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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • José-Mickaël le 20/11/2022 à 14h33
    Ah, eh bien voilà, Musk a atteint son but : lien

    Ça lui aura coûté cher.

    (Raison de plus pour souhaiter la mort de ce truc inutile.)

  • Tonton Danijel le 20/11/2022 à 14h54
    Elon Musk pourrait surtout appliquer le "Vox Populi, Vox Dei" à ce sondage dont le résultat est moins équivoque: lien

  • José-Mickaël le 20/11/2022 à 15h36
    Ah oui, ce sondage est moins serré et très clair !

  • Luis Caroll le 20/11/2022 à 23h10
    Et un contresens de plus, un (ils ne s'aiment pas, mais alors vraiment pas).

    Toute tentative d'expliquer le rachat de Twitter par une envie de mener la guerre culturelle pour le compte de Trump ou de n'importe qui d'autre tombera à coté (au mieux ce sera un moyen de faire venir plus de monde, et niveau promotion, mettre Trump devant son compte réactivé il pouvait pas imaginer beaucoup mieux).

  • BIG le 22/11/2022 à 09h15
    [Droit du travail]
    J'avais décrit ici les règles relatives aux abandons de poste et aux refus de CDI, adoptées définitivement la semaine dernière au parlement, et en vigueur sous peu, qui réduisent, au moins en théorie, les voies d'accès à l'indemnisation chômage. La loi en question confie aussi au gouvernement, la fixation par décret des règles de l'assurance chômage pour l'année 2023. Règles qui ont été présentées hier et qui constituent, si j'ose la métaphore, la deuxième mâchoire du piège, puisque les droits (tant qu'on navigue sous les 9% de chômage au sens du BIT) sont réduits dans le temps à hauteur d'un quart, avec un plancher à 6 mois d'indemnisation (le minimum pour accéder à l'assurance chômage actuellement). Dit autrement, le chômeur qui avait 24 mois d'indemnisation n'en a plus que 18 ; celui qui en avait 12 n'en a plus que 9 ; celui qui en avait 8 n'en a plus que 6 ; seul celui qui en avait tout juste 6 reste à 6.

    Deux remarques, rapides car j'ai à faire aujourd'hui :
    - Je l'ai déjà exprimé, mais je perçois ça comme une mesure visant à "discipliner" les travailleurs. D'une part, disons au plan "macro", à mesure que le chômage baisse, le rapport de force risque de devenir trop favorable aux salariés, et il semble donc nécessaire pour l'exécutif de recréer lui-même le déséquilibre pour que les employeurs gardent l'essentiel de leur pouvoir de négociation. Après plus de 40 ans à vendre aux gens que la grande bataille pour l'emploi, si elle était un jour gagnée, déboucherait sur un temps de vertes prairies et d'abondance, on peut dire que ça laisse un goût amer dans la bouche de constater que les effets induits mécaniquement par un marché du travail dynamique ne doivent pas trop profiter aux travailleurs, et que les règles peuvent être modifiées pour bien s'en assurer. D'autre part, au plan des relations individuelles, on perçoit plus violemment encore l'aspect "disciplinaire" : si on met de côté le public qui trouve rapidement à s'employer quand il fait un passage par la case chômage, qui n'est de fait pas vraiment concerné puisqu'on touche à la "fin" des droits, on conclut que les publics ciblés sont ceux qui galèrent le plus (si vous allez jusqu'au bout de vos droits en cherchant activement, c'est quand même vraiment pas bon signe), poussés vers un retour à l'emploi dans des conditions qu'on supposera dégradées (le syndrome du "j'accepte n'importe quoi parce qu'il faut bien payer le loyer") ; et ceux qui font le choix plus délibéré d'une pause, dont le gouvernement veille surtout à ce qu'elle ne s'éternise pas. Dans les deux cas, on comprend bien que l'objectif est de faire "baisser la tête" en obligeant à se "ré-enrôler" plus tôt, et même au fond, par capillarité, et je crois que c'est l'effet le plus pernicieux (qui entre parfaitement en résonnance avec les nouvelles règles sur les abandons de poste du reste), à pousser ceux qui sont actuellement en emploi et qui en ont un peu marre (pour toutes sortes de raisons) à ne pas faire le choix du décrochage, même temporaire, en rendant la pause qui en découlerait plus brève, moins rémunératrice, donc au global moins confortable et plus risquée. Je l'ai déjà dit, donc je n'insiste pas outre mesure, mais cet aspect est pour moi assez marquant à l'heure où de premiers indices d'un craquellement du rapport au travail se font jour (lassitude, quête/perte de sens, volonté de travailler moins pour privilégier le temps libre), comme si, sentant poindre un instinct ou un désir de liberté, il fallait vite repasser sur le mode de la contrainte.
    - Hors ces élucubrations psycho-sociologiques de comptoir, au plan juridique je reste assez abasourdi par la conjonction entre une mesure paramétrique très "gouvernance par les nombres" (le seuil de chômage considéré comme justifiant ou non le coup de pied au cul frappé d'automaticité, la justification uniquement statistique selon laquelle le retour à l'emploi est plus fort en fin de période d'indemnisation, d'où la tentation de la rapprocher dans le temps), naturellement assez aveugle aux conditions de vie des personnes concernées (qu'elles soient acculées en fin d'indemnisation chômage ou en emploi mais en train de se figurer leurs choix de vie) ; et le caractère excessivement frustre et arbitraire de l'indicateur choisi : pourquoi un déclenchement à 9% et pas 7, 8 ou 10 ? pourquoi un seul seuil et pas un peu plus de progressivité dans la réduction des droits ? quid de la construction statistique de l'indicateur, à considérer en parallèle du fameux "halo du chômage" qui n'entre pas dans le calcul ? La seule soupape envisagée est la prise en compte d'une période durant laquelle, même sous les 9%, le chômage augmenterait "brutalement" (0,8 points sur un trimestre), là encore un jalon fixé un peu arbitrairement, quoique l'on se demande si, sombres perspectives économiques aidant, on ne va pas vite expérimenter son application.

    (Je ferme les cahiers pour parvenir à travailler, je vous souhaite de bien vous étriper sur l'éloge de la paresse qui sous-tend mon message)

  • Tricky le 22/11/2022 à 10h08
    (bah non je pense que tout le monde sera d'accord sur ce hors-texte là)

  • Breizhilien le 22/11/2022 à 10h15
    Concernant le seuil de 9%, j'ai entendu hier soir un intervenant sur Inter dire qu'à 8% le régime de l'assurance chômage était bénéficiaire. Et que donc 9%, permet de gratter un peu, j'ai cru noter 4Mi€.

  • Edji le 22/11/2022 à 10h39
    Toujours sur le seuil de 9 %, j'ai lu que cela correspondait à la moyenne du taux de chômage sur les 20 dernières années (au sens BIT, j'imagine) ; on peut penser qu'il sera réajusté (à la hausse ou à la baisse) en fonction de l'évolution de l'indicateur.

  • Easy Sider le 22/11/2022 à 11h09
    Oui, de toute façon il ne s'agit en aucun cas de "remettre les chômeurs au travail", mais juste de transférer le cout financier de prestations vers d'autres qui coutent moins cher. Les chômeurs prendront un boulot qui ne correspond pas à leur qualification ou passeront au RSA quoi. Ca va être intéressant de voir aussi comment ils vont se démerder pour maintenir le chômage sous le chiffre magique des 9%, puisque cela tiendra très probablement plus au fait du mode de calcul qu'au réel réemploi des personnes.

    C'est exactement le même principe que pour les réformes successives des retraites.

  • Sens de la dérision le 22/11/2022 à 11h14
    Ben ils changeront le mode de calcul. C'est facile non ?