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J'ai raté ma vie...

Ce n'est pas qu'ils étaient mauvais, mais juste qu'au cours de leur carrière, le destin (leur caractère pouvant aider) s'est déchainé contre eux. Célébrez ici leur souvenir...

  • Claude Lemourhino le 27/04/2010 à 02h54
    Donc Jean-Philippe javary en chiffres ça donne `peu de choses près:


    1995-1998 : Montpellier HSC (9 matchs)
    1998-1999 : Espanyol Barcelone
    1999-2000 (janvier) : ASOA Valence (4 matchs)
    2000 (janvier-février) : Kirkcaldy YMCA F.C. (?)
    2000 (février)- 2000 : Raith Rovers Football Club (12 matchs)
    2000 (août)-2001 (mars) : Brentford FC (6 matchs)
    2001 (mars) : Plymouth Argyle (4 matchs)
    2001 (mars)-2001 (octobre) : sans club
    2001 (octobre)-2001 (novembre) : Partick Thistle (1 match)
    2001 (novembre)-2002 (mars) : Raith Rovers Football Club (7 matchs)
    2002 (mars)-2003 (janvier) : Sheffield United (13 matchs, 1 but)
    2003 (janvier) : Walsall
    2003-2004 : SS Excelsior
    2004-2005 : Hamilton Academical (15 matchs, 1 but)
    2005-2007 : SS Excelsior
    2007- 2008 : FC Avirons
    2008 (mars): Western Suburbs SC
    2008 : Frankston Pines SC
    2008-2009 : Perpignan Méditerranée FC
    2009-2010 : FC Perpignan-Canet


    Vainqueur du Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans 1996
    Vainqueur de la Coupe Gambardella : 1996 (Montpellier HSC)

  • nasi_goreng le 27/04/2010 à 03h30
    Mangeur Vasqué
    mardi 27 avril 2010 - 00:44
    Claude Lemourhino
    mardi 27 avril 2010 - 02:47

    (Thumb up) I like

  • Toni Turek le 27/04/2010 à 05h34
    Mon Dieu, Mangeur Vasqué a un jumeau maintenant !

    (N'arrêtez pas, c'est trop bon).

  • Tonton Danijel le 27/04/2010 à 12h37
    Pensez à ne pas vous soigner, les mecs, c'est vraiment trop bon!

  • Marius T le 27/04/2010 à 13h17
    Dame rédac,
    2 comptes avec 2 pseudos c'est autorisé ?

    Continues euh continuez

  • Claude Lemourhino le 27/04/2010 à 13h49
    Hé! Hé! Non je ne suis pas un clone, mais je crois qu'avec le sieur MV on a des atomes crochus... Ca faisait un bon mois et demi que j'attendais que dame redac me laisse pénétrer ces lieux et en attendant j'ai eu le loisir de parcourir et de plussoyer certains des longs et bons posts de Mangeur Vasqué.
    Je n'ai pas sa fuoriclasse rédactionnelle mais j'en connais aussi un rayon sur le foot d'outre-manche, donc j'espère apporter ma pierre à l'édifice...

  • Mangeur Vasqué le 27/04/2010 à 14h20
    Avec Claude et moi, comment dire, ça a été 'cyberlove at first sight', une fulgurance, mais un amour sans lendemain sûrement, car maintenant, je suis très triste, je dois partir, demain, dès l'aube, à l'heure où en chie la campagne...

    Claude, je dois relire ton post fort intéressant sur Javary, j'avoue ne pas du tout me souvenir de lui en Angleterre, et j'ai un truc marrant sur Raith Rovers à ajouter aussi, un truc de journalisme mythique, un petit raté d'un commentateur sur les Rovers resté célèbre, comme quoi même les cagades sur les micros clubs rester dans les annales...

  • Mangeur Vasqué le 27/04/2010 à 14h25
    "ENTRE Claude et moi" bien sûr et... "restent"

    (la flamme ardente qui me dévore depuis hier me fait perdre tous mes moyens)

  • Claude Lemourhino le 27/04/2010 à 18h25
    Comme le dit la nana dans la pub de Plizzzz, je frais pas ça tous les jours, donc Javary à 3 heures du mat et maintenant un nouveau volet de 'j'ai raté ma carrière plutôt que ma vie parce que quand même faudrait pas déconner', vous êtes gâtés pourris (ou gonflés, au choix), mais ne prenez pas trop vos habitudes, parce que je ne risque pas de continuer sur une lancée aussi prolifique ! Nuff said...


    Ade Akinbiyi, itinéraire d'un goléador cultissime...
    (mais pas forcémment pour de bonnes raisons)


    Né Adeola Peter Oluwatoyin Akinbiyi à Hackney au nord de Londres le 10 octobre de l'an de grâce 1974 de parents nigérians, le joueur de foot plus connu des mortels que nous sommes sous le nom d'Ade Akinbiyi est un exemple classique de ce que les Anglais appellent un 'journeyman footballer', soit un nomade du ballon rond qui a souvent changé de crèmerie pour raisons sportives ou financières, sans pour autant être taxable de la vile appellation de mercenaire.
    Pourquoi donc s'intéresser à ce joueur finalement peu médiatisé loin des tabloides anglais, me demanderez-vous à l'unisson?

    Je vais m'efforcer ci-dessous de dresser une liste exhaustive des raisons subloisirantes qui m'ont poussées à produire cet effort, en retraçant le parcours hors du commun du bonhomme en question.
    A commencer par le fait que notre bon Ade, au cours d'une carrière professionnelle longue de dix-sept années 'and counting', a tout de même su pousser une dizaine de clubs à dépenser la bagatelle cumulée de 17 millions d'euros en indemnité de transfert pour s'attacher ses services, et ce alors qu'il traine depuis le crépuscule du précédent millénaire la peu enviable réputation d'être l'un des plus mauvais attaquants à avoir évolué en Premier League anglaise, loin devant d'autres nanards avérés tels Albert Luque, Sergei Rebrov ou plus près de nous Stéphane Guivarc'h.


    Un physique de Footballeur US

    Plantage de décors. Avant même de se frayer un chemin dans les méandres de la carrière pro de notre sujet, il est de bon ton d'en dresser un portrait succint. Ade est ce qu'on pourrait appeler un beau bébé tendance armoire à glace. 1m85 pour un poids qui a oscillé entre 85 et 90kg depuis l'entame de sa carrière, très black et tout en muscles, ça vous pose un bonhomme. Côté coiffure, il aura alterné entre longues dreadlocks tendances Kiki Musampa et une coupe bien courte plus consensuelle. Athlétique, le mot est donc faible et Ade a toujours joué de son physique pour peser de tout son poids sur les défenses adverses, puisqu'il est un avant-centre pur, de ce qui sont peu enclin à donner un coup de main en defense. Un véritable 'target man' en fait, souvent dos au mur et amené à endosser un rôle ingrat de tour de contrôle, afin d'amener ses coéquipiers dans le dernier tiers adverse. Bon de la tête, Ade joue de sa puissance physique, surtout depuis qu'il a dépassé la trentaine et que sa vélocité a sensiblement baissée. Doté d'un pied droit soyeux par intermittence, ses plats du pied puissants lui ont permis de conclure dans les surfaces assez régulièrement au cours de plus de 500 matchs disputés outre-Manche dans les quatre divisions que composent la ligue, pour un grand total de 136 buts en championnat.

    Quelques photos choisies?
    The Incredible Hulk, version africaine >>> lien

    Dreads mi-longues, saison automne/hiver à Sheffield Utd
    lien


    Les tendres années, magnéto Serge !

    A 10 ans, Ade évolue en équipe de jeunes à Arsenal, ni plus ni moins, mais il n'y percera jamais et fera ses débuts professionnels à Norwich City, qu'il rejoint comme stagiaire à l'occasion de ses 16 printemps. A Norwich, le jeune Ade vit chez une vieille dame à la campagne, regrette le riz jollof et le poulet à l'Africaine de sa maman dans un univers où les gens de couleurs se comptent sur les doigts d'une main. Bon en mal en, il effectue ses débuts en équipe première avec les fameux Canaries anglais en 1993, en provenance du banc et à l'occasion d'un prestigieux match de Coupe de l'UEFA contre le Bayern Munich (1-1) qui voit son équipe éliminer le géant allemand sur deux manches (3-2).
    Encore un peu tendre pour les sommets de la Premier League, Ade file en prêt l'année suivante en divisions inférieures, d'abord à Hereford United (4 matchs disputés, 2 buts) puis à Brighton & Hove Albion (7 matchs, 4 buts).

    Il quitte Norwich en 1997, avec au compteur 3 petits buts en 53 bouts de matchs, le modeste club de troisième division de Gillingham lâchant £250.000 pour le recruter, soit le transfert-record de ce club du Kent qui évolue alors en troisième division nationale.
    La carrière d'Ade va décoller chez les Gills, où il claque 28 buts en l'espace de 63 matchs.
    Ses prouesses lui valent un nouveau transfert chez le promu en Division One (l'ancienne D2 locale) de Bristol City au cours de l'été 1998 pour £1,2M.

    Meilleur buteur du club lors de sa seconde saison chez les Robins (21 buts en 47 matchs), il devient la coqueluche des recruteurs du pays qui se chamaillent son transfert. Wimbledon, les Queens Park Rangers, Birmingham City, Charlton Athletic, Watford, Fulham et Portsmouth lui font les yeux doux. Il rebondit finalement à Wolverhampton, qui dépense £3.5M pour finaliser son embauche, ce qui constitue là encore un record pour le club. Un record qui n'a d'ailleurs été dépassé que l'année dernière lors du recrutement du buteur international irlandais Kevin Doyle en provenance de Reading.
    A Molineux, Akinbiyi a la lourde tâche de faire oublier un certain Robbie Keane, parti vers Coventry City quelques semaines au préalable. Notre homme s'en acquitte relativement bien via 16 buts en 37 matchs, toujours en D2 anglaise.


    La Premier League sinon rien

    Les Wolves veulent conserver leur meilleur buteur en activité mais ont besoin de liquidités. Bingo, notre ami décroche son sésame tant attendu pour l'élite anglaise fin juillet 2000, à la surprise générale, il faut bien l'avouer.
    Peter Taylor, fraîchement intronisé entraîneur de Leicester City, ne sait pas où donner de la tête ou qui convaincre de rejoindre l'effectif mis à sa disposition, qui ne semble pas taillé pour survivre au plus haut niveau. Taylor mise 3 millions sur Akinbiyi mais les Wolves en veulent le double.

    Fort de la manne financière qu'a représentée la vente d'un jeune Emile Heskey à Liverpool (£11M), Taylor casse sa tirelire et lâche £5.5M pour Akinbiyi, pulvérisant ainsi le transfert-record des Foxes, qui tient toujours.

    Et là rien ne va plus pour l'ami Ade, dont le parcours allait jusqu'alors crescendo.
    Associé en attaque à un autre 'journeyman footballer' en Trevor Benjamin (30 ans et 24 clubs différents au jour d'aujourd'hui, s'il vous plaît!), Ade devient à la vendange footballistique ce que Vincent Van Gogh était à la peinture. Bafoué et ridiculisé par une presse anglaise toujours avide de bouc-émissaires, notre Ade devient le symbole de la panique managériale qui pousse certains clubs à dépenser des sommes folles pour recruter des joueurs aux atouts approximatifs à l'orée d'une première ou seconde partie de saison qui s'annonce déjà comme difficile.

    A l'occasion d'un match entre Leicester et Liverpool, Ade touche la perfection du doigt et produit probablement la plus mauvaise prestation de tous les temps de la part d'un attaquant de Premier League: double ratage seul à 2 mètres d'un but vide, dévissages en cascade, contrôles de poussin, mauvais choix de jeu, auto-croche patte et tutti quanti… Une légende est née!

    Notre ami attend de fêter ses seize mois au club pour inscrire son premier but en championnat, d'un tir approximatif détourné qui s'en alla mourrir sur un poteau avant de finir sa course derrière la ligne. Un but sale mais qui offre la première victoire à son équipe au douzième essai de la saison 2001/200, 1-0 contre Sunderland. Ce but déclencha bien sûr une liesse sans fin dans les travées de Filbert Street, alors que le joueur, qui croulait sous ses partenaires, s'extirpa du pack pour en montrer un autre, celui qu'il avait sous son maillot ainsi que ses biceps, ivre de joie… Ironie du sort, Peter Taylor, qui avait recruté Akinbiyi, ne l'aura jamsi vu marquer en PL, puisqu'il s'était fait lourder par le club et remplacé par Dave Bassett un peu plus d'un mois plus tôt.

    Les Foxes avaient sauvé leur tête en Premier League in-extremis à l'issue de la saison 2000/2001, mais seront relégués la saison suivante, la dernière d'Ade au club où il aura scoré 11 fois en 48 matchs de championnat. Son passage par Leicester, qu'il a toujours regretté, lui aura valu les sobriquets peu sympathiques d'Akinbadbuiyi ou Panicbuiyi, que l'ont peut respectivement traduire par 'mauvais achat' ou 'achat-panique'.


    Retour à l'étage inférieur, la queue entre les jambes

    Et l'opinion publique d'être mystifiée quand Crystal Palace, qui joue la monté en PL, se saigne à hauteur de £2,2M pour lui faire une place dans son effectif au cours du mercato d'hiver 2002. Trop souvent blessé, Ade ne brille pas chez les Eagles sous la férule de Neil Warnock.
    Prié de déguerpir un an plus tard afin que le club londonien se déleste de ses émoluments jugés exhorbitants par rapport à son rendement, c'est en prêt qu'il espère se refaire la cerise à Stoke City, toujours en D2, où l'entraîneur local Tony Pulis sait à quoi s'attendre puisque les deux hommes se sont cotoyés au préalable à Gillingham et Bristol City.
    Ade ne marque que deux buts en six mois chez les Potters, mais peut s'enorgueillir d'avoir largement contribué à leur éviter une relégation en troisième division qui lui pendait au nez, en inscrivant le but de la victoire lors de l'ultime journée de championnat face à Reading (1-0).

    Palace ne réussit pas à le revendre au cours de l'été 2003 et consent à le libérer du restant de ses engagements contractuels. Pulis en profite pour lui faire signer un contrat de trois ans.
    Tout roule de nouveau jusqu'à l'hiver 2005. Ade manque de temps de jeu depuis quelques mois à Stoke (17 buts en 59 matchs disputés) qu'il quitte pour Burnley, un autre pensionnaire de D2, moyennant £600.000. Ses débuts sous le maillot des Clarets seront forts brefs, puisqu'il est expulsé deux minutes après son entrée en jeu pour un coup de tête rageur sur le défenseur de Sunderland George McCartney. Pas méchant pour deux sous notre gars Ade, mais sur ce coup-là il n'a visiblement pas su gérer son excitation et son désir de trop vouloir bien faire d'entrée. Un blip passager puisqu'il donne satisfaction et claque 16 buts en un an.

    Hiver 2006 et Ade doit de nouveau faire son baluchon, direction Sheffield United qui se saigne à hauteur de £1.75M pour le recruter. Un pari payant puisque les chouchous de l'acteur natif de Sheffield Sean Bean renouent la saison suivante avec une élite qui les fuyait depuis trop longtemps.

    Titulaire en D2 avec les Blades, Ade est cependant confiné au banc en PL. Sa saison 2006/2007 est quasimment blanche (5 matchs disputés, aucun but) mais il s'en secoue un peu la nouille puisqu'il est grassement payé et n'est même pas contraint à disputer les matchs de l'équipe réserve du club. Il passe son temps dans la salle de gym du club, devient complètement accro à la gonflette et se taille une silhouette à la 50 cents supersizée peu compatible avec la pratique du football de haut niveau.

    Burnley veut le relancer et le fait ensuite revenir en D2 pour £750.000, une fraction du prix auquel il avait été vendu par ce meme club l'hiver précédent. Point d'orgue de son retour à Turf Moor, Ade égalise en FA Cup à l'occasion d'un match épique contre l'ogre Chelsea. 4-4 au coup de sifflet final et devinez-donc qui marque le dernier péno qui offre une victoire sensationnelle aux Clarets?

    Ade Powers, international man of mystery

    Où il est question d'un petit retour en arrière dans le temps, afin de contempler la carrière de notre sujet sur la scène internationale!
    Snobé par les Trois Lions (sic), Ade fait marcher ses racines et se fait convoquer en sélection nigériane en 1999, alors qu'il pointe en troisième position au classement des meilleurs buteurs de Division One avec les Wolverhampton Wanderers. Les Super Eagles se cherchent une identité aux avant-postes et l'alignent en match amical contre la Grèce. Défaite 2-0 et du coup il n'est pas appelé pour la CAN qui se dispute quelques semaines plus tard, ce qui ne manque pas de grandement soulager Colin Lee, son entraîneur en club.
    Ade est néanmoins appelé en sélection nigériane à deux nouvelles reprises en 2000, mais déclinera ces invitations, ce qui signe la fin prémature de sa carrière internationale. Encore une page d'écrite pour ses mémoires, puisqu'il partage ce statut bien spécial de mono-international avec des superstars françaises (plus prêt de nous mon seigneur) de l'accabit de Franck Jurietti, Casimir Kosa ou autre Patrice Garande, soit même pas la moitié de ce qu'a brigué Gérard Buscher de son vivant. Mais que fait la police?

    Sa véritable première aventure à l'étranger, Ade la connait sur le tard, à 33 ans et alors que son temps de jeu à Burnley a de nouveau bien diminué.
    Nous sommes en mars 2009. Tout part d'une rencontre fortuite avec son ancien pote américain Danny Karbassiyoon, qu'il avait cotoyé à Burnley en 2005 et qui a dû mettre un terme à sa carrière de joueur à 22 ans en 2007 pour cause de grave blessure à un genou. Karbassiyoon bosse pour son club formateur, Arsenal, en qualité de détecteur de talents sur le continent américain. Il suggère à Ade une poursuite de carrière en MLS américaine, où son profil de footballeur US ne devrait pas manquer de plaire.

    Mis en contact avec la franchise de Houston Dynamo, notre baroudeur y signe un contrat de deux ans à l'issue d'une fructueuse mise à l'essai. Ade dispute 14 rencontres de MLS en l'espace de 5 mois mais ne trouve jamais le chemin des filets. Son club de MLS le remercie et le remplace par Luis Angel Landin, un buteur mexicain totalement inconnu mais de dix ans son junior.


    Welcome back to the circus

    Retour en Angleterre avec femme et enfants (il en a deux) au cours de l'été 2009. Ade a toujours 33 ans et ne se sent pas encore prêt à raccrocher ses crampons, cependant il manque sérieusement d'offres de contrat sérieuses suite à son échec au pays de l'Oncle Sam.
    Qu'à cela ne tienne, notre bougre se maintient en forme et attend patiemment sa chance, qui se pointe juste avant l'anniversaire de ses 34 ans sous la forme d'un dandy suédois bien bronzé et sappé comme un milord. Sven-Göran Eriksson, ancien sélectionneur anglais et entraîneur de Manchester City de son état, s'est mis en tête (et en poche en terme de dollars) de faire du plus vieux club professionnel anglais de Notts County une nouvelle force du football britannique (sic).
    Le club part du bas de l'échelle, en League Two (quatrième division), mais a des ambitions gargantuesques, puisqu'un certain Sol Campbell et le portier danois Kasper Schmeichel (fils du grand Peter) viennent tout juste d'être recrutés.

    Ade signe un lucratif contrat de 9 mois à Meadow Lane, renouvelable en cas de promotion. Un bilan comptable s'impose à quelques journées de la fin du championnat de League Two: 11 matchs disputés dont un seul sur 10 comme titulaire en championnat… et toujours pas le moindre pion de claqué, c'est un peu la dèche to say the least.

    Loin des terrains, le club n'a eu de cesse de faire parler de lui cette saison. Depuis qu'Ade est arrivé, trois entraîneurs et deux propriétaires se sont succédés à Meadow Lane, tandis que Sol Campbell a pris la poudre d'escampette après avoir seulement disputé un match avec le club. Sven a quitté à son tour le navire le 11 février dernier au lendemain du rachat du club par l'homme d'affaires anglais Ray Trew, un ancien président de Lincoln City.

    En l'emportant 4-1 face à Morecambe il y a de cela une dizaine de jours, Ces Magpies de Nottingham se sont assurés une promotion en League One (troisième division anglaise) sur un air de Happy Ending…

    La star offensive de la saison ne fut pas Akinbiyi, mais un certain Lee Hughes, 33 balais au compteur, 36 matchs et 28 buts cette saison, ancien taulard qui passa deux années entre les barreaux de 2005 à 2007 pour une sale histoire de non assistance à personne en danger suite à un accident de la route qu'il avait provoqué et qui avait coûté la vie à un p'tit vieux…


    Et pis 'log' !

    A l'intersaison Notts County cherchait un nouvel entraîneur…
    En fait Peter Taylor s'était proposé et faisait un temps figure de favoris pour le poste…
    Son nom vous dit quelque chose?
    Taylor c'était le coach qui avait recruté Ade pour le compte de Leicester City…
    Enfer et damnation, les démons de cette satanée première saison de Premier League calamiteuses ont bien failli revenir au galop!
    Dommage que Taylor n'ait pas décroché la timbale en fait…
    Je m'étais pris à rêver d'un dernier braquage aux relents de rédemption pour cette paire de loosers re-united…

    En attendant, notre héros du jour grapille quelques minutes de jeu en cette fin de saison… Beaucoup de blessés, la montée est acquise donc bonjour les coiffeurs… Ca sent la fin de carrière sur une promotion… C'est toujours ça de pris…



  • Mister Frisk le 27/04/2010 à 20h31
    Mangeur Vasqué
    lundi 26 avril 2010 - 23:15

    Sur Solens Hjerte, je trouve que des articles de 2004, rien de plus. Effectivement le site semble pas si "hardcore". Alors soit le gouvernement danois a fait le ménage, soit c'est pour mieux attirer le couillon...

    Sur Lars Elstrup, je ne trouve rien après 2007 et un pauvre article sur lui visitant un hopital pour aider des enfants:
    lien

    Ca m'étonnerait pas qu'il soit retourné a Solens Hjerte. J'irai bien me boire une Tuborg avec l'ami Lars à Fyn du coup !