Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
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Edji le 20/12/2021 à 18h19Claude Zidi ?
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Moravcik dans les prés le 20/12/2021 à 18h31Howard Hawks, ou Werner Herzog.
(à vrai dire je ne trouve pas Kubrick si hétéroclite que ça. Enfin disons qu'il est de toute façon la star de tous ses films, à part peut-être les tous premiers)
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vertigo le 20/12/2021 à 18h53Villeneuve a aussi touché à différents genres avec brio. (et avec Roger Deakins aussi il faut dire)
Il n'a pas encore une filmo digne de celle de Kubrick mais ce serait intéressant de le voir se lancer dans l'horreur par exemple.
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Milan de solitude le 20/12/2021 à 19h08Je suis d'accord avec Tonton (mais je ne vois pas à quelle scène tu penses en parlant des excuses à son épouse). La critique sociale n'est pas l'enjeu de "Barry Lyndon" selon moi. C'est le destin implacable et banal d'un homme que la vie brise et qui brise la vie d'autrui.
Je ne suis pas sûr que le soin apporté à l'image ait d'autre objet que de faire un beau film.
En couleurs, seul le Visconti post-néoréalisme a fait aussi beau et Kurosawa avec "Ran".
Sur la question de l'éclectisme, Kubrick, qui comme le dit très justement Moravcik est le héros de ses films au moins depuis "2001", est pour moi numéro 1. Je pense aussi à Pabst. Peut-être Fritz Lang aussi ?
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Classico le 20/12/2021 à 19h08@Tonton, intéressant, tu me donnes envie de le revoir du coup, ça doit faire deux décennies. La scène du pardon ... oui, j'avais oublié, et à travers deux décennies oublieuses et tapageuses la remémoration fragmentaire de cette scène me transmet encore un frisson.
@Red : Scorsese ? Film de mafia, biopic, fresque historique, exploration psychanalytique, thriller, film noir, comédie musicale, drame sentimental, documentaire...
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Tonton Danijel le 20/12/2021 à 19h09J'allais oublier Ridley Scott pour le plus évident (en même temps il revendique ouvertement l'héritage).
C'est plus difficile de trouver des réalisateurs qui ne font qu'un seul genre de film.
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Tonton Danijel le 20/12/2021 à 19h10Ah, ça dépend, dans "Shining", il se fait bien voler la vedette par Nicholson...
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Red Tsar le 20/12/2021 à 19h19Disons que si j'étais dans une soirée mondaine, je pourrais caractériser le cinéma d'Eisenstein, de Renoir, d'Hitchcock, de Tarkovski, etc. Je ne dis pas que j'en dirais des choses intelligentes, mais j'aurais des choses à dire entre deux considérations sur le quinoa et les Tesla. Par contre, je ne saurais pas caractériser le cinéma de Kubrick. Si on compare deux films comme Barry Lindon et Strangelove, par exemple, au-delà de la diversité des sujets, le ton est très différent, mais aussi les choix de montage, de photographie, etc.
Si on faisait des blind tests (stupide terme pour du cinéma...) auprès de néophytes, j'ai dans l'idée qu'ils pourraient retrouver des extraits de films différents de Rosselini, par exemple, et comprendre qu'ils sont du même réalisateur, ou de Godard. Est-ce qu'ils verraient que les extraits de Kubrick sont du même réalisateur ? Pas si évident, je pense.
Par contre, toutes vos réponses me montrent que les choses sont plus nuancées que mon idée de départ, car oui, y a pas mal de réalisateurs que j'avais oubliés (et Leconte ou Villeneuve, c'est pas con comme idée !).
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Moravcik dans les prés le 20/12/2021 à 19h30Bizarre, Kubrick me semble au contraire très identifiable. En tout cas en effet depuis 2001.
N'etant pas un afficionado j'aurais du mal à beaucoup développer, mais déjà parmi les éléments qui le caractérisent je citerais un certain regard d'entomologiste sur l'être humain.
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Classico le 20/12/2021 à 19h49Il ya clairement deux périodes chez Kubrick, et les films de la maturité sont très nettement identifiables sur le plan formel : dans le désordre, 2001, Shining, Barry Lindon, Full metal jacket et Orange mécanique.