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Top 10 : les buts des finales de C1 [1956-1992]

Ils ont marqué la Coupe d'Europe des clubs champions en réalisant devant les cages des gestes mémorables et (généralement) victorieux...

le 27 Jan 2012

 

 

1. Rabah Madjer 1987FC Porto-Bayern Munich 2-1, Stade du Prater (Vienne), 27 mai 1987

Le Bayern Munich mène 1-0 depuis la 24e minute, grâce à un but de Ludwig Kögl, dans cette finale viennoise de l’édition 1987 de la C1, face au FC Porto entrainé par Artur Jorge. Servi dans la surface à la 77e minute par Antonio Frasco après une combinaison entre les deux remplaçants de la formation portugaise, Juary s’emmène le ballon du pied droit dans le sens du but. Arrivé dans les six-mètres bavarois, voit son centre contré par le défenseur qui le tacle, mais le ballon arrive tout de même sur Rabah Madjer, démarqué et dos au but vide, puisqu’en avance dans sa course.
L’international algérien tente alors un geste aussi génial qu’instinctif : il laisse le ballon rebondir et passer derrière son pied d’appui, puis le frappe du talon droit. Hans-Dieter Flick, resté sur la ligne de but, ne peut empêcher l’égalisation portugaise. Ce geste légendaire gardera le nom de son inventeur. Juary donnera un avantage définitif et sa première C1 au FC Porto deux minutes plus tard, sur un centre de… Rabah Madjer.
 

 

 

 

 
 

2. Eusébio 1962Benfica Lisbonne-Real Madrid 5-3, Stade Olympique (Amsterdam), 2 mai 1962

À Amsterdam, les spectateurs assistent à l'une des plus belles finales de l'histoire. D'un côté, l'éternel Real Madrid de la triplette magique Di Stéfano-Puskás-Gento, qui a déjà remporté le trophée cinq fois, et de l'autre, le Benfica Lisbonne, tenant du titre emmené par son jeune prodige Eusébio, âgé de vingt ans à peine. On joue la 68e minute et Benfica mène 4-3. Les Portugais ont réussi à remonter un handicap de deux buts, marqués rapidement par Ferenc Puskás, puis à revenir à nouveau à égalité 3-3 après le triplé du Hongrois. Trois minutes auparavant, Eusébio a donné l'avantage à son équipe sur penalty.
Cette fois, c'est un coup franc aux vingt mètres qui s'offre au natif du Mozambique. Au coup de sifflet de l'arbitre, Mário Coluna décale la balle légèrement sur la droite, Eusébio frappe puissamment à ras de terre, et le ballon passe au ras du poteau droit de José Araquistáin, battu sans coup férir. Le score n'évolue plus et les Portugais réalisent le doublé.
 

 

 

 

 

 

3. Allan Simonsen 1977Liverpool FC-Borussia Mönchengladbach 3-1, Stade Olympique (Rome), 25 mai 1977

Liverpool mène à la marque depuis la 29e minute par la grâce d’un but de Terry McDermott. Mais son adversaire du soir, le Borussia Mönchengladbach, égalise à la 50e par le futur Ballon d’Or, Allan Simonsen. Après une mauvaise relance liverpudlienne, et alors qu’il est en train de courir vers son camp, l’attaquant danois parvient à se retourner et à repartir pour exploiter le ballon perdu. Il entre dans la surface et décoche une puissante frappe croisée du gauche qui trouve la lucarne de Ray Clemence.
Les Reds reprendront néanmoins l’avantage par Tommy Smith et scelleront le score grâce à un penalty de Phil Neal. Liverpool rafle la première C1 de son histoire, alors que son adversaire du soir n’atteindra plus ce stade de la compétition.
 

 

 

 

 

4. Tommy Gemmell 1967Celtic Glasgow-Inter Milan 2-1, Stade National (Lisbonne), 25 mai 1967

"The Lisbon Lions", tel est le nom donné à l’équipe du Celtic qui gagne la Coupe des clubs champions 1967 à l’Estádio Nacional do Jamor de Lisbonne en battant l'Inter Milan 2-1. Cette victoire fait du club de Glasgow le premier club britannique à remporter la C1, et l'équipe qui dispute la finale est composée exclusivement d’Écossais. Sandro Mazzola ouvre le score pour l'Inter dès la 7e minute en transformant un penalty.
À la 63e, Jim Craig pénètre dans la surface côté droit. Il repique au centre et glisse la balle plein axe à Tommy Gemmell à l'entrée des seize mètres. D'une frappe instantanée et surpuissante du droit, Gemmell expédie le ballon dans la lucarne droite du but de Giuliano Sarti et égalise. À la 83e minute, les Écossais arracheront la victoire grâce à un tir de Bobby Murdoch détourné par Stevie Chalmers, en embuscade aux six mètres.
 

 

 

 

 

5. Alan Kennedy 1981Liverpool FC-Real Madrid 1-0, Parc des Princes (Paris), 27 mai 1981

Dans une finale parisienne d’abord dominée par le club de la Mersey, puis équilibrée après le réveil du Real Madrid (avec notamment deux tentatives de lob très dangereuses de José Antonio Camacho), le score reste longtemps vierge. Le match se décide à la 81e minute, lorsqu’une touche jouée par Ray Kennedy trouve son homonyme et arrière gauche, Alan. Le n°3 des Reds s’emmène le ballon d’un amorti de la poitrine, pénètre dans la surface du Real, profite du dégagement raté de Rafael Cortés et frappe fort au premier poteau du pied gauche. Le tir puissant trouve un angle fermé et fusille Agustín Rodríguez, le portier madrilène. Le club de la Mersey remporte sa troisième C1.
 

 

 

 

 

6. Ferenc Puskás 1960Real Madrid- Eintracht Francfort 7-3, Hampden Park (Glasgow), 18 mai 1960

Sur un corner joué à la rémoise par les Allemands, les Ibères, qui mènent déjà 4-1 dans cette finale écossaise, interceptent le ballon et amorcent une contre-attaque, pas vraiment supersonique au regard du football moderne, mais d'une justesse technique et tactique à faire frétiller Coco Suaudeau. Quatre passes et huit touches de balle pour remonter quatre-vingt-dix mètres, avec au passage une jolie feinte chaloupée du grand Francisco Gento, ailier gauche de son état. Après sa passe, s'ensuit une nouvelle feinte d'un autre Merengue qui pivote sur lui-même en laissant passer le ballon entre ses jambes pour se mettre dans le sens du jeu. Un petit contre favorable permet ensuite de lancer en profondeur l'ami Paco. Sur la gauche de la surface, à cinq mètres de la ligne de but, il adresse un centre tendu dans la course de Ferenc Puskás. Le Magyar reprend de la tête et marque là son troisième but du match.
 

 

 

 

 

7. Ronald Koeman 1992FC Barcelone-Sampdoria Gênes 1-0, Stade de Wembley (Londres), 20 mai 1992

La Dream Team de Johan Cruyff est opposée à la Sampdoria de Vujadin Boškov, qui a remporté la saison précédente son seul titre de championne d’Italie. À la recherche de leur première C1, les deux équipes se rendent coup pour coup, mais ne parviennent pas à marquer. C’est sur un coup de pied arrêté lors des prolongations que le match va décider de son vainqueur.
À la 112e minute, le Barça se voit accorder un coup franc à une vingtaine de mètres du but italien. Au lieu de tirer au-dessus du mur, les Blaugranas préfèrent tenter une combinaison indirecte. Hristo Stoitchkov décale pour José Maria Bakero qui bloque de la semelle le ballon pour Ronald Koeman. Le tir du droit du défenseur néerlandais, d’une puissance incroyable, prend la direction du côté gardé par Gianluca Pagliuca. Mais la frappe est si forte et si bien placée que son extension sur la droite est vaine. Le Barça ouvre enfin son palmarès en C1, après ses échecs en finale lors des éditions 1961 et 1986.
 

 

 

 

 

8. Peter Withe 1982Aston Villa-Bayern Munich 1-0, Stade De Kuip (Rotterdam), 26 mai 1982

Aston Villa tient le choc face au Bayern de Karl-Heinz Rummenigge et Paul Breitner dans cette finale disputée à Rotterdam. Le score reste vierge jusqu’à la 66e minute. Servi à environ trente-cinq mètres du but, Gary Shaw conduit son ballon du droit près de la ligne de touche gauche. Il crochète son défenseur et, profitant alors de la fausse piste du latéral Gary Williams, il sert l'ailier gauche Tony Morley dans la profondeur. À l'angle de la surface, ce dernier enchaine les crochets et prend de vitesse Klaus Augenthaler.
L’avant-centre Peter Withe, parti de la ligne médiane en même temps que Williams, place une accélération dans le dos du second défenseur central. Le service tendu de l’ailier Villan est repris par Withe aux six-mètres d’une frappe de l’intérieur du pied droit sur la gauche du gardien Müller, qui a laissé sa cage quasiment vide en voulant boucher l’angle de Morley au premier poteau. Le ballon frappe l’intérieur du montant avant d’entrer dans le but. Aston Villa prolonge ainsi l’époque dorée des clubs anglais en C1 [1].


 

 

 

 

9. Alfredo Di Stéfano 1960Real Madrid-Eintracht Francfort 7-3, Hampden Park (Glasgow), 18 mai 1960

L’Eintracht Francfort vient de réduire le score à 6-2 et l'on joue la 75e minute. Sur l'engagement, le Real Madrid va rasseoir sa supériorité. Quelques passes aux alentours du rond central et la balle est libérée vers l'avant pour Don Alfredo. Celui-ci voit le boulevard laissé par les joueurs de l'Hesse, qui ont apparemment les jambes lourdes. Il place une accélération balle au pied jusqu'aux vingt mètres. Arrivé plein axe, il déclenche une soudaine frappe tendue du droit, un derechazo qui file à ras de terre et se loge au ras du poteau droit du portier Ergon Loy, figé. L’Eintracht réduira une nouvelle fois le score une minute plus tard par Erwin Stein et le Real Madrid signera un succès magistral (7-3), décrochant une historique cinquième C1 de rang, record inégalé.


 

 

 

 

10. Dick Van Dijk 1971Ajax Amsterdam-Panathinaïkos Athènes 2-0, Stade de Wembley (Londres), 2 juin 1971

À Wembley, l'Ajax de Rinus Michels est opposé au Panathinaïkos entrainé par Ferenc Puskás. Johan Cruyff et sa bande, adeptes d'un football dit "total", commencent à mettre l'Europe à leurs pieds. Pour leur seconde finale de C1 après leur déroute de 1969 face à l’AC Milan (défaite 1-4), les Hollandais frappent vite et fort.
5e minute, dans le rond central, Wim Suurbier adresse une longue ouverture sur la gauche à Piet Keizer. Celui-ci crochète vers l'extérieur le grec Giorgios Vlahos, et adresse un centre tendu à hauteur du premier poteau pour Dick Van Dijk, qui reprend l d'une superbe tête croisée. La balle va se loger dans la lucarne opposée de Takis Oeconomopoulos. Grâce à un but de Ánthimos Kapsís contre son camp en fin de match, l'Ajax doublera la mise et remportera le premier de ses trois succès consécutifs [2].


 

 

 

[1] Entre 1977 et 1982, aucune C1 n’échappe à l’Angleterre. Liverpool l’emporte en 1977, 1978 et 1981, Nottingham Forest en 1979 et 1980 (ce club a même la particularité d’avoir été plus souvent champion d’Europe que de son pays), et Aston Villa en 1982. Hambourg stoppera cette hégémonie en 1983, avant que Liverpool ne soit de nouveau sacré en 1984. Le drame du Heysel en 1985, qui entrainera une suspension de toute compétition européenne de cinq ans pour les clubs anglais, stoppera cet élan. Après 1968, c’est encore Manchester United qui mettra fin à la longue période de disette du football anglais en C1, avec son succès en 1999 face au Bayern Munich. Les Red Devils sont aussi les premiers Britanniques à avoir remporté une coupe européenne après ladite suspension, en battant le FC Barcelone en finale de la C2 1991 sur le score de 2-1.
[2] Wembley aura donc accueilli les premiers triomphes de Johan Cruyff en C1, à la fois en tant que joueur (1971) et en tant qu’entraineur (1992).

 

Ont participé à l’écriture de cet article dans l’Atelier du forum : asunada, l’homme de la pampa, Etienne Mattler, Ba Zenga, Troglodyt, Tonton Danijel, le Bleu, richard, hermines de rien.
 

Réactions

  • José-Mickaël le 27/01/2012 à 20h04
    ne doit pas être bien compliqué, mais j'ai pas le temps... :-)

  • José-Mickaël le 27/01/2012 à 20h04
    Pour celui sur les 10 matchs historiques de St-Etienne, j'avais ajouté St-Etienne - Split (c'est même pour ce Top 10, je crois, que j'avais suggéré de faire un Top 11).

    Pour les autres Top 10, ça

  • Lubo le 27/01/2012 à 20h21
    Ah ouais, donc tu n'as toujours pas compris qu'il ne s'agissait pas du top 10 des matchs historiques de Saint-Étienne.
    Pourtant, lire le titre aurait pu t'aider à la compréhension de ta lecture.

  • José-Mickaël le 27/01/2012 à 20h52
    Bien sûr que si que j'ai compris !

    Je disais juste que, à l'époque (où je n'avais peut-être pas tout à fait compris), j'avais préconisé de rajouter ce match. Donc ça fait un 11è !

    (Et puis même s'il s'agissait en fait des matchs historiques du stade, je ne vois aucune raison de ne pas l'inclure dans ce genre de liste vu que c'est le n°1. Mais bon, c'est un ancien débat.)

  • Jeanroucas le 29/01/2012 à 21h05
    Tonton Danijel
    27/01/2012 à 11h51

    magnus
    aujourd'hui à 10h59

    Enfin, je les comprend, lors du Mondial 90 Koeman avait mis ko un écossais dans le mur.
    - - - - - - - - -

    Un Irlandais plutôt, non? (J'ai pas de souvenir du Mondiale, sauf qu'Ecosse et Pays-Bas ne se sont pas rencontrés).
    ---------------

    Non non c'est bien un écossais il me semble. Le pauvre avait voulu faire le voltigeur je crois....

  • Tonton Danijel le 29/01/2012 à 22h31
    Ce ne pouvait pas être au Mondial alors, les Pays-Bas étaient en poule avec l'Irlande, l'Angleterre et l'Egypte, les Ecossais étaient dans celle de la Suède, du Costa Rica, et du Brésil. Et ils n'ont pas passé le premier tour, comme d'hab.

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