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Dans les cartons des Dé-Managers : #33

Le retour du sourire pour Dimitri Payet et Zdenek Zeman, un peu de Lionel Messi, du football amateur néerlandais, la préparation mentale très spéciale de Leonardo Bonucci, et même un gros cul... Cette semaine, il y en a pour tous les goûts.

Auteur : Les Dé-Managers le 30 Sept 2014

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Tracer Payet

Raphaël Cosmidis (@rcosmidis) – L’influence d’un coach est-elle jamais sous-estimée? Depuis la nomination de Marcelo Bielsa à l’Olympique de Marseille, nombre de joueurs ont ressuscité. Jérémy Morel, Gianelli Imbula, André Pierre-Gignac. Chaque ligne a son revenant. Certains ont bénéficié des idées tactiques du coach argentin, d’autres de son enthousiasme offensif. Celui qui raconte le mieux l’impact de Bielsa a sans doute profité des deux. Repositionné en numéro 10, il a marqué trois buts et donné trois passes décisives en sept matches de Ligue 1 cette saison. À ce rythme, Dimitri Payet rattrapera le temps perdu. Et retrouvera peut-être le maillot bleu.
 

 


 


Depuis le début du championnat, Payet marche sur l’eau. Seul dans l’axe, entre Gianelli Imbula et André Pierre-Gignac, ce rôle de liant technique lui convient parfaitement. Quand Imbula se projette, il décroche et oriente le jeu. Quand les ailiers entrent dans des zones dangereuses, il attend en retrait, dans l’espace créé par la fixation de Gignac plus haut. Les deux buts de l’OM face à Saint-Etienne dimanche soir illustrent ce qui fonctionne chez les Phocéens sous Bielsa: une synchronisation des rôles et des mouvements qui étourdit les blocs adverses. En témoigne l’espace immense offert à Imbula sur l’ouverture du score contre les Verts.


Confier le plus de responsabilités au joueur le plus doué de l’équipe, c’est finalement un principe simple mais constant chez Bielsa. À la tête du Chili, cet homme s’appelait Jorge Valdivia. Cette saison, l'ancien Lillois, qui utilise son ambidextrie à merveille dans l’animation marseillaise, réalise 39 passes par match (selon WhoScored). C’est son meilleur total depuis que ces données sont collectées (2009). À vingt-sept ans, il est enfin le patron offensif d’une équipe où l’attaque est la priorité. Il délivre d’ailleurs 2,8 key passes par match, le deuxième meilleur score de Ligue 1 derrière Layvin Kurzaa (2,9). Le départ de Mathieu Valbuena, regretté il y a quelques semaines, sera plus rapidement oublié si Payet continue dans cette voie...
 

 

 

Zdenek, The Man

Christophe Kuchly (@CKuchly) – En 2014, peut-on encore jouer comme le souhaite Zdenek Zeman? La question était bien vite posée du côté de Cagliari puisque l’entraîneur tchèque était déjà menacé après un début de saison sans saveur. Une nette victoire contre l’Inter plus tard (4-1), la confiance est revenue et les Sardes sont de retour en milieu de tableau. Encore quelques semaines et ils devraient pouvoir prendre la tête du “challenge Zeman”, consistant à avoir la meilleure attaque et la pire défense.


Après la rencontre de dimanche, le coach a livré le discours attendu. “Auparavant nous étions en bonne condition physique mais on était plus occupé à défendre qu’à attaquer et on ne bougeait pas le ballon assez vite.” Incorrigible dans son approche du football, mais pas dans l’excès, dans ce cas précis. Car ses joueurs ont montré qu’ils étaient capables de s’en sortir en emballant la rencontre face à un gros, même si celui-ci a rapidement dû faire sans Nagatomo, expulsé pour avoir oublié qu’il avait pris un premier jaune deux minutes avant (ou alors il faut qu’il change son approche du concept de tacle).
 

 


 


Malgré le dix-neuvième penalty sauvé par Handanovic, toujours au-dessus du lot dans le domaine, Cagliari a su mettre quatre buts en une mi-temps, dont trois par un joueur du deuxième rideau, Albin Ekdal. Dans son 4-3-3 très latéral, Zdenek Zeman a besoin de ces milieux hybrides, qui doivent assurer une partie du travail à la perte de balle pour ne pas laisser le récupérateur axial seul, mais également se projeter derrière l’attaquant de couloir.


Pour peu qu’on laisse à l’entraîneur le temps d’imposer sa philosophie, le spectacle devrait encore être au rendez-vous, surtout si Victor Ibarbo réussit à utiliser correctement ses courses en ligne droite et son gros cul à ce nouveau poste d’ailier droit très offensif. Avec Marco Sau en pointe, Cagliari dispose en plus d’un buteur tout à fait cohérent. De quoi pouvoir croire à un maintien assuré avant le dernier soir et de jolis transferts pour les joueurs transformés, comme beaucoup d’autres avant eux, par ce coach atypique.
 

 

 

On a aimé


La bonne tenue défensive de Barcelone face à une équipe de Grenade qui a payé le fait d’ouvrir le jeu, contrairement à Malaga trois jours plus tôt. Avec seulement sept tirs cadrés concédés en championnat cette saison, les Barcelonais s’évitent bien des problèmes… même s’ils restent menacés en contre-attaque à cause de leur traditionnel positionnement très haut sur le terrain.


Il est des promus, comme Cesena à Turin, qui donnent le bâton pour se faire battre face aux gros (on y reviendra). Et il y a ceux, sans complexes, qui les prennent à la gorge, les bousculent et les acculent sous une pression étouffante. Pendant une mi-temps mardi dernier, Empoli a fait vivre l’enfer au Milan et sa charnière grinçante. La fatigue a desserré progressivement l’étau et les Rossoneri s’en sont sortis (2-2), mais Empoli a montré la voie à suivre.


Le pressing audacieux du Téfécé face au PSG samedi après-midi. Laurent Blanc et les joueurs parisiens ont évoqué la chaleur, mais c’est surtout le travail des Toulousains très haut sur le terrain qui a gêné les champions de France. Dans les vingt premières minutes de la rencontre, on a très peu vu le ballon dans le camp des Violets, qui se sont attachés à repousser les Franciliens dans leur camp. Un courage tactique de la part d’Alain Casanova qu’il faut saluer.


La performance de Thomas Touré avec les Girondins de Bordeaux face à Rennes ce dimanche. D’abord dans l’axe, légèrement en retrait de Cheick Diabaté, le jeune aquitain a ensuite été repositionné sur l’aile gauche par Willy Sagnol. C’est là que sa qualité de percussion a brillé. Sorti de l’entonnoir breton, il a créé le décalage pour le premier but de son équipe, avant l’extase: un enroulé du droit subtil dans la lucarne de Benoît Costil. De quoi faire oublier son zizi baladeur.


 

 

On ne sait pas trop

 

Dans les neuf premiers de Ligue 1, on trouve quatre équipes ayant marqué un but par match ou moins, notamment Lille, troisième, avec sept réalisations. Le constat ne doit pas être binaire: but marqué = super, peu de buts marqués = nul, car le spectacle et les intentions ne se résument pas qu’à cela. Il n’empêche, voir que la solidité comme credo paye à ce point n’est pas forcément rassurant, même si le contre-exemple marseillais montre que l’offensive peut être porteuse.


La flexibilité tactique du PSG, forcée (ou permise) par l’absence Zlatan Ibrahimovic. À Caen, elle a plutôt bien fonctionné. Disposés dans un 4-2-3-1 et animés d’un jeu plus direct que d’habitude, les Parisiens ont multiplié les occasions. À Toulouse, le 4-4-2 en losange s’est écroulé, trop faible sur les ailes face au 3-5-2 du TFC. Bahebeck, à la mi-temps, expliquera que le système n’avait pas été “beaucoup, beaucoup travaillé.” Retour au 4-3-3 contre le Barça ce mardi?


 

 

On n'a pas aimé

 

Parfois, la différence de niveau intrinsèque entre deux équipes est telle que l’outsider n’a pratiquement aucune chance de surprendre le favori. Ce n’est toutefois pas une raison pour renoncer à toute ambition, comme l’a fait Cesena sur le terrain de la Juventus Turin en milieu de semaine dernière. Dans un 5-3-2 ultra-défensif, le promu n’a jamais existé dans un match on ne peut plus à sens unique: 3-0, 26 tirs à 1 et 71% de possession turinoise.


Regarder les envolées offensives marseillaises, journée après journée, permet d’effacer quelque peu les purges que l’on ingurgite parfois en Ligue 1. Ce fut le cas de ce Bastia-Nantes (0-0) il y a une semaine, sur un terrain certes tellement bosselé que les joueurs ont au moins cette circonstance atténuante pour le spectacle indigent proposé, malgré des Nantais plein de bonne volonté – et aidés par l’expulsion de Cahuzac. Le Bastia de Makelele est d’une pauvreté inquiétante depuis le début de la saison.


Le manque d’idées de Liverpool face à Everton. Les Reds, privés du mouvement constant apporté par Luis Suarez et Daniel Sturridge, souffrent de l’absence d’espaces pour s’exprimer. Si le pressing et le jeu de contre nouveaux établis par Rodgers ont surpris les adversaires la saison passée, il faut désormais solutionner les problèmes sur attaque placée, irrésolus depuis des mois.

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

L'évolution des buts en carrière de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi montre que l'Argentin, plus jeune, a progressivement rattrapé son retard avant de perdre à nouveau du terrain depuis deux ans. Et en Liga, ça donne ceci.

 

 

 

 

Les déclas


Au fil des années, j’ai emmené Bonucci dans ma cave. Au sous-sol. Dans le noir. Là, avec un ton tout sauf gentil ou doux, je l’ai attaqué de toutes les façons possibles. Je l’ai jugé. Je l’ai insulté. S’il essayait un tant soit peu de me regarder, il recevait un direct à l’estomac. L’objectif? Surpasser le jugement, pour que Leo soit toujours concentré et ignore tout le reste autour de lui. C’est comme ça que j’ai commencé à en faire un soldat.

Alberto Ferrarini, le préparateur mental de Leonardo Bonucci, défenseur de la Juventus, a des méthodes de travail pour le moins particulières...


"Avant, on avait un plan de jeu clairement défini. Chaque mouvement était pratiquement programmé, et on s’obstinait ainsi même dans des périodes où nous étions peut-être en difficulté physiquement. Avec Allegri, on garde plus le ballon et on essaie plutôt d’identifier, en particulier face à des défenses compactes, le moment où il est préférable de gérer notre énergie en conservant le ballon. On ne peut pas toujours aller à mille à l’heure, parce qu’ensuite il est difficile de récupérer rapidement le ballon. Dans certaines circonstances, c’est mieux de faire tourner le ballon."

Claudio Marchisio, sur la différence d’approche entre Antonio Conte et Massimiliano Allegri avec la Juventus.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

La vision du jeu de Lionel Messi est souvent occultée par son adresse technique. Le mal est réparé dans cette superbe compilation (malgré une musique agaçante, comme souvent). 

 

 

 

L'anecdote


Avant-dernier de quatrième division néerlandaise, le petit club amateur de De Dijk a failli réussir un bel exploit en Coupe. Opposés au Fortuna Sittard, équipe de deuxième division, et à dix après l’expulsion de leur gardien dès la onzième minute, les joueurs amstellodamois ont longtemps résisté, revenant de 0-2 à 2-2, puis égalisant à 3-3 et 4-4 à la dernière minute. Finalement battus 7-4 après prolongations, ils n’ont pas pu enchaîner en championnats, écrasés 4-0 par le leader, Haagse Voetbal en Cricketvereniging Quick (charmant nom). À noter que De Dijk, issu de la fusion entre le Rood Wit-A et l’ASV Schellingwoude, a vu passer Edgar Davids, Ruud Krol et Patrick Kluivert parmi ses équipes de jeunes.

 

 

 

 

Le débat de la semaine


Battu lors de la première journée par l’Olympiakos, l’Atlético Madrid reçoit la Juventus pour une rencontre déjà très importante. Après avoir frôlé le doublé l’an dernier, le club de Diego Simeone est-il armé pour jouer sur plusieurs tableaux cette saison? L’avis de Christophe Kuchly.


Même si l’issue, avec un sacre en championnat, tend à contredire l’hypothèse, l’Atlético est plus une équipe de coupes qu’autre chose. En Ligue des champions, la faculté à se transcender et à piéger tactiquement les adversaires plus forts a permis de réussir un parcours quasiment parfait. Mais si sa régularité a permis de faire mieux que le Barça et le Real en Liga, ce titre est aussi dû à la faillite des deux grands. Le total de 90 points marqués est ainsi inférieur à tous les champions espagnols depuis 2008/09 et à plusieurs deuxièmes. Pas sûr que cela se reproduise. Déjà à cause de l’absence de grand arrière gauche, Cristian Ansaldi et Guilherme Siqueira, 28 ans tous les deux, peinant à faire oublier Filipe Luis. Ensuite car la chance a souvent été au rendez-vous en Liga face aux petits. La qualité sur coups de pieds arrêtés, plus impressionnante chaque semaine, servira toujours. Et le recrutement offensif, très bien vu sur le papier, pourrait faire peur une fois que Griezmann mais surtout Cerci et Jimenez seront bien intégrés. À ce jour, il paraît difficile d’imaginer les Colchoneros approcher les 100 points. Sur une confrontation aller-retour en revanche, bon courage pour bouger un bloc pareil.

 

 

 

 

Bonus tiki-taka extrêmiste

 

Samedi, à Cologne, Xabi Alonso a battu le record du nombre de ballons joués en Bundesliga, avec un total de 204. En quatre-vingt-dix minutes, c'est vraiment, vraiment beaucoup. Et concrètement, ça donne ceci.

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

 

L’un des pionniers de l’analyse tactique dans les médias, Jonathan Wilson, évoque la généralisation de cet aspect du traitement du football.


Dans quelle mesure les remplacements sont-ils importants dans le football? Analyse des différentes stratégies et de leurs effets.


Les débuts de Bielsa à l’OM suivent la trajectoire habituelle de l’entraîneur argentin dans chacun de ses clubs.


L’OM de Marcelo Bielsa est d’ailleurs une machine à presser. Illustration statistique.


En apparence, la Juventus de Massimiliano Allegri est la même que celle d’Antonio Conte. Mais le tailleur italien a apporté quelques modifications subtiles.


Après un début de saison encourageant, l’Inter Milan a affiché un gros manque de leadership face à Cagliari (1-4).


En sentinelle, Steven Gerrard ne protège pas suffisamment la défense de Liverpool.


Grand espoir du Barça, Sergi Samper incarne la figure du “4” telle qu’imaginée par Johan Cruyff.


Analyse des différences d’organisation défensive entre les deux clubs madrilènes, images à l’appui.


En 1965, Bela Guttmann retourne au Benfica Lisbonne, avec qui il a gagné la Coupe d’Europe en 1961 et 1962. Retour cinquante ans en arrière avec un article d’époque.


 

  

Réactions

  • leo le 30/09/2014 à 13h26
    dugamaniac
    aujourd'hui à 12h59

    Quant à CR7 et Messi, aujourd'hui est il encore pertinent d'observer leurs performances en club où leur apport n'est finalement que comptable (en buts perso)puisque le Barça et le Real seraient selon toute vraisemblance exactement au même point de leurs hiérarchies nationales et européennes sans eux.
    ___

    Ni le Barça ni le Real ne remportent tous leurs matchs. On peut "selon toute vraisemblance" affirmer qu'ils en gagneraient encore moins sans leur meilleur joueur.

    Après, oui, sans Messi et sans Ronaldo, ils seraient en haut de la hiérarchie nationale et en haut de la hiérarchie européenne, comme ils le sont depuis que la Liga et les Coupes d'Europe existent... mais ils seraient moins forts qu'avec eux.

  • dugamaniac le 30/09/2014 à 17h31
    En tout cas, j'ai pas vu le Portugal ou l'Argentine levaient beaucoup de trophées ces dernières années.

  • El mallorquin le 30/09/2014 à 17h36
    Et tu penses donc qu'ils obtiendraient des résultats équivalents ou meilleurs sans eux ?
    Cela me semble un peu absurde (au sens premier du terme), comme raisonnement.

  • osvaldo piazzolla le 30/09/2014 à 17h43
    @Sens de la dérision: la débauche d'énergie n'est pas le seul problème posé par le pressing à tout va. Si tu le fais avec un back four haut, tu t'exposes à une balle en profondeur de la part d'un arrière central ou du gardien vers un attaquant rapide. Si tu le fais avec un back four bas, tu t'exposes à une passe entre les lignes qui met hors de position tous ceux partis au pressing.

  • dugamaniac le 30/09/2014 à 17h57
    Non je pense qu'aujourd'hui après de longues années d'éloge des performances de Messi, de manière méritée surement, je serai plus intéresser par des analyses relativisants des chiffres qui ont perdu de leur sens.

    Depuis le dernier mondial, je doute de la réelle valeur de Messi je l'avoue. Il m'a tout simplement déçu.
    Peu lumineux durant un mois (sans être nul), tout comme Cristiano, ça repart comme en 40 quelques semaines plus tard.
    Du coup ça me parait trop facile avec leurs clubs au regard de leurs apports, conséquents mais pas décisif, en equipes nationale.

  • Belmondo Bizarro le 30/09/2014 à 19h40
    Sur la performance de Xabi Alonso, un article pas trop inintéressant sur L' lien (oui, ça m'a surpris aussi): lien

    D'ailleurs je ne sais pas si on peut passer commande aux Dé-Managers, mais un article complet sur le nouveau Bayern de Guardiola (et notamment les rôles des latéraux) m'intéresserait beaucoup, parce que ça m'a l'air complètement nouveau (à défaut d'être toujours brillant) mais ça reste vraiment obscur pour moi, je n'arrive pas à en comprendre le fonctionnement.

  • Radek Bejbl le 30/09/2014 à 20h17
    J'en discutais justement avec mes compères pendant le match à l'instant. Par contre j'ai pas encore tout compris non plus. J'arrive à peu près à cerner le rendu mais je ne saisis pas le projet général.

  • Sens de la dérision le 30/09/2014 à 20h36
    osvaldo piazzolla
    aujourd'hui à 17h43

    @Sens de la dérision: la débauche d'énergie n'est pas le seul problème posé par le pressing à tout va. Si tu le fais avec un back four haut, tu t'exposes à une balle en profondeur de la part d'un arrière central ou du gardien vers un attaquant rapide. Si tu le fais avec un back four bas, tu t'exposes à une passe entre les lignes qui met hors de position tous ceux partis au pressing.
    ----
    Je ne vois pas comment on peut imaginer un vrai pressing intensif avec 4 défenseurs qui défendent bas. Avec 4 défenseurs hauts (ce qui est le cas du Barca), et si le pressing est vraiment efficace, je ne pense pas que le défenseur adverse ait franchement le temps de lancer un attaquant en profondeur, le gardien peut-être mais une balle de gardien n'est pas aussi précise qu'une passe.

    Sur la vidéo de Messi (que je n'ai pas regardé jusqu'au bout), ce qui est marquant c'est que 50% du temps c'est une balle pour l'ailier/défenseur gauche mise pile-poil entre le latéral droit et le central droit adverse. Et 35% (à vue de nez) une passe en profondeur pour l'attaquant central qui part entre les deux centraux (et donc la balle passe cette fois entre le central gauche et le latéral gauche).
    Quand on voit aussi souvent la même séquence qui se répète, je dirais qu'il y a surtout du boulot que de la simple vision du jeu.

La revue des Cahiers du football