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OM : le scénario catastrophe

Le chaos à l'œuvre n'est encore rien à côté de ce qui attend les Marseillais dans les mois qui viennent. Récit d'anticipation de la fin de saison, pour se préparer au pire.
le 29 Nov 2004

 

La rechute Après un semblant de redressement, les Marseillais retombent dans leurs travers et subissent une nouvelle série de revers cuisants. Apathiques, les joueurs ne semblent pas réagir à l'électrochoc des remaniements internes. Des proches de Bernard Tapie sont aperçus aux abords du centre d'entraînement, mais les analyses de jus d'orange ne donnent rien. Philippe Troussier fait un état des lieux sans concession, déclarant notamment que cela fait deux ans qu'aucun travail tactique n'a été effectué. Il annule les vacances prévues lors de la trêve et décide d'emmener son groupe en stage à Guantanamo. Adidas sort une édition spéciale du survêtement officiel, de couleur orange, qui fait immédiatement fureur chez les revendeurs spécialisés. Ça marche beaucoup mieux que le maillot "Anigo", confie un responsable de la marque aux trois bandes. Cependant, Fabrice Fiorèse s'enfuit au moment d'embarquer dans les soutes du cargo spécialement affrété par le club. Il saute dans la Clio OM de Benoît Pedretti et file à Paris, où il supplie Vahid Halilhodzic de le reprendre. "On a de la viande aux repas, mais elle est avariée, et on passe les nuits dans les dortoirs du 5e régiment d'infanterie de marine de Toulon", se plaint-il. Un mercato agité En janvier, une douzaine de présidents virtuels se disent mandatés par RLD et négocient quinze transferts pour un montant total de 154 millions d'euros. Parmi les joueurs recrutés, Djamel Belmadi, Pierre-Yves André, Patrice Loko et José Delfim (dont personne ne s'est rendu compte qu'il faisait déjà partie de l'effectif), mais aussi deux joueurs de handball ukrainiens et un transsexuel moldave. Seul André Luiz et Mido sont retenus dans le groupe pro. Dans la confusion, Philippe Christanval prolonge son contrat avec une revalorisation salariale à la clé. Les déboires continuent à la reprise, malgré l'intégration de Brahim Asloum en tant que préparateur mental. Le 12 janvier, onze joueurs teints en blond s'inclinent lourdement devant le LOSC. Une bagarre éclate à l'entraînement, à l'issue de laquelle Edouardo Costa rejoint l'écurie des frères Acaries. Troussier rappelle les exclus de la Commanderie, puis les renvoie finalement en CFA. Son état mental se dégrade à vue d'œil, et son équipe enchaîne les contre-performances. Durant Saint-Étienne-Marseille, alors que le score est de 3-0 pour les Verts, on le voit se balancer sur son banc, se désintéressant du match et murmurant des paroles incohérentes. Meïté est promu capitaine et meneur de jeu, mais il est bien le seul à évoluer à son niveau. La pente s'accentue Quelques jours avant Marseille-Paris, le président Foucault (nommé sur intervention du Conseil général des Bouches-du-Rhône) limoge Troussier, et le remplace par Ibrahima Bakayoko, qui cumule les postes d'entraîneur, de manager sportif et de directeur administratif. Les associations de supporters ayant jeté leur dévolu sur les clubs de Toulon, Istres et Martigues, le match se déroule devant 1574 spectateurs (hors supporters visiteurs) et l'équipe des moins de dix-sept ans du PSG, renforcée par Ibisevic, l'emporte sur un triplé du Bosniaque. Alors que l'OM flirte avec la zone de relégation, les événements se précipitent et la discorde se répand. Pape Diouf, désormais responsable de l'intendance, accuse l'employé chargé de plier les maillots de fomenter un complot, José Anigo accuse Albert Emon de convoiter son poste de directeur des relations avec les supporters, Bixente Lizarazu accuse son âge. Rolland Courbis inaugure une chronique quotidienne sur France Bleu Provence qui rencontre un grand succès. Il révèle notamment qu'Alfred Sirven serait impliqué dans les transferts d'Eduardo Tuzzio et Arthur Moses, l'argent ayant transité par Taïwan. Ultimes soubresauts La fin de saison est totalement chaotique. Christophe Bouchet tente une OPA inamicale sur le club, mais il découvre que les 10% du capital que RLD lui avait cédés sont en fait composés de bons de remise sur les menus Giant des restaurants Quick, d'actions Eurotunnel et de Miles gratuits sur Khalifa Airways. Le site officiel est transformé en site d'enchères en ligne sur lequel sont vendus les souvenirs du club, OMTV diffuse les ébats de Koke dans une version X de Cyrano de Bergerac, s'attirant les foudres du CSA. Le club est relégué sportivement en L2. Désigné par l'actionnaire majoritaire, le tandem Biétry-Fernandez reprend les rênes. Du côté de l'effectif, c'est la débandade. Steve Marlet est racheté pour l'euro symbolique par le Red Star, Peguy Luyindula rejoint Sebastian Deisler dans son centre de traitement pour grands déprimés, Benoît Pedretti décide de mettre sa carrière entre parenthèses pour passer son Bac et Johnny Ecker, qui assure avoir assisté à une apparition de la bonne mère, part soigner les pauvres en Inde. Dans une interview au magazine L'Expansion, Robert Louis-Dreyfus, passe aux aveux. "J'ai toujours détesté le football. À l'école, j'étais toujours le dernier choisi pour former les équipes. Tout ce cirque n'était qu'une immense vengeance". Un peu plus tard, invité de Mireille Dumas, il confesse: "Petit, j'adorais casser mes jouets, surtout les plus chers".

Réactions

  • ilétéouleyouki le 08/12/2004 à 12h20
    C'est quand qu'on va voir un article comme ça sur le psg ??

  • ilétéouleyouki le 08/12/2004 à 12h28
    ilétéouleyouki - mercredi 8 décembre 2004 - 12h20
    C'est quand qu'on va voir un article comme ça sur le psg ??

  • Jonathan Sifflercetrain le 08/12/2004 à 12h57
    euh ... là : lien ?
    sinon, quand est-ce qu'on voit un article comme ça sur Monaco ?
    et sur l'OL ?
    et sur Bordeaux ?
    et sur Lens ?
    et sur Nantes ?
    et sur Saint-Etienne ?
    et sur l'US Sénart-Moissy ?
    et sur Strasbourg ?
    et sur Metz ?
    et sur Lille ?
    et sur Sochaux ?
    et sur la Bibliothèque Hercule ?
    et sur Auxerre ?
    et sur Rennes ?

  • Tricky le 08/12/2004 à 14h48
    Oi, c'est vrai, ça, surtout sur Metz, en train de couler à pic (même si on restera à jamais le premier club à avoir gagné deux Coupes de France dans les années 8O et le dernier club à avoir footballistiquement humilié Lilian Thuram) dans l'indifférence générale (revanche alsacienne not included)...

    (Mais Julien a raison : sans déconner, Louis Acariès !)

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