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Champion à plus d'un titre

Lyon, trois fois Lyon : l'OL écrit sa légende à sa façon et à son rythme, mais il est irrésistible.

Auteur : Jamel Attal le 17 Mai 2004

 

 

Le mot que nous avons le plus souvent accolé à l'Olympique lyonnais cette saison — dès son entame — est "paradoxes". Ce n'est évidemment pas un titre acquis à l'issue d'une défaite (en fait, de deux défaites en incluant celle de Monaco) qui va dissocier les deux termes. Le match au Parc des Princes, presque anecdotique, n'est cependant pas de nature à amoindrir la performance de l'OL: il peut même se poser en symbole de la qualité restaurée du championnat de France tant le spectacle fut plaisant.

 

La seconde mi-temps a aussi constitué un joli rappel des mérites olympiens, un peu perdus de vue ces derniers temps. Le palmarès du club s'enrichit donc d'une nouvelle victoire sur le fil, véritable marque de fabrique qui estampille les trois titres consécutifs. La manière avec laquelle a été obtenue cette tierce royale lui donne en effet un lustre tout particulier.

 

 


Une tête de plus que les autres

Les parcours des trois prétendants au titre, malgré des perceptions très différentes au départ, ont étonnamment convergé dans le final, à mesure que les écarts de points et de niveau se réduisaient. Après avoir survolé les débats avec une qualité de jeu rare, l'AS Monaco a progressivement perdu le fil de ses idées, aux lendemains de la victoire surréaliste contre La Corogne. Moins en verve, les Monégasques restèrent tout de même efficaces jusqu'à ce début d'année. Mais la répétition de leurs exploits en Ligue des champions a semblé amoindrir leurs ressources, du moins celles consacrées à la L1, et l'hémorragie de points les a conduits à une anémie fatale.

 

Le Paris Saint-Germain, auteur d'un début de saison catastrophique — mais qui a probablement joué en sa faveur au bout du compte — a longtemps été stigmatisé pour le manque d'ambition et la qualité déficiente de ses prestations. Ce procès a perduré de façon assez injuste, allant jusqu'à ignorer à la fois les progrès et les vertus spécifiques de ce groupe, capable d'assurer une maîtrise tactique considérable, mais aussi de développer de très beaux mouvements. Au fur et à mesure du rétropédalage de l'ASM et du "ralentissement" très relatif de l'OL (en termes de qualité de jeu), on a donc assisté à une sorte de nivellement entre les trois leaders. La différence s'est alors faite — et ce fut évident au cours des toutes dernières journées — sur l'efficacité, ce concept nébuleux que l'OL a su rendre ô combien concret, à Bordeaux et Metz en particulier.

 

Au décompte des victoires obtenues à l'arrachée, c'est lui qui a dominé ses concurrents. Ralenti à Strasbourg, le PSG a fait un hors-sujet à Bordeaux tandis que pour l'ASM, le but inscrit par Giuly contre Marseille dans les arrêts de jeu n'a été qu'une parenthèse dans une série de contre-performances. À ce stade du triplé lyonnais, il n'est pas question d'évoquer la seule réussite, ni de réduire le profil de l'OL à celui d'un sprinter: la course de fond lui réussit également assez bien, surtout si l'on considère le parcours suivi depuis trois ans.

 

La victoire d'un groupe

Privé d'Anderson, l'effectif lyonnais ne comprenait pas cette saison de véritable star, au contraire de ses principaux rivaux (avec Drogba, Pauleta, Morientes ou Giuly). Elber, faute d'une intégration réussie, n'a pas accédé à ce statut, et les figures majeures comme Juninho et Dhorasoo ne peuvent totalement y prétendre. Le Brésilien, malgré de jolis coups d'éclat, a significativement décliné dans le dernier tiers de la compétition et n'a pas eu un impact tellement plus visible (et constant) sur le jeu ou le déroulement des matches que lors des exercices précédents.

 

Dhorasoo a débuté la saison par de longs séjours sur le banc, a même été écarté du groupe en février, avant de devenir décisif dans la dernière ligne droite. Prenant le jeu à son compte avec une autorité et une vista remarquables, c'est lui qui, au Parc comme précédemment, a été le véritable moteur du nouveau titre. Mais paradoxalement encore, il est le premier partant de l'intersaison, laissant aux internationaux brésiliens et surtout à Grégory Coupet le soin d'incarner l'identité du club…

 

Quant à Sidney Govou, qui aurait dû franchir un palier cette saison, il a payé les séquelles de sa blessure contractée en Corée et laissé la vedette à un Peguy Luyindula en pleine ascension. Et voilà, avec sa charnière centrale apparemment peu complémentaire et sujette aux sarcasmes, avec son secteur offensif à géométrie très variable, l'OL a la meilleure attaque et la meilleure défense… Dès lors, c'est bien la victoire de tout un groupe qu'il faut saluer, malgré une ambiance pas vraiment fusionnelle, et celle de celui qui en avait la responsabilité.

 

Le Guen a raison

Dans cette consécration, Paul Le Guen cueillera ses propres lauriers avec autant de discrétion qu'à l'accoutumée. Pourtant — parce que c'est son deuxième titre consécutif, parce qu'on ne peut pas dire que n'importe quel entraîneur aurait été champion à sa place étant donnée l'intensité de la lutte et le total des points du trio de tête, et justement parce que son effectif n'est pas transcendé par des individualités qui "font la différence" à elles toutes seules — le mérite lui en revient forcément, quoi que l'on pense de l'homme et du technicien. L'homme fait les frais d'une apparence lisse qu'il entretient délibérément, tout comme il assume une langue de bois qui fait partie de son jeu (voir son interview).

 

Bien loin des gesticulations et des rodomontades de certains de ses confrères, il mène sa barque selon ses propres principes, jamais dupe des éloges ou des critiques auxquelles son poste l'expose. Quant au technicien, il incarne bien les incompréhensions que l'OL peut susciter sur tous les plans, ainsi que les limites des analyses tactiques des observateurs. Car ses choix, depuis son arrivée au club, suscitent une perplexité assez générale, qui tient en grande partie à la richesse de son effectif, forcément génératrice d'injustices ou d'incohérences apparentes. Mais en dehors d'un quart de finale de C1 qui a suscité des controverses nettement plus vives, ça a marché. Le vainqueur a toujours raison…

 

La suprématie nationale de l'OL ne fait donc plus aucun doute, comme en atteste l'intégration au cercle très fermé des clubs ayant réussi à conserver deux fois leur titre. Le paradoxe — encore lui — veut que la conquête des cœurs n'est toujours pas réalisée, et qu'au moment où l'objectif présidentiel des quarts de finale de la Ligue des champions est enfin atteint, ce sont Monaco et Marseille qui s'offrent une de ces épopées européennes qui manquent tant à l'image de l'OL. Cela dit, connaissant le mode de progression du club, lent mais inexorable, il y a fort à parier que cette récompense viendra aussi, en son heure. Note : nous avons choisi de n'évoquer dans cet article ni le rôle évidemment décisif de Jean-Michel Aulas dans la triple consécration de l'OL, ni la série de ses dernières déclarations, totalement indignes de son club et de son propre travail à sa tête.

Réactions

  • Axl le 18/05/2004 à 15h58
    Un sinistre individu nommé Tootta a écrit ceci à propos de l'OL:

    " petit club qui arrivait à obtenir des résultats honorables face aux plus grands (qualification face à l'AS Rome)".

    J'espère pour lui, qui confond l'AS Rome et la Lazio, qu'il n'est pas supporter lyonnais, car ne pas se souvenir de cete merveilleuse double confrontation entre l'Ol et la Lazio (ah, le jeune Giuly... Ah, le vieux Assadourian....) relève de la footixirie la plus pure, a fortiori lorsque cela concerne son équipe de coeur.



    Est-ce que je confonds le Rapid et l'Austria de Vienne, moi?








    Pitre.

  • long john le 18/05/2004 à 16h57
    A l'adresse de Monsieur Estebangoncalvo:
    votre fixette sur Aulas frise la parano.
    Il est sur que souvent il ferait mieux de la fermer mais il essaie d'exister ( maladroitement certes) comme l'on fait Tapie ou bez dans leur joutes anciennes.
    Vous savez pertinement que le monde du football a longtemps depassé le cadre sportif et c'est une lutte d'interet à tous les niveaux .
    Laissez Aulas dans sa megalo et appréciez le jeu et les bonnes perf de nos clubs français.

    Quand au reproche du jeu à l'allemande ou à l'italienne de Lyon , ces deux nations nous ont mis minables pendant des décennies ,nous qui etions les champions du monde des matches amicaux ( equipe de france).

  • El mallorquin le 18/05/2004 à 17h26
    Ma fixette sur aulas frise la parano?
    Non, pas du tout, je ne prends que ce qu'il dit. Et même si je voulais faire travailler mon imagination pourtant fertile, je n'arriverais pas à l'égaler.

    Par contre, mr Long John a mal compris, lyon a parfois joué à l'allemande ou à l'italienne, styles peu spectaculaires s'il en est, mais comme tout le monde. Ce qui me faisait plaisir c'est qu'il soit reconnu qu'ils ont parfois joué comme des quiches au lieu des habituels compliments encensant la technicité de votre milieu de terrain... etc Lyon a une bonne équipe, qui a parfois bien joué (le plus beau joueur étant carrière selon moi, avec dhorasoo qd même, et luyindula que j'aime bien) mais a aussi terminé la saison en alignant les victoires de raccroc.

    Enfin, l'allemagne et l'italie qui nous tuaient à chaque match, c'est le début de ma vie, j'étais trop jeune pour avoir été vraiment marqué par ça. De plus, si tu trouves ça bien une victoire comme en 82, je ne peux rien pour toi. La France était belle ce jour-là et a fait rêver bcp de gens, contrairement à l'allemagne malgré sa victoire. C'était un sort cruel mais magnifique. Est-il plus beau d'avoir ces émotions là ou bien de gagner avec la froideur d'une machine? Mon point de vue est évident, libre à toi d'avoir celui que tu veux..

  • El mallorquin le 18/05/2004 à 17h27
    ah oui, tapie et bez étaient aussi des cons, mais justement les prendre en comparaison c'est prendre les pires pour justifier qqun de con mais assez honnête. Ya qd même d'autres alternatives à aulas que bez ou tapie.

  • thibs le 18/05/2004 à 17h36
    Ben le manque de popularité de l'OL (que certains semblent vouloir nier ici ;-)), c'est que quand par exemple le PSG de Denise sort des matches extraordinaires en coupe d'europe au milieu des années 90, j'ai beau être marseillais, je suis a fond derriere eux parce que l'equipe est belle. Pareil pour les équipes de monaco ou bordeaux à leur époque.
    Alors que pendant Lyon Porto, voire même les exploits type Lyon Bayern ou Lyon Inter...a aucun moment je ne me suis enthousiasmé, cette équipe ne fait bander que ses supporters (et encore) et tant que ca durera, on entendra JMA dire des conneries pour se justifier.
    Ce que je me demande, c'est "qui essaye-t-il de convaincre quand il sort toutes ses aneries?"

  • litteulced le 18/05/2004 à 17h44
    ça commence à devenir rigolo par ici...

  • tootta le 18/05/2004 à 18h02
    Je t'emmerde Axl. :-)

    En même temps, je me rappelle avoir regardé le match en crypté sur Canal Plus. Alors en crypté, il arrive de confondre la Lazio et l'AS Rome, d'autant que ce jour là, la Lazio jouait en rouge !




  • loubet le 18/05/2004 à 18h20
    cHER THIBS,

    question érection permet moi d'émettre un petit bémol quant à ton affirmation . en effet depuis qques années à Gerland on a vu des matchs contre l'Inter, le Bayern, Barcelone, Leverkusen, Arsenal, le Celtic, la real sociedad, des matchs qui question bandaison assuraient quand même un tantinet. et la bandaison papa, tu sais bien que ça ne se commande pas.

  • long john le 18/05/2004 à 18h22
    Ah là , respect loubet

  • baygonsec le 18/05/2004 à 18h26
    quelle mauvaise foi ce thibs...

La revue des Cahiers du football