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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Edji le 03/10/2022 à 22h04
    Pour ce qui est de Dupond-Moretti, indépendamment des critiques qu'on peut émettre sur cette juridiction aussi mal fichue que la CJR, sur l'instrumentalisation de la chose par les syndicats de magistrats, sur le côté attrape-tout un peu problématique du délit de prise illégale d'intérêt…j'avoue ne pas comprendre la position de Macron, depuis la nomination de Borne, à s'entêter de garder l'intéressé Place Vendôme, alors que cette issue était devenue inéluctable.
    On peut prendre l'affaire dans tous les sens ; il y a quelque chose de totalement baroque à avoir le ministre de la Justice en exercice être jugé (qui plus est devant une telle formation) pour un délit pénal, nonobstant le pourvoi en cassation qui suspend le truc.
    C'est d'autant plus dommageable que le budget du ministère commence à être enfin digne de ce nom ; or, cette évolution positive se trouve complètement polluée par l'image désastreuse laissée par l'affaire…tout cela est assez peu compréhensible.

  • pipige le 03/10/2022 à 22h06
    Je ne vais pas répondre sur la seconde partie de ce post, mais j aimerais par contre introduire (ni voyais aucun effet de mon subconscient, je vous en prie) un élément dont je n entends pas parler jusqu à présent au sujet de la difficulté de recruter d une part et du plein emploi de l autre.

    En fait, il y a peu, en discutant, on m a demandé si dans mon boulot aussi il y avait beaucoup de départ en retraite ! Ah ben oui, y en a ! Pas mal même ! Qui permettent d ailleurs des baisses d effectifs sans licenciement.

    C est sur cette base que je me suis demandé si le plein emploi ne venait pas simplement du fait qu il y a plus de départ en retraite que d arrivées de actif sur le marché du travail. Mieux (ou pire, selon), ce déséquilibre serait la cause de la difficulté de recruter dans de nombreux secteurs (pas la seule cause bien sûr, les salaires, les métiers difficiles et le rêve de devenir influenceur pèsent aussi dans la balance).

    Je n ai pas recherché si mon intuition est juste ou fausse mais je suis quasi sûr que le facteur démographique n est pas neutre dans cette histoire.

  • balashov22 le 03/10/2022 à 23h08
    Je ne pense pas que ce soit erroné, c'est même à ma connaissance une des raisons qui expliquent que le régime, même dans sa configuration actuelle, est censé retrouver l'équilibre dans quelques décennies (aux alentours de 2060 il me semble).

  • LLBB1975 le 04/10/2022 à 06h46
    Mon prof de lycée de geo nous parlait du papy boom que nous connaîtrons quand le babyboomer allaient partir à la retraite. On est en plein dedans.

  • Red Tsar le 04/10/2022 à 07h49
    Merci, BIG. Tu es grand.
    Très intéressant, aussi bien la partie « factuelle » du début que les réflexions dans la suite.
    Une question : en quoi l'inflation participerait à un rapport de force favorable aux salariés ?


    ps : ton scénario de sabotage doux me fait penser à cette fameuse nouvelle de Melville : lien

  • BIG le 04/10/2022 à 09h20
    Deux réponses et deux précisions suite aux remarques qui me sont faites :
    @pipige : je ne m'explique pas comment j'ai pu passer à côté de ce facteur explicatif, comme quoi on peut rédiger des messages grandiloquents et faire l'impasse sur des éléments assez fondamentaux. Pour autant, et moyennant un premier coup d'œil vers l'Insee, je constate que malgré ces départs massifs en retraite, la taille de la population active (donc actifs occupés + chômeurs) a plutôt tendance à augmenter qu'à se réduire ces dernières années (en raison apparemment de la participation accrue des seniors et des femmes au marché du travail) et devrait augmenter encore (sans toutefois empêcher la baisse du ratio actifs/retraités). Si une population active stable ou en hausse se conjugue avec un taux de chômage en baisse, je crois pouvoir maintenir mon hypothèse d'une croissance faible étrangement riche en emplois. Tout éclairage plus lumineux que celui d'un juriste sur le sujet serait bon à prendre (ceci est un appel à la communauté).

    @Red Tsar : tu as raison de me faire remarquer que l'inflation n'est pas en soi un facteur favorable au salarié, je raisonnais sans doute dans un schéma trop "trente glorieuses" en écrivant ça. Disons que l'inflation légitime quand même des revendications salariales soutenues, et que dans une économie très dépendante de la consommation des ménages, un décrochage du salaire réel serait assez désastreux, mais en effet ce sont des connexions logiques trop pauvres pour justifier ce que j'ai écrit. En théorie (je dis bien en théorie), la baisse du taux de chômage est un facteur nettement plus probant d'inversion du rapport de force. Pour le coup ça explique de manière assez convaincante la posture répressive : un rapport de force favorable au salarié est une conséquence assez logique si l'on atteint le zénith politique du plein emploi, donc pour éviter ce renversement, il faut se montrer plus dur avec les travailleurs et les chômeurs au fur et à mesure que l'on s'approche du plein emploi.

    @les remarques sur le sabotage : j'ai bien précisé que je me plaçais seulement dans la position du salarié tenté par l'abandon de poste (j'aurais plein d'idées de sabotages à réserver pour des pans entiers du système productif, mais ce n'est pas le sujet du jour). Dans une époque où l'on demande aux gens de penser en agents rationnels, si réellement on aboutit à les placer dans l'alternative "soit démission/abandon de poste et zéro allocations ; soit faute grave ou lourde et licenciement sans indemnités mais avec allocations", ça me semble au fond parfaitement logique de trouver une faute plus ou moins gentille à commettre, à inventer sur le continuum entre "venir mais pour ne rien faire" et "carrément pourrir des trucs". C'est une "violation efficace du droit" comme une autre, et après tout c'est un mode de pensée promu à travers bien d'autres textes. Et je me demande très sincèrement si tous les effets de bord en termes de conflictualité des rapports sociaux ont bien été anticipés (l'idée de "soupape" évoquée dans mon premier message).

    Dernière précision : si par hasard vous vous demandez pourquoi le règlement d'assurance chômage traite tous les licenciements pareil en accordant des allocations chômage sans distinction, il faut revenir au "privilège du préalable" dont bénéficie l'employeur, qui lui permet de décider seul de votre motif de licenciement (qu'il fasse bon ou mauvais usage de ce droit). Autrement dit, trier entre les licenciements reviendrait à conférer à l'employeur un droit de vie ou de mort sur vos allocations chômage, étant entendu que si le salarié peut toujours contester son motif de licenciement, ça reste dans des délais qui n'ont absolument aucune utilité s'agissant d'une indemnisation par Pôle emploi. Notre système peut difficilement condamner quelqu'un à manger de la vache enragée en attendant une réponse d'un conseil de prud'hommes. Enfin, au train où vont les choses, je serais tenté d'ajouter "pour l'instant" ...

  • dugamaniac le 04/10/2022 à 10h16
    Foot et politique:

    Des grandes villes boycottent le mondial en n' installant pas de grands écrans.
    Ça me va très bien.

    Cela dit, je ne sais pas pour les autres villes mais à Bordeaux, il n'y a jamais eu d'écrans géants pour les mondiaux ou euros, sauf 1998 et 2016.
    Ou juste pour la finale, comme en 2018 qui fut diffusé à Lescure.

    Donc moi aussi je boycotte le mondial en annonçant que je n'irai pas voir la finale à Doha et je vais même plus loin, si ça se présentait, je refuserai l'appel en sélection.

  • L'amour Durix le 04/10/2022 à 10h30
    Pas d'écran géant à Crottes-en-Pithiverais non plus. Et ça fait chier.

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 04/10/2022 à 10h55
    Retour sur un naufrage annoncé, l'obligation du passage à une certification en anglais pour l'étudiant. Plusieurs dizaines de millions d'euros dépensées sans mettre un centime de plus dans la formation alors que des universités ont du mal à attirer des enseignants d'anglais.

    Petit extrait : "Au printemps 2021, alors qu'une première cohorte d'étudiants devaient passer leur certification d'anglais, PeopleCert a été dans l'impossibilité de remplir son contrat. Impossible, en cette année compliquée de crise sanitaire, de mettre en place plusieurs centaines de milliers de tests dans 74 universités. Dans la foulée, 28 vice-présidents d'université ont annoncé qu'ils ne mettraient pas en œuvre ces tests d'anglais, engageant une confrontation sur le sujet.

    Le ministère a fini par reculer en laissant le soin aux universités d'organiser elles-mêmes la certification des étudiants, avec l'opérateur de leur choix. Avec la décision du Conseil d'Etat de juin 2022, c'est le principe même d'une certification obligatoire en anglais qui a été abandonné. "

    lien

    Pour la pénurie d'enseignants d'anglais, petit extrait de l'article :
    "Cette « pénurie » découle, en premier lieu, de la hausse des effectifs étudiants depuis 2015, mesure Nicolas Boileau, maître de conférences à l'université Aix-Marseille. La hausse s'est accélérée en 2020, première année de la crise sanitaire liée au Covid-19, lors de laquelle le taux de réussite au bac a atteint 95 %, soit un bond de près de 7 points par rapport à l'année précédente. « Du fait de coupes budgétaires, des postes sont gelés, les enseignants qui font valoir leurs droits à la retraite ne sont pas remplacés, le vivier de chargés de cours s'appauvrit, alors que le nombre d'heures augmente », poursuit Nicolas Boileau. "

    lien

  • Lionel Joserien le 04/10/2022 à 11h00
    C'est pareil à Nice, sauf compét à domicile en général c'est plutôt "écran géant en demie et finale si la France joue". Du coup on avait déjà boycotté l'euro 2020 grâce à Mbappé.

    Et d'accord y a une incompréhension sur ce qu'est un boycott, ça me rappelle les gog... euh antivaxx qui "boycottaient" les établissements auxquels ils n'avaient pas accès.
    Personnellement je boycotte les Ferrari en protestation contre les fraudes (passées) de la Juve.