libre circulation des personnes, est une pierre d'achoppement donc ça ne sera pas facile à faire passer.

    (FoM est "la" raison principale du Brexit, voir par exemple ce "word cloud" lien effectué sur 15,000 votants Leave. Voir explications et méthodologie ici lien).

    Il faudra ensuite convaincre Bruxelles, et ne pas se prendre un veto de l'un des 27... Y'a pas mal d'états que le Brexit arrange économiquement, l'Irlande par exemple.

    Mais peut-être que Bruxelles ne serait pas si défavorable que ça à une ré-adhésion britannique. Quelle meilleur pub en effet pour renforcer la crédibilité et l'indispensabilité de l'UE que de récupérer un emblématique sécessionniste qui, après avoir crisé pour sortir, a connu un échec express hors UE et rampe désormais pour vouloir rerentrer (avec certainement un deal inférieur à ce que le Royaume-Uni avait). Cela servirait aussi d'exemple pour tout potentiel membre dissident. Réintégrer le R-U, ce rebelle forcé de taper à la porte du bercail après une pitoyable errance, serait un formidable coup pour l'UE, un trophée. Celui de l'exemple à surtout ne pas suivre, un cas d'école "pour encourager les autres" comme écrivait Voltaire dans Candide.

  • forezjohn le 16/03/2023 à 00h25
    A ma connaissance, il n'y a pas grand chose à négocier lors d'une entrée sur le marché unique et certainement pas la liberté de mouvement(et on gardera sans doute intact le souvenir des négociations du Brexit du coté de Bruxelles pour ne pas mettre en place de dispense temporelle que downing street croit pouvoir repousser ad vitam eternam).
    Et de toute façon, le RU ne récupérera pas les avantages dont il disposait quand il appartenait à l'UE.

  • Ivan de la peine le 16/03/2023 à 13h07
    Merci pour la réponse détaillée ! C'est assez désolant vu de l'extérieur.

    @Tonton : ah oui Corbyn, je l'avais oublié celui là !

  • Mangeur Vasqué le 16/03/2023 à 21h59
    No probs.

    J'étais en grève* hier et aujourd'hui et j'ai rédigé quelques réponses et pistes de réflexion pour ta deuxième question ("Vu leurs résultats disons contrariés, qu'est ce qui pousse les anglais à ré élire ainsi les Tories ?). Je commencerai à poster mes réponses à partir de demain aprèm ou samedi.

    (*la première grande grève nationale enseignante depuis 1987 ! Y'en a eu une en avril 2008 mais un seul jour et elle avait été peu suivie. Le cycle a commencé le 1er février 2023, qui était la première et dernière journée nationale mais je n'avais pas pu la faire, j'étais arrêté suite à mon accident du 25 janvier - main droite écrasée par un tronc d'arbre, ça s'est remis OK, j'arrive à fonctionner normalement mais ça ne s'est pas du tout remis à 100 %, loin de là, y'a pas mal de trucs que je ne peux plus faire (jouer au tennis, etc.). Ensuite, pendant un mois y'a rien eu, mais vu que les négos syndicats-gvt n'ont rien donné, ça a repris le 28 février, 1er et 2 mars, par régions, et cette semaine - hier et aujourd'hui - c'était la deuxième journée nationale - voir lien)

  • Gouffran direct le 16/03/2023 à 23h19
    T'es payé par ton syndicat?
    Tu dois pointer aux manifs pour être rémunéré?

    Bon courage pour la convalescence, patience is key.

  • Mangeur Vasqué le 16/03/2023 à 23h20
    Effectivement, y'a vraiment pas grand chose à négocier, et heureusement, sinon un tas de pays des 27 s'y mettraient tous les 4 matins. On se souvient par exemple en 2016 des demandes sur le FoM de la Suisse niveau accès au Marché unique, demandes qui avaient été vite rejetées par l'UE ( lien "EU tells Swiss no single market access if no free movement of citizens. Switzerland will lose access to the single market if it goes ahead with plans to impose controls on the free movement of EU citizens").

    Les 4 piliers ("libertés") du Marché unique sont intangibles. Mais ça, les politiciens britanniques, surtout les Conservateurs puisqu'ils sont en charge du Brexit depuis 2016, quand ils parlent de ces choses (c'est rare, ils évitent à fond le sujet) refusent de l'admettre. Ils sont dans la "delusion" et entretiennent toujours la même illusion exceptionnaliste qui a été l'un des moteurs du Brexit (ils/l'UE adapteront les règles pour nous, ils ont plus besoin de nous que nous d'eux… Le slogan des Brexiters "they need us more than we need them", popularisé par Nigel Farage et d'autres ardents Leavers lien, était déjà utilisé par Thatcher et ses "eurosceptiques" au début des années 2000. "In her memoirs, published in 2002, Lady Thatcher insisted that it was not "unthinkable" for Britain to leave, adding: "The blunt truth is that the rest of the European Union needs us more than we need them.").

    Le Royaume-Uni et ses politiciens n'ont jamais trop compris comment l'Europe fonctionnait, ou n'ont jamais trop cherché à comprendre. Ça (gvt britannique, + CBI (médef british) + des médias) parlait par exemple y'a 4 mois de demander "un deal à la Suisse", je l'avais mentionné ici, prouvant qu'ils n'ont toujours rien capté à l'UE et son mode de fonctionnement.

    Voir cet article de la LSE de décembre 2022 : lien "Discussions of a "Swiss deal" reflect continued UK ignorance about how the EU works". Cf article du Guardian novembre 2022 sur le même sujet lien.

    Le deal Suisse, c'est une collection de 100+ accords bilatéraux péniblement négociés avec l'UE et qui lui garantissent l'accès au Marché unique. Une situation très différente donc, conditionnée aussi par la géographie, et un one-off que l'UE ne refera jamais car trop long et alambiqué à réaliser.

    Y'a pas longtemps, ça parlait aussi beaucoup d'un deal "à la norvégienne"… qui est en fait l'adhésion au Marché unique, ni plus ni moins.

    Bref, 7 ans après la sortie sur le papier et 2 ans après le dur "reality check" (fin de la période de transition au 31/12/2020) on fait toujours ici comme si le R-U, eu égard à la taille de son économie, pouvait obtenir une sorte d'adhésion "pick and choose", à la carte, faite de ristournes, de "opt-outs"/ exemptions et de passe-droits. On prend les meilleurs morceaux et on laisse tomber ce qui plaît moins à l'électorat. Le "deal sur mesure" pour le Royaume-Uni est toujours un grand fantasme et que ce soit le Parti conservateur ou les Travaillistes, tout le monde est dans le déni. Mais la réalité les rattrape lentement, même si cô je disais ils éludent tous soigneusement le sujet du Brexit.

    Il faut voir aussi les Britanniques ont longtemps été habitués à l'adhésion UE à la carte. Quelques années seulement après l'adhésion, le Royaume-Uni (via Thatcher) demandait déjà une large ristourne. Thatcher, en novembre 1979 : lien "We are asking for a very large amount of our money back". Elle continua à réclamer pendant des années, et obtint finalement une réduction de 66 % en juin 1984 à Fontainebleau, voir lien et lien).

    Depuis Thatcher, l'UE leur a passé bcp de choses car c'était un membre de poids. Les faveurs les plus emblématiques ont été les exemptions Zone Schengen et l'Euro, seul grand pays UE à ne pas avoir adopté l'€.

    "Négocier avec l'UE", "voir les arrangements possibles", etc. ce langage vague et faisant mine de traiter d'égal à égal est celui sciemment utilisé par les politiciens britanniques pour donner l'impression d'être en contrôle, d'avoir les cartes en main.

    Alors qu'évidemment, depuis le départ (avant même le référendum, hiver 2015-16 quand Cameron est allé à Bruxelles "renégocier" le deal britannique de l'adhésion UE, et s'est pris un vent), le R-U subit un pressing écrasant sans pouvoir riposter, mais ça il faut tout faire pour le dissimuler. Pendant le Brexit, ça arrivait à berner la majorité des gens ("they need us more than we need them", était l'un des mantras du camp Leave), plus maintenant mais ça n'empêche pas les politiciens d'avoir conservé à peu près la même rhétorique.

    Quand j'écris : "Mais l'un des quatre piliers du Marché unique, la "Freedom of Movement" (FoM)/Libre circulation des personnes, est une pierre d'achoppement donc ça ne sera pas facile à faire passer." Je parle évidemment d'une pierre d'achoppement pour l'électorat/le public britannique, pas pour Bruxelles (qui s'en tape des vagues à l'âme britannique). Le FoM est un point de contention qui serait difficile à faire passer pour l'électorat britannique. L'UE se moque des desiderata du Royaume-Uni et ne modifiera pas les règles pour leur plaire. J'écris dans la foulée que le FoM est "la" raison principale du Brexit et illustre avec deux liens.

    Il est clair aussi que comme tu l'écris, le Royaume-Uni ne récupérera pas ses avantages si un jour le R-U réintègre pleinement l'UE (on peut penser que ça arrivera mais je doute qu'on soit encore vivant), ce que je souligne ("[…] et rampe désormais pour vouloir rerentrer (avec certainement un deal inférieur à ce que le Royaume-Uni avait") et ce dont tout le monde est conscient ici. Là-dessus, y'a bien unanimité dans l'électorat britannique, on se fait aucune illusion là-dessus.

  • Mangeur Vasqué le 16/03/2023 à 23h47
    Et si ré-adhésion un jour, au-delà du deal basique, cette adhésion sera probablement accompagnée d'obligations et guaranties en béton pour mieux se prémunir contre de futurs coups de calcaire du cyclothymique, historiquement eurosceptique et constitutionnellement faible Royaume-Uni (style obligation d'adopter l'€ sous 10 ans), et donc pour protéger l'intégrité de l'UE et sa bonne marche.

    Bruxelles mettra des conditions, c'est certain. Bruxelles se méfiera, et on les comprend. Le R-U, c'est quand même un pays qui a organisé ce référendum (fumeuse idée d'ailleurs annoncée par Cameron il y a 10 ans y'a quelques semaines de cela lien) juste parce que son premier ministre voulait se faire réélire en 2015 et que certains de ses députés anti-UE sur sa droite l'embêtaient avec un vague chantage de le pourrir pendant sa campagne de réelection en tant que leader du Parti conservateur et PM s'il ne promettait pas de référendum.

    Et un pays dont la campagne du Leave fut exposée à tous les vents viciés et largement financée par (on le soupçonne fortement) par des fonds russes via le businessman d'extrême-droite Arron Banks lien (gros liens avérés de Banks avec la Russie, il a rencontré au moins 3 fois l'ambassadeur de Russie à Londres, etc. lien "Banks's close associations with the Russian government are not disputed. His own published accounts of his involvement in the Brexit campaign recorded meetings with the Russian ambassador Alexander Yakovenko, a close Putin associate. A Russian spy, Alexander Udod, was tasked with getting close to Nigel Farage, Ukip and Aaron Banks. Udod was expelled from the UK in 2018 following the attempted murder of Sergei Skripal in Salisbury.")

    Donc illégalité totale car interdit au R-U de faire financer ce genre de chose par des fonds étrangers ou provenant d'une puissance étrangère. L'argent (9 millions £, pour financer l'une des deux campagnes Leave) a atterri sur le compte de Banks, il le fallait bien pour valider l'opération, mais il provenait de Russie.

    Mais comme la NCA (National Crime Agency, lamentablement sous-équipée et sous-financée pour investiguer ce genre, et probablement désintéressée en l'espèce, "l'équivalent britannique du FBI" entend-on parfois ici…) n'a jamais vraiment cherché à savoir qui se cachait derrière ces sociétés écrans de l'île de Man par où l'argent avait transité, et l'affaire a été vite classée.

    Il fallut une courageuse journaliste (Carole Cadwalladr, du Guardian), qui se prit sur la tête pendant 5 ans toute la haine du camp Leave et les rézocios (menaces de mort, procès, intimidations, espionnée, calomnies et jen passe, voir lien
    ou lien) pour faire le boulot de la police et révéler le complot en détail lien (et Arron Banks n'a toujours pas lâché l'affaire lien). (sans parler de Cambridge Analytica).

  • Mangeur Vasqué le 17/03/2023 à 00h14
    Non, ni obligation de pointer aux manifs (y'en a très peu) ni paiement du syndicat, ça coûterait bcp trop cher, on perd les journées de grève (en même temps, hormis une journée nationale de grève en 2008, ce sont les premiers jours grèvés niveau national dans l'enseignement en Angleterre depuis 1987).

    Ce ne sont pas des grèves super paralysantes pour le pays je dois dire. Celle (nationale) du 1er février plus que celle d'hier & aujourd'hui cependant car le 1er février la plupart des écoles avaient fermé, alors que le 15-16 la plupart étaient restées ouvertes, et accueillaient les élèves, pas tous les élèves (ça variait d'une école à l'autre) mais en moyenne une bonne moitié. J'ai vu la liste sur Internet, publiée par le quotidien régional et ça accueillait bcp, surtout les écoles secondaires.

    Grèves bien suivies mais les chefs d'établissement, contrairement au 1er février étaient bcp mieux organisés et avaient embauché pour la journée des enseignants remplaçants. Ça se fait bcp ici d'être enseignant remplaçant - comme carrière je veux dire -, y'en a environ 150 000. Ce sont des enseignants, soit à leur compte soit employés et (mal) payés par des agences (y'en a pas mal), qui font des remplacements, parfois même pour une heure, le plus souvent à la journée/pour 2-3 jours.

    Sans trop entrer dans les détails, les écoles secondaires ici emploient toutes plusieurs "cover supervisors", ce sont des gens (non qualifiés, je veux dire certains ont à peine l'équivalent du Brevet des collèges) qui font des remplacements toute la journée dans l'école, ainsi que d'autres tâches. C'est une invention des Conservateurs (évidemment), c'était une pratique interdite par les conventions collectives etc. avant 2010 (mais tout ça a sauté avec "l'académisation" du systme, j'ai explique par le passé).

    Merci pour tes encouragements. Y'a visiblement un truc qui n'a pas fonctionné, je dois voir un spécialiste mais bon, ça pourrait prendre plusieurs mois.