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Revanches

Le tournoi s’achève comme il avait commencé : par un Portugal-Grèce prometteur et une passe d’armes entre l’Equipe et les Cahiers du foot. La boucle est presque bouclée.
Auteur : Euroniouzes, le journal de l'Euro le 3 Juil 2004

 

Grèce-Portugal : le retour des moribonds Les Grecs retrouveront donc le Portugal en finale de l'Euro. La surprise est évidemment importante eu égard à la réputation de l'équipe, même si son parcours lors des éliminatoires pouvait laisser présager d'un tournoi de bonne facture. En parvenant au dernier stade de la compétition, les Hellènes renouvellent l'exploit qu'avait accompli avant eux le Danemark en 1992. A la différence près que le football grec n’est pas aussi chatoyant, et que c'est avant tout en s'appuyant sur une défense solide et une parfaite maîtrise tactique que ces derniers ont écarté leurs adversaires. Dans ce constat un peu rude, on n’oubliera pourtant pas de souligner la bonne qualité technique du milieu de terrain grec dans son ensemble. Dominés dans le premier quart d’heure par les Tchèques, les joueurs de Rehhagel ont progressivement repris le dessus pour imposer leur loi dans l’entrejeu – emmené par un Karagounis très plaisant – et ne laisser aux Blancs que de rares espaces et occasions. Pour les Portugais, le match contre les Pays-Bas n’a pas présenté la même intensité que le précédent contre l’Angleterre, ni dans le jeu ni dans le suspense. Mais cette demi-finale confirme tout de même la montée en puissance des joueurs locaux, qui n’ont finalement pas été mis en danger par les Bataves, et qui auraient pu bénéficier d’un score beaucoup plus flatteur si Van der Saar n’avaient pas décidé de revenir à son meilleur niveau (ou si Pauleta avait retrouvé le sien). Voilà donc une finale étonnante, joyeux remake (du moins on l’espère) d’une triste partie d’ouverture. Les Portugais sont évidemment prévenus et ne prendront probablement pas les Grecs de haut, même si certains joueurs, présents au Dragao il y a trois semaines, suivront cette fois-ci le match sur le banc. Cette finale surprenante s’avère particulièrement ouverte, et il nous faut espérer une seule chose : qu’elle réserve aux spectateurs autant d’indécision que celle d’il y a quatre ans… A mort l’arbitre Après l'opprobre qu'avait vécue Byron Moreno au Mondial 2002 suite à l'élimination de l'Italie par la Corée du Sud, c'est cette fois Urs Meier, l'arbitre du match Portugal-Angleterre, qui vit les foudres des supporters du onze d’Eriksson. Comme les Italiens hier, les Anglais reprochent à l'arbitre d'avoir favorisé la nation hôte en sifflant une faute discutable en défaveur de leur équipe. On peut comprendre la déception à chaud de nos voisins d’Outre-manche. Ce qui l'est moins, c'est l'attitude des médias, qui animent encore, plusieurs jours plus tard, une grande campagne de dénigrement de l’arbitre suisse, qui aurait reçu des menaces, et plusieurs milliers d’e-mails insultants. Que l'Angleterre ait fermé le jeu et qu’elle ait elle-même créé les conditions de son élimination importe peu : le tabloïd anglais a le bouc-émissaire facile, surtout quand il est seul et habillé de noir… Les stars tirent la langue Comme il y a deux ans lors du Mondial asiatique, la plupart des stars européennes du ballon rond ont eu les plus grandes difficultés à offrir des prestations dignes de leur rang sur les pelouses portugaises : pour un Figo étincelant, on a ainsi assisté à des performances en demi-teintes (voire carrément pathétiques) de Zidane, très loin de son meilleur niveau, de Raul et Trezeguet, transparents, de Vieri, inefficace, ou encore de Beckham, effacé... Finalement, ce sont donc les jeunes joueurs qui ont donné du brillant à une compétition dont le niveau, probablement meilleur qu’en 2002, reste nettement moins bon que celui de la dernière édition de l’Euro : Rooney, Christiano Ronaldo, Robben, Cassano constituent quelques bonnes surprises de ce mois de juin. On peut d’ailleurs noter que la plupart d'entre eux évoluaient cette année dans une équipe qui ne disputait pas la Ligue des champions. Evidemment, on pourra toujours citer le contre-exemple parfait des joueurs portugais du FC Porto, déjà très sollicités durant leur longue saison en club, et qui réussissent pour la plupart un bon tournoi (Costinha, Maniche, Ricardo Carvalho). Mais ils constituent tout de même une exception dans le paysage footballistique de cet Euro. De quoi confirmer une thèse que nous ébauchions déjà il y a quelques jours : "Pour ce qui est de la contribution de ces joueurs les mieux payés d'Europe à la qualité du spectacle, il est un peu tôt pour en juger, mais il est évident qu'au final, l'état physique dans lequel ils auront été laissés par l'épuisante saison des clubs aura été un facteur essentiel" (Les nerfs à vif). Un point de vue partagé par l’UEFA elle-même, puisque selon son directeur général "l’absence en demi-finales de [L’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne, la France et l’Italie] doit nous inciter à mener une réflexion avec les fédérations, les ligues et les clubs – dont beaucoup ont trop joué – sur le nombre de matches en une saison" (L’Equipe). Obsessions Un paragraphe de l’un de nos derniers articles (Balle et bile) a suscité de vives réactions chez certains de nos lecteurs, nous reprochant d’avoir une attitude de "supporter vexé par les critiques à l'encontre de son équipe fétiche", d’être "bien trop conciliants avec ces Bleus là" ou encore d’adopter une position "malhonnête intellectuellement"… Rappelons toutefois l’objectif de ce texte, qui a semble-t-il été perçu de façon quelque peu biaisée (à moins que l’argumentaire n’ait pas été très clair, ce qui reste une option envisageable) : celui-ci n’avait pas pour but de défendre outre-mesure les Bleus (dont la qualité de jeu n’a jamais autant été critiquée sur ses pages que pendant cet Euro), mais de souligner l’extrême virulence du quotidien sportif envers ces derniers. Titrer "Indéfendable" en une d’un journal lu par plusieurs centaine de milliers de personnes, pris en référence, et cité par la grande majorité de la population journalistique, n’est pas un acte anodin. Nous aurions effectivement préféré une réaction moins donneuse de leçon, une attitude d’amant déçu plutôt que celle d’un père fouettard… Alors certes, reconnaissons un certain acharnement de notre part à user (et abuser) de la critique vis à vis de certains de nos « confrères » de l’Equipe. Admettons également notre « fixette » sur Vincent Duluc et ses analyses, comme nous le faisions déjà à l’aube de cet Euro (Refoulons le refoulé ). Reste que le caractère obsessionnel de notre démarche envers ce dernier n’a probablement d’égal que la sienne envers les Bleus, comme l’a démontré jeudi 1er juillet dernier son article de présentation du match Grèce-République tchèque (« La guerre des écoles »). Un papier qui n’évoquait évidemment pas le sort des Bleus, mais dans lequel on pouvait lire ceci : "Si l’équipe de France avait ressemblé à quelque chose dans cet Euro, si elle n’était pas restée figée dans sa médiocrité d’un bout à l’autre de la compétition, la Grèce ne se serait pas arrêtée de vivre aujourd’hui" , "[les Grecs] ont sorti en quarts le champion d’Europe, qui en avait toujours le titre mais plus l’allure", "Ils ont surtout un esprit collectif et une organisation défensive qui ont renvoyé les Bleus, l’autre soir à Alvalade, à toutes leurs suffisances dans chacun de ces deux domaines". Avant d’ajouter quelques lignes plus loin, à notre stupeur amusée : "Ils savent casser le rythme et le reste, et passent très vite des phases défensives au phases offensives, ce qui n’est pas donné à tout le monde, mais on va décidément cesser d’évoquer l’équipe de France". Vraiment ? Non, bien sûr. Juste en dessous : "Huit ans après, [les Tchèques] sont quelques uns à courir après une deuxième finale, et eux, au moins, courent toujours aussi vite, mais on va cesser ici de parler de l’équipe de France". Oui, cessons Vincent, on a bien saisi. Et puis c’est promis : nous aussi on arrête de te courir après, parce qu’on commence à fatiguer… L’Euro est fini ? Amusante édition du vendredi pour France-Football : en une, les nouvelles têtes du PSG. A l’intérieur, plusieurs pages évoquant la reprise de l’entraînement au sein des différentes écuries de Ligue 1 ou de ligue 2 et… une page et demi seulement sur l’Euro 2004. Les délais de bouclage ne permettait pas au bi-hebdomadaire de connaître les deux finalistes de la compétition. Parions toutefois qu’avec les Bleus en demi-finale, on aurait eu droit à une édition un peu plus fournie en informations portugaises…

Réactions

  • delfarilie le 03/07/2004 à 15h55
    Pis faut pas oublier que le sieur Darky tient un forum à lui tout seul. Avec une matière… hum… comment dire ? Allez, limitée fera l'affaire. Et ce n'est pas le faux scoop de Bakari qui relève le niveau (de frappe, bien sûr).
    Bon courage, JPD, l'année sera encore longue.

  • christelou le 03/07/2004 à 16h01
    Delfarilie, ni une aussi belle plume que la votre, ni le temps pour "contact". C'est pour ça que je n'oserai jamais critiquer la raréfaction des articles des bénévoles de la rédac'. Mais , j'ai compris la cause du post de JPD :-)

  • tootta le 03/07/2004 à 20h14
    Néanmoins, si certains membres de la rédac' ne passaient un peu moins de leur temps à chater, il y aurait sans doute un peu plus d'articles...

    :sifflotement:


  • tootta le 03/07/2004 à 20h15
    Néanmoins, si certains membres de la rédac' passaient un peu moins de leur temps à chater, il y aurait sans doute un peu plus d'articles...

    :sifflotement:


  • Ric@rdo Baggio le 03/07/2004 à 21h10
    Quand même, comparer le cas d'Urs Meier, arbitre souvent présent lors des grandes compétitions internationales de clubs ou équipes nationales, à Byron Moreno, un sinistre comique qui aura fini radié à vie par sa hiérarchie après une série de matchs grand-guignolesques, dont Italie-Corée n'était même pas le plus flagrant.

  • garavou le 03/07/2004 à 22h00
    Ca n'est venu a l'idée d'aucun des esprits supérieurs qui peuplent généralement ce site que s'il y a eu moins d'article et d'analyse de matchs depuis l'élimination des bleus, c'est peut etre tout simplement parce qu'avant cette élimination, 25 matchs s'etaient déroulés.... et seulement 4 depuis (2 quarts et les 2 demis)!!!!

    NON!!!????

    Ah bon.... les esprits brillants ont sans doute pris des vacances ;-))))))) (au Portugal ou en grece?)

  • JPDarky le 03/07/2004 à 23h20
    Peut-etre, mais ne valaient-il s pas le coup d'etre analyses en detail, avec les gars, la tactique tout ca ? Comme tu dis, juste quatre, ca doit laisser le temps ?

    Enfin bon, pour les esprits brillants je sais pas, c'est vrai que la critique est facile mais l'art difficile et toute ces sortes de choses, mais bon, justement, j'aurais bien aime etre eclaire sur ces matchs par une analyse brillante, par le fait.

    Mais bon, ce n'est pas une reclamation de 'clients', a la SAV, je continue a lire, c'etait juste que bon, je suis en manque d'articles CDF.

    Blourg.

    JPD

  • James Dean le 04/07/2004 à 10h41
    La même chose pour moi que ce qui est écrit au-dessus !

  • peterelephanto le 04/07/2004 à 14h40
    C'est en étant privé de l'Equipe et de quasiment tout media français pendant quelques jours au Portugal qu'avec un copain on s'est rendu compte qu'il nous manquait.
    L'Equipe présente cet intérêt premier de pouvoir lire un truc sur l'Euro, en buvant tranquillou son café-crême sur une terrasse au soleil à 11 heures du matin, ce qui est déjà très appréciable.

    Le lendemain de France-Grèce auquel nous participâmes dans ce très chouette stade d'Alvalade, manquant de peu de faire resurgir l'EdF du néant grâce à nos encouragements vigoureux de mastres intégraux, nous nous sommes surpris à imaginer ce que pourraient être les gros titres de cette bible sportive française.
    "La grande désillusion" nous paraissait avoir de bonnes chances de réussite en première page, compte tenu du ton adopté au cours du premier tour, et dans les pages intérieures nous nous promettions de voir aborder bientôt "les raisons d'un échec" et la fameuse question: "Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait?"

    Bien sûr nous n'avions plus rien à apprendre, compte tenu que notre présence dans les stades avait définitivement fait de nous les détenteurs absolus de la vérité sur le parcours bleu, le but attendu de Cassano dans les arrêts de jeu face à la Bulgarie, ou encore la future inévitable victoire hellène sur la Tchéquie, à la différence de tous ces misérables téléspectateurs qui n'entrevoient que des trognons de matches devant leur pauvre 36 centimètres , mais tout de même. (Un jour, je vous raconterai peut-être ce qui s'est passé à l'Euro. Quoi? Vous avez déjà osé donné votre avis?!)

    C'est à ce moment que, nous tombâmes finalement, épinglé sur l'étalage d'une maison de la presse locale, sur l'Equipe à 2 euros seulement!, frais de transport compris. Bien sûr on acheta chacun le sien pour ne pas avoir à dissocier les pages, pratique toujours éminemment frustrante s'il en est, afin de boire tout notre saoul à cette source bienfaisante.

    Nous nous arrêtâmes d'abord sur cette manchette sans concession tombant comme la lame du couperet: "Indéfendable". L'adjectif était encore plus sévère qu'attendu. Car si l'EdF n'a assurément pas été bonne, elle n'a pas non plus été en dessous de tout, en tout cas pas en dessous du gros des formations engagées.

    Par ailleurs dans "indéfendable" on lit "qu'on ne peut pas défendre", et dans "qu'on ne peut pas défendre" il y a ce sous-entendu merveilleux que "on aurait bien voulu les défendre, mais là vraiment c'est pas possible" , qui est très amusant puisque le journal répondait ainsi par avance à la critique selon laquelle il attendait les Bleus au tournant.

    L'Equipe est donc forcément un bon journal puisque dès la lecture du titre on s'amuse beaucoup et les commentaires vont bon train. Qu'est-ce qui vaut le mieux? Un point de vue bien tranché et un peu polémique qui provoque tout de suite une réaction, ou une thèse antithèse synthèse pleine de nuances avec laquelle on ne pourra qu'être d'accord?

    L'Equipe suscite des désaccords et jusqu'à l'exaspération et c'est précisément pour cela que, personnellement, j'ai encore eu plaisir à la débusquer dans notre exil portugais, dans mon jardin d'ibères.

    Bien sûr la polémique perd son intérêt si elle n'est plus fondée sur rien. Quand Touboul, pour créer une discussion de toutes pièces sur le psg, cite des témoignages anonymes d'un cousin interlope du gardien des camps des loges, ou quand le Parisien nous invente une pseudo-fracture entre cadres de l'EdF à partir de rien, bref quand les ficelles deviennent tellement grosses qu'elles reviennent tout simplement à insulter le lectorat, alors sans doute faut-il que celui-ci entreprenne d'incendier sur le champ tous les exemplaires disponibles et de promener la tête sanguinolente des auteurs au bout d'une pique, c'est bien le moins. Mais là non, j'ai pas trouvé.


  • Gilliatt le malin le 04/07/2004 à 16h39
    Personne n'a relevé l'analogie entre "Indéfendable" (moi, je pense surtout au titre de Champion d'Europe qui ne peut plus être défendu) et la manchette "Inqualifiable" post France-Bulgarie 93?

    (SI oui, 'scusez, j'fais qu'passer).

La revue des Cahiers du football