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France-Irlande : les gars

En dehors de leur ange gardien, les Bleus ont obéi à leurs pires démons et connu des déroutes individuelles spectaculaires.
le 19 Nov 2009

 

Il a rendu une copie presque parfaite dans les airs (à une air-sortie près), a surgi dans le bon tempo et surtout, a encore remporté des duels cruciaux: Lloris est le seul vainqueur de cet aller-retour.

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Sagna a été un des seuls joueurs à réussir de jolis gestes techniques et à rester dans le match – non sans souffrir sur son côté: il est ainsi pris de vitesse par Duff sur l'action du but, mais l'ouverture d'Andrews était parfaite. Il a pris des ballons de la tête, a délivré beaucoup de centres et n'a pas renoncé à attaquer en dépit du peu d'allant des attaquants devant lui. Placide mais combatif, c'est décidément un joueur plaisant.
Évra est allé au charbon, et c'est souvent lui qui a repoussé des balles aériennes en profitant de sa détente. Mal soutenu lui aussi, il a été peu productif en attaque en ne débordant presque jamais, même s'il faut lui concéder le centre impeccable sur lequel Govou trouve les filets en position de hors-jeu. Au moins son engagement n'a-t-il pas souffert de la comparaison avec les Irlandais. Pas plus d'erreurs techniques que la moyenne de ses partenaires, mais la malchance de fracturer le nez d'Escudé – qui avait plutôt bien entamé son match avec trois interventions assez propres.

Dans un match raté à ce point collectivement, il serait assez vain de mener un décompte individuel des innombrables erreurs commises. Le fait est que Gallas, buteur dans son style de pousse-ballon à deux mètres des buts, a alterné les gestes défensifs de classe et les absences embarrassantes. Battu de la tête pour deux occasions vertes d'affilée (24e et 26e), il a concédé des coups francs et affiché un certain manque de confiance... dans cet axe gauche qu'il n'affectionne pas. Il a tout de même tenté de sonner la révolte au cours de la prolongation avec quelques montées rageuses. Un joueur important, en somme.
Volontaire dans les duels aériens, mais lui aussi secoué, Squillaci n'est pas idéalement placé sur le centre en retrait de Duff. Sérieux le reste du temps, il a souvent dû parer au plus pressé.


L'ombre de son ombre: peut-être perturbé par les polémiques ayant suivi le match aller, Lassana Diarra a évolué à un niveau consternant. Enchaînées dès le début, ses erreurs techniques vont de la passe anodine ratée à la perte de balle assassine: il envoie littéralement au but Duff et Keane (61e et 90e). Il est même parvenu à tacler Gourcuff. Et comme il n'a pas été plus heureux en portant le ballon vers l'avant, la thèse de l'explosion mentale apparaît encore plus plausible.
Alou Diarra n'a pas vraiment contrebalancé le bilan de la paire formée avec son homonyme. Utile dans le domaine aérien, il n'a pas plus réussi à enrayer les assauts irlandais qu'à impulser une dynamique vers l'avant en exploitant les séquences de possession. La présence de Toulalan aurait certainement laissé plus de chances de conjurer la déroute de ce secteur de jeu, dans un tel soir du jeune Madrilène.

Déjà à la peine quatre jours auparavant, Gourcuff a suivi le mouvement général en semblant n'exercer aucun pouvoir sur le jeu, dans une rencontre qu'un numéro 10 aurait dû remettre un peu en ordre. Il a émergé lors de la meilleure période des Bleus, sans obtenir plus d'influence.


Henry a été d'une ineffable faiblesse et son geste décisif est à l'opposé absolu celui de 2005 contre le même adversaire. Avec un déchet technique record, sa prestation n'a malheureusement été qu'une redite de bien d'autres contre-performances sous le maillot bleu depuis deux ans, mais cette fois dans une rencontre dont l'enjeu était immense. Capitaine d'une équipe désorganisée et affaiblie mentalement, il nourrira les inquiétudes des pessimistes dans les mois à venir, tant il est ridicule de seulement parler de son "rendement" lors de ces barrages.
Beaucoup plus actif, auteur de nombreuses tentatives – mais généralement inoffensives – et pouvant se prévaloir d'un très net regain d'influence en fin de rencontre, Anelka a pourtant semblé faire partie du problème, lui aussi. Énigme tactique éternelle, il a mal animé le côté droit et a significativement contribué à la statistique des passes ratées. Avec Henry, cela fait beaucoup de joueurs dont on attend vaguement et vainement qu'ils fassent quelque chose, alors que c'est une idée directrice qui manque, et une tout autre force de percussion.

Dure soirée pour Gignac, qui présente probablement le taux de maladresses le plus élevé de son équipe. Très peu alimenté, il s'est énervé à inventer des situations de tir, qu'il a gâchées parfois grossièrement.


Govou et Malouda ne sont pas parvenus à être beaucoup moins confus que leurs partenaires, n'ayant pas vraiment apporté de nouvelles solutions. À leur crédit tout de même: le Lyonnais marque mais est signalé hors-jeu avec le seul tir vraiment réussi de tout le match côté tricolore (102e), l'ex-Lyonnais exécute très bien le coup franc qui amène le but français.


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Réactions

  • José-Mickaël le 19/11/2009 à 15h02
    FPZ
    jeudi 19 novembre 2009 - 14h46
    > Pour les HJ qui posent problème, il a été démontré ici que les arrêts sur image sont problématiques :
    > Quelle image doit-on choisir exactement pour décider du départ du ballon (20 images par seconde, si je me souviens bien) ?

    Ce cas de figure n'est jamais envisagé par les journalistes alors que c'est évident que ça ne va pas marcher. Un petit calcul pour bien montrer le problème. Imaginons qu'un attaquant court à une vitesse moitié moindre que celle d'un sprinteur de 100 m, c'est-à-dire qu'il fait 20 secondes au 100 mètre (ce n'est pas très rapide), donc 5 m/s, soit 20 cm en 1/25è de seconde. Imaginons que le défenseur monte dans le sens inverse, et deux fois moins vite (au petit trot), donc 10 cm en 1/25è de seconde. Ça veuit dire que le déplacement relatif des deux joueurs est de 30 cm en 1/25è de seconde.

    Or quelle image faut-il choisir pour faire l'arrêt sur image ? Celle où le passeur fait sa passe, c'est-à-dire l'image où le ballon quitte le pied du passeur. Sachant que le point de contact du pied avec le ballon est généralement caché par le ballon ou par le pied, je ne vois pas comment on peut choisir une image avec certitude et pas la précédente ou la suivante. Et s'il y a un flou de 3 images, ça fait 90 cm d'écart sur l'appréciation du hors-jeu !

  • José-Mickaël le 19/11/2009 à 15h04
    Ah, j'ai gagné mon point du jour ! (Va falloir taper plus vite sur la calculatrice...)

  • Portnaouac le 19/11/2009 à 15h08
    C'est l'avantage d'avoir un tableur toujours ouvert sur son bureau ; ça permet de gagner beaucoup de temps...

  • FPZ le 19/11/2009 à 15h08
    (Je sais bien Josemi que c'est toi qui avait fait la démo à l'époque, j'ai préféré te laisser le soin de le réexpliquer;) )

  • Qui me crame ce troll? le 19/11/2009 à 15h18
    José-Mickaël
    jeudi 19 novembre 2009 - 15h02
    -----
    Est-ce qu'on peut démontrer que l'arbitre assistant ne peut aussi pas voir ET la passe ET l'attaquant et dire que le but de Govou était valable et qu'un vol en a remplacé un autre? (je précise que c'est un troll)

  • Thierry en rit le 19/11/2009 à 15h28
    José-Mickaël

    Si on prend la première image ou le pied et le ballon ne se touchent plus, ça devrait être bon, non ?

    Peut-on filmer plus d'images par seconde et donc avoir plus de chances de choper la bonne ?

    (Je suis contre la vidéo mais j'essaie de comprendre tout ces détails techniques)

  • José-Mickaël le 19/11/2009 à 15h34
    Thierry en rit
    jeudi 19 novembre 2009 - 15h28
    > Si on prend la première image ou le pied et le ballon ne se touchent plus, ça devrait être bon, non ?

    Sauf qu'en général le pied ou le ballon cache le point de contact. Comment voir que le pied et le ballon ne se touchent pas ? Ça dépend de l'angle, mais ça me paraît difficile de rendre ça visible, ou alors avec une passe du pointu, et avec un geste suffisamment rapide (la jambe va beaucoup moins vite que la course de l'attaquant). En tout cas, quand la télé nous montre des arrêts sur image, j'ai toujours l'impression que c'est arbitraire (sans parler de la ligne qu'ils mettent souvent n'importe comment...)

    Mais bon, je me trompe peut-être. Mais je pense que la question mérite d'être posée, or les journalistes n'abordent jamais ce problème. Moi, jusqu'à preuve du contraire, j'ai tendance à me faire confiance... :-)

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