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La L1, saison 2023/2024

La compétition phare de l'Hexagone, ses équipes, ses enjeux, ses dirigeants, ses déboires.

  • Danishos Dynamitos le 18/05/2023 à 09h56
    En France oui.
    Mais malheureusement, ce sont souvent des étrangers ou des joueurs d'origine étrangère qui résistent encore.
    Et pas qu'Africains. J'ai le souvenir d'un joueur de l'OM d'origine balkanique assez degueulasse sur le sujet mais j'ai perdu son nom.

  • Pascal Amateur le 18/05/2023 à 10h28
    Une précision tout de même.
    Dixit : "Si tu dis constamment à un enfant qu'il est nul, il se conformera à ton désir : il se comportera comme un nul et ratera ce qu'il fait. Probablement, deux modalités subjectives se présenteront à lui : être un soumis et peureux et/ou s'opposer à toi, soit frontalement de manière agressive, soit par derrière de manière sournoise.
    A contrario, si tu soutiens un enfant dans ce qu'il fait d'un regard positif, alors il se conformera également à ton désir : il réussira ce qu'il fait, et voudra réussir pour te plaire. Il aura confiance en lui et se lancera dans des projets.
    Sur ce point, la psychanalyse le dit depuis 100 ans. Les neurosciences depuis moins longtemps. Mais ils sont d'accord."

    > Non, la psychanalyse ne dit pas ça (d'autant qu'il faudrait définir ce qu'est "la" psychanalyse — freudienne-lacanienne, je suppose ; il n'y aurait pas que Derrida pour contester ce "la" unique qui semble fixer une doctrine unique). La psychanalyse interroge le lien du sujet à un Autre, un grand Autre le plus souvent parental, d'abord indispensable mais dont il faudra nécessairement se détacher. Un enfant à qui "on" dit qu'il est nul peut aussi bien se détruire dans cette injure que paradoxalement y trouver une distance salvatrice. Mais même si en effet des états mélancoliques ou de graves névroses (perversions possiblement) peuvent guetter, il n'est même plus réellement question de désir. Le désir sous-entend un au-delà de la demande, or un enfant à qui on dit qu'il est nul, on ne lui demande rien le plus souvent, son existence même est un problème — d'où avant même d'envisager la conformité à un désir, faudra-t-il pour l'enfant poser la question même de son existence. "Être" avant d'entrer dans la métonymie de "l'avoir". Le désir, disait Lacan, est le désir de l'autre/Autre : ce qui signifie que l'autre doit manifester du désir pour que le sujet entre à son tour dans la ronde.
    De la même façon, les dégâts immenses d'une certaine "parentologie bienveillante" montre que l'Autre doit être bienveillant mais pas trop. Ce n'est pas en se conformant au désir de l'autre que l'enfant devient sujet, c'est justement en s'éloignant de l'Autre pour y trouver sa juste distance (notion de "symptôme") que le sujet pourra se confronter à la question du désir et à celle de jouissance (relecture lacanienne de la "pulsion de mort" — qui n'est pas une pulsion).
    Plus globalement, Freud (via le cas Schreber) puis Lacan ont avancé les conséquences potentiellement dramatiques de parents trop éducateurs. Je retiendrai le mot de Winnicott demandant à ce que la mère soit "suffisamment bonne" ("good enough mother"), ce qui suppose ses défauts et ses lacunes, i.e. un manque constitutif qui entraînera les boucles pulsionnelles du désir incessamment relancé. De même Lacan dira dans son séminaire sur Joyce (1975) que le père (ou substitut : adieu l'œdipe) devra trouver "le juste mi-dieu", donc nécessairement défaillant.
    Plus globalement, il ne faut pas poser l'éducation comme un jeu de miroir, d'imitation et d'encouragement, car c'est omettre que 1/l'image de l'autre est intrinsèquement insupportable ("stade du miroir" et ses développement sur l'agressivité), 2/c'est dans le langage et ce qui ne peut s'y dire que le sujet invente ses voies et frontières.
    À peu près.

  • Gilles et jeune le 18/05/2023 à 10h35
    @Sens de
    On est d'accord sur le début, puisque je dis précisément que ces joueurs sont homophobes, et qu'ils sont suffisamment attaché à ce trait d'eux-mêmes pour s'y identifier au point de refuser de porter ce flocage...
    D'où le problème de l'action : on ne peut pas feindre de découvrir la chose.

    Par ailleurs, tu as bien compris que je ne dis pas que ces joueurs sont nuls.


    @Flo
    Tu dis précisément ce que j'écris :

    La situation pose un gros problème, sauf si l'action visait à conforter les convaincus, ou à stigmatiser les homophobes (pourquoi pas).

    Car pour les homophobes :
    - les plus jeunes issus de l'immigration pourraient s'identifier aux huit cas et se conforter dans un délire à tendance paranoïaque
    - les plus âgés cis blancs pourraient s'identifier aux 2 entraineurs : y'a pas de problèmes d'homophobie dans le foot, d'ailleurs je suis pas homophobe... d'ailleurs toussa c'est la résultante du complot lgbt+ wokiste de la tv...

    De ce fait, on peut incriminer les 8 homophobes en feignant de constater qu'ils existent (ah ba mince alors), ce qui revient à conforter le propos de Génésio : "y'a pas de problème d'homophobie dans le foot pro".

    On peut aussi interroger la pertinence de l'action qui produit le contraire de l'effet visé.

    Dernière option : toussa était calculé, et visait à démasquer les joueurs homophobes, à bien les sanctionner, pour que tous les homophobes de France et des clubs de foot sachent qu'on sera intransigeant avec eux.
    Pourquoi pas...
    Je sens que ça va contribuer à réduire les agissements.

    Sur ce, on a fait le tour de nos points de vue.

  • Gilles et jeune le 18/05/2023 à 10h44
    Tes rectifications érudites sont à mon avis hors du champ de mon propos, mais tout à fait intéressantes. :)

    Tu es dans des cartels ? A la section clinique ? Tu vises la passe ? La pratique ?

  • Gilles et jeune le 18/05/2023 à 11h03
    Et sur la question sur laquelle tu rebondis, écouter ceci : lien
    Plus précisément à 14:25.
    Tout le reste est une pépite : cadeau !

  • Pascal Amateur le 18/05/2023 à 11h09
    (non, non, simplement un intérêt pour cette approche par le langage. Je préfère être prudent en matière d'éducation – Freud lui-même plaçait l'"éduquer" dans la liste des "tâches impossibles", avec gouverner et guérir/psychanalyser.)
    EDIT : et Jacques-Alain Miller a pu dire des trucs sensés, mais ses dernières sorties sont épouvantablement réactionnaires.

  • Gilles et jeune le 18/05/2023 à 11h17
    D'où le parallèle, même approximatif, entre éduquer et gouverner au regard de la situation discutée.

    A quelle occasion il a dit des trucs réac ? Tu as des sources que je regarde ?

  • Pascal Amateur le 18/05/2023 à 11h53
    Je n'ai pas retrouvé l'article qui m'avait tant hérissé les poils — une chronique du "Point" ou un article sur le site de BHL me semblait-il.
    Érik Porge, psy passionnant, résume ce qui fait débat, en particulier sur la place du père : "Quant à la prise de position d'Éric Laurent et de Jacques-Alain Miller dans la mouvance critique définie plus haut, elle apparaît clairement dans diverses publications. Alors qu'Éric Laurent mentionne un pâlissement de l'autorité du Nom-du-Père, Jacques-Alain Miller, qui identifie le conservatisme des analystes théorisant sur le déclin postmoderne du symbolique, finit par justifier ce même conservatisme puisqu'il le considère, non sans accent de moralisme, comme étant « à bon droit, car ce bouleversement symbolique se paiera »."

  • Aulas tique le 18/05/2023 à 11h58
    C'est combien la séance pour venir vous parler de notre relation avec notre mère et le lien entre notre attrait pour le ballon et les attributs nourriciers?

  • Pascal Amateur le 18/05/2023 à 12h00
    Toi tu vas bientôt nous parler de Lolo Blanc. Écoute, on va négocier un tarif.