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Blue rondo à la turque

Les Bleus accèdent à la finale de la Coupe des confédérations en battant une belle équipe turque, avec leur quota désormais habituel de réussite…
Auteur : Dave Brubeck le 27 Juin 2003

 

Pour la troisième fois dans cette Coupe des confédérations, l'équipe de France a battu une équipe sensiblement plus forte qu'elle. Loin de s'en offusquer, on repensera à une Coupe du monde 2002 où elle avait été trois fois mise en échec par des équipes plus faibles… Le match Démarrée sur des bases incertaines en raison du contexte, la rencontre a pourtant rapidement tourné en faveur des Bleus, puisque au bout de deux belles actions collectives parties de la droite et conclues au second poteau par Henry et Pires, ils menaient 2-0 après vingt-six minutes. Le buteur d'Arsenal aurait pu creuser l'écart à deux reprises, mais il perdait d'abord un joli duel avec Alpay (29e), sa frappe soudaine du gauche ne trouvant ensuite pas le cadre (38e). Entre-temps, la sélection turque avait installé une domination qui ne semblait pas devoir déboucher sur des occasions suffisamment franches. Mais une longue séquence de possession allait leur offrir la clé: Gokdeniz était à la réception d'un centre venu de la gauche, et il s'y prenait à deux fois pour tromper Coupet quelques minutes avant la pause. Les rouges en perdirent presque immédiatement le bénéfice, car Henry interceptait une passe au gardien mal assurée et centrait en retrait pour Thuram (qui tenta son classique tir avec chute en arrière), avant que Pires ne trouve le poteau et qu'enfin Wiltord ne conclue. Tuncay aura encore le temps de placer une superbe tête qui fila au ras du poteau. La seconde période vit les visiteurs reprendre très vite l'initiative, puisque l'infernal Tuncay plaçait une volée en extension hors de portée de Coupet. Leur maîtrise s'affermissait même, et la pression croissante subie par les Bleus n'augurait rien de bon. Henry ou Dacourt répliquaient timidement à Selçuk, mais les tricolores en étaient réduits à gérer sur le fil du rasoir leur mince avantage. Trop mince, puisque à la 88e minute, Dacourt accrochait bêtement son vis-à-vis sous les yeux de l'arbitre et concédait le penalty. Il était pourtant écrit que la chance sourirait aux Français, et Okan Yilmaz croisait trop son tir…

La technique d'hypnose de Grégory Coupet est plus au point qu'il n'y paraît.
La nalyse Encore en retard sur le plan athlétique, la sélection française a une nouvelle fois compensé par une belle efficacité en attaque, une solidarité réelle de l'ensemble du groupe et une certaine réussite. En inscrivant trois buts avant la pause, elle s'est assurée un viatique qui a cependant été à peine suffisant pour résister aux invasions ottomanes, faute d'une réelle capacité à conserver la balle. Dans ce domaine, difficile de ne pas penser aux trois grands absents du groupe réuni pour cette CdC… On aura donc surtout admiré le talent des Turcs, qui nous avaient déjà offert le plus beau match de la compétition contre le Brésil. Même privés de quelques-uns de leurs meilleurs talents (Hakan Unsal, Emre, Nihat ou Hasan Sas), ils ont montré des vertus techniques et collectives qui avaient déjà fait merveille à la Coupe du monde. Leur volonté affichée de remporter l'Euro 2004 n'est pas de la prétention… Dommage qu'ils aient eux-mêmes compromis leurs chances dans cette demi-finale, en encaissant un but bête après leur réduction du score, puis en ratant un penalty qui leur ouvrait les prolongations. Les gars Grégory Coupet aura été précieux dans un match au cours duquel il n'a pas relâché un ballon, ne pouvant que repousser la première tête à bout portant de Gokdeniz Karadeniz sur le but de ce dernier. Sa défense centrale, mise à dure épreuve, a cependant assuré une certaine suprématie aérienne qui a permis d'annihiler bon nombre d'offensives turques. Silvestre et surtout Thuram ont été beaucoup sollicités défensivement sur leurs côtés respectifs et leur participation offensive a progressivement diminué. Dacourt et Pedretti, malgré une grosse activité imposée par les Turcs dans leur zone, ont particulièrement illustré la difficulté des Français à relancer après la récupération du ballon. De nombreuses erreurs de transmission ont compromis la construction du jeu. S'ils ont marqué des points au cours de la compétition, ils sont encore loin de Vieira et Makelele. Robert Pires a effectué une bonne première période, à l'image de son équipe, et participé aux trois buts, inscrivant le second et touchant du bois sur le troisième. Il a ensuite nettement décliné, ne parvenant pas à endosser le rôle de régulateur que l'on attend de lui en l'absence de Zidane. Wiltord a observé la même courbe de performance au cours du match, se montrant plutôt brouillon dans ses initiatives. Après avoir bien débuté et avoir amené le second but bleu en débordant sur la droite, Govou n'est plus parvenu à créer des différences significatives, comme il en est capable habituellement. Henry est resté dans la continuité de ses performances précédentes. C'est tout dire. Entrés en fin de rencontre, Kapo, Giuly et Cissé ont tâché d'apporter de la fraîcheur sans réussir à inverser la tendance. Le match de TF1 Les circonstances dramatiques du match nous ont épargné les blagues à deux balles de Thierry Roland, mais il s'avère que nos commentateurs sont plus à l'aise lorsqu'il s'agit de rendre hommage de manière convenue à un jeune footballeur anonyme, que lorsqu'un événement comme celui-ci se produit, nettement moins abstrait. Vincent Hardy remportera en fin de match la palme de l'insistance déplacée en relançant trois fois Jacques Santini sur le décès du Camerounais. Mais on n'attendait rien de mieux de lui. Sur un plan plus anecdotique, notons l'hommage rendu à l'arbitre du match. Une tentative pour rétablir des relations diplomatiques avec l'Uruguay? Les deux petites observations Même pas besoin de faire rentrer Landreau pour repousser le penalty. Ça vous apprendra à fêter le penalty avant qu'il soit tiré.

Réactions

  • dorfmeister le 20/09/2008 à 20h19
    test

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