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Ligue 1 : le feuilleton, épisode vingt-deux

Pour fêter un championnat qui lâche les chevaux, le Feuilleton se fend d'un épisode qui mêle habilement analyses partiales, traits d'esprit grossiers et images racoleuses.
le 4 Mars 2003

 

La morale générale Voir Monaco, Marseille, Lyon et Bordeaux dans le quatuor de tête du championnat à une dizaine de journée de la fin n'était plus arrivé depuis de longs mois. La faillite des gros, tant de fois dénoncée, semble bien devoir marquer une pause en cette saison de résurrection pour les plus sudistes d'entre eux. Monaco et Marseille semblent en effet profiter d'une continuité dans la gestion de l'effectif et de la compétence de deux managers efficaces. Ces deux effectifs n'ont pas eu à subir la pression inhérente aux clubs qualifiés en Coupe d'Europe. Que l'OL, mais surtout les Girondins, reviennent ainsi dans la course aux places européennes en ce début de mois de mars est sans doute, pour partie, la conséquence de leur élimination précoce en coupe d'Europe. Quoi qu'il en soit, rien n'est véritablement joué. Certes, Monaco, l'OM et Bordeaux carburent aujourd'hui à un rythme de champion potentiel, mais la victoire à trois points rend les retournements de situation tout à fait plausibles, dans des périodes relativement courtes. Il reste ainsi dix journées de championnat à disputer. Pour rappel, il y a dix journées, Bastia était 15e avec 21 points et les Girondins 13e avec 23 points. Aujourd'hui 11e avec 42 points et 4e avec 46 points, ces deux équipes ont donc engrangé en 10 rencontres autant de points qu'ils n'en avaient pris lors des 18 précédentes. À l'inverse, Guingamp, alors 3e avec 31 points est aujourd'hui dans le ventre mou du championnat… Comme l'indiquait Elie Baup au micro de Canal Plus samedi soir, les clubs de L1 "sont dans la montagne, les contre-la-montre se dérouleront lors des quatre derniers matchs". Ce n'est pas forcément très explicite, mais on comprend quand même l'idée…

José Aloisio et sa façon très personnelle d'exprimer sa joie avec ses coéquipiers.
Le plan serré : Auxerre dévisse Chaque journée étant l'occasion d'un écrémage provisoire, la victoire de Lyon à Auxerre semble également produire l'effet d'un couperet (un Grégory couperet) en faveur des Rhodaniens, tandis que les Bourguignons sortent très affaiblis d'une semaine décisive et d'un mois de février qui les a vus perdre trois fois consécutivement à l'Abbé-Deschamps (face à Nantes, Liverpool et Lyon)… On a presque l'impression que Guy Roux cherche à avoir raison contre tous, acharné à convaincre ses propres joueurs et les observateurs que son équipe n'est pas si bonne que ça. Privée de Kapo depuis plusieurs semaines, l'AJA n'a pas réussi à passer la vitesse supérieure, à l'image d'un Cissé très énervé, isolé en attaque voire dans le groupe si l'on en croit le peu d'empressement de ses coéquipiers à venir le féliciter après son but (mais ceci est une vilaine spéculation). La revanche des entraîneurs La grosse difficulté pour les journalistes spécialisés avec ce championnat, c'est qu'ils ont toutes les peines du monde pour trouver des "fenêtres de tir" afin de pointer leurs missiles sur les ambulances. En effet, à peine croit-on qu'un entraîneur en difficulté va passer à la trappe sous le coup d'un ultime échec, qu'immanquablement son équipe entame illico un redressement plus ou moins durable. Cette saison, outre Luis Fernandez, cas trop particulier, Paul Le Guen, Elie Baup et Didier Deschamps ont ainsi flirté avec la guillotine médiatico-sportive, ont été l'objet de multiples campagnes de dénigrement mettant directement en doute leurs capacités de techniciens. Non seulement ils y ont échappé, mais les deux derniers cités ont même réussi à inverser complètement la tendance pour figurer aujourd'hui parmi les favoris pour le titre, reléguant aux oubliettes quelques articles trop vite écrits, et remisant un plus grand nombre encore de nécrologies et d'autopsies. Tout aussi ironiquement, force est de constater que leurs équipes produisent actuellement le jeu le plus brillant et le plus crédible depuis le début d'année…

Tony Vairelles a tendu le cou pour écouter l'hommage à Albert Batteux, un autre footballeur aux jambes arquées
La peur d'être champion Dans un registre qui ressemble parfois à celui de son collègue auxerrois, Alain Perrin commence à être fatiguant avec son discours systématiquement modérateur quant aux ambitions de l'OM. Ses interminables variations sur la moyenne anglaise et le goal average sont autant de tentatives de noyer un poisson qui ne bouche pas le Vieux Port. D'une manière assez absurde, ce sont les contre-performances de son équipe qui apportent de l'eau à son moulin... L'impuissance offensive des Marseillais à Strasbourg a ainsi ramené l'ASM à leur hauteur et permis à Perrin d'affirmer "je sais que Monaco est plus fort que nous" (L'Equipe). On comprend bien qu'il désire que les esprits ne s'échauffent pas trop, histoire de préserver la concentration et la cohésion de son groupe, mais ce manque d'ambition (ou d'affichage des ambitions), tout à fait dans l'air du temps, est assez significatif d'un championnat où c'est la peur qui domine, fût-ce la peur de gagner. À croire que les joueurs se font taper sur les doigts quand ils déclarent viser le titre. Alors le titre est comme une patate chaude que les entraîneurs se refilent, chacun désignant l'autre comme le favori. On se souviendra même d'un Luis Fernandez déclarant à l'automne qu'il valait mieux ne pas être trop tôt en tête… Mieux vaut tôt que jamais. Seule exception : Didier Deschamps admet avoir la première place pour objectif… La chance sourira-t-elle à l'audacieux?

Peguy Luyindula, victime d'une explosion de foufoune lors d'un cunnilingus.
Les observations en vrac Après la passe aveugle de Ronaldinho, la frappe de sourd de Stéphane Pedron. Le Montpelliérain Mansaré a marqué sur sa première occasion contre Guingamp. Bernardet a menti : en fait, il est déjà allé à Lourdes. Il est vilain et n'a servi à rien. Pour les esprits mal placés, il s'agit du premier but lillois en 2003, et non de l'attaquant nordiste Djezon Boutoille. Pour porter chance à son équipe, Elie Baup jette ses pilules anti-stress sur la pelouse de Lescure. Il ferait mieux de les donner à David Jemmali. En fait, il y a un Brésilien au Racing Club de Strasbourg.

Les Parisiens avaient quelque chose derrière la tête.
La prémonition Jérôme Alonzo (Le Parisien) : "Quand on arrive au stade et que le bus est caillassé, on se dit :"Waouh, on va vivre une belle soirée de football"". La crise d'épilepsie Jérôme Alonzo (Le Parisien) : "C'était affreux. Il se passait plein de choses dans ma tête. J'avais de la tension plein les ongles. Dans la première demi-heure, j'étais tétanisé". La question La coupe afro de Charles-Edouard Coridon, c'est pour célébrer la sortie du nouvel album de Ben Harper?

En fait, Ronaldinho n'est pas un fanatique du carnaval de Porto Alegre, mais du Forum social mondial de Porto Alegre, d'où son surnom de Ronaldinho Gaucho.
La vengeance fruitière Plus de deux ans après avoir été blessé par une orange lancée depuis les tribunes, Adam a balancé une grosse prune dans les filets du Parc. Le don d'ubiquité Luis Fernandez : "Mes yeux ils sont là devant moi". La déclaration intéressante Rudy Riou (C+) : " Ça c'est très bien passé à partir du moment où je n'ai pas pris de but". La déclaration tendancieuse Grégory Coupet, avant Auxerre-Lyon (L'Equipe) : "On paierait pour repartir d'Auxerre avec un résultat identique à celui de l'an dernier". Alors? Finalement, ça a coûté combien à Jean-Michel? La déclaration militante Jean-François Domergue (L'Equipe) : "On est entrés en résistance par rapport aux choix de Gérard Gili". Sa décision de déporter Lilian Laslandes sur l'aile droite? Le commentaire moyennement maîtrisé Alexandre Ruiz (C+) : "La main est complètement intentionnelle, complètement involontaire, il n'y avait donc pas penalty". Le néologisme Guy Lacombe (C+) : "Bordeaux nous a fébrilisés".

Vie des bêtes : un spécimen rare de grand gorille gobeur de mouche.

Réactions

  • harvest le 04/03/2003 à 16h13
    Ah voilà , c'est facile , hein ! Bombarder des ambulances avec des B52 même pas furtifs , y a que ça qui les fait rire à la ré lien de Bush , va !
    Non Djezon n'est pas inutile : déjà il nous apprend qu'un tel prénom ça existe , ben oui :-) En plus il nous rappelle d'ou s'est sorti le LOSC ( quoi !? qui a dit "et ou il retourne" ? ).
    Et ce but , hein , ce but, il n'est pas inutile du tout ; on vient bien que votre équipe préférée n'est pas en manque, elle.
    On sera bien content à la fin de la saison quand on arrachera une place en intertoto grace au goal average; je sais , y a du taf pour y arriver , mais c'est ça qui est beau justement. regardez Monaco ,par exemple , et ben ils seront champions sans panache eux ; à vaincre sans persil , on triomphe sans cloitre , non ?

  • El mallorquin le 04/03/2003 à 18h06
    T'as vraiment l'esprit mal tourné harvest ! ;-))

  • K14 le 04/03/2003 à 18h33
    "campagnes de dénogrement" ? Vous trouvez que critiquer Luis, même comme l'a fait l'Equipe est réellement du dénigrement ? Que les résultats très réguliers de Paul le Guen n'appellent pas parfois de sévères critiques ? Qu'Elie Baup s'apperçoive seulement en décembre qu'un seul joueur (dont il a réclamé le retour et qu'il a longtemps soutenu), lui pourrit le club et une preuve de clairvoyance ? Que le manque de spontanéité de Monaco en début de saison était un calcul savant de DD pour tromper ses adversaires ?
    La presse a parfois le niveau intellectuel de certains ultras certes. Mais elle a le droit de réagir. Il faut tordre le coup à une idée reçue stupide : ce n'est pas parce qu'un club fait une bonne série, ou même devient champion, que son entraîneur a eu raison, seul contre tous. Un entraîneur n'est rien sans ses joueurs, sans une bonne dose de chance -oui cela existe, et sans les erreurs de ses confrères ! Un entraîneur a aussi ses moments de forme et de clairvoyance, et ses moments d'errements. Reprenez simplement les déclarations publiques de Luis, celles de PLG et sa superbe langue de bois, celles de Baup en début de saison sur les raisons de son irrégularité et confrontez les avec la suite : aucune ne cadre avec le déroulement de la saison. Les journalistes aussi ont le droit même à chaud de pointer des attitudes incohérentes voire de prendre parti : il faut s'y habituer. Ce métier serait totalement inintéressant s'il fallait se borner à jouer le rôle de télescripteur d'agence. Nous avons le droit d'avoir des opinions, d'être énervés par des gens qui prennent les journalistes et le public pour des idiots.

  • NoNo93 le 04/03/2003 à 18h51
    La une de l'équipe et du parisien systématiquement pendant un bon moment c'était pas une campagne? C'était pas disproportionné?
    La question n'est pas de savoir si ils avaient raison (il semblerait que oui pour le Luis) mais sur la forme.
    De quel droit un journaliste peut demander la téte d'un entraineur ou insinuer aux supporters que çà se serait pas mal si ils faisaient une petite descente au camp des loges?
    Surtout ce qui choque c'est leur populisme, leur excés, ils savent mieux que quiconque qu'une mauvaise série peut être relative mais ils s'en foutent
    Construire dans le football c'est à l'échelle de l'année, en journalisme sportif à l'échelle de quelques semaines, et trouver des trucs à dire croustillant qui font vendre c'est au jour... Ils ont voulu se farcir Deschamps qui batissait tranquillement son équipe et il va peut être finir champion de France avec du beau jeu, qui avait raison?
    Le journaliste avait droit d'avoir une opinion (quand il fait pas comme Touboul qui se prend pour l'opinion, le jury et le juge) mais il a aussi le devoir de mettre les choses en perspective en tant que journaliste dont c'est sensément le boulot, normalement ils devraient faire des analyses qu'en fin de saison et pour les journées se contenter de factuel et d'analyse au conditionnel prudentes...

  • K14 le 04/03/2003 à 19h14
    C'est quoi le sujet de l'Equipe NoNo ? Le foot à 70¨%. Si le moindre supporter a le droit de réclamer la tête de l'entraîneur, un journaliste aussi. Et les supp n'ont jamsi eu besoin de la presse pour faire leurs conneries (cf l'OM et le caillassage de Pires entre autres). Un journaliste peut-être à la fois témoin, jury et juge : c'est du papier ! Et les affaires traitées là ne restent que du foot avec un entraîneur qui se fout de la presse, manipule son public et multiplie les erreurs tactiques et les frictions avec ses joueurs. Luis n'est certainement pas le bon exemple pour me répondre NoNo.
    Faire du factuel : tu serais le premeir à gueuler qu'il n'y a rien dans le journal car si l'on ne va pas chercher ce qui se passe derrière l'apparence des choses, on fait de la photo de carte postale, pas du journalisme. Un article c'est une histoire, et c'est pour cela que le lecteur lit. Pas une histoire inventée : juste la lecture du réel par son auteur. Il en a le droit, c'est son job, il travaille à cela. IL ne donnera jamais que sa vision. La desche construisant une équuipe ? J'étais en septembre à Monaco pour un reportage sur la réassurance. A l'hotel Abela, le tros quart de l'effectif monégasque s'avachissait dans les fauteuil, dans un ennui tellement palpable qu'on aurait pu le graver au burin. Jeannot Petit trainait par la avec un stagiaire : on ne construit pas unéquipe dans le hall d'un hotel, même si c'est celui de David Coulthard. A ce que j'ai vu en septembre Monaco ne savait pas où il allait et l'entraîneur ne trouvait pas le moyen de motiver ses troupes. Deschamps ne batissait rien. Il s'engueuiait avec Campora. Le déclic, ce qui fait que l'équipe s'est mise à jouer, je pense que même lui n'en connaît pas la raison. Je les ai vu à l'époque et franchement, l'impression c'était celle de l'OM de l'an dernier.

  • NoNo93 le 05/03/2003 à 01h26
    On a pas la meme conception des choses K14, qu'ils donnent son avis d'accord (avec une certaine réserve moi quand je donne mon avis au bars des amis entre deux babys c'est pas la meme chose qu'écrire certaines choses en tant que spécialiste pour des millions de personnes) qu'il fasse des hypothése d'accord, qu'il donne les faits et ce qu'il pense derriére d'accord...
    Mais quand iil se prend pour celui qui fait les choses, qu'il croit qu'il a un pouvoir qu'il l'utilise tel quel et surtout qu'il grossisse tout pour juste vendre sans plus se poser de question : pas d'accord...
    Un journaliste présente des faits et donnne sa version soit, mais il doit aussi laisser le choix à ses lecteurs de se faire une idée et là ils ont dépassé les bornes avec Paris mais ils ont aussi voulu se faire Lyon, Monaco et Bordeaux... Et je le répéte je ne parle pas tant sur le fond que sur la forme...
    Et ce qu'il s'est passé en novembre décembre est un trés bon exemple car au début de la crise il y avait fort peu de raisons de s'acharner ainsi à croire qu'ils l'ont fait sciemment pour encore empirer, envenimmer les choses (je ne le crois pas vraiment mais les faits peuvent etre interprétés comme çà) Et une bonne partie des conneries qu'a dit Luis n'auraient jamais été prononcées si les journalistes ne l'avait pas tant cherché.
    Les journalistes et leur traitement de l'information ne sont pas sortis grandis de cette affaire, et en tout cas çà n'aura pas été un bien pour le foot (et peut etre pas un mal non plus)
    Alors ce que j'attends d'un journal c'est des analyses sérieuses, un certain retrait et une justesse d'interprétation : y'a rien eu de tout çà...
    Je ne lis pas pas connaitre les derniers potins (machin sort en boite, bidule a dit çà sur truc, untel et deuxtel peuvent pas se sentir, ...) ni pour me branler sur des stats qui ne veulent rien dire... Le concept meme de toutes les vérités sont bonnes à dire et faut tout sortir sinon le lecteur va pleurer (le journaliste sait toujours ce qu'il veut le lecteur) c'est de l'hypocrisie journalistique, çà veut surtout dire faut bien remuer la merde et éclabousser tout le monde pour attirer un maximum de crétins/voyeurs préts à payer pour çà (malheureusement vu les scores de loft story and co une part non négligeable de la population)
    Autant te dire tout de suite que je ne lis jamais l'Equipe...

  • gb13 le 05/03/2003 à 10h27
    K14, les journalistes expriment bien souvent la même chose que ce qui se dit dans les bistrots, les bons et les mots les plus pourris. Mais s'exprimer dans un bar avec un deux Ricard dans le nez et publier ses sentiments dans un journal n'a pas la même portée.
    L'épisode "Les vacances de Ronaldhino" à la trève en est le parfait exemple ... à croire que les journalistes de L'Equipe avaient du temps à perdre !!!
    Le traitement de cette "information" ( c'est du niveau de Voici !!! ) est encore plus surprenant. On peut se faire du souci pour lui ( :-))), à la limite critiquer son manque de respect vis à vis de ces partenaires, mais non. L'Equipe a cherché la polémique qui existait entre "Denti" et Luis, en appuyant chaque jour davantage sur le fossé qui se creusait entre les 2 hommes. Tu vois K14, ce genre d'article pue ...
    Je suis supporter marseillais, donc à la limite, cet article aurait pû me distraire ... non, désolé, il y en a eu suffisamment sur l'OM pour m'en réjouir. Tu vas peut-être ressortir l'éternel argument de la persécution, tu fais comme tu veux, mais c'est plus facile que de se remettre en cause.
    La grande majorité des articles dans l'Equipe sont excellents, mais essayez de réflêchir à la portée de certains articles et à votre part de responsabilité les jours d'incidents. A chercher systématiquement la phrase assassine et la publier, ne devient-on pas complice d'assassinat !!!

  • NoNo93 le 05/03/2003 à 11h09
    (hep G&B c'est plumitif qui est de l'équipe K14 je crois qu'il est plutôt journaliste financier en free lance...)

  • gb13 le 05/03/2003 à 11h30
    Je l'avais compris à la teneur de ses posts.
    J'en ai après personne en particulier. Mon intervention était plus pour appuyer tes remarques que m'en prendre à un journaliste de l'Equipe. On a trop besoin de ce journal pour lui faire la guerre.
    Au CdF, on a la chance de pouvoir s'exprimer en compagnie de certains journalistes et de leur dire parfois notre désarroi à la lecture de certains articles. C'est quand même un fait assez unique pour tout gâcher, d'autant plus qu'ils acceptent le débat.

  • le nihiliste le 05/03/2003 à 11h50
    Bon ben j'en rajoute une couche alors.
    Moi je lis l'équipe, et je ressens parfois ce que décris NoNo : il y a du sérieux, même du trés bon mais ponctuellement, on passe au sensationnel gratuitement. Il y a quand même une marge entre "larticle carte postal" qui ennui tout le monde et le fiel déversé sur un entraineur tout médiocre (bergeroo, fernandez...) ou tout vicelard (courbis, fernandez,...) qu'il soit.
    Or les propositions incidieuses des journalistes pas mielleux pour régler une crise dans un club (genre "ça devrait jarter au camps des loges") ou d'une équipe nationale (le mythique cas du brave type mais qui sera jamais l'homme de la situation pour le france en 98) apparaissent bien plus que des opinions émises par des spécialistes de par la vigueur utilisée pour faire passée l'idée...
    L'exemple du loft story est effectivement bien venu pour dépeindre les rouages du monde du spectacle. Et le foot est de plus en plus un spectacle. Le moteur, dans le fonds, en est le voyeurisme qui alimente la curiosité des foules sachant que dans le spectacle footbalistique une partie des foules (les fans) animée à la fois par la nullité du moment de leur équipe mais également remontée par ce catastrophisme ambiant savemment entretenue par ze specialists, se sent comme la première "structure" a pouvoir agir, a déclencher le plan z (on investit les lieux, on gesticule, on casse une voiture, une porte).
    Pour les "grands clubs" c'est la star ac en direct tous les jours. Quand ça tourne pas rond et quand on fait croire aux moutons qu'ils ont une influence en votant pour l'artiste à dégager on est clairement vendeur du produit . Quand on entretient, quand on fait mousser l'idée que les supporters ont la possibilité d'intervenir sur la date de péremption d'un entraineur, on peut raisonnablement pas appeler cela de l'analyse.

    Maintenant ne mélangons pas tout. Je suis d'accords sur le fait que les supporters n'ont pas toujours besoin de presse pour faire leur conneries, que des dirigeants de clubs peuvent être véreux, incompétents... et que dans certains cas ça leur fait du bien de se faire secouer. Je veux juste rappeler que les journalistes font partis intégrantes de ce petit monde éco-sportif et que l'hypocrisie n'y est pas inconnue, car tributaire du système. Je reste naïvement attaché à l'idée de neutralité dans ce métier, or aujourd'hui il en est un acteur, comme les autres... La preuve l'expression de K14 "si le moindre supp peut réclamer l'éviction d'un entraineur, le journaliste aussi"...

La revue des Cahiers du football