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Fermez le banc

Pour en finir avec les débordements verbaux des staffs et pacifier les bancs de touche, proposons trois solutions répressives: le bâillon, la suppression et la prison.
Auteur : Pierre Martini le 6 Avr 2010

 

Il y a un argument à charge que les anti-Domenech, bizarrement, n'utilisent jamais: sa tendance chronique à hurler contre les arbitres depuis son banc quand les choses tournent mal, assez indigne d'un sélectionneur national, n'est jamais dénoncée. Il y aurait pourtant matière à voir un signe de faiblesse dans cette préférence accordée à l'arbitrage plutôt qu'au jeu et aux choix tactiques, mais la raison de cette omission est simple: le travers est tellement répandu qu'on ne le remarque plus. Il semble même devenu un pré-requis du métier: un entraîneur qui se refuse à "mettre la pression" sur les arbitres peut ainsi se voir reprocher d'être trop gentil.


Défouloir
Il faut dire que les bancs et leurs abords sont devenus un théâtre filmé de près par des réalisateurs guettant l'instant d'émotion: maillot jeté rageusement par le joueur remplacé, visage mortifié du joueur-star non titularisé, interview du troisième gardien par Laurent Paganelli, bâillements de Ben Arfa... Et, bien entendu, imprécations de l'entraîneur ou de ses adjoints.
Dans un sport où gesticulations et hurlements à la face de l'arbitre sont parfaitement tolérés sur le terrain, un deuxième front s'est ainsi ouvert le long de la touche. Il est désormais d'usage d'interpeller l'assistant ou le quatrième arbitre dont certains demandent, scandalisés, à quoi il sert, alors que ce dernier leur sert manifestement de défouloir. Antoine Kombouaré a même réussi à de dire "scandalisé", justement... après avoir été expulsé pour avoir posé la question fatale. Toujours ce week-end, Éric Roy a pour sa part considéré qu'il pouvait servir de mannequin pour mimer les fautes, estimant probablement que cet assesseur était un sous-arbitre requérant encore moins d'égards que les trois autres.


Contagion
L'infantilisme de joueurs trépignant de rage ou hurlant de déchirantes protestations d'innocence (façon Brandao, dans le dernier Replay, criant "Je l'ai pas touché" alors que son contact avec un adversaire avait eu de quoi provoquer un séisme dans quelque pays déjà ruiné par le FMI) a donc déteint sur le banc. Par exemple, la règle du football la plus facile à suivre est peut-être celle interdisant au coach de quitter la zone clairement délimitée par une ligne pointillée. Pourtant, ce dernier ne manquera pas de se lamenter s'il est réprimandé ou sanctionné après des franchissements à répétition... Se présenter en victime des infractions que l'on a commises, voilà au moins une stratégie gagnante pour les entraineurs d'équipes en déroute.

Pour remédier à une incurie aggravée par le laxisme d'instances disciplinaires qui se contentent de tirer les oreilles aux contrevenants, nous proposons trois solutions résolument répressives.

banc_cage3.jpg


Solution 1 : le bâillon

Concept : Fermez-là.
Slogan : "Occupe-toi de tes joueurs".
Principe : en dehors des deux capitaines, il est formellement et totalement interdit à quiconque d'adresser la parole aux membres du corps arbitral.
Option : il est également interdit de les regarder dans les yeux.
Avantage : ce simple rappel au bon sens fait cesser un irrespect des arbitres inimaginable dans toute autre discipline que le football.
Risque : après le match, la cocotte explose et l'arbitre est victime d'agressions à la touillette, au casse-tête canaque, au saucisson corse ou à l'aiguille à tricoter.


Solution 2 : la suppression

Concept : on dégage le terrain.
Slogan : "Le football aux footballeurs titulaires".
Principe : comme dans certains stades anglais, on relègue le staff et les remplaçants en tribune (et s'il le faut, on les place derrière une vitre comme au hockey sur glace). Seuls les soigneurs et les mascottes des clubs seront autorisés à s'asseoir en bordure de terrain – celle des Girondins sera inspectée afin de s'assurer que Jean-Louis Gasset ne s'y est pas glissé.
Option : des zones de rétention dans les sous-sols du stade, sécurisées par le police de l'air, des frontières et du coussin sur la gueule.
Avantage : le terrain est nettoyé de deux points chauds et les joueurs comme les arbitres ne sentiront plus le souffle chaud des entraîneurs sur leur nuque.
Risque : de nouveaux foyers de hooliganisme se déclarent en tribunes latérales.


Solution 3 : la prison

Concept : on prend le parti du spectacle.
Slogan : "On met déjà en cage les supporters visiteurs".
Principe : les bancs sont entièrement grillagés sur une hauteur de deux mètres, et forment une cage incluant la zone technique. Une porte à verrouillage magnétique s'ouvre, sur commande du quatrième arbitre, pour laisser le passage aux remplaçants et aux remplacés. Le staff et les joueurs ont toute latitude de comportement au sein de la cage, mais le grillage peut être électrifié en cas d'agitation trop importante.
Option : des boxes individuels pour les joueurs expulsés.
Avantage : les arbitres se sentent plus en sûreté sur le terrain, même si dans le monde extérieur, le coût de leur protection policière façon témoin du FBI explose.
Risque : les télévisions adorent et truffent les cages de caméras et de micros, la Ligue vend les droits de diffusion en lot séparé à Direct 8, Cyril Rool entame une seconde carrière.

banc_cage.jpg
Cyril Rool rappelle Hatem Ben Arfa à ses obligations tactiques avant son entrée en jeu.

banc_cage2.jpg
Brandao,neutralisé par une clé de bras de Bakari Koné, ne remplacera pas Niang à la pointe de l'attaque marseillaise.

Réactions

  • funkoverload le 06/04/2010 à 12h08
    En même temps, au hockey t'as pas trop envie de t'interposer !

  • Papin Jour Pape toujours le 06/04/2010 à 12h31
    arnaldo01
    mardi 6 avril 2010 - 11h07
    ---

    Je suis impatient de voir Evaeverson "Blanka" Brandao s'expliquer avec Vahirua.

  • Yann 56 le 06/04/2010 à 12h36
    Option 4: plus aucun soucis, mais plus rien à voir non plus.
    Lu dans le Monde en novembre dernier après la main d'Henry.

    "Que d'hypocrisie et d'angélisme, dans cette affaire de la main de Thierry Henry, comme si c'était la seule « faute » de ce match ou de tant d'autres (hors corruption ou dopage) que l'arbitre ne peut pas voir : croche-pieds discrets, plongeons pour obtenir un coup franc, tirages de maillot (pratiquement tolérés lors de tous les corners), etc. Prenons un peu de recul sur ce match France-Irlande, et posons-nous la question : comment le foot a-t-il dégénéré, et pourquoi seulement lui ?

    J'ai connu l'époque (il y a un demi-siècle...) où le foot (même les matches internationaux) était un sport comme les autres, où n'importe qui pouvait assister à un match en achetant un billet aux guichets du stade, comme au cinéma, sans être membre d'un club officiel de supporteurs, dirigeant d'une fédération ou cousin du président de la République ; où l'on encourageait son équipe sans siffler l'adversaire qu'on pouvait applaudir à l'occasion d'une belle action ; où l'on ne le sifflait pas dès qu'il avait la balle ; où l'on n'aurait jamais imaginé de siffler son hymne national ; où supporteurs des deux équipes étaient mélangés dans les tribunes et n'auraient jamais imaginé d'en venir aux mains ; seul l'arbitre ( « Aux chiottes ! ») tenait gentiment lieu de tête de Turc, mais sans que sa bonne foi ne soit mise en cause.

    Et puis, tout s'est progressivement gâté... Le soutien à son équipe est devenu un fanatisme débile, où toute bonne foi et tout esprit d'amateur du beau jeu ont disparu, seul le résultat compte (les « mains » de Thierry Henry ou de Maradona ne sont que le reflet exact, sur le terrain, de l'état d'esprit des supporteurs) ; un chauvinisme primaire s'est déchaîné, que rien, dans l'histoire des pays où dans leurs conflits politiques en cours, ne peut expliquer : si on peut comprendre qu'un match Iran - Etats-Unis ou Israël-n'importe quel pays musulman soit un match sous tension, comment comprendre les déchaînements de haine mutuelle du récent Egypte-Algérie, deux pays qu'aucun conflit politique passé ou présent n'a jamais opposés ?

    Le sommet étant évidemment atteint par la guerre ayant opposé en 1969 le Honduras et le Salvador à la suite d'un match de foot. Ne sourions pas avec condescendance : quand on voit le premier ministre irlandais demander publiquement que France-Irlande soit rejoué (il doit confondre avec le référendum sur le traité de Lisbonne...), le même processus de politisation du football est à l'oeuvre. Puis est apparu le phénomène hooligan, culminant avec les 39 morts du stade du Heysel le 29 mai 1985, danger latent face au nombre de gens qui ne viennent que pour en découdre : ce phénomène est inconnu dans d'autres sports, également populaires et bien plus violents, comme le rugby ou la boxe.

    On aurait pu espérer que l'arrêt Bosmann, supprimant toute limite au nombre de joueurs étrangers dans chaque équipe de club, et permettant à certains grands clubs britanniques de ne pas aligner un seul joueur national, atténuerait le chauvinisme : on constate qu'il n'en a rien été, le chauvinisme nationaliste s'étant mué en un chauvinisme de club tout aussi fanatique. On aurait pu espérer que la multiplication de joueurs d'origine africaine mettrait fin au phénomène si important et si pudiquement minimisé du racisme dans les stades. On constate qu'il n'en a rien été, et que les joueurs à la peau noire des équipes adverses font toujours l'objet des mêmes cris imitant ceux des singes : on ne tolère que les Noirs de son équipe, « les bons Noirs », comme tout antisémite qui se respecte a son « bon juif ».

    L'argent n'explique pas tout, les sommes en jeu sont également considérables au tennis, où l'on entendrait une mouche voler pendant les échanges, même dans les tournois entre nations (Coupe Davis) ; ou bien en athlétisme ou en rugby, devenus professionnels comme le foot, et dans lesquels « l'honneur national » serait également en jeu. Le côté « populaire » du foot, dans lequel l'esprit fair-play serait moins développé que chez les « élites », n'explique pas tout non plus, puisque d'autres sports tout aussi populaires ne connaissent pas les mêmes dérives.

    Reste que, quelles qu'en soient les explications, moins simples qu'on ne le pense, un constat s'impose : le mythe du « sport, école de civisme développant l'entente entre les peuples et leur respect mutuel autour d'une passion commune partagée, l'important étant de participer et non de gagner » s'est transformé, en foot, en son exact contraire : fanatisme, chauvinisme, haine de l'adversaire, victoire à tout prix. Alors, la question se pose : si c'était financièrement possible, ne faudrait-il pas interdire le foot ?
    Elie Arié".

    Sinon, la 3ème option aurait le mérite de faire revenir nombre de petits français au foot, et sans pour autant laisser de côté l'aspect "spectaculaire" et "bagarre" du catch.

  • Qui me crame ce troll? le 06/04/2010 à 14h10
    Il y a quand même du vrai et du faux dans cet article il me semble...

    [..] où l'on encourageait son équipe sans siffler l'adversaire qu'on pouvait applaudir à l'occasion d'une belle action ; où l'on ne le sifflait pas dès qu'il avait la balle ; où l'on n'aurait jamais imaginé de siffler son hymne national ; où supporteurs des deux équipes étaient mélangés dans les tribunes et n'auraient jamais imaginé d'en venir aux mains ; seul l'arbitre ( « Aux chiottes ! ») tenait gentiment lieu de tête de Turc, mais sans que sa bonne foi ne soit mise en cause.
    -----
    Lancer gentiment un "Aux chiottes l'arbitre". Ca c'était l'bon temps, messieurs, mesdames.
    Ca fait quelques temps que ça dure de siffler l'adversaire non?
    Les supporters sont aussi mélangés dans les tribunes (tiens pas plus longtemps que lors de Lyon-Marseille, il y avait des supporters marseillais et des supporters lyonnais dans la même tribune, c'est fou ça).
    Le fait de siffler SON hymne national ? Je crois qu'on savait tous qu'il y avait d'autres problèmes, n'ayant rien à voir avec le foot là-dessous...

    [..] comment comprendre les déchaînements de haine mutuelle du récent Egypte-Algérie, deux pays qu'aucun conflit politique passé ou présent n'a jamais opposés ?
    ----
    Là encore il me semble qu'il y avait des tensions entre les deux pays, des tensions n'ayant rien à voir avec le football...

    loulou N
    mardi 6 avril 2010 - 10h22
    ceci étant le rêve de voir des joueurs et des entraîneurs arrêter de se plaindre et de hurler sur l'arbitre comme au hockey au rugby au hand au basket, bref dans tous les sports en fait...
    ------
    Vas vite voir dans le fil Vidéos gagas du forum, il y a une chouette colère d'un entraîneur de hockey sur glace à cause de la sortie d'un de ses joueurs par l'arbitre.

  • visant le 06/04/2010 à 14h23
    Bourrinos
    mardi 6 avril 2010 - 10h26

    La vache, j'ai l'impression que Domenech devient le point Godwin du foot (pas seulement a cause de l'article, hein)
    --------

    C'est sûr. Et plus ça va, plus les critiques que j'entends ou lis confirment cette tendance. On m'a même fait la remarque, ce week-end, que ce crétin était à Valenciennes-Lille le jour de ManU-Chelsea.
    Vivement que l'on sache ce qu'il bouffe au p'tit déj pour lui reprocher ses achats de Weetabix...

    Concernant l'article: vous prêchez un convaincu.
    C'est pourquoi je viens ici tous les jours à la messe.
    Merci (et amen).

  • Tonton Danijel le 06/04/2010 à 14h28
    Je me souviens également d'une demie-finale des championnats du monde de hand en 2007 où la France avait été battue par le pays-hôte, l'Allemagne, et le commentaire officiel dans Stade 2 était "On s'est fait voler".
    Bien sûr, depuis, on ne revient plus sur l'arbitrage (celui qui considère qu'il n'y a pas de chauvinisme dans les autres sports n'a jamais écouté André Garcia ou Patrick Montel).

    Mais bon, c'est plus la surexposition médiatique du football qui donne l'impression d'un irrespect plus grand du corps arbitral, 2 pages de polémiques sur l'arbitrage dans le foot sont plus vendeuses que 2 pages de polémiques pour le rugby, le basket, ou le hand. Dans le cas du rugby, oui, il y a jaune à la moindre contestation, ceci dit, de là à s'imaginer que les arbitres sont plus respectés, pour avoir suivi quelques matchs en amateur, j'en doute fortement...

  • José-Mickaël le 06/04/2010 à 14h36
    Moi, l'idée que je préfère est le seconde (la première, elle est tellement évidente qu'elle devrait être réalisée depuis longtemps...) C'est un peu comme la suppression des oreillettes en cyclisme : laissons les joueurs piloter eux seuls l'équipe. L'entraîneur pourra faire du "coaching" en remplaçant des joueurs, mais pas plus. Ça va rendre un peu plus importante l'intelligence de jeu, les joueurs ne seront pas que des robots exécutant les instructions sur commande...

    -----
    loulou N
    mardi 6 avril 2010 - 10h22
    > nb: l'arbitre qui a refusé le but de montpellier contre monaco... et ben j'en pense pas moins!

    Pourtant rien ne prouve qu'il n'ait pas eu raison. L'arrêt sur image de Canal ? Je trouve qu'il a été fait un peu trop tôt, le passeur n'avait pas encore réalisé sa passe (j'ai l'impression que son pied n'avait pas encore touché le ballon), il aurait fallu utiliser l'image suivante, ou peut-être même celle d'après.

    -----
    Yann 56
    mardi 6 avril 2010 - 12h36
    > [...] seul le résultat compte (les « mains » de Thierry Henry ou de Maradona ne sont que le reflet exact, sur le terrain, de l'état d'esprit des supporteurs)

    J'aime beaucoup cette remarque. Effectivement, à force d'oublier que le foot pro est un divertissement (sous forme de compétition, mais le compétition est le moyen, le divertissement est le but), on en vient à déifier le résultat, et toute tricherie envers lui est scandaleuse, alors qu'on peut tricher contre le jeu.

    > si c'était financièrement possible, ne faudrait-il pas interdire le foot ?

    Je ne suis pas contre un retour au football amateur. Tout le monde y gagnerait, sauf les footballeurs :
    - les clubs n'auraient plus de nécessité à accumuler des budgets considérables pour retenir leurs meilleurs joueurs, donc les droits télé n'auraient plus de raison d'être élevés, et on pourrait sans doute voir plus de foot sur les chaînes non-payantes ;
    - le spectacle resterait intéressant grâce à la compétition (suspense, rebondissements, tension... tout ça ne change pas si le foot est amateur) ;
    - comme il ne serait plus capital de gagner à tout prix, le spectacle re-primera sur le résultat ;
    - on cessera de donner en exemple à notre jeunesse des hommes souvent peu exemplaires (peu exemplaires par leur statut inatteignable, surtout).


  • Qui me crame ce troll? le 06/04/2010 à 14h54
    Le football amateur ça existe non déjà? Il me semble en avoir déjà vu. Et j'ai eu du mal à voir la différence au niveau de la mentalité. De la technique par contre si.

  • Raouf Deluxe le 06/04/2010 à 15h10
    Je ne crois pas que le but de l'article était de dire que le foot était le seul sport où les arbitres sont stigmatisés. J'ai plus l'impression qu'il disait que c'est le seul sport où, comme disait quelqu'un dans ces parages, les joueurs se permettent de faire des mauls sur les arbitres.
    Je crois que le hand est un sport réputé pour l'esprit partial de ses arbitres (d'après mes potes handballeurs, je tiens à préciser que je n'ai aucune justification) mais jamais les joueurs de hand n'ont envers l'arbitre un comportement comme ils ont dans le foot.

  • Tonton Danijel le 06/04/2010 à 15h18
    José-Mickaël
    mardi 6 avril 2010 - 14h36
    Je ne suis pas contre un retour au football amateur. Tout le monde y gagnerait, sauf les footballeurs :
    - les clubs n'auraient plus de nécessité à accumuler des budgets considérables pour retenir leurs meilleurs joueurs, donc les droits télé n'auraient plus de raison d'être élevés, et on pourrait sans doute voir plus de foot sur les chaînes non-payantes ;
    - le spectacle resterait intéressant grâce à la compétition (suspense, rebondissements, tension... tout ça ne change pas si le foot est amateur) ;
    - comme il ne serait plus capital de gagner à tout prix, le spectacle re-primera sur le résultat ;
    - on cessera de donner en exemple à notre jeunesse des hommes souvent peu exemplaires (peu exemplaires par leur statut inatteignable, surtout).
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    Euh, dans la lignée de Kim, ça fait combien de temps que tu n'as pas vu un match de football amateur, en dehors des gentils exploits des gentils club de Schirrheim et de Quevilly? Ou au pire regardes "Coup de tête", c'est assez réaliste comme portrait du gentil club amateur...

    D'ailleurs, les remarques sur l'arbitrage dans les autres sports, ça concerne les niveaux professionnels. Parce que des arbitres pris à parti par les joueurs, dans le rugby fédéral ou d'autres sports en amateur, ça existe sans difficulté...

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