Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
-
Red Tsar le 20/04/2022 à 12h48L'image mais un peu conne, mais en fait ça me fait penser à un club qui jouerait "beau" depuis des décennies, mais perdrait. Et là le coach se dit : "bon, pour gagner, on va changer de tactique et sacrifier certains de nos fondamentaux". Il a raison ou pas ? Sachant que l'enjeu est là beaucoup plus important.
-
OLpeth le 20/04/2022 à 13h01En fait tu dirais que JLM c'est Didier Deschamps ?!
Sinon la stratégie de LFI aux législatives, c'est encore celui qui participe à la concevoir qui en parle le mieux, Bompard détaille tout ça : lien
-
lemon le 20/04/2022 à 13h01Je suis tout à fait en accord avec ton post.
On peut discuter du "moment populiste".
Mais le populisme de Mouffe que JLM a mis en pratique, c'est une approche et une méthode qui sont vides de sens. Tu peux tout mettre dedans car on ne joue que sur les affects.
Il faut lire cette analyse pour vraiment comprendre (je vous conjure de le faire) : lien
Et c'est quasi assumé par Mouffe, la frontière entre populisme de gauche et de droite est très floue. Et on abandonne la rationalité, c'est assumé (d'où les programmes RN et l'AEC). Il n'y a plus d'unité de peuple non plus, simplement la gestion des chiffres comme le formulerait @PascalAmateur.
Je veux bien entendre que peut-être c'est nécessaire. Mais souhaitable ? Ca non.
-
Pascal Amateur le 20/04/2022 à 13h12Pour nous diriger, on pourrait avoir Pouffe et Mouffe, et j'imagine très bien le dessin animé.
-
OLpeth le 20/04/2022 à 13h15Les Insoumis martèlent le programme, le programme, le programme sans arrêt, JLM fait de chacun de ses discours des moments d'éducation populaire, il écrit des pages de blog pour justifier chacune de ses prises de position, mais il ne joue que sur les affects. N'importe quoi.
Ta haine t'aveugle, de toute façon on t'a perdu. T'as plus qu'à fonder ton parti de gauche avec Fourest, le printemps républicain et Valls. Je te souhaite bonne fortune.
-
pipige le 20/04/2022 à 13h16Au moins on pourrait s en laver les mains.
-
rockitrOM le 20/04/2022 à 13h19"Certains haïssent Macron autant que Le Pen, tu appelles à voter pour le premier, tu les perds."
----
Voilà un autre problème fondamental chez Mélenchon. Encourager la haine et le mépris pour ses adversaires politiques.
La seule Idée en politique qui mérite le mépris public est l'intolérance incarnée en doctrine politique, cad l'extrême droite.
Macron est un adversaire politique, qu'on peut mépriser dans la sphère privée (c'est mon cas) mais, en tant que responsable politique, Mélenchon devrait bien se garder d'encourager ce sentiment. Bâtons nous sur des idées, des projets de société. Mais gardons nous d'encourager cette détestation de l'autre dans le domaine public. Alors c'est vrai qu'il en reçoit le Meluche des torrents de merde, mais il doit se placer au-dessus de ça, ce qu'il ne semble pas vouloir faire.
Voilà c'était mon moment miss France
-
Red Tsar le 20/04/2022 à 13h19Merci pour l'article, que je vais lire, promis.
Après, je ne cherche à convaincre de rien. C'est juste que je me dis qu'on est dans une période compliquée et même si moi-même le populisme n'est pas mon truc, je n'ai pas d'idée géniale d'alternative à proposer.
Sur la variété des populismes, il me semble quand même qu'il y a de grandes différences entre populismes de gauche et de droite. Par ailleurs, il y a aussi des populismes "anti-leaders", même s'ils sont oubliés. Je pense aux nardoniki russes de la fin du XIXème ou, à la même période, mais sans lien, au People's Party aux ÉU. Thomas Frank en parle (à vérifier, j'ai un doute), dans ses bouquins sur pourquoi les pauvres votent à droite.
-
Pascal Amateur le 20/04/2022 à 13h20Ah ah, merci.
-
Danishos Dynamitos le 20/04/2022 à 13h33Dans une 5e république fonctionnelle, un premier ministre ne serait pas le 1er ministre d'un président.
Il serait juste le Premier Ministre, chef du gouvernement. Et le Président, certes avec ses pouvoirs particuliers, n'aurait pas de latitude à entraver son action.
En tel cas, un premier ministre tel que Mélenchon pourrait agir en cohabitation avec indifféremment Macron ou le Pen.
Constater que ce n'est pas le cas, c'est aussi constater que la 5e république est dévoyée.