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L'OL a besoin d'amour

Le football français est malade de ses "grands clubs", qui ont accumulé les déboires ces dernières années. Parfait contre-exemple de cette élite en crise, l'Olympique lyonnais doit encore conquérir un statut de grande équipe populaire. Par l'Europe et par le jeu?
Auteur : Pierre Martini le 3 Sept 2002

 

Une élite déconfite Pour expliquer le déclin européen du foot français, l'arrêt Bosman, la fiscalité ou le coût du champion de monde ont eu bon dos, et plus souvent qu'à leur tour. Ces facteurs sont pourtant impuissants à expliquer les incroyables errements de nos présumés "grands clubs", ceux-là mêmes qui auraient dû assurer le rang du foot national. Le défilé de joueurs et de millions dont ils ont été la scène auraient assuré des résultats probants à n'importe quel club "normal". Aujourd'hui que tous les crédits ont été consommés, le PSG et l'OM, meilleurs spécialistes de la catastrophe industrielle à la française, sont aujourd'hui à la fois le dos au mur et au fond de l'impasse. Cas toujours particulier, l'AS Monaco semble moins aux abois, bien que le système Campora soit en train de jouer sa pérennité (et que la carrière d'entraîneur de Didier Deschamps soit déjà arrivée à un tournant décisif). Lyon en quête de reconnaissance Dans ce contexte un peu désolant, un club obtient des résultats à la mesure de ses investissements et se présente aujourd'hui comme un incontestable chef de file. Et si l'OL a parfois semblé devoir poursuivre éternellement ses rêves de grandeur, il ne saurait tenir lieu de roi borgne au pays des aveugles. Enfin champion de France, le club rhodanien semble en effet en mesure d'asseoir une de ces suprématies durables qui ont fait défaut au foot national ces dernières années. Assis sur des bases solides, ayant bien administré sa croissance, l'OL doit encore partir à la conquête de ce qui lui fait le plus cruellement défaut: une cote d'amour en rapport avec ses mérites sportifs. Handicapé par un président aussi sympathique qu'une blennorragie, il lui faudra encore lutter pour y parvenir. Jean-Michel Aulas est tellement omniprésent (et ses interventions si souvent détestables) que son image rejaillit forcément sur celle de son club, aussi injuste soit ce transfert (voir Aulas et l'OL : destins liés). Il n'est cependant pas la seule cause de cette difficulté à susciter les passions, pas plus que la tiédeur stéréotypique de la ville elle-même. L'échelle de l'Europe Le fait qu'aucun entraîneur n'ait pu laisser une empreinte durable, et surtout le temps mis à décrocher des titres sont des éléments certainement plus significatifs. Remarquablement régulier, l'OL n'a pas marqué les esprits avec une vraie suprématie sportive, et surtout il n'a pas réussi, malgré quelques coups d'éclat en Ligue des champions, de vrai grand parcours européen. La France du foot n'entretient d'histoire d'amour véritable avec ses clubs que lorsque ceux-ci la gratifient de mémorables épopées européennes. On a hélas souvent souligné le manque d'ambition étonnant exprimé par le président lyonnais dans les compétitions de l'UEFA, et récemment encore il avouait préférer une formule de Ligue des champions qui lui laisse moins de chances mais qui paye mieux (voir L'Europe sauvée des sots). Aujourd'hui, l'OL n'a plus d'excuse. Il a une expérience conséquente, disputé des matches de référence, assuré une continuité sportive, et son effectif lui interdit les complexes (en dehors peut-être de la défense centrale, mais on laissera cette obsession à d'autres collègues — voir L'action de la 1e journée). Et si la sacro-sainte logique économique doit être respectée, le budget de Lyon l'envoie au minimum en quarts de finale. L'ambition du jeu Malgré une attaque flamboyante sous l'ère Anderson, on a fréquemment reproché aux équipes de Lacombe ou de Santini un certain manque de panache et un style général plutôt austère. L'arrivée de Paul Le Guen avec une volonté manifeste de projeter sa formation vers l'avant et de laisser les clés aux techniciens répond sans doute à l'envie d'obtenir une autre forme de respect en suscitant l'enthousiasme et en s'identifiant à un style brillant. Nul doute qu'un OL conquérant, si cette démarche ne compromet pas les résultats — il faut trouver le juste dosage dans un championnat qui ne récompense pas forcément l'audace) — constituerait la meilleure arme de séduction possible pour rallier les foules. Un peu à la manière du Boring Arsenal, l'OL parviendra-t-il à se métamorphoser en symbole du football spectaculaire? Condamné à progresser, l'OL doit à la fois consolider son statut national — l'obtention d'un second titre consécutif serait un très gros coup, inédit dans la dernière décennie — et conquérir un statut européen, celui d'un club capable d'écrire son histoire sur le continent. Sur le terrain politique, l'Olympique lyonnais vient de se voir accorder un privilège hautement symbolique, avec son admission dans le G14. Les dirigeants du PSG ayant levé leur veto, plus rien ne s'opposait à l'entrée de Jean-Michel Aulas dans un cénacle où son activisme ultralibéral sera sans nul doute apprécié. Reste à exprimer ce rayonnement nouveau sur les pelouses.

Réactions

  • El mallorquin le 03/09/2002 à 16h33
    Très juste le Bhoy, concernant Dhorasoo. Tu parles évidemment du Bordeaux de l'an passé, réputé pour son jeu particulièrement "alléchant offensivement", comme dirait K14 ! :-))))

  • K14 le 03/09/2002 à 16h38
    OK, j'aime bien Dhorasoo en plus, ses diribbles ses coups de patte, mais question : pourquoi personne ne veut lui passer la balle ?

  • Le Plan le 03/09/2002 à 16h42
    Est ce une impression passage ou sommes nous en train d'assister a un changement de ton dans la redaction des Cahiers ???

    Il me semble que la treve estivale vous a fait le plus grand bien, car vous semblez desormais plus consensuels et l'on voit meme a certains moments de la compassion !

    Il ne faudrait cependant pas que ce foisonnement de bons sentiments vous aveugle quand vous parlerez du PSG. En effet, je partage votre avis que la chute de niveau du championnat Francais est exageree par la meforme qui s'est abattue sur ses deux plus puissants representants.

  • CELTIC BHOY le 03/09/2002 à 16h44
    "alléchant offensivement" ? disons plutôt que la valeur augmentant avec la rareté, le jeu offensif de Bdx n'avait pas de prix. Pauleta non plus d'ailleurs ;-)))

  • James Dean le 03/09/2002 à 19h40
    Petit nouveau (mais CDFiste depuis quelques mois), voici ma réaction :

    Si il est vrai que Lyon est une équipe très riche (pour le Championnat de France), il ne faut pas oublier que ce succès s'est construit sur plusieurs années, ce qui a permis à des supporters comme moi d'adhérer de plus en plus à la gestion "Aulas".

    Il suffit de comparer PSG et OL : en 3 ans, Fernandez s'est bâti une dream team sans âme et donc sans jeu. L'OL lui a un vrai fond de jeu qu'il a développé petit à petit (et là-dessus il faut rendre hommage à Caveglia et.... Maurice, qui ont permis de lancer l'élan actuel du club).

    Enfin, l'OL a su acheter le bon joueur (Anderson) au bon moment et à le rendre populaire.

    Quant aux parcours européens trop tôt achevés, si les arbitres se montraient aussi justes avec Arsenal qu'avec tous les autres clubs anglais et européens...

    Donc vive l'OL, le seul club français capable de faire rêver depuis l'OM de 1993 !

  • ZZ le 03/09/2002 à 20h38
    Lyon, c'est qui ? ;-) Lyon qui fait rêver ? Non, là désolé je cherche mais je ne vois pas...
    Le club qui a rendu populaire Anderson ? Moi j'aurais dit "merci Bordeaux" mais bon...

  • James Dean le 03/09/2002 à 21h27
    Pardon de mon imprécision : je voulais dire populaire auprès des autres joueurs lyonnais, car respecté et capitaine. Enfin, le transfert d'Anderson du Barça à Lyon a quand même été 100 fois plus utile que celui de Ravanelli à l'OM

  • ZZ le 03/09/2002 à 21h33
    Je te charriais et puis de toute façon, Ravenelli ne venait pas du Barça :-)) Lyon avec Le Guen remonte dans mon estime depuis sa venue au Vél' même si, à mon avis, le club est trop faible défensivement pour réellement briller sur les terrains et faire rêver la France :-)

  • El mallorquin le 03/09/2002 à 22h46
    C'est quand même pas l'OL qui a rendu Lyon populaire quand même. Rendons aux marseillais ce qui appartient aux marseillais, ils n'ont ont déjà pas beaucoup.
    Quand "au seul club capable de faire rêver depuis l'OM de 93", je veux bien. Mais si l'OL en est capable, il ne lui reste plus qu'à nous le montrer. :-)) En cette période de rentrée des classes, ça me rappelle un peu le "Doit faire ses preuves à l'examen" qui faisait trembler les jeunes terminales ! :-))

    PS : demain j'arrête les smileys.

  • loustic is back le 04/09/2002 à 08h29
    réaction
    J'arrive un peu tard James Dean mais Arsenal ou Lyon en LdC, c'est des perf identiques.
    Quant à l'arbitrage, c'est l'éternel rengaine des "looser".
    Désolé mais c'est toujours la faute de l'arbitre, un peu comme avec Vieri durant la coupe du monde qui n'est pas capable de pousser un ballon au fond des cages à 3 metres.
    Et puis, à l'OL, vous avez suffisament de pognons pour appliquer les méthodes de l'OM ;-) (Ceci est une fourbe attaque).
    Parce que, pour Liberec, Moscou ou Maribor, Lyon s'est battu tout seul.
    Alors, oui, Lyon a un effectif qui fait rêver cette année mais Bordeaux et Paris aussi. Quant à Lens et surtout Nantes, (mes préférés) ils ne sont pas mal non plus.
    El Mal, en disant que ce n'est pas l'OL qui a rendu Lyon populaire, tu voulais parler de Sonny ;-)

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