Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
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magnus le 20/12/2021 à 14h30En recherchant l'affiche, je tombe sur une version avec cette phrase d'accroche "on ne court pas dans la jungle en talons hauts".
On aimait bien les punchlines dans les adaptations françaises des années 80.
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Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 20/12/2021 à 15h16En l'occurrence, à ce moment là du film, les talons haut ont déjà été retirés à la machette pour ne garder que la chaussure.
(sinon belle scène où pour ce faire du feu la nuit, ils font cramer des tonnes de cannabis avec les effluves qui vont avec).
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Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 20/12/2021 à 15h24"pour se faire du feu" bien sûr.
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OLpeth le 20/12/2021 à 16h39Vous aimez les films de glad... de vikings ? Le réalisateur de The Witch s'est attaqué au genre, et comment dire, le trailer de son "The Northman" envoie un tout petit peu du bois :
lien
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Milan de solitude le 20/12/2021 à 17h05J'ai revu "Barry Lyndon" hier au cinéma. Je n'utilise pas souvent ce mot : quel chef-d'œuvre. Il n'y a pas beaucoup de films aussi parfaits, aussi maîtrisés, aussi beaux, c'en est presque effrayant.
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Classico le 20/12/2021 à 17h38Ce film trône très, très haut en effet. Quand je l'ai vu les premières fois, ado, j'ai pensé qu'il avait un étrange défaut : la succession de tableaux sublimes, comme une galerie de peinture du 18ème, me donnait la sensation d'un excès d'esthétisme, d'un esthétisme complaisant et un peu vain. Mais j'ai compris après coup que cela nourrissait le fond du propos, puisqu'il s'agit de ressusciter un milieu social qui sacrifiait tout à l'apparence. Le personnage qui donne son nom au film (et dont l'essence consiste à pénétrer par tous moyens dans ce milieu social) est d'un vide intérieur sidéral, ce vide contraste spectaculairement avec la beauté infinie des tableaux de paysages et des scènes d'intérieur, et tout est ainsi dit. Cet univers a peut-être réellement ressemblé à ça - une neurasthénie splendide où l'ennui, le malheur et la mort sont tapis dans tous les coins.
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Red Tsar le 20/12/2021 à 17h57J'ai un peu honte d'en revenir à ça après les message de Milan et de Classico...
Mes deux plus grands sont allés voir le dernier Spider Man hier soir, chacun dans des salles différentes et ils ont eu des expériences assez proches. En discutant avec eux, il ressort que leur intérêt n'est pas tant tourné vers le film en tant qu'œuvre, que vers :
1- l'histoire de la fabrication du film : le casting, la complexité du montage de la chose vu le nombre d'acteurs impliqués, les pseudo-fuites sur l'intrigue les mois qui ont précédé, les conférences de presse de Tom Holland... Même s'ils ne sont pas dupes de tout ce buzz commercial, ils en apprécient l'architecture, comme on peut apprécier un mensonge bien ficelé,
2- les multiples références et clins d'œil qui parsèment le film/les dialogues (des tonnes et des tonnes, vraiment, à les entendre) : références aux anciens Spider Man, anciennes scènes rejouées, mais différemment, allusions aux jeux vidéos, éléments de teasing pour des suites, etc. Bref, un côté plaisir d'initiés, qui repèrent des trucs implicites,
3- l'expérience collective : salles combles (no comment sur le COVID...), spectateurs qui applaudissent quand un des acteurs principaux de SM entre en scène, spectateurs qui rient à gorges déployées, spectateurs qui crient comme au spectacle de Guignol : « non, non, c'est de la toxine » ou « Miles Morales » !
Et j'ai envie de dire : et pourquoi pas ?
@Génie : j'ai peur que tu sois un peu déçu par le Diamant du Nil. Tout dépendra de ce que tu en attends. Si c'est un prétexte pour un câlin familial dans le canapé et pour s'envoyer des Marshmallows en fraude, ça passe, bien sûr. Mais Zemeckis n'est plus aux manettes...
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Tonton Danijel le 20/12/2021 à 18h03Je trouve au contraire le personnage principal intéressant dans son évolution, de jeune provincial idéaliste qui se mue en crapule arriviste malgré quelques retours en grâce (plusieurs scènes sont touchantes à ce niveau: celle où il s'excuse auprès de son épouse, la longue scène de l'agonie et du décès de Brian, enfin le duel final où il refuse de tirer profit d'une situation induement avantageuse - par magnanisme ou intention suicidaire? - du coup son adversaire qui refuse ce geste passe pour plus crapuleux que lui).
La voix off - dont le rôle est essentiel à la narration, elle annonce tout ce qu'il advient avec une forme de fatalisme - annonce d'ailleurs en milieu de film que les qualité qui portent un homme au sommet sont aussi les défauts qui l'en font choir, et tout le récit (divisé en deux parties ascension, puis chute) illustre cette succession de hasards heureux et malheureux qui ont poursuivi notre héros, donnant une cohérence à une succession incroyable de scène.
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Red Tsar le 20/12/2021 à 18h04Ah, tiens, petite question posée aux cinéphiles : quel autre réalisateur serait aussi hétéroclite que Kubrick ? Il a excellé dans des genres/langages très différents et je ne vois pas d'équivalent.
Je pense éventuellement à Tarentino, mais celui-ci me semble moins varié, si on met de côté la question du costume des acteurs. Spielberg (je ne les compare pas en termes de qualités, mais lui aussi à touché à des styles cinématographiques assez différents) ?
Et d'ailleurs, du coup, une autre question. Je me rends compte en écrivant que je serais bien incapable de définir le style/langage de Kubrick. Ce serait quoi le style Kubrick ? Ou alors il est celui qui a réussi à échapper à toute forme ou catégorie ?
Toute ma gratitude par avance !
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Tonton Danijel le 20/12/2021 à 18h12Comme ça, quand on me parle de Barry Lyndon, je pense aux "Liaisons dangereuses" de Stephen Frears et à "Ridicule" de Patrice Leconte qui ont une filmographie également très diversifiée, avec des alternances de drames et de comédies.