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Vel Coyote le 17/10/2008 à 20h16
sansai
vendredi 17 octobre 2008 - 16h55
La bonne nouvelle étant qu'aujourd'hui, si McFadden nous refait le coup, y'aura peut-être moyen de passer le double rideau défensif de 9 écossais derrière.
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Là pour le coup on en sait rien.
Faut quand même pas occulter le fait qu'on a joué ces 3 derniers matches (Serbie, Roumanie, Tunisie) contre des équipes qui ont joué, essayé de marquer, avec des milieux qui passaient la ligne médiane si si!
Le match d'avant on tombe contre l'Autriche qui nous envoie 11 golgoths et là fatalement ça ramait plus pour être percutants. Alors que juste avant on avait vu des promesses offensives face à la Suède... qui avait elle aussi joué pour attaquer, joué pour marquer.
Quand l'équipe d'en face nous propose un match de foot et pas la prise d'une citadelle, oui on sait montrer des qualités. Mais ça c'était déjà le cas au moment des confrontations contre l'Ecosse, ou contre la Roumanie a l'Euro.
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Diablesse Rouge le 17/10/2008 à 20h18
(Face aux Golgoths il aurait fallu sélectionner Goal Dorak alors)
(soyez indulgents, c'est vendredi soir, chuis enrhumée tout ça tout ça)
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Rage Against Lev Yachine le 17/10/2008 à 21h00
Pour en remettre une couche (et promis, après, j'arrête avec Domenech - pour ce soir), je trouve aussi que du point de vue de l'intégrité et de l'honneur, il n'est quand même pas à la hauteur.
Je vais tenter de m'expliquer.
Ses qualités (ou défauts) professionnels sont ce qu'ils sont, nous en discutons tous depuis un moment, chacun à son opinion ; nous admettrons tous, je pense, que le métier de sélectionneur national, en France, n'est pas une sinécure: critiques perpétuelles, fondées ou infondées, attaques permanentes, frontales ou biaisées, la presse sur le dos 7 jours sur 7, etc.
Le charisme d'un sélectionneur naît en grande partie de la manière dont il orchestre animation offensive, rigueur défensive, et le nécessaire amalgame des deux. Un plan tactique, quoi, qui découle d'une stratégie réfléchie. De choix. Et de la manière dont il explique ses choix.
Or, si j'ai, comme beaucoup, apprécié la rupture avec le discours lancinant des sélectionneurs précédents (remember Jacques Santini...)qu'incarnait Domenech à sa prise de fonction, il a quand même pas mal verrouillé son discours après son premier échec personnel: remonter une équipe sans Zidane, Makélélé et cie.
Et l'espèce de communication paranoïaque de la coupe du monde qui a été passée par pertes et surtout profits avec la place de finalistes des Bleus, c'était quand même digne de la Corée du Nord, à l'époque, ce qui m'avait profondément dérangé. Ca préfigurait du lent dévissage qui a suivi, car cette place a entériné une politique de comm' qui mêlait morgue, orgueil, mépris et gros enflage du moi. Pour résumer: il a chopé le teston, Raymond.
Sur le mode du "je vous avais bien dit, rendez-vous le 6 juillet à Berlin, vous m'avez pas cru et vous aviez bien tort, bande de nazes", Domenech nous a réjoué la même partition pour l'Euro suisse, n'expliquant pas ses choix, même les moins surprenants. A-t-il seulement un jour émi le moindre regret pour avoir sélectionné Vieira alors que manifestement, l'intériste était hors-service pour toute la durée de la compétition? L'absence de Trez'? De Mexès (oui, je sais, mais je reste persuadé que Mexès a toute sa place en défense)? Manque de bol, à la différence de 2006, la compétition n'a pas validé cette stratégie. Et Raymond Domenech de faire comme si de rien n'était.
Or, si le charisme d'un sélectionneur naît de sa manière d'animer un groupe, hors et sur le terrain, la légitimité d'un sélectionneur naît des résultats. Et là, pas besoin d'être cruel inutilement, "le terrain a livré sa vérité", comme dirait Deschamps.
Quand on est un grand sélectionneur, on se doit de démissionner si sa mission n'est pas remplie, primo, et démissionner deux fois, si c'est possible, sans golden parachute, si la manière n'y est pas. (Je galèje, pour la double démission;).
Sélectionneur de l'équipe de France, c'est un honneur, merde, non?! C'est quand même indécent que Domenech se soit accroché à son poste comme une moule à son rocher sans avoir eu, ne serait-ce que la fugace idée de démissionner parce qu'il avait échoué! Non? Suis-je le seul à penser qu'il aurait dû démissionner, et que rien que parce qu'il ne l'a pas fait, il mérite, après tout, toutes les critiques qui lui pleuvent sur les sourcils?!
Après, il peut bien emmener l'équipe de France jusqu'aux sommets du monde (et je passerai dans deux ans pour un con), il restera malgré tout pour moi un arriviste, un profiteur et un parasite du système du football français. J'applaudirai les joueurs, mais pas leur sélectionneur.
Non, mais!
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Qui me crame ce troll? le 17/10/2008 à 21h30
Rage Against Lev Yachine
vendredi 17 octobre 2008 - 21h00
il a quand même pas mal verrouillé son discours après son premier échec personnel: remonter une équipe sans Zidane, Makélélé et cie.
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Pour moi, ça n'a pas été un échec. Les derniers matchs avec les "nouveaux Bleus". Le match contre la Hongrie était vraiment très bon (dans ma mémoire). Je viens de vérifier que sur les derniers matchs, la charnière centrale était Gallas-Boumsong.
Je suis sûr qu'on commençait à construire quelque chose, ce qui n'a pas été possible finalement.
A-t-il seulement un jour émi le moindre regret pour avoir sélectionné Vieira alors que manifestement, l'intériste était hors-service pour toute la durée de la compétition? L'absence de Trez'? De Mexès (oui, je sais, mais je reste persuadé que Mexès a toute sa place en défense)? Manque de bol, à la différence de 2006, la compétition n'a pas validé cette stratégie. Et Raymond Domenech de faire comme si de rien n'était.
Or, si le charisme d'un sélectionneur naît de sa manière d'animer un groupe, hors et sur le terrain, la légitimité d'un sélectionneur naît des résultats. Et là, pas besoin d'être cruel inutilement, "le terrain a livré sa vérité", comme dirait Deschamps.
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Jacquet avait justifié la non-sélection de Canto?
Le terrain a livré SA vérité deux fois. Une fois, c'est une finale. Une fois, c'est un échec en poule. Faut en conclure quoi?
Sélectionneur de l'équipe de France, c'est un honneur, merde, non?! C'est quand même indécent que Domenech se soit accroché à son poste comme une moule à son rocher sans avoir eu, ne serait-ce que la fugace idée de démissionner parce qu'il avait échoué! Non? Suis-je le seul à penser qu'il aurait dû démissionner, et que rien que parce qu'il ne l'a pas fait, il mérite, après tout, toutes les critiques qui lui pleuvent sur les sourcils?!
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Mince c'est pas gagné, si tous ceux qui perdent doivent démissionner. Rien que l'année passée, en France, il n'y a que deux entraîneurs qui ont gagné un truc. Les autres n'ont pas démissionné.
On retombe toujours sur le même problème, à mon avis : la France avait-elle l'équipe pour faire quelque chose dans cet Euro?
Mais sans doute que Domenech aurait mieux fait de démissionner. On aurait eu sans doute moins de polémiques. Mais, d'un autre côté, on peut lui trouver du courage pour être resté même dans une position difficile.
Après, il peut bien emmener l'équipe de France jusqu'aux sommets du monde (et je passerai dans deux ans pour un con), il restera malgré tout pour moi un arriviste, un profiteur et un parasite du système du football français. J'applaudirai les joueurs, mais pas leur sélectionneur.
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Ben oui, comme d'habitude, l'entraîneur a tort quand on perd, mais quand on gagne, c'est grâce aux joueurs.
Un arriviste, profiteur et parasite qui a passé je ne sais combien d'années à la tête des Equipes de France... ça fait bizarre.
De toute façon, il reste deux ans. Dans deux ans, on saura. Soit il fait un très bon parcours, et il sera un génie. Soit il fait un mauvais parcours, et il restera un loser.
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Rage Against Lev Yachine le 17/10/2008 à 23h02
Qui me crame ce troll?
vendredi 17 octobre 2008 - 21h30
Pour moi, ça n'a pas été un échec. Les derniers matchs avec les "nouveaux Bleus". Le match contre la Hongrie était vraiment très bon (dans ma mémoire). Je viens de vérifier que sur les derniers matchs, la charnière centrale était Gallas-Boumsong.
Je suis sûr qu'on commençait à construire quelque chose, ce qui n'a pas été possible finalement.
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Si la reconstruction était en bonne voie, pourquoi tout le monde a-t-il accueilli Zidane comme LE sauveur en août 2005 (si ma mémoire est bonne?) Sans parler des retours de Makélélé et Thuram? Certes, à l'époque, Z. avait son statut d'intouchable, voire de demi-dieu...
On ne lui a pas laissé le temps, okay, okay... N'empêche que je ne suis pas persuadé que Domenech ait vraiment souhaité le retour de Zidane. Et que ce retour invalidait salement sa politique de reconstruction. Après, il a commencé à avoir son attitude parano insupportable en faisait mine de récupérer le truc...
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Jacquet avait justifié la non-sélection de Canto?
Le terrain a livré SA vérité deux fois. Une fois, c'est une finale. Une fois, c'est un échec en poule. Faut en conclure quoi?
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Non, Jacquet n'avait pas justifié la non-sélection de Canto, c'est vrai. Et c'était déjà à l'époque une belle connerie. Expliquer que Canto était un fouteur de merde incontrôlable, un peu perso, tout le monde aurait compris, merci d'être passé. Et ça aurait en plus délivré Z. d'une pression inutile dont il s'est remarque bien débarrassé tout seul.
Des sélectionneurs qui ne justifient pas des sélections de joueurs apparemment intouchables, il y en a, mais pas tant que ça, j'ai l'impression (peut-être trompeuse). Mais autant de non-sélections non justifiées, je pense que Domenech a le record (Pirès, Giuly, Trez', Mexès - mon chouchou, t'auras compris).
Quant à la vérité du terrain, conclure que déjà en Allemagne, c'était passé ric-rac en première partie d'éliminatoires, en poule (remember la Suisse), et que la deuxième partie de compétition, avec les éliminations directes, a vu une équipe de France métamorphosée, en partie après le but de Ribéry contre l'Espagne (déjà...) On peut parler de coaching gagnant, certes, pour Ribéry, mais quid des remplacements pendant la finale? Il est resté bloqué sur son équipe-type combien de temps, pendant cette finale? Pour faire rentrer Trez' le Déverrouilleur de cages à la combientième? Attention, je ne parle pas de la performance globale de l'équipe de France (quel trip, le match contre Brésil, par Danton, quel trip: du collectif, de la maîtrise... Un bijou. Faudra attendre longtemps avant d'en voir un semblable. J'espère que non, mais bon)
Quant à l'échec en poule pour l'Euro 08, c'est pire qu'un échec: un naufrage: un non-match contre la Roumanie, une tôlée contre les Néerlandais, le marasme face aux Italiens. 1 but marqué. 7 encaissés. excuse-moi du peu.
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Mince c'est pas gagné, si tous ceux qui perdent doivent démissionner. Rien que l'année passée, en France, il n'y a que deux entraîneurs qui ont gagné un truc. Les autres n'ont pas démissionné.
On retombe toujours sur le même problème, à mon avis : la France avait-elle l'équipe pour faire quelque chose dans cet Euro?
Mais sans doute que Domenech aurait mieux fait de démissionner. On aurait eu sans doute moins de polémiques. Mais, d'un autre côté, on peut lui trouver du courage pour être resté même dans une position difficile.
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Attention, je ne te parle pas d'entraîneurs, Qui me crame?, je te parle de sélectionneurs. Pas le même boulot, pas le même prestige, pas la même fonction. Nous ne sommes pas là dans la vie d'un club, mais dans une sélection, avec ses impératifs sportifs de représentation de la fine fleur du foot français. L'élite. La crème. L'entraîneur fait avec ce qu'il a demandé, et ce qu'il récupère comme passif. demande à Le Guen ou Gerets lorsqu'ils ont repris leur club respectif en cours de route. Après, les objectifs d'un club peuvent être largement différents de ceux d'un autre club (maintien, ventre mou, Europe, Ch'League).
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Ben oui, comme d'habitude, l'entraîneur a tort quand on perd, mais quand on gagne, c'est grâce aux joueurs.
Un arriviste, profiteur et parasite qui a passé je ne sais combien d'années à la tête des Equipes de France... ça fait bizarre.
De toute façon, il reste deux ans. Dans deux ans, on saura. Soit il fait un très bon parcours, et il sera un génie. Soit il fait un mauvais parcours, et il restera un loser.
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C'est la loi du genre, nous sommes d'accord. Mais quand l'Espagne a gagné l'Euro, je n'ai pas entendu dire qu'Aragones, ce franquiste en survêt, y ait été étranger. Ni que Jacquet avait complètement foiré pour la CM98... Et il me semble qu'on avait loué Lemerre en 2000 avant qu'il ne se ferme comme une huître jusqu'à la CM02... A l'occasion de laquelle on avait quand même bien taclé les joueurs, leur manie de coller leur mobile SFR à l'oreille et leur vie agitée à l'hôtel...
Les us et coutumes de la DTN, sans doute... Encore que Santini.
Bref: un mal français que celui de la com' des sélectionneurs. Et celui du traitement de leurs échecs.
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Hyoga le 18/10/2008 à 15h39
Rage Against Lev Yachine
vendredi 17 octobre 2008 - 21h00
Sur le mode du "je vous avais bien dit, rendez-vous le 6 juillet à Berlin, vous m'avez pas cru et vous aviez bien tort, bande de nazes", Domenech nous a réjoué la même partition pour l'Euro suisse, n'expliquant pas ses choix, même les moins surprenants. [...] Manque de bol, à la différence de 2006, la compétition n'a pas validé cette stratégie. Et Raymond Domenech de faire comme si de rien n'était.
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En meme temps, a la difference de 2006, Raymond n'avait pas annonce la finale. Je me souviens meme de quelqu'un lui posant la question "et alors cette fois, vous ne nous donnez pas rdv le x juillet?". Reponse "non pas cette fois". On peut donc aussi, a posteriori, lui reconnaitre une certaine forme de continuite. 2006, perf annoncee, perf effectuee. 2008, perf non annoncee, perf non effectuee. Dans les deux cas la competition valide ce qu'il avait prevu. La fameuse reconstruction sur laquelle il avait mal communique, si ca se trouve c'etait meme pas un bobard.
In Raymond we trust