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La 2.Liga allemande se porte de mieux en mieux

Depuis le 24 juillet, la deuxième division teutonne a rouvert ses portes, bien avant le début de la Bundesliga, ainsi que le veut la tradition. L’occasion de s’arrêter sur un championnat peu connu mais dont la densité fait rêver.

Auteur : Polo Breitner le 6 Août 2015

 

 

33.000 spectateurs au "Betze" de Kaiserslautern, 30.000 à l’ESPRIT Arena de Düsseldorf ou bien au Millerntor de Sankt Pauli, 27.000 à la Red Bull Arena de Leipzig, 25.000 au Grundig-Stadion de Nürnberg, plus de 23.000 à Bochum, Duisburg, Freiburg, Munich… Les supporters se sont déplacés en masse pour accueillir la version 2015/16 de la 2.Liga. Des chiffres qui sont, au passage, comparables à une Ligue 1 hexagonale gonflée par quelques locomotives telles que Marseille, Paris, Lille, Lyon ou Saint-Étienne. Quand la force du football populaire allemand s’exprime, cela se voit.

 

 

L’affluence dans les stades, moteur du football d’outre-Rhin

La densité de la compétition est effrayante: en 2014/15, sept clubs recevaient en moyenne plus de 20.000 spectateurs par rencontre, dont trois à 30.000 ou plus (Kaiserslautern, Nürnberg, Düsseldorf). Cette même année, treize Vereine étaient à plus de 10.000 de moyenne. Depuis quatre exercices maintenant, le public moyen qui se déplace pour chaque rencontre de 2.Liga oscille entre 17.000 et 18.000. Cette dernière barrière devrait logiquement voler en éclats cette saison puisque le "potentiel stade" de Bielefeld, Duisburg, Freiburg et Paderborn, les relégués et les promus de cet exercice, est largement supérieur à celui de Darmstadt, Ingolstadt, Aue et Aalen. La barre symbolique des 20.000 visiteurs en moyenne pourrait même être atteinte dès 2015/16.

 

Au vu de cette densité, on comprend facilement pourquoi certaines voix commencent à s’élever en Allemagne afin de faire passer les deux premières divisions de dix-huit à vingt clubs. Une tendance qui va à l’encontre de la réflexion de certains pays européens (France, Italie) mais qui montre surtout que la notion de croissance, ainsi que celle de la taille critique, n’ont pas la même signification dans tous les États continentaux du ballon rond.

 

Le démarrage est fabuleux depuis la reprise, même si les statistiques du mois d’août, liées au beau temps, sont à relativiser: seize clubs sur dix-huit sont à plus de 10.000 visiteurs et douze ont dépassé le cap des 20.000 pour les deux premières journées. Par exemple, la nouvelle capacité du Millerntor a été portée à près de 30.000. Pour l’ouverture du championnat contre les Bielefelder, le stade du deuxième club d’Hambourg était blindé.

 

 

 

 

En L2 française, la LFP annonce fièrement un peu plus de 6.000 spectateurs par match en 2014-2015. Autre époque, autre monde surtout.

 

 

 

Leipzig et Fribourg favoris

La déception de l’an passé a été digérée. Le RB Leipzig en a aussi tiré les conséquences. Surtout le grand patron de Red Bull, Dietrich Mateschitz: le championnat teuton rapporte beaucoup plus que son homologue autrichien. Aussi, la valse des joueurs entre la maison-mère, Salzbourg, et sa filiale allemande s’est accélérée: entre les internationaux (Gulacsi, Ilsanker) et les grands espoirs de demain (Sabitzer, Bruno), le déshabillage du "Château de sel" a commencé, lequel favorise maintenant l’éclosion des plus jeunes talents, comme le montre la nomination du francophile Peter Zeidler– ancien coach du FC Tours – à la tête de l’équipe, lui qui entraînait depuis près de trois ans le FC Liefering, c'est-à-dire la réserve – d’une moyenne d’âge de 19 ans – des Bullen.La qualification pour la Ligue des champions est mise entre parenthèse, tout du moins ce n’est plus une priorité affichée. Le changement de cap de Salzbourg n’a pas été digéré par l’ancien responsable du sportif, Adi Hütter: "Lorsque sur une période d’un an vous perdez huit top joueurs, ce n’est pas non plus facile pour un entraîneur. Dans l’avenir, les meilleurs éléments vont aussi quitter le club. Je ne veux pas m’engager dans cette nouvelle voie."

 

Sur le marché des transferts, Leipzig n’a pas non plus lésiné: Selke, le "nouveau Klose", est arrivé en provenance de Brême, tout comme les axiaux Orban (Kaiserslautern) et Nucan (Besiktas). Total: quinze millions d’euros les trois! Mieux encore, la véritable tête pensante du projet football chez RB, Ralf Rangnick, a remis le bleu de chauffe et coache l’équipe. Cela ne vous rappelle rien? Si, si, un certain TSG 1899 Hoffenheim, oeuvre du milliardaire Dietmar Hopp: à l’époque, les espoirs, qui s’appelaient Luiz Gustavo, Carlos Eduardo, Ibisevic, Salihovic et Demba Ba, défrayaient la chronique et finissaient en tête de la Bundesliga à la trêve de l’exercice 2008-2009.

 

Alors que l’ex-RDA est en plein marasme footballistique, le terreau du plus capitaliste des clubs a poussé, se permettant, comme d’habitude avec le libéralisme, quelques entorses avec l’Histoire. Encore que… l’explosion culturelle de la cité est prégnante. Leipzig, nouvelle ville hype par excellence, concurrence Berlin! Pouvait-il, d’ailleurs, en être autrement lorsque l’on se rappelle d’où provient le berceau de la contestation du communisme en 1989?

 

En tout cas, si les successeurs des Mané, Kampl, Alan ou Ramalho se trouvent peut-être en Autriche (Oberlin, Keyta, Laimer, Lazaro, Atanga…), l’avenir proche est aussi en Allemagne, en 2.Liga. On suivra plus particulièrement la ligne d’attaque Selke-Poulsen-Sabitzer, vingt-et-un ans de moyenne d’âge.

 

Relégué après six saisons dans l’élite et une qualification européenne, le SC Freiburg consolide de son côté déjà une équipe capable de jouer à l’étage supérieur. Formidable club formateur, les "Brésiliens du Breisgau" ont vendu pour plus de 25 millions durant le mercato estival, un peu comme le FC Nürnberg lors de l’intersaison 2014-2015 – plus de 18 millions d’euros. Cela permet d’absorber le manque à gagner de la descente et montre le niveau de valorisation des clubs de l’élite – peut-on en dire autant lorsqu’une équipe française descend de L1 en L2? Surtout, le SCF de Christian Streich compte dans son onze de départ neuf professionnels (si l’on ajoute le jeune gardien Schwolow, prêté l’année dernière à l’Arminia Bielefeld) qui étaient déjà dans le groupe la saison passée. Les automatismes sont déjà présents. L’attaquant Nils Petersen, dont la trajectoire a été un peu rapidement comparée à celle de Roland Wohlfahrt, a déjà pris la tête du classement des buteurs. Cerise sur le gâteau, la construction du nouveau stade à "Wolfswinkel", d’une capacité de 35.000 places, a été avalisée. Quand le bâtiment va, le football allemand va!

 

 

Pour 25 millions t’as plus rien !

Mais s’extirper de la 2.Liga pour rejoindre l’élite n’est pas une sinécure. Si l’Eintracht Frankfurt et le Hertha Berlin sont remontés immédiatement – deux clubs qui ont réalisé récemment, peu ou prou, 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en Bundesliga – les "Boucs" de Cologne ont attendu deux saisons. Le FC Nürnberg a échoué dans l’entreprise et l’entraîneur français Valérien Ismaël n’y a pas résisté, éjecté au bout de quelques mois. De son côté, le FC Kaiserslautern a quitté la Buli en 2012 et a dû se débarrasser de sa génération dorée (Orban, Heintz, Hofmann) pour raisons budgétaires,   tandis que les récents anciens pensionnaires de première classe, Sankt Pauli, Greuther Fürth, le Fortuna Düsseldorf, ou encore l’Eintracht Brauschweig, sont toujours en stand-by en seconde division. Les Bochumer attendent depuis 2010 et les "Lions" de Munich 1860 depuis 2004!

 

Un axiome bien connu en Allemagne rappelle que, pour monter en Bundesliga, le budget minimum requis est de 25 millions d’euros. Sauf qu’en prenant au pied de la lettre le postulat, on ne risque pas de rester dans l’élite. Lors de la rencontre Fortuna Düsseldorf-SC Paderborn du week-end dernier, quinze joueurs sur les vingt-deux alignés en début de rencontre avaient déjà connu la première division. Si les frères Allofs, Thomas et Klaus ne sont malheureusement plus à la pointe de l’attaque, F95 a notamment recruté à l’étage supérieur Ya Konan, Haggui, Sararer, Sobottka, Koch et Strohdiek. L’opération "Aufstieg zur Bundesliga" ne fait aucun doute.

 

Et cela se voit dans le chiffre d’affaires des Vereine: le plus grand club du monde, l’Union Berlin – si, si! – a engendré 27 millions de CA en 2013-2014, l’équivalent d’un FC Lorient. Les recettes du VfL Bochum ainsi que celles de Sankt Pauli sont du même acabit. Le FC Kaiserslautern en est à 39 millions d’euros, soit le budget du Montpellier de Loulou Nicollin. Mieux encore, le FC Köln annonçait, en 2012/13 puis pour 2013/14, respectivement 57 et 69 millions d’euros, alors que le Verein évoluait en 2.Liga. L’équivalent de l’AS Saint-Étienne ou du LOSC en L1! Pas étonnant, dans ces conditions, que les spécialistes attendent, pour l’exercice de Bundesliga 2015/16, le franchissement de la barre symbolique des 100 millions d’euros pour le FC Kölsch!

 

De là à écrire que le dernier tiers des équipes de L1, au minimum, aurait du mal en 2.Liga allemande, il n’y a qu’un tout petit pas que l’on peut allègrement franchir. Chacun ses obédiences.

 

 

Une montée-surprise en 2015-2016

Le FC Augsburg en 2010-2011, le SpVgg Greuther Fürth en 2011-2012, le SC Paderborn 07 deux ans après puis le FC Ingolstadt 04 la saison passée: la Bundesliga fait peau neuve avec des clubs qui fêtent pour la première fois une accession dans l’élite. C’est un phénomène récent avec l’apparition d’une nouvelle génération de clubs dont les dirigeants ont tout autant le regard fixé sur le sportif que sur les tableaux de bord économiques. Mieux encore, le FCA a obtienu sa qualification en Europa League au terme de son quatrième exercice grâce, notamment, à un coach à l’avenir prometteur: Markus Weinzierl. Il reste cependant la réalité des chiffres: Fürth et Paderborn sont logiquement redescendus, tandis qu’Ingolstadt se raccroche, dans sa communication d’avant-saison, à son sponsor principal, Audi, pour se maintenir.

 

Mais la 2.Liga nous a habitués ces dernières années à d’énormes rebondissements. Les clubs précédemment cités, bien entendu, mais aussi, dans une certaine mesure, Sankt Pauli en 2009/10 et l’Eintracht Braunschweig en 2012/2013. Deux Vereine qui reprirent aussi immédiatement l’ascenseur, direction la descente. Le déficit technique entre les deux divisions ne pouvant être comblé ni compensé par l’engagement physique. Alors que penser du SV Darmstadt 98, véritable petit poucet qui vient d’enchainer deux montées successives, trois en quatre ans, sous les ordres de Dirk Schuster? Un autre exploit est-il possible en 2015/16? On peut en douter à moins de considérer qu’un podium du VfL Bochum, entraîné par le Néerlandais Verbeek, soit un étonnement.

 

 

La 2.Liga, laboratoire et sous-traitant de la Bundesliga

Si le SC Freiburg a bien évidemment alimenté l’étage supérieur – Klaus et Sorg vers Hanovre, Darida à Berlin, Burki (Dortmund), le Français Schmid à Hoffenheim, que des joueurs entre vingt-deux et vingt-cinq ans –, la deuxième division germanique a pris comme habitude de révéler certains jeunes. Ce mercato estival n’échappe pas à la règle, même si en comparaison d’autres périodes, le bilan peut paraître un peu pingre: Heidenheim a perdu Niederlechner et Heise, partis respectivement à Mayence et Stuttgart. Bochum a récupéré trois millions d’euros en cédant l’espoir autrichien Gregoritsch au HSV,   tandis que Weigl, dix-neuf ans seulement, a quitté, contre 2,5 millions d’euros, Munich 1860 pour s’engager avec le BVB. L’officialisation de Max et son départ pour 3,75 millions d’euros de Karlsruhe vers Augsburg vient d’être actée.

 

Ces dernières années, Greuther Fürth a possédé dans son effectif Geis, Baba, Prib, Stieber, Klaus ou encore Nicolai Müller. Les deux premiers seront des vedettes de premier plan: Geis, après la fin de son apprentissage à Mayence, s’est engagé contre 12 millions d’euros à Schalke 04 tandis que Baba, après son transfert au FC Augsburg en 2014, pourrait s’envoler vers la PL et Chelsea. Le club munichois souhaite récupérer 25 millions d’euros.

 

Autre exemple, Munich 1860 dont les déboires de gestion et les crises permanentes – la dernière en date étant la démission, le 31 juillet, du directeur sportif Gerhardt Poschner, trois semaines après sa nomination – sont la cause principale de certains départs anticipés: citons simplement les jumeaux Bender, Volland, Leitner, Aigner et donc Weigl. Excusez du peu! À Bochum, nous pourrions noter Gündogan, Vogt, Goretzka et Klostermann. À Karlsruhe: Calhanoglu et Stindl. Chez les Roten Teufel, Orban et Heintz ont fait leurs valises cet été, Zimmer ne devrait pas tarder, tandis que Trapp, après son passage à Francfort, est aujourd’hui au PSG. La 2.Liga a bien sa place dans la révolution footballistique allemande.

 

 

 

 

Autre principe de base qui explique la densité actuelle des équipes: le recours au prêt des espoirs pour un an, voire deux saisons. Le Bayer Leverkusen, qui a basé son modèle sportif et économique sur l’achat puis la revente de joueurs à fort potentiel, est un spécialiste: Brasnic, dix-huit ans, est à Paderborn pour deux ans; le déjà international finlandais Pohjanpalo, vingt ans, entame son second mandat à Düsseldorf avec onze buts au compteur en 2014/15; idem pour Da Costa qui, après deux saisons pleines au FC Ingolstadt entre 2012 et 2014, n’a pas été conservé par le Werksclub. L’arrière droit continue sa carrière au FCI. Rudi Völler, le directeur sportif de Leverkusen, dispose donc pour ses apprentis d’une cinquantaine de matches professionnels pour jauger leurs qualités. Hoffenheim a prêté Haberer (21 ans) à Bochum, Park (19 ans) au FSV et Akpoguma (20 ans) au Fortuna et Colak (21 ans) à Kaiserslautern. On pourrait multiplier les exemples. L’Allemagne du ballon rond n’hésite pas à lancer la classe biberon dans la bataille.

 

Le prêt est gagnant-gagnant: les jeunes n’ayant encore rien prouvé acquièrent de l’expérience dans un championnat attractif plutôt que de faire banquette dans des Vereine plus huppés, en attendant leur tour. En contrepartie, s’ils sont doués, ils augmentent la qualité intrinsèque des équipes de 2.Liga, et leur rémunération, relativement faible, ne plombe pas les comptes. Le cas du grand espoir allemand en défense centrale, Jonathan Tah, est typique: prêté l’année dernière par le HSV à Düsseldorf, il a convaincu le Bayer Leverkusen de miser sur lui en échange d’un chèque de 7,5 millions d’euros. Tout le monde est content: le Fortuna a bénéficié d’un joueur de qualité, le "Dino" a valorisé son joueur et récupère des liquidités tandis que "Neverkusen" embauche un talent en phase avec la politique du club.

 

À la recherche de l’équilibre financier  "dans un pays comptable au grand cœur", dixit certains journalistes politiques allemands, il n’existe que deux couleurs en bas de la page: le noir ou le rouge! Force est de constater que la 2.Liga n’est pas un modèle du genre pour une nation habituée à montrer des comptes propres, en tout cas bien meilleurs que ses homologues européens. Si le chiffre d’affaires est toujours en forte croissance, nous constatons, depuis des années, une incapacité structurelle des clubs à parvenir à l’équilibre.

 

 

 

 

On remarquera que l’amélioration sensible du dernier exercice est essentiellement due à l’augmentation des droits TV et que le modèle allemand du "quatre-quarts" (ticketing, publicité, droits médias, autres dont transferts et merchandising) avec une répartition quasi-égale, est toujours la norme.

 

 

 

 

Lors de la saison 2013/14, onze clubs sur dix-huit ont été, au minimum, à l’équilibre. Ils n’étaient que huit en 2010/11. Ce week-end, la 2.Liga fait relâche pour cause de premier tour de la DFB-Pokal – l’occasion d’un petit Revierderby à siroter entre Duisburg et Gelsenkirchen ou bien un autre Essen-Düsseldorf? Sinon, pourquoi ne pas voir Mönchengladbach se faire punir au Millerntor? – mais dès le 14 août, les joueurs des deux premières divisions seront de retour: pour le compte de la troisième journée, l’opposition entre les deux leaders Freiburg et Bochum promet beaucoup, tandis qu’un Leipzig pas encore au point a un déplacement compliqué à gérer à Braunschweig. Enfin, l’Union, au calendrier démentiel à domicile, recevra Kaiserslautern après Düsseldorf et avant les Leipziger. Le spectacle ne sera pas que dans les tribunes. En espérant que les responsables du football français y jettent un œil. On peut toujours rêver.

 

Pronostic Aufstieg zur Bundesliga
***** : RB Leipzig, SC Freiburg.  
**** : FC Nürnberg, FC Kaiserslautern, Fortuna Düsseldorf.
*** : Karlsruher SC, Union Berlin, Eintracht Braunschweig, VfL Bochum, SC Paderborn, FC Sankt Pauli, Greuther Fürth.
** : 1860 München, FC Heidenheim, FSV Frankfurt, SV Sandhausen.
* : MSV Duisburg, Arminia Bielefeld.

Réactions

  • Vieux légume le 09/08/2015 à 21h30
    Je pense qu'il n'est pas outrancier de dire que la France est un pays producteur, plutôt que formateur.
    Et je crois que cette différence change pas mal de choses.

    Et au-delà de cette distinction, à partir du moment ou tu ne peux pas composer ton équipe uniquement avec des joueurs de la maison, tu seras amené à chercher des renforts. Même les grandes équipes auxerroises ou nantaises le faisaient.

    Donc t'as beau avoir plein de pépites locales, ce qui au demeurant reste très discutable, ceci demandant une bonne formation (il y en aurait des choses à dire), puis surtout une bonne utilisation (là aussi), étant donné à la vitesse à laquelle ça signe à l'étranger, être capable de rebondir notamment par des recrutements bien sentis (la formation ne pourra pas systématiquement compenser 3 ventes annuelles...) afin d'éviter de chuter, ça serait inspiré.

    On a pas un rond, on a pas 35.000 spectateurs de moyenne, alors je ne pense pas qu'on puisse se permettre de négliger quoique ce soit concernant le développement de son club.

  • osvaldo piazzolla le 10/08/2015 à 02h56
    @polo: je ne suis pas du tout en train de défendre la politique de recrutement de l'ASSE, ou le club en général. je la trouve d'ailleurs pas bonne.

    @vieuxlégume: je crois que tu surestimes la rationnalité des stratégies de recrutement des clubs de foot.

  • Polo Breitner le 10/08/2015 à 06h51
    C'est sûr qu'avec 29 ans de moyenne d'âge de l'équipe-type, l'ASSE es surtout sortie de son paradigme qu'il nous explique depuis 2-3 ans...


  • Gabriel Heinze Sergent García Rafa Márquez le 13/08/2015 à 09h57
    Merci pour cet article très complet sur cette chère zweite, qui mérite d'être connue ne serait-ce que pour ses supporters.

    Pour parler de ce que je connais, malgré les succès à répétition du Bayern, le 1860 reste clairement le club populaire de Munich. Il suffit de se balader en dehors du centre-ville et des quartiers aisés (certes, ils sont nombreux) pour s'en rendre compte. La passion est toujours là avec 20,000 spectateurs par match, même s'ils regrettent d'être contraints de jouer à l'Allianz Arena plutôt que dans le mythique (et franchement old school) Grunwalder Station.

    Malheureusement, j'ai bien peur que cette année soit celle de la descente pour les Löwen. Après y avoir échappé de peu l'an dernier (victoire au bout du suspense dans le match de barrage, avec au retour une ambiance à l'Allianz Arena dépassant largement les matchs européens du Bayern), ça a très mal démarré avec déjà 2 défaites en 2 matchs.

    Et le départ de Weigl ne va pas arranger les choses. Certes son départ était attendu, et sans doute inévitable vues les finances du club. Mais c'était déjà un vrai patron au milieu de terrain, titulaire à 17 ans et capitaine à 18. Gros coup de coeur pour ce joueur, qui m'avait notamment fait une belle impression la première fois que je l'ai vu au stade, dans un match ou pourtant l'équipe prenait un gros bouillon. J'espère qu'il réussira à s'imposer à Dortmund.
    Côté arrivées, pas grand chose de sexy à signaler si ce n'est (mais c'est surtout anecdotique), celle de Romuald Lacazette, cousin de, en provenance de la réserve du PSG.

  • Polo Breitner le 14/08/2015 à 06h45
    @Gabriel Heinze Sergent García Rafa Márquez

    Petit bonjour matinal,

    Je relativise la dévotion de Munich pour M1860 que tu annonces. Les "Löwen" sont en effet le club historique de la ville mais l'appartenance à l'un ou l'autre a surtout une connotation politique : M1860 n'a pas été aryanisé en 1933 comme le fut le Bayern, considéré comme le club des juifs, celui des étrangers. Analyse que tu peux retrouver -et que tu expliques très bien, une ville "centre-gauche" et des arrondissements plus populaires mais conservateurs-dans toutes les grandes capitales actuellement avec les "bobos".

    La présence à l'Allianz Arena et surtout la vente des parts au FCB puis location est juste une erreur stratégique des dirigeants des Löwen due à la mauvaise gestion depuis des années.

    Cette saison, oui, ce sera difficile, la densité des équipes de 2.Liga fait peur : les jeunes Wittek et Wolf sont à suivre, leur développement.

    Mais, je suis le premier à regretter l'absence d'un derby !

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